Archive for octobre 2015

L'homme titubait dans les rues de Vannes, la tête cachée sous la capuche de son manteau. Une faible pluie commençait à envahir les rues de la vieille ville. Il déambulait à la recherche de la mystérieuse mena. Les lumières des néons et des lampadaires se reflétaient sur lui. Il fit une légère pause devant la vitre d'une boutique de montres. Il observa son reflet, se mit une baffe puis se dit qu'il avait vraiment besoin de sommeil. Il entendit alors le bruit d'un bâtiment en train de s'effondrer suivit des cris de badauds. D'un geste vif, il dégaina son immense sabre et fit un bond gigantesque pour atteindre les toits. Il balaya la zone du regard, et aperçut au loin un immense nuage de fumée accompagné d'un halo de lumière blanc. Il sauta de toit en toit, puis fit un dernier saut pour ensuite atterrir sur les lieux de l'incident.
Sur les débris d'un des immeubles historiques de la vieille ville se trouvait un homme, un adolescent sans doute. Il sembla à l'inconnu qu'il l'avait déjà vu quelque part, dans le journal sans doute, parmi les personnes disparues. Le garçon avait une immense aile blanche et une deuxième qui était atrophiée et déformée. Son bras droit était anormalement grand, tandis que le gauche était de taille normale. Il remarqua également un petit badge avec un numéro sur sa poitrine. Il tenait la tête d'une de ses victimes dans la main. L'homme encapuchonné était abasourdi, c'était la première fois qu'il voyait un être commettre une telle monstruosité, même les démons ou les fantômes n'étaient pas allés jusque là. L'inconnu remarqua que le monstre n'était pas seulement entouré de cadavres d'humains, mais aussi de spéciaux et de démons. Il pouvait les reconnaitre à l'aura qui s'échappait de leurs corps, qui était d'une couleur différente. Lorsqu'il se remit à regarder la créature, il croisa son regard, et cela le tétanisa sur place. Il y avait une telle froideur dans ses yeux, c'était comme si elle n'avait plus rien de vivant en elle.
Le monstre demanda alors à l'inconnu :
? – Je t'ai ... déjà vu quelque part.
? – Je ne crois pas. J'ai beau avoir une mauvaise vue, tu n'es pas le genre de chose qui peut passer inaperçu.
? – Si …. Tu es un des beubarz je crois.
? – Bon … Ca ne sert plus à rien de cacher mon visage.
L'homme mit en arrière sa capuche, et ce fut le visage marqué de Yann qui apparut. Il avait les joues étonnamment creusés et le teint plus pale qu'a l'accoutumée. Le monstre sourit et reprit :
? – Je suis content. Si content. Tu étais mon idole dans mon ancienne vie.
Y – Tu parles d'une idole …
? – Alors … Tu dois être pure n'est ce pas ? C'est obligé !!!
Un long silence suivit. Le monstre, qui affichait un grand sourire jusque là, vit cette joie se transformée en une violente et apparente déception. Yann, amusé par la situation, questionna son fan :
Y – Que se passe t-il ? Tu as vu quelque chose qu'il ne fallait pas.
Le monstre mit un peu de temps à répondre, et lorsqu'il le fit, ce fut sur un ton des plus sinistres :
? – De l'impureté. Trop. Beaucoup trop. JAMAIS VU CA !
Y- Tu es vache quand même je me suis lavé avant de …
Un cri strident l'interrompit. L'ange tenait sa tête entre ses mains et sa bouche était tellement ouverte que ses joues commençaient à se déchirer. Les vitres ainsi que les fenêtres autour d'eux ne tinrent pas le choc, et des bouts de verre se mêlèrent à la pluie. La police commençait à encadrer les lieux. L'un d'eux demanda à un haut-gradé s'il fallait intervenir, mais ce dernier rétorqua que ce n'était pas le cas car sinon ils ne feraient que gêner Yann. Un des policiers cria :
? – On devrait laisser un adolescent gérer la situation ? C'est de la folie !
Le haut-gradé, impassible, riposta :
? – De la folie ? Ce serait plutôt de ne pas le faire qui serait du suicide.
Notre beubarz tenait fermement son katana dans sa main droite. Une étrange aura s'en dégageait, la pluie était comme absorbée par ce dernier. Yann, toujours aussi chambreur malgré la situation, s'exclama :
Y – Si tu comptes me tuer avec des sons, je me permets de te dire que c'est mal barré. Va falloir être au moins du niveau de K-Maro ou Tragédie.
L'ange finit par reprendre le contrôle. Il lâcha sa tête, se tint droit, prit une grande bouchée d'air, regarda autour de lui puis il proclama :
? – Ca ? Ce n'était que la mise en garde.
Y – Que …

L'ange donna un coup de paume avec son bras déformé en direction de notre héros, ce qui provoqua une énorme onde de choc, le propulsant dans la vitrine derrière lui. Yann passa à travers les téléviseurs et autre écran en tout genre, pour finir sa course contre le comptoir. L'ange éclata de rire et déclara :
? – Tu devrais être plus sur tes gardes Yann !!! Surtout que …
Son bras gauche tomba sur le sol. Une énorme entaille partit de la boutique et finit sa course contre le mur d'en face. L'ange n'avait rien vu venir. L'attaque avait été silencieuse, vicieuse, de toute manière il n'aurait rien pu faire. Blessé dans son orgueil, l'adolescent cria toute sa rage. Yann daigna enfin s'extirper des ruines de la boutique, il balaya la poussière et les bouts de verre sur ses épaules d'un geste de la main puis répliqua :
Y – Désolé … Je n'ai pas pu me retenir, ça m'a rappelé une phrase qu'un ami me disait souvent.
? – Tu parles de celui qui vous a fait tout perdre. Tu dois lui en vouloir n'est-ce pas ? Ca ne serait pas arrivé avec toi.
Le visage de Yann n'exprimait rien, il resta impassible à ce tacle venant de l'ange. Il se contenta de riposter :
Y – Ce que j'en pense ne regardes que moi.
Son regard s'assombrit, il continua :
Y – De toute manière je n'ai aucune raison de te donner la réponse puisque tu ne seras plus là dans quelques secondes.
? – Oh aurais-je touché un point sensible ?
Y - …
Le bras de l'ange repoussa, mais un deuxième lui suivit le pas. L'ange laissa apparaitre un sourire malsain puis susurra :
? – Si on commençait ?
Y – Je ne comptais pas te demander la permission.
Les 2 adversaires partirent à vive allure l'un vers l'autre. L'ange, avec son incroyable force, tenta d'arracher la tête de notre héros mais ce dernier esquiva, étant bien plus agile que son opposant. D'un geste sec et précis, il trancha encore une fois son bras, créant une fissure au passage dans la façade d'un bâtiment derrière eux. Son bras repoussa d'un seul coup, suivit d'un deuxième. Yann avait beau trancher les membres de son adversaire, ils repoussaient comme si de rien n'était.

Yann respirait difficilement. L'ange lui faisait face. Son corps était devenu grotesque, il avait une vingtaine de bras sur un côté, et 3 autres gigantesques de l'autre. Il était devenu tellement lourd qu'il peinait à bouger, mais il affichait toujours son sourire machiavélique. Yann était trempé de la tête aux pieds, de l'eau ruisselait sur son visage, et les couleurs vives des néons, qui provenaient des enseignes les entourant, se reflétaient tout autour de lui.
Yann se remit droit, essuya comme il put l'eau qui recouvrait ses yeux, puis se mit en position pour attaquer, le Katana en avant. Les yeux de l'ange s'illuminèrent, ces derniers brillants d'une intense folie.  Son dos se mit à enfler, et de gigantesques ailes en sortirent. Ses pieds se mirent à ne plus toucher le sol alors que ses ailes battaient de plus en plus fort. Yann observait l'ange s'élever au ciel sans rien dire, pensant sans doute que cela était totalement ridicule. L'ange, maintenant au niveau du toit de la cathédrale, tel un messager divin s'écria :
? – alors que comptes-tu faire maintenant ?
Y – Ce que je sais faire de mieux …. Botter le cul des bestioles comme toi.
? – Essayes plutôt de rester en vie !!!!
L'ange tira une énorme déferlante d'énergie en direction de notre héros qui ne bronchait pas. Elle s'approchait de plus en plus mais pas un mouvement du blond. Sa lumière illuminait de plus en plus la rue, et des morceaux de bâtiments commençaient à se désagréger à cause de l'énergie que l'attaque dégageait. Yann se mit à faire virevolter son sabre et alors que l'attaque s'apprêtait à le toucher et détruire l'ensemble de la rue, le beubarz donna un grand coup de katana partant de haut en bas. Le silence. Puis une onde de choc ayant pour épicentre Yann souffla la zone, et elle fut suivit d'un bruit perçant. La vague d'énergie fut coupée en deux, instantanément. Il ne put rien faire, la preuve étant qu'alors que son corps se séparait en deux, il arborait toujours la même expression marquée par un plaisir sadique. Le ciel avait été aussi déchiré en deux, une immense faille séparait les nuages et l'on pouvait y voir les étoiles. Cependant, les nuages reprirent très vite leur place initiale, comblant le vide crée par l'attaque de notre héros. Ce dernier observa les nuages se déplacer pendant quelques instants, puis il marcha vers le cadavre de son défunt adversaire.

Le visage du Beubarz, lorsqu'il arriva près du corps, fut aussitôt marqué par la surprise. Il n'y a plus rien mit un part un tas immonde fait d'un sorte de mucus inconnu. Il pencha pour l'examiner de plus près, et c'est avec une certaine amertume qu'il constata la présence du Badge que portait l'ange quelques instants plus tôt. Il n'y avait plus aucun doute, ce mucus était bien ses restes. Mais ça ne pouvait pas être lui le responsable, il n'était pas capable de faire ce genre de choses. Il conclut que quoiqu'il arrive, ceci était fait en sorte qu'on ne puisse relier l'ange à qui que ce soit. Il était donc condamner en somme. Le blondinet ramassa un peu de mucus, se remit debout et partit des lieux de l'affrontement, tandis que la police arrivait enfin sur place.
Alors qu'il vagabondait dans les sinueuses rues de la vieille ville de Vannes, il lisait un article de presse sur son portable. C'était un article relatant un évènement similaire à son ancien lycée. Il ne put s'empêcher d'avoir un rire moqueur en voyant qui était impliqué dans l'accident. Alors qu'il refermait son navigateur, il ne put s'empêcher de lâcher un petit :
Y – Toujours à se foutre dans le pétrin celui-là. A croire qu'il le fait exprès.
Il fouilla dans son répertoire et appela un numéro. Il attendit un peu puis quelqu'un fini par répondre :
? – Hum ?
Y – Toto ? Ca va ? Je ne te dérange pas ?
T – Bien sur que non j'étais en train de jouer, mais pourquoi tu m'appelles à cette heure ? Rien de grave j'espère.
Y – J'ai quelque chose de plutôt intéressant à te montrer. On se rejoint dans ton sous-sol dans 30mn.
T – Bordel … Bon d'accord mais je te préviens je n'ai pas toute la nuit moi !
Yann raccrocha et disparut dans une rue sombre.

Toto l 'attendait, Il allumait plusieurs machines des plus étranges afin de procèder à des analyses. Elles semblaient ne pas avoir fonctionnées depuis longtemps puisqu'elles étaient couvertes de poussières. Une trappe s'ouvrit, et Yann s'en extirpa. Il la referma puis fit un signe de la tête à son ami. Toto, alarmé, ne put s'empêcher de lui poser la question :
T – Mais mec qu'est ce que tu as foutu ?! Tes fringues sont foutues.
Yann n'avait même pas remarqué son t-shirt ainsi que son blouson étaient déchirés en plusieurs endroits. Il haussa les épaules, comme s'il s'en fichait et tendit une petite fiole à Toto. Le beubarz soupira, attrapa le précieux contenant et le mit dans une de ses nombreuses machines. Alors qu'ils observaient tous deux les résultats sur l'écran, Toto confia à Yann :
T – Les autres sont inquiets tu sais.
Y – Je sais.
T – Max essaye de te couvrir mais nous ne sommes pas idiots. Tu ne tiendras jamais le coup à faire des chasses nocturnes. Tu peux compter sur nous tu sais.
Y – Désolé mais ça ne concerne que moi.
T – Tu sais que Max à eut quelques soucis au lycée.
Y – Je sais, j'ai lu l'article sur le journal du Lycée. J'avais entendu des rumeurs sur ces anges …. Mais je ne pensais pas qu'elles étaient fondées, du moins jusqu’à ce soir.
T – Qu'est ce que tu veux dire par la ?
Y – J'en ai affronté un cette nuit. Il a massacré humains, spéciaux et démons sans distinction. Quand je l'ai tué, il ne restait de lui plus qu'une sorte de mucus immonde.
T – Ce qu'il y a de la machine tu veux dire ?
Y – C'est ça.
T - … Ils sont dangereux ?
Y – Je ne sais pas. Je ne l'espère pas mais à mon avis ce ne sont pas les derniers.
T – Il t'a expliqué ce qu'il cherchait ?
Y – La pureté … D'ailleurs il a considéré que j'étais impure.
T – Pas étonnant.
Un petit jingle venant du Pc interrompit la discussion. Toto fit tournoyer sa chaise et examina les résultats qui étaient apparu à l'écran. Il fronça les sourcils puis les traduisit à Yann qui ne comprenait absolument rien :
T – Heu … C'était un humain à la base.
Y – Oui soit, je l'ai remarqué. Il faisait parti des disparus du lycée.
T – Et son ADN a été mélangé de force avec de l'ADN Pur.
Y – Je te demande pardon ?
T – Et pas de l'actuel. Ce sont des fragments très anciens. Je ne sais pas de quand il date mais à mon avis, quelqu'un essaye de recréer des purs originels.
Y – Je vois. Merci Toto. Tu peux garder l'échantillon.
T – Tu comptes faire quoi ?
Y – Ce que je sais faire de mieux … Botter des culs.
Yann leva la trappe et s'engouffra dans le tunnel tandis que Toto éteignait les nombreuses machines. Avant d'aller se coucher, il prit soin d'envoyer un message aux autres, leur demandant de se rejoindre le lendemain.

L – Max, tu devrais aller te coucher.
Max était assis à son bureau en train de faire des recherches sur le net. Sa sœur, Lily, entièrement vêtue de noir et le visage froid se tenait à la porte. Il se retourna et lui répondit :
M – Dans cinq minutes promis.
L – Tu dis ça à chaque fois.
M – Cette fois c'est la vérité.
L – Bon … A demain.
Elle s'en alla lire dans sa chambre. Max tapota encore un peu sur son clavier jusqu’au moment où un petit bruit de vibreur ne le surprenne. Il ouvrit sa messagerie et vit le message de Toto. Il lui en renvoya un, disant qu'il serait là. Il ferma son Pc et se jeta dans son lit.

No et Sandra étaient accompagnés de Rom et Toto dans le bus. Elles ne savaient pas ou elles allaient et aucun des deux beubarz n'acceptèrent de donner la réponse. Ils descendirent à l'un des derniers arrêts disponible, devant la vieille Clinique Sacré Cœur.
Alors qu'ils avançaient vers le bâtiment principal, No, inquiète, demanda aux Beubarz :
No – On va où là ? Parce que si c'est là dedans … Ca me parait en sale état quand même.
Rom se contenta de répondre avec un sourire moqueur, tandis que Toto écoutait du rap dans ses écouteurs. Plusieurs fenêtres du bâtiment étaient brisées, il y avait des trous dans la plupart des murs et le reste du terrain était envahit par la végétation. Ils passèrent le bâtiment et marchèrent en direction d'une petite cabane abandonnée et entourée de quelques arbres, bien à l'abri des regards. Toto s'approcha de la porte, regarda à gauche et à droite puis posa la paume de sa main contre cette dernière. Des lumières s'illuminèrent sur la porte et elle s'ouvrit toute seule. Rom invita les filles à entrer, ce qu'elles firent avec méfiance. Face à elles, à l'intérieur du cabanon, un petit escalier. Elles l'empruntèrent, tandis que la porte se refermait derrière Toto et Rom qui venait d'entrer à leur tour dans la cabane.
Ils marchèrent plusieurs secondes, qui parurent des heures dans ce couloir à peine éclairé, puis ils arrivèrent devant une nouvelle porte. Cette fois, Toto sortit une clé de sa poche, tourna la serrure et l'ouvrit d'un grand geste.
Les filles furent alors très surprises par ce qu'elles avaient devant les yeux. Une immense salle entièrement aménagée comme un véritable repaire. Il y a avait une table en verre au milieu pour que les beubarz puissent se réunir. Sur les côtés, il y avait les trophées et les différentes coupures de presse concernant nos amis, ainsi que les photos des démons ou fantômes qu'ils avaient vaincus. Sur le côté droit de la pièce se trouvait un salon entièrement aménagé avec TV et consoles de jeux pour que nos amis puissent se relaxer. En face se trouvait sans doute le laboratoire de Toto avec la bibliothèque d'Adrien. Au fond, il y avait juste une porte avec marqué dessus "salle d'entrainement".
Max, Poté, Adri, Robb et Keke attendaient assis autour de la table. Bob et Clara étaient en train de discuter dans un coin de la pièce.
Ils se levèrent pour saluer les filles, mais No s'exclama :
No – C'est quoi tout ce cirque ?! On s'est fait un sang d'encre ! Personne ne voulait nous dire ce qu'il se passait.
S – J'avoue ! Bande d'enculés.
K – Wow ça commence bien je trouve.
P – Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu sais très bien qu'on a un repaire ici nan ?
Ad – Hum …
Adrian fixa les filles pendant quelques secondes, soupira, pour replongea la tête dans son livre. No remonta ses manches pour tabasser l'idiot qui avait osé se moquer d'elle mais Rom la calma, disant que cela ne servait à rien. No était perturbée, car elle savait que Rom était amoureux de la personne dont elle empruntait le corps, et pas elle. Du moins pas là. Mais bon elle se dit que c'était provisoire et puis comme elle était déjà habituée à cette situation, ça devrait s'atténuer avec le temps. Max invita les filles à s'asseoir tandis que Bob distribua des données, qu'on lui avait communiqué plus tôt dans la journée.
Sandra, profitant de ce petit moment d'accalmie pendant que les autres lisaient les papiers que Bob venait de distribuer, demanda à Robb :
Sandra – Ta copine n'est pas là ?
Robb – Nan elle avait un truc à son lycée … Je crois.
Sandra – Elle ne peut pas nous aider ?
Robb – Je préfère la laisser en dehors de ça. Elle a déjà assez à faire et …
Sandra – Mais pourtant …
Robb – Elle reste en dehors de ça, répondit agressivement Robb.
Sandra – Bon … D'accord.


Keke demanda quelle était la signification de ces données, Toto lui répondit calmement :
T – Ce sont les résultats sur les restes du cadavre d'un ange.
Ad – Je te demande pardon? S'exclama Adrian. C'est impossible ! On n'a même pas eut le temps de faire des prélèvements sur celui que Max a affronté.
M – Le conseil étudiant a profité d'un moment d'inattention.
T – Il y en a eu une deuxième. Il est apparu dans la vieille, la nuit dernière. C'est Yann qui est tombé dessus.
P – Je croyais que c'était une explosion qui avait provoqué tout ces dégâts. Pas un ange.
Rob – La ville doit essayer d'étouffer l'affaire, ou quelqu'un doit faire pression sur eux.
K – Pourquoi Yann était sur les lieux du crime ?
T – Il …
M – Il m'a dit qu'il cherchait une pizzeria ! Mais il est tombé dessus par hasard alors il s'est dit pourquoi pas.
Les beubarz fixèrent Max. No et Sandra furent surpris par la réaction de leur ami. Adrian fronça les sourcils puis marmonna :
Ad – Si tu le dis.
T – En tout cas les résultats sont formels. C'est de l'ADN d'humain qui a été mélangé de force avec de l'ADN pure originel.
P – QUOI ?! Mais c'est barbare !
Cla – Pourquoi ils chercheraient à faire ça ?
T – Je ne sais pas.
Rb – J'aurais peut-être une piste.
Tout le monde se tourna vers Robb, qui regardait fixement la table. Il leva les yeux et expliqua :
Rb – Peter se méfie de moi. Je dois donc faire très attention quand j'agis. Il est en contact avec quelqu'un depuis plusieurs mois, je n'arrive pas à savoir qui c'est, mais apparemment cette personne lui a demandé des informations sur l'attaque de l'ange au lycée. Enfin plutôt des résultats. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais à mon avis ils sont impliqués de près ou de loin.
Bob – Ca ne m'étonnerais même pas.
P – Ils nous restent plus qu'à mener l'enquête.
M – Ou alors qu'ils ne passent à l'action.
Rom – Tu veux dire ?
M – Si c'est le conseil étudiant qui est impliqué … Ils ne tarderont pas à vouloir tester de nouveaux anges … Rien de plus simple. Je connais Peter. Il est extrêmement impatient.
Ad – Donc on attend sans rien faire ? Et les gens qui sont impliqués là-dedans ?
M – C'est trop tard pour eux de toute manière …
No – COMMENT TU PEUX DIRE CA ?! JAMAIS TU N'AURAIS …
No se figea. Elle comprit à temps qu'elle allait commettre une erreur. Elle se rappela les mots de Robb avant qu'elle ne se rende dans le passé. Les beubarz étaient totalement différent de ce qu'ils étaient avant. Max la regardait, l'air intrigué, mais No ne finit pas sa phrase. Elle se rassit l'air gênée.
Max toussa puis déclara :
M – Ils ont déjà dû commencer des expériences dessus … Si on peut trouver un remède je ne dis pas non … Mais je doute que ce soit possible à temps.
Ad – On verra de toute manière.
Sandra trouvait les beubarz étonnamment froid. Elle fut cependant sortit de ses pensées par une sonnerie. Keke se leva d'un bond et se rua sur le Pc à sa droite. No demanda à Rom :
No – C'est quoi ?
Rom – Un programme crée par Toto. Il scanne en permanence le net sur une éventuelle info concernant une attaque de monstre.
No – Ah c'est efficace.
Rom – Très.

K – Hum … Alors je crois que nos suspects ont agit bien plus tôt que prévu.
P – Quoi ?
Une vidéo diffusée sur différents sites d'informations en direct montrait des anges en train d'attaquer la ville. La police était débordée et ce n'était qu'une question de temps avant que ces monstres ne s'en prennent à la population.
Sandra sauta de sa chaise et hurla :
S – Vous devez faire quelque chose !!!!
Ad ferma son bouquin, se leva de sa chaise lentement. Les autres firent de même. Cet alors que Rom dit :
Rom – Qu'est ce que tu crois ? C'est nous les héros après tout !
Ad – Bien sur qu'on va leur botter le cul !!
M – Ce sera sans moi.
No – Quoi ?
M – J'ai autre chose à faire. Ne vous inquiétez pas ! Vous vous en sortirez sans moi.
P - Bien sur ! On n'a pas besoin de toi.
Max marcha en direction d'une porte qui menait à une autre sortie, Robb cria dans sa direction :
Robb – Tu as intérêt à réussir.
M – Compte sur moi !
Toto s'approcha de Sandra et No, il leur tendit des oreillettes. Sandra, surprise, questionna son ami sur l'utilité de ces objets :
S – Pourquoi ça ?
To – Pour rester en contact avec nous. Vous allez devoir nous guider avec Bob et Clara via les différentes caméras de la ville.
No – Vraiment ? Mais heu …
Ad – On vous fait confiance, ne t'inquiète pas.
Les beubarz filèrent hors du repaire tandis que les filles se mirent à côté de Bob et Clara qui scrutaient la ville via les caméras. Et ce qu'ils voyaient n'était pas bon. Il y avait de nombreuses victimes du côté de la police. L'unité des Spéciaux avait du mal à faire ça, et les milices privées se faisaient écraser à tour de bras. No, dont son expression faciale trahissait l'inquiétude, murmura a Bob :
No – J'ai beau avoir confiance en eux … Tu penses qu'ils vont réussir à renverser la situation ?
Bob avait toujours le visage fixé sur l'écran. Il répliqua :
Bob – J'espère … J'espère …

Peter observait la scène depuis l'immeuble possédé par sa famille. Med était là à servir du café à son boss tandis que Natasha regardait les nouvelles à la Tv. Elle sirotait un verre de vin. Peter se moqua d'elle en disant :
P – Je ne vois pas l'intérêt de boire un verre de vin si ce n'est pas du vin.
N – C'est pour le style tu le sais très bien.
P – Si tu le dis.
N – Ca m'a l'air de bien se passer.
P – Le test pour l'instant est plutôt concluant. Ca va la rendre contente je pense.
N – D'ailleurs elle n'est pas là.
P – Elle préférait voir la scène en direct, ce qui se comprend. On fait ça pour elle après tout, du moins pour le moment.

La mystérieuse jeune femme se tenait en haut d'un des plus grands immeubles de Vannes. Son visage était caché derrière le masque d'un visage qui souriait sadiquement. Elle contemplait ses anges en train de s'en prendre à la population. De nombreux nuages de fumée noir s'échappaient de la ville, accompagnés de cris et de bruits d'explosions. Cependant, elle ne cessait de murmurer :
? – Venez … Venez … Venez.
Elle semblait attendre quelque chose.

P – De toute manière, ce qui se passe cet aprem doit servir d'appât.
N - Tu ne m'en avais pas parlé.
P – Je ne voulais pas te mettre la pression. Ce n'est une fois qu'ils seront là que le vrai test va commencer.
N – Ils … Eux ?!
P – Bien sur ! Qui veux-tu que ce soit ?

L'inconnue le ressentit. Ils étaient là. Enfin. C'est maintenant que le grand test allait commencer.
8 anges décimaient la ville. Ils s'agissaient des 8 derniers disparus du Lycée Lesage. Chacun d'entre eux avaient un signe distinctif sur le bras, une sorte de lettre, allant de A à G. L'un était très grand et très mince, un autre extrêmement musclé, ainsi de suite. Sur leur route, il n'y avait que des blessés ou des gens inconscients. La police tentait de les repousser, mais en vain. Le nombre de victimes ne cessait d'augmenter.
Alors qu'ils avançaient vers l'hôtel de ville, Le plus grand des anges s'approcha d'un groupe de policier qui lui tirait dessus avec des balles anti-char, mais cela l'égratignait à peine. L'ange leva le bras, forma une épée d'énergie et s'apprêtait à trancher en deux les pauvres hommes, une énorme onde de choc le propulsa contre un immeuble. Il l'heurta violemment et retomba comme une enclume sur le sol. Les 7 autres anges qui étaient occupés ailleurs se figèrent aussitôt et se retournèrent immédiatement dans la même direction.
Le poing en avant, Poté avec autour de lui Rom, Keke, Toto, Robb et Adrian. L'un des anges, une femme avec des griffes à la place des mains questionna l'identité de nos héros :
? – Ce sont les impurs ?
? – Oui ce sont eux, répondit le plus musclé d'entre eux, nous devons les éliminer.
Poté dit en rigolant :
P – On dirait qu'ils savent communiquer.
Toto tapa sur l'épaule de son ami et lui fit un reproche :
T – Ne les prends pas à la légère. A mon avis, ils sont bien plus puissants que ceux que Max et Yann ont affrontés à mon avis.
Les anges déployèrent leurs ailes, et sans crier gare, volèrent à toute vitesse vers nos amis qui durent se tenir prêt à se battre.

L'inconnue observait la scène et se dit, passablement agacée :
? – Mais ils sont où les deux autres ?

Yann venait de voir à l'écran de sa tv que les beubarz étaient en ville en train de se battre contre les anges. Il considéra qu'il avait autre chose à faire et descendit les escaliers quatre à quatre. Il ouvrit la porte et se retrouva face à la personne qu'il voulait sans doute éviter. Ils restèrent face à face de longues secondes, à se regarder dans le blanc des yeux, puis Max déclara :
M – Il faut qu'on discute.
Y – Je ne reviendrais pas.
M – Ce n'est pas négociable.
Y – Tu comptes faire quoi ?
M – Tu le sais très bien.
Yann dégaina son sabre, le pointa en direction de son vieil ami et s'exclama :
Y – Dans ce cas … Je ne vois qu'une seule issue.
Les poings de Max se mirent à briller de toutes les couleurs, ainsi que son sac et ce dernier dit avec un sourire en coin :
M – C'est exactement la réponse que j'attendais.

Part II
End


The beginning – One Ok Rock.


The end of our Highschool Days Part II

Posted by : Maxime Hamon
jeudi 29 octobre 2015
0 Comments
Non, cette fois ce n'est pas moi qui critique un truc mais No, qui a décidée, pour la 1ère fois, de poster sur mon blog. J'en suis ravi et sans plus attendre je lui laisse la place.

Critique de Outlander




ATTENTION, CECI CONTIENT DU SPOIL CONCERNANT LA SERIE DONT IL EST QUESTION MAIS AUSSI DE GOT (POUR CEUX QUI NE L'ONT PAS VU).


Ce week-end, j'ai fini la première saison d'une série qui m'avait donné beaucoup d'espoirs et que j'avais commencé cet été alors que je bossais, seule, isolée de tous (pathos moment).

Comme chacun de vous le sait, je suis quelqu'un de difficile (si, si, un peu quand même), mais les premiers épisodes m'avaient donné de quoi me réjouir. J'avais besoin de quelque chose de neuf, de dépaysant, de funky.
Le postulat de départ de la série m'a tout de suite intriguée :
Outlander, c'est l'histoire d'une infirmière de guerre anglaise, Claire Beauchamp-Randall, qui en 1945, se retrouve téléporter au 18e siècle dans la campagne écossaisse (style Braveheart) où elle rencontre l'highlander Jamie Fraser du clan Mackenzi. Ce n'est pas le sujet le plus original, je l'avoue, surtout si vous ajoutez à tout ça une histoire d'amour à l'eau de rose. Le jeune Jamie, est présenté comme intelligent, rebel, droit, sensible et torturé, la meilleure recette pour plaire au public féminin (sans se leurrer, c'est le public visé dans ce genre de série). C'est le typique écossais, baraqué, roux, beau, noble … un fantasme pur et dur dans une série pour meuf.



Comme je vous le disais, jusque là, rien d'original.

J'appris par la suite que la série était tirée d'une série de livres éponymes (Le Chardon et le Tartan en France). Evidemment, n'ayant pas lu les livres, vous vous doutez bien que je ne vais parler seulement de ce que j'ai pu voir dans la série.

Les premiers épisodes sont donc assez addictifs : on suit les aventures de Claire, qui passe à travers une faille spatio-temporelle lors de l'Halloween écossais, après avoir assisté à une cérémonie de gentilles sorcières priant mère-nature. Elle rencontre l'ancêtre de son mari, Jake Randall, personnage peu sympathique, puis les membres du clan rebel Mackenzi. Grâce à ses connaissances médicales et son franc-parler, elle devient la guérisseuse du clan, même si son origine anglaise lui pose de gros problèmes dans ce climat de tension, et elle est très vite suspectée d'être une espionne.

On nous présente donc Claire Beauchamp-Randall comme un personnage fort. Vous connaissez tous mon engagement féministe, alors forcément, ça ne pouvait que me titiller.
On la voit à plusieurs reprises dans le feu de l'action (Lors de la WW2), gérant des blessures de guerre avec sang-froid et courage. Plus tard, lorsqu'elle débarque dans un monde qui lui est (presque) totalement inconnu, elle développe une capacité d'adaptation relativement phénoménale, ce que je ne peux qu'admirer. C'est une femme forte, intelligente, cultivée, libre de son corps et de sa tête... bref. On s'y attache forcément rapidement.



Cela aurait vraiment pu rendre la série bonne, du moins sympathique, voire originale. L'idée d'envoyer une femme moderne, une femme dont l'époque et le pays commencent à mettre les hommes et les femmes sur le même pied d'égalité (n'oublions pas que les anglaises obtiennent le droit de vote en 1928. Oui, oui, une 20aine d'années avant la France.) 200 ans dans le passé, dans un temps où le plaisir féminin n'était même pas connu et où tout ce que cette jeune femme connaissait n'a même pas encore été pensé, n'était franchement pas mauvaise.

Néanmoins, la série ne pousse pas assez loin. Pour moi, le postulat « c'est tiré d'un roman donc ils n'ont pas de liberté » ne peut pas tenir. On sait ce que les scénaristes ont fait de l'oeuvre originale dans GOT ou même dans The Walking Dead. Il n'est pas rare à Hollywood d'outrepasser ce qui a été écrit, et d'en faire quelque chose de meilleur ou de moins bon (le plus souvent). Bref, malgré le fait que la série s'inspire de romans que certains rapprochent de la collection Harlequin, Starz (la chaîne productrice) aurait pu en faire quelque chose de plus réfléchi et ne pas rester cantonné au scénario de base (qu'ils ont apparemment respecté de très pres).

Les premières longueurs arrivent très rapidement (à partir de l'épisode 4 je dirais, sachant que la première saison en compte 16). Mais en dehors de cela, toute la force féministe du personnage de Claire disparaît petit à petit, au profit de son histoire d'amour. Les rapports d'égalité entre elle et Jamie sont évoqués à plusieurs reprises, mais de manière totalement caricaturale. Elle devient la femme forte chiante, qui ne sait pas rester à sa place dans les moments nécessaires, et lui l'homme qui doit tenir son rôle de mari, même si dans l'intimité, il se soumet totalement à Claire. On n'a pas de rapport d'égalité mais des rapports de soumissions inversées : l'un dans le public, l'autre dans le privé. On retrouve en réalité un schéma vieux comme le monde (La mégère Apprivoisée de Shakespeare ?).
Celles pour qui la romance est importante seront comblées. Il y a effectivement des scènes touchantes, des déclarations enflammées entre les deux amants.


Mais voilà. Le postulat de départ a été abandonné.
Inutile également d'évoquer les scènes de sexe, qui reprennent la mode lancée par HBO (je ne vous fais pas de dessins.)




Autre point négatif : le personnage de Black Jack Randall.

Je pense que les scénaristes (je le rappelle, je n'ai pas lu les livres) se sont perdus sur ce personnage. Dès le départ, il est présenté comme un homme brute, violeur en puissance, sadique... etc. Pendant longtemps, on pense qu'il en a après Claire : elle n'a pas peur de lui, lui tient tête, quelque chose qu'il ne semble pas avoir l'habitude de gérer. Il la soupçonne (à raison) de ne pas être celle qu'on croit, et son machisme semble provenir de là (et aussi de son coté sadique). Il veut évidemment la soumettre et tout est bon pour : agressions sexuelles à chaque rencontres, tentative de viols, violences physiques... mais au final, ça n'aboutit jamais à rien. C'est un manipulateur, mais son but n'est pas clair. Jusqu'aux derniers épisodes.

Et c'est là que ma déception a atteint son paroxysme. La réelle motivation de Randall, c'est Jamie, qu'il considère comme son chef d'oeuvre. En effet, Jamie, dont la tête a été mise à prix pour cause de vol puis de supposé meurtre, a subit le sadisme de Randall et en porte les marques sur le dos.
Les deux derniers épisodes ne sont en réalité qu'une démonstration de violences perverses de la part de Randall sur Jamie. Tout y passe, tout est montré : violences, tortures physiques et psychologiques, et viols. Encore.

Et voilà le but final de toute cette critique. Quand on en arrive à un point où le spectateur n'est plus choqué par une scène de viol filmée cruement, dans son intégralité, pendant près de 2min, moi ça me gêne. Certains d'entre vous me connaissent bien. Je ne suis absolument pas du genre sensible à la violence (ce qui ne signifie pas qu'elle ne me gêne pas). Je suis public de films d'horreurs, de films psychologiques, de films d'actions... les scènes de meurtres, de violences, ne me font ni pleurer, ni fermer les yeux. Je suis capable de voir du sang gicler sans ciller. Mais supporter deux minutes de viol, non. Je ne peux pas, car je ne comprend pas.

Et j'en viens à cette réflexion : quelles besoins notre société a-t-elle de montrer la violence à ce point, dans ce qui est censé être du divertissement ? Il me semble qu'il n'y a aucune critique, aucun but à cette scène et aux suivantes, autre que satisfaire le voyeurisme d'un public avide de violences en tout genre. Car ce n'est pas la première, ni même la seule série ces dernières années à promouvoir ce genre de violence. Revenons-en à GOT : il est de notoriété publique que certaines scènes particulièrement violentes, ont été rajoutées ou accentuées pour la télévision (le viol de Daenerys dans la première saison, celui de Sansa dans la dernière saison,...)

Jake Randall est effectivement une digne représentation du sadisme original, celui de Sade. Il tire son plaisir de la violence, de la douleur. Mais la série explique très bien cela, à plusieurs reprises, et de manière beaucoup plus juste. Jack Randall voit dans les blessures qu'il a infligé à Jamie lors d'une flagellation officielle un acte de poésie, de beauté sublime. La violence qu'il emploie à ce moment, « justifiée » par la colère de ne pas voir sa victime le supplier, se mue en une ferveur artistique de la douleur. Il parle alors de cet acte comme d'un chef d'oeuvre, sur une toile de chair humaine, dont les coups ont à la fois marqué le corps et l'esprit du jeune homme.
Les deux derniers épisodes ne sont pour moi qu'un entassement de violences gratuites qui n'apporte ni au personnage, ni à la série. Par contre, ils me laissent perplexe avec un sentiment de malaise et des tas d'interrogations. Et ça, ça m'emmerde grave.




La Critique de la Marmotte.

Posted by : Maxime Hamon
lundi 19 octobre 2015
0 Comments
Remake d'une de mes 1ères saga, la 2ème même je crois !

No – Allez dite-nous !!
M – De quoi encore ?
S – Il s'est passé quoi y a un mois ?
P – Mais on vous a déjà tout dit ! On a appelé la police !
Gab – Je n'y crois pas personnellement … Oh des chips !
No – C'est quand même bizarre qu'ils se soient rendus aussi facilement … Vous n'êtes pas d'accord les filles ?
No se tourna vers Lily et ses amies. Elles se jetèrent un coup d'œil puis Lily répondit :
L – Nan mais tu sais c'est normal ils y avaient toute une équipe de policiers lourdement armées face à eux, logique qu'ils se fassent dégommer.
S – Je ne  vois toujours pas comment ils ont fait pour nous avoir.
P – Ils avaient un puissant gaz soporifique … Il a aussi causé de violentes pertes de mémoire.
No – Si vous le dites …
Ad – Puis merde on est là pour s'amuser après tout !!!!
Y – Venant de toi ça fait très bizarre d'entendre ça.
Roxy – J'avoue …. Surprenant.
Les Beubarz étaient en cercle autour d'une table. Ils s'étaient réunis chez Poté pour fêter le début des vacances d'hiver et afin de programmer leur sortie de Noël annuelle. L'ambiance était au beau fixe, nos amis rigolaient et dansaient. Cela était annonciateur d'une soirée mémorable. Elle le fut, mais pas dans le bon sens.
Sans aucune raison particulière, les Beubarz commencèrent à hausser le ton, et très vite des insultes volèrent entre nos amis :
M – Vous êtes tous une belle bande d'enflures, vous le savez ça ?
Y – Oh mais monsieur veut nous faire la morale ? Bouhou je suis une victime !
M – Y a peut-être une raison derrière tout ça !
P – Mon cul !! Du Cinéma !! Vous êtes des comiques ! Je vous le dis !
Rom – En même temps avec ta gueule, c'est normal qu'on rigole autant !
M – Vous savez quoi ? Je me casse, j'en ai marre ! Alexander, Lily, on y va !
Ad – Peut-être qu'elles veulent rester elles, n'entraine pas les autres dans ta médiocrité !
M – Vas-te-faire voir !!
Max laissa passer Alexander et Lily puis il claqua la porte si violemment que les murs de la maison en tremblèrent. Les autres continuaient de s'engueuler joyeusement devant les filles qui avaient ouvert des popcorns afin de pouvoir savourer la scène.

M – C'est la dernière fois !! La dernière fois, je vous le dis, que je parle à ces abrutis ! Je ne veux plus jamais en entendre parler.
Max était littéralement en train d'hurler en plein milieu de la rue. Sa sœur et son amie, qui ne l'avaient jamais vu dans un état pareil, le regardaient s'agiter dans tous les sens avec des yeux ébahies. Lily attrapa son frère par l'épaule et le sermonna :
L – Nan mais franchement ça ne va pas ? Vous engueulez comme ça pour quelque chose de si futile ! Se sont tes meilleurs amis bordel alors tu ne vas pas faire ta pucelle et tu vas t'excusez !
Max repoussa sa sœur et s'écria :
M – Quoi ?! M'excusez ?! Nan mais tu rigoles j'espère ! Ils m'ont insulté et je devrais aller m'excuser la queue entre les jambes ?! Jamais !!!
Max passa à coté d'une poubelle. Il s'arrêta et frappa de toutes ses forces dans le dépôt à ordure. Il se mit à aboyer de douleur tout en sautillant. Par la colère il n'avait même pas remarqué que la poubelle était faite de métal. Lily et Alexander restèrent sans-voix. Elles ne savaient pas comment réagir. C'est alors que Max commença à se tenir le ventre. Alexander, paniquée, s'exclama :
Al – Tu vois avec tes conneries ?! Tu te fais souffrir ! Ca suffit maintenant, il faut que tu te calmes.
Stitch qui était sur l'épaule de notre héros tenta de le calmer.
(Ca ne sert à rien de te faire du mal pour ça. Tout ira mieux demain)
Max reprit enfin son souffle. Il attrapa une boite dans son sac, en sortit un médicament et l'avala grâce à une petite bouteille d'eau qui trainait dans son sac. Il regarde sa sœur et Alexander puis dit :
M – Vous avez peut-être raison … La nuit porte conseil.
Max avait reprit le sourire, ce qui surpris totalement nos deux amies car elles ne comprenaient pas le pourquoi de ce changement d'humeur si soudain. Mais elles ne se posèrent pas de question et le suivirent sans rien.
Une fois chez eux, ils restèrent à discuter et geeker quelques heures puis après avoir raccompagné Alexander à sa voiture, Max s'isola dans sa chambre.
Il passa tout ses objets du passé en revue. Puis sans comprendre pourquoi, il fut prit d'une violente colère. Il jeta toutes les photos, les cadeaux dans une boite puis il la balança devant la porte d'entrée afin de pouvoir la jeter le lendemain.

Malgré sa colère encore bien présente, il s'endormi comme un loire. Une personne observait l'appartement du Roux. Une fois la lumière éteinte, il alluma son portable et envoya un message à un mystérieux numéro, expliquant qu'il avait réussit à séparer les beubarz et qu'ils pouvaient ainsi passer à l'action.
Quelques minutes plus tard, un camion le rejoignit et Jibcon s'en extirpa, accompagné d'un homme entièrement bleuté, qui n'avait pas de visage. L'inconnu dévisagea l'étrange individu de haut en bas puis Il demanda à Jibcon sur un ton agressif :
? – Ca va marcher ton truc ?
J – Sur et certain. Je n'ai jamais échoué !!
? – Ce n'est pas ce que je dirais vu ce qu'il s'est passé le mois-dernier. N'oublie pas, si jamais tu rates ton coup, on vous balance dans la rue sans pouvoir, sans rien.
J – Vous ne pouvez …
Le regard de l'inconnu s'illumina, révélant des yeux blancs avec un rond noir à l'intérieur. Il lui rétorqua, en levant sa main à hauteur du visage de Jibcon :
? – Oh que si. C'est ça le pouvoir d'un des sept nouveaux péchés. Il est sans-limite.
Une flamme noire et blanche apparut dans sa main. Jibcon eut comme un moment de recul mais l'inconnu l'attrapa par le cou et approcha sa tête, qui était à la limite de toucher la flamme. Il murmura, ne prêtant pas attention aux supplications du pauvre homme :
? – Alors ne t'avises pas de me répondre … Je ne suis pas comme Lexus, je ne donne pas de seconde chance.
Il relâcha Jibcon qui s'appuya contre le camion pour reprendre son souffle. John était en train d'observer la scène depuis le siège conducteur du camion tandis que Med était à côté de lui, silencieux, son corps couvert de bandages. Jibcon jeta un regard noir à l'inconnu, puis tapa sur l'épaule du mystérieux individu tout en lui murmurant à l'oreille :
J – Montre-leur … Mon ultime création …
L'être fixa son maitre quelques instants puis il étendit ses bras. Une pilier de lumière émana de lui et se déploya sur tout le quartier, puis la ville, le département …. Puis tout se concentra sur la chambre de Max, pour enfin déclencher une immense explosion de lumière.

Le rêve que fit Max était des plus étranges. Il rêva des moments passés avec ses amis, les bons comme les pires moments, et tout ceci comme s'il revenait en arrière, comme si quelqu'un remontait le film de sa vie. Puis tout s'arrêta, et enfin il se réveilla.
Il se sentait bizarre. Son corps lui semblait beaucoup plus léger, ce qui n'était pas le cas de sa tête pour une raison qu'il ne comprenait pas. Ses yeux avaient beau ne pas être à 100% opérationnels, il s'aperçu immédiatement que sa chambre n'était plus la même. Mais il ne prêta pas plus attention, pensant qu'il avait atterrit dans la chambre de quelqu'un d'autre. Il commença à bouger pour se lever mais à sa grande surprise, il s'éclata violemment sur le sol. Il avait mal estimé la hauteur du lit. Il se secoua la tête et se releva. Il tenta de se déplacer dans l'obscurité de cette chambre, qui semblait être disposé comme la sienne, en tout cas pour les murs. Il arriva près de ce qui semblait être un interrupteur, mais qui malheureusement pour lui se trouvait bien trop haut. Il râla comme à son habitude, et se mit à sautiller pour appuyer dessus, du moins il essaya.
C'est alors que la porte s'ouvrit avec fracas, et une voix s'exclama :
? – C'est l'heure mon cœur !! Le ciel est bleu ! Il est temps pour toi d'aller dans ta nouvelle école !!!
La lumière venant du couloir éclaira la mystérieuse pièce ou se trouvait Max. Cela laissa notre héros sans voix. C'était bien sa chambre, mais celle qu'il avait quand il était âgé de 3 ans. Ses pensées étaient embrouillées. Il fit volte-face et cria :
M – zdjzejfeksfpkejpfqefnpqfpej (Mais que ce que je fais là ? Vous m'avez fait une blague c'est ça ?)
Sa mère, qui semblait plus jeune d'une dizaine d'années, fronça les sourcils, se baissa et lui répondit tout en remettant son pyjama :
Mom – Tu sais Maxime va falloir que tu te mettes à parler correctement. Elle n'est plus là la méchante maitresse. Elle ne va plus t'embêter.
M – deqnfejfzkqf^kekqfkqekf (Mais ce n'est pas ça le problème !! Dis-moi que je suis en train de rêver)
La mère de notre héros soupira. Elle passa à côté de lui et ouvrit les volets de sa chambre. Max n'y croyait toujours pas. Il pensait que c'était peut-être une mauvaise blague de Toto qui l'avait fait rajeunir. Des cris interrompirent ses pensées. C'était plutôt des pleurs. La mère de Max se mit à courir en direction du couloir et se rua vers la chambre qu'habitait habituellement Lily. Notre héros marcha doucement en direction de la pièce d’où venaient les pleurs. Il se pencha un peu pour voir depuis le pas de la porte, et c'est alors que tout lui revient.

Un souvenir du passé. Alors qu'il venait de passer une mauvaise nuit, le jeune Max alors âgé de 3 ans se baladait dans le couloir de son appartement. Il s'arrêta devant la chambre de sa petite sœur qui était alors âgée de quelques mois. Ils voyaient ses parents, fatigués après une longue nuit sans sommeil, en train de bercer la petite fille qui souriait comme un ange. Son père le remarqua et lui proposa de tenir Lily dans ses bras, ce que le jeune garçon accepta. Son papa l'aidait à porter la petite fille, qui fit un sourire en voyant le visage de son frère. C'était ancré au plus profond de sa mémoire.
Il se trouvait dans la même situation. Ses parents dans la chambre, Lily dans leurs bras, et son père lui proposant de la tenir. Il comprit alors qu'il avait fait un retour dans le passé, et que Toto n'était pas à l'origine de cela.

Au ptit déj, Max essaya d'analyser le pourquoi d'un tel retour en arrière. Il n'y avait aucune raison particulière.  Sa mère lui demanda ce qui n'allait pas, il se contenta de répondre avec un geste de la tête. Ca ne servait à rien d'en parler à ses parents, à cette époque ils ne comprenaient pas ce qu'il disait, et lui non plus d'ailleurs. Sa mère l'habilla sur son 31 pour cette nouvelle rentrée, mais notre héros n'en avait que faire, il cherchait un moyen pour rejoindre son époque. Sa maman, bienveillante, se mit à sa hauteur et lui dit en posant ses mains sur ses joues :
Mom – Ne t'inquiètes pas ça va bien se passer. Je sais que c'est dur pour toi mais ne le révèle à personne d'accord. En plus tu es dans une classe spéciale donc ils vont t'apprendre à te contrôler hein ?
Ca y est il s'en rappelait. Pourquoi il avait dût changer d'école à l'époque. Des gens spéciaux s'en était prit à lui pour une raison quelconque et Max se défendit en usant de ses pouvoirs, ce qui n'était pas à une des professeurs dont le fils se trouvait dans le groupe de délinquants. Il fit de la vie de notre héros dans cette école un enfer. Personne n'intervint, et ses parents durent le changer d'école pour avoir la paix.

Son père le conduit à sa nouvelle école avant de se rendre à son travail. Il lui dit quelques mots d'encouragement puis le laissa en compagnie de sa nouvelle maitresse. Alors qu'ils marchaient dans les couloirs, il eut cette même sensation qu'il avait ressentie à l'époque. Il débarquait dans un monde qu'il connaissait, et cela l'effrayait. La jeune femme le mena à une salle de classe se trouvant au fin fond du bâtiment. La porte était marquée avec un signe des plus étranges. L'enseignante ouvrit la porte, tout en regardant Max avec un sourire bienveillant. Le roux entra timidement dans la salle de classe, tellement lentement d'ailleurs que la maitresse dût le pousser.
Il fut surpris de voir qu'il était dans une classe de spéciaux. Chacun des élèves jouaient  avec leurs pouvoirs. Il avait oublié ce passage de sa vie. Ce genre de classes avaient été crées pour faire en sorte que les spéciaux s'intègrent mieux dans notre société, et apprennent à se contrôler dès le plus jeune âge.
Il y vit des vieilles connaissances, des vieux ennemis aussi, surtout un. Il s'agissait de Christopher, un gamin qui ne cessait de tourmenter Max et Yann durant leur jeunesse, et alors c'était eux, il ne sait plus vraiment en fait. Une chose est sur, il était chiant et populaire ce con.

Une seconde maitresse était présente dans la classe. Elle se rua sur Max avec un grand sourire, l'attrapa dans ses bras et le serra tellement fort qu'elle faillit l'étouffer. Il se rappelait de cette jeune femme, elle l'avait aidé à surmonter son problème d'élocution, du moins en partie.
Alors qu'il le trainait par la main, sa collègue lui demanda :
? – Tu sais ou il est ?
La jeune femme, qui se nommait Katie, répondit :
K –Aucune idée. Il a disparu après la récré.
? – Pour changer … Je vais essayer de le trouver.
Elle ferma la porte. Katie posa Max devant les autres élèves qui s'étaient assemblés autour de lui, formant un cercle. Christopher regardait méchamment notre héros, qui sentait déjà venir le début des ennuis. L'enseignante s'assit au bureau et demanda à Max de dire son nom.
M – Maxime …
K – Tiens c'est bizarre … Tout le monde t'appelle Max, bah ça doit être une erreur. Alors je vous prie d'être gentil avec votre nouveau camarade, il a été avec une maitresse très méchante donc on va tout faire pour qu'il se sente bien ici, oki ?
La classe s'écria, en cœur :
Classe – Oui !!!
Max était content, car ca ne s'était pas si bien passé dans ses souvenirs mais il ne se souvenait pas pour quelle raison. Mais ca lui revint très vite. Alors qu'il se rendait vers sa chaise à la demande de l'enseignante, il se prit dans une table et fit basculer un pot de peinture tout entier sur le t-shirt de Christopher, qui se mit à hurler et pleurer de rage. Max releva doucement la tête, et se dit qu'il devrait apprendre à ne plus être maladroit.

Le reste de la journée se déroula paisiblement. Il put manger des parts de gâteaux emmenés par les élèves, tout ceci à l'œil. Ne parlons pas des siestes, ou on le forçait à se reposer, cette époque lui manquait vraiment. Il fut le 1er à sortir de la salle de repos. Katie le vit et lui demanda :
K – Déjà réveillé ?
M – wouif (Oui !)
K - … Hardcore l'élocution … Bon … Il est temps de faire le popo.
M – kdokf?! (Pardon ?)
K – Aller hop! Baisse ton pantalon !
M – FOOOOOOOOOOOONN (NOOOOOONNNN !)

La scène suivante à été censuré à la demande de l'auteur, qui souhaite préserver son honneur ainsi que l'image qu'on a de lui. Ceci dit je ne vois vraiment pas pourquoi ça le préoccupe autant sachant que …
M – OHHH !!
? – Bon bon !!

M – kdfkzekfzscksk,fkskfksfksf^kz^ùfk (Mon honneur est détruit à jamais …)
K – Faut pas avoir honte Max … C'est normal que quelqu'un t'aide au début.
M – jvepkf^qgk^kg^dfksg,pq (Je serais totalement d'accord si je n'étais pas l'esprit d'un homme de 20 ans enfermé dans le corps d'un garçon de 3 ans)
K – C'est vraiment incompréhensible … Bon vas-y file dans la cour.
Sans attendre, Max remonta son pantalon et fila en direction de la porte vitrée, qu'il ouvrit en sautillant pour attraper la poignée. Une fois dehors, il se retrouva dans la cour de son école maternelle, qui lui semblait immense à l'époque. Il y avait des vélos abandonnées partout dans la cour, et plusieurs des installations comme le toboggan ou encore la petite cabane en bois semblaient déjà être affectées par le temps. Cela lui rappela le décor d'une ville déserte après une apocalypse de zombies.
La sonnerie retentit, et c'est alors qu'une vague déferla sur lui. Une vague remplit d'élèves ayant envie de se défouler. Comme pour respecter les codes, les filles jouaient à la marelle tandis que les garçons tapaient dans le ballon. Cela lui fit bizarre, sachant qu'à l'université, cela n'avait plus d'importance et que les rôles étaient mélangés.
Il était comme émerveillé par cette scène qu'il avait oublié, la où les choses n'avaient plus d'importances pour eux. Ils en avaient rêvé avec ses amis, se disant :
" Ce serait  bien n'empêche de retourner à la maternelle, on oublierait tous nos soucis".
Ici personne ne l'embêtait. Pas de chasse aux fantômes, démons. Pas de types essayant de le salir en public. Ici il n'était qu'un enfant.

? – Te revoilà.
Max se figea. Il savait déjà  qui se trouvait derrière lui. C'était à prévoir en même temps. Ca se passait toujours de cette manière. Max se mit face à la personne à l'origine de ces quelques mots. C'était Christopher, accompagné de son cousin et d'un garçon qui était réputé pour être la brute de l'école, et accessoirement le meilleur ami de Christopher. Son t-shirt était entièrement ou du moins en grand partie recouvert de peinture, donc autant dire qu'il était fichu. Le garçon, visiblement très énervé, s'exclama :
C – Tu te crois marrant ? Tacher mon t-shirt préféré ! Tu vas devoir payer pour ta bêtise !
Max se savait dans la merde. Il devait réagir et vite, Il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs, ce ne sont que des chamailleries d'enfants. Et il n'était pas assez fort pour se battre contre eux, alors il ne lui restait plus qu'une seule solution :
M – Là-bas !!!!
Les trois garçons se retournèrent immédiatement, comme s'ils s'attendaient à voir une maitresse ou un maitre derrière eux. Mais rien. Encore plus énervés, ils tournèrent la tête vers Max, qui était en train de s'enfuir dans la direction opposée.
Ils se lancèrent à sa poursuite. Max se faufila à travers la masse de jeunes enfants en train de jouer, tandis que les troi brutes les bousculaient sans faire attention à eux. Notre héros se faufila derrière une cabane et il attendit paisiblement. Les trois lascars passèrent à coté, regardèrent dans tous les sens, puis se rendirent dans la direction opposée. Soulagé, Max prit une grande bouchée d'air frais. Il sortit de sa cachette, et se retrouva face à face avec ses poursuivants. Notre roux national fit un sourire gêné, et fit remercier avec une immense baffe en plein visage. Christopher l'attrapa par le col de son t-shirt et commença à le menacer :
C – Je vais te casser les dents … Hein Mix ?
Il fut interrompu par des pleurs. Il se retourna, et vit son cousin en train de pleurer les fesses sur le sol. La brute qui les accompagnait était en train de s'enfuir en direction des toilettes, et au milieu de ce bordel, se trouvait Yann avec un bout de bois dans la main. Ce dernier, le pointa en direction de Christopher, et du haut de ses trois ans, il s'exclama :
Y – Arrête de t'en prendre aux moins forts que toi !
C – Oh monsieur le balèze !! Bah viens.
Pleins de petites bulles d'airs apparurent autour de Yann. C'était le pouvoir de Christopher, il utilisait des bulles d'airs capables de générer de violentes explosions, mais à cet âge, ce n'était que des violents pétards. La tension était montée d'un cran, les deux enfants s'apprêtaient à se rentrer dedans mais Christopher s'effondra soudainement sur le sol, puis il se mit à pleurer à son tour, à la grande surprise de Yann. Max tenait une pelle en plastique dans sa main, puis il la lâcha en voyant les enseignants avancer vers eux.

? – Ah bah dis donc il vient à peine d'arriver et il cause déjà des soucis … Ca promet. J'espère que ce petit séjour en punition va le calmer.
Yann et Max se faisaient face dans une pièce vide, tous deux sur des tabourets. Après un long silence, Max s'excusa :
M – désolé … à cause de moi …
Y – Pas grave … J'ai l'habitude. Faut bien que quelqu'un se bagarre avec ce méchant.
M – Si tu le dis … Tu t'appelles … Yann c'est ça ?
Y – Comment tu sais ?
M – Le méchant l'a dit.
Y – Non.
M – La maitresse alors.
Y – Peut-être.
Plus un mot. Yann demanda :
Y – Tu sais faire quoi toi ? Moi je peux tout couper !
M – Tout ?
Y – Même l'air ! Et toi ?
M – Moi ?
Max ouvrit sa main gauche, et une petite poussière multicolore s'en échappa. Elle se répandit sur le sol, et elle se transforma en une flaque d'eau, puis de la glace, pour enfin devenir de la vapeur. Yann fut surpris, et Max reprit en disant :
M – Imagination. Mais je n'ai pas encore de nom pour ça.
Y – Marrant … Tu t'appelles comment toi ?
M – Max … Maxime.
Y – Hum … Bah Maxime je …
? – Maxime Hamon peut sortir de la pièce ?
Y – Ah … On se rejoint plus tard ?
M – Si tu veux.
Max sautilla de son tabouret, fit signe à son nouvel ami puis se dirigea vers la porte, tout content d'avoir revécu un tel moment de son passé. Il passa le pas de la porte, et se retrouva face à une version de lui entièrement bleutée, avec un sourire de psychopathe, qui s'exclama :
? – Time is over Max !!!!

Quand Max reprit connaissance, il était devant chez lui. Il passa en revue son apparence, il était redevenu un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il sautilla de joie et sans attendre, il ouvrit la porte de son immeuble et se rua vers son appartement. La porte était fermé, il attrapa sa clé et essaya d'ouvrir la porte. Cela ne fonctionna pas. Il frappa à la porte, et quelqu'un ouvrit, c'était Lily sa petite sœur. Il s'écria :
M – Oh Lily si tu …
L – Qui êtes-vous ?
M – Tu … Pardon ?
L – Je peux savoir qui vous-êtes ? Vous venez pour mon grand frère ? Il n'est pas la actuellement, je dois lui laisser un message ?
Maxime était Ko debout. Il eut juste la force de répondre :
M – Non … ca ira …
Lily fixa Max pendant quelques instants, l'air intrigué, puis elle referma la porte. Max resta la, devant cette porte. Ca devait être une blague. Oui une blague. Il s'en alla voir ses amis, mais aucun ne le reconnu, aucun d'eux. Tous lui demandèrent qui il était. A chaque fois qu'on lui posait cette question, il se prenait un immense coup de poing dans le ventre.
Il était sur le point d'arriver chez Toto, mais il se dit que cela ne servait à rien, que lui non plus n'allait pas le reconnaitre, que c'était inutile et qu'il ne valait mieux pas qu'il aille se ridiculiser une fois de plus.
Il était assis la sur le trottoir, a se demander comment il avait pu en arriver la. Puis il se souvint de cet homme qu'il avait rencontré juste avant de revenir à cette époque. Etais-ce lui le responsable ? Mais si c'était le cas il n'avait aucune preuve. Et alors qu'il était au bout du rouleau, il entendit une voix qui lui vint comme le salut :
? – Alors Max … Déjà à te morfondre.
Notre héros tourna la tête. A sa droite, se trouvait la seule personne qui pouvait l'aider. C'était pourtant si simple et il n'y avait pas pensé. C'était le seul homme sur qui le temps n'avait pas d'emprise, celui qui pouvait le contrôler. Toto se tenait là, avec son sourire légendaire et sa désinvolture habituelle. Max marmonna :
M – Que … Tu …
T – Bien sur … Et je crois qu'il est temps de remettre les choses en place, tu ne crois pas ?   On va te renvoyer dans le passé pour botter le derrière de cet imposteur !
Max retrouva le sourire, son Stitch sortit de son sac et monta sur son épaule. Il s'exclama alors :
M – Oh que oui !!!

J'ai remonté le temps.
Part I over.

Theme :

Halo – Space Brothers.


Remake : J'ai remonté le temps partie I

Posted by : Maxime Hamon
mercredi 14 octobre 2015
0 Comments
Un ptit texte que j'ai écrit en cours d'Expression Orale, la prof nous avait demandé de faire quelque chose en rapport avec Halloween J'ai écrit ça en 3mn, j'en suis plutôt fier donc j'espère que vous apprécierez.

Hey, Hey, what's the big deal Jack'O ?
Kids are taking me for a fool.
Hey, Hey, How can I make you happy Jack'O ?
Guess I'll just take your soul.

No, No, you can't do that Jack'O !
Why not ? I wanted to eat a little candy.
No, No, you can't do that Jack'O !
Thanks for the meal, your soul was tasty.

Jack'O

Posted by : Maxime Hamon
lundi 12 octobre 2015
0 Comments
Hum ... En ce début d'automne on va parler cinéma, et quand je dis cinéma, je dis Sharkn ... NAN MAD MAX FURY ROAD !!


Max Mad est un film sorti en 2015, réalisé par Georges Miller. Il s'agit du 4ème film de la Quadrilogie (pour l'instant) et il est un point marquant dans la saga, puisqu'il introduit un nouvel acteur dans le rôle de Max, et il s'agit de Tom Hardy, Mel Gibson étant occupé à aller voir les dames qui travaillent tard le soir.
Il est accompagné de Charlize Theron pour ce film, qui est bien badass faut l'avouer. Et je tiens le dire, non ce n'est pas un remake, c'est une suite !!

Histoire

Alors l'histoire est plutôt simple. Max après une longue période à errer, se retrouve dérobé de sa voiture et il est fait prisonnier par le clan d'Immortan Joe, ou il sert de poche de sang pour les guerriers blessés. C'est alors que l'un des généraux de Joe, Furiosa, trahit son chef et s'enfuit avec les épouses de ce dernier, ses "biens" les plus précieux. L'homme a qui Max servait de poche de sang, nommé Nux, se lance à la poursuite de l'impératrice, et c'est ainsi que Max est emporté dans cette histoire rocambolesque.

Y a des lundis ou je ferais mieux de rester au lit tient ...
Personnages

Les personnages sont cools, très cools. Hardy dans le rôle de Max est juste parfait, il reprend bien le rôle de Gibson même s'il pas tant de dialogues que ça. Mais avec son personnage, tout passe surtout avec ses expressions du visage ainsi de suite. Furiosa est très cool aussi, même hyper cool, allant jusqu'au badass en fait. Elle est très juste dans son rôle et on ressent très bien sa rage pour tenter de sauver ces jeunes filles. Elle est prête à tout pour y arriver et ca renforce son personnage. Nux est très drôle même si je trouve qu'il s'essouffle un peu dans la seconde partie de film, mais ce n'était qu'un petit bémols, rien de grave. Les épouses sont bien aussi, mais pas du niveau de Furiosa.
En ce qui concerne le méchant, bah il s'agit du méchant du 1 donc oui il est très bien et si on me l'avait pas dit, je ne l'aurais pas su donc c'est un très bon acteur.
Je reviendrais sur un point qui a fait pas mal polémique autour du film.

Yolooooooooooo !!!!
Visuel

Le film est très beau, rien à dire la-dessus, un vrai chef d'oeuvre. Miller prouve qu'il est capable, des années après, d'assurer le génie d'une saga comme Mad Max.  Cela donne un plus grand dimension au film, et il est ainsi capable de faire des choses qu'il ne pouvait il y a 30 ans. Il s'est fait plaisir, comme avec la scène de la tempête qui est une véritable claque, avec des couleurs qui pètent de partout.
Le tout est très bien filmé, rendant parfaitement les scènes d'actions et la vitesse des véhicules ainsi de suite !

Son

Alors étant une version quebecoise  (du moins j'espère)... Je dois avouer que j'ai été plutôt surpris par la voix qu'ils ont donné à Max ... Mais bon.
En ce qui concerne la musique, je l'adore, je l'admire. Elle correspond parfaitement au film, elle intensifie même ces scènes, tout colle parfaitement.
Et voici la musique qui m'a le plus marqué :


Conclusion :

Mad Max est un film marquant, fort et un véritable retour en force de la saga Mad Max après une longue période de sommeil. C'est sans doute l'un des films de 2015, rien à dire la-dessus.

Je vais maintenant évoquer la question de "Mais Max en fait, c'est un personnage secondaire". Je ne vois pas les choses comme ça, il est possible que dans ce cas, Miller ait voulut tenter quelque chose de différent. En effet, cette manière d'utiliser Max me rappelle un manga nommé Mushishi ou le "héros" n'est pas le personnage principal, mais une sorte de prétexte pour enchainer les différentes situations, ils voyagent entre les différentes lieux ou se déroulent les évènements du manga, et il est souvent en retrait par rapport aux autres personnages.
Je pense que Miller a essayer de faire la même, nous voyons la chose à travers les yeux de Max, il est plus impliqué que le personnage de Mushishi, mais il erre entre les évènements des différents films, Il sert de conteur en quelques sorte.
C'est mon point de vue et il est fort probable que ce ne soit pas ça mais en tout cas, foncez-voir ce film ! Je vous le recommande chaudement !

Truc sympa du mois d'octobre.

Posted by : Maxime Hamon
mercredi 7 octobre 2015
0 Comments

- Copyright © Beubarz Team - Blogger Templates - Powered by Blogger - Designed by Johanes Djogan -