Posted by : Maxime Hamon
dimanche 22 mars 2015
Le 2ème Remake et Celui-ci sont des versions allongés des parties 2 et 3 de la version originale des remakes ... Logique en somme mais quand même.
et la prochaine saga sera développée en même temps que The Godmother qui devrait arriver à sa fin dans 2 épisodes environ.
et la prochaine saga sera développée en même temps que The Godmother qui devrait arriver à sa fin dans 2 épisodes environ.
Rappel de la composition de la bande rivale, tous les
prénoms ne sont pas connus pour l'instant. :
Med (Max)
Jibcon (Keke)
Le beau gosse sans nom (Poté)
John (Rom)
Mec bizarre
(toto)
Mec chelou du net (Yann)
Androïde (Adrian)
Une explosion retentit dans un endroit de la carte. Suivit
d'une autre. Et enfin elles furent une multitude à faire trembler les environs.
La carte était des docks immenses ou une dizaine de cargo étaient stationnées
autour de ces derniers, formant les limites de la zone de combat. Des
conteneurs étaient parsemés le long de l'endroit, formant un labyrinthe ou les
joueurs pouvaient se glisser afin de pimenter les parties. Et c'était justement
ce qu'essayait de faire nos beubarz, courant comme des dératés en
direction du Labyrinthe de conteneurs, avec à leur poursuite un robot géant qui
tirait des missiles dans toutes les directions. Une des roquettes manqua de
transformer Rom en cochon grillé. Ce dernier s'exclama, sa voix étant devenue un
mélange de rage et terreur :
R – Pourquoi on a dit oui déjà ?
Max fixa Rom avec un regard noir et lui répondit :
M – Parce que vous m'avez forcé Bande d'ahuris !
Rom outrée, rétorqua :
R – Quoi ? C'est surtout parce que tu n'a aucun sang-froid
et que …
Max pointa son arme en direction de Rom qui reprit aussitôt
sa version des faits :
R – Nan mais oui c'est notre faute, tout à fait.
Finalement les beubarz s'engouffrèrent dans le labyrinthe,
enfin à l'abri du robot qui s'arrêta devant l'entrée. Med se leva de son siège
du poste de contrôle pour observer le labyrinthe et ses différentes issues. Ses
partenaires, amusés par la situation, ne purent s'empêcher de faire des
commentaires :
Jib – Oh les lâches ! On leur fait peur !!!
John – On peut en finir maintenant !!!!
Med leva son poing pour faire taire ses amis, puis il
remarqua que l'un d'eux portait un bâillon de SM dans sa bouche, il chuchota à
l'inconnu au visage de rêve qu'avait rencontré Poté :
M – Qu'est ce qu'il a lui ?
? – Il se réserve pour Yannou … Faut pas trop lui en parler
c'est un sujet sensible !
M – Bon … Qu'est ce que j'allais dire ..; Oui ! Il ne faut
pas crier victoire trop vite ! Je suis sur qu'ils mettent au point une tactique
très élaborée pour …
Un cri interrompit Med:
R – HEY LES TANTOUZES ! VENEZ NOUS CHERCHER SI VOUS ETES PAS
DES LOPETTES !
Med se corrigea aussitôt :
Med – Oubliez ce que je viens de dire ils sont totalement
idiots.
Pendant ce temps dans le labyrinthe :
R – Je ne comprends pas, il n'est pas tombé dans le piège !
Les beubarz fixèrent Rom totalement ébahit par l'apparente
connerie de leur vieil ami, Adrian ne put s'empêcher de lui répondre :
Ad – Ah oui je ne comprends pas pourquoi non plus, Pourtant
ta stratégie était digne d'un des plus grands stratèges militaires.
Rom – C'est clair !
Max se pencha vers Rom et lui chuchota
M – Tu as toujours du mal avec
l'ironie n'est ce pas ?
Rom – L'iroquoi ?
M – Laisses tomber.
Med appuya sur un des boutons de poste
de contrôle de son robot, provoquant l'apparition d'une quarantaine de
personnes autour du labyrinthe. Med sourit puis dit à ses partenaires :
Med – C'est ça d'avoir un expert
en piratage dans son équipe! N'est-ce pas ?
Il tourna le regard vers Jibcon
qui se contenta de répondre avec un sourire narquois tout en prenant un air
supérieur. Med porta ses yeux sur les conteneurs tout en murmurant :
Med – Voyons-voir comment ils vont
s'en sortir ?
Lily était assise dans un canapé,
sirotant paisiblement un soda à une soirée chez Emma quand Flavie s'approcha
d'elle pour lui montrer quelque chose sur son portable :
Fl – Regardes-ça, Ca devrait
t'intéresser.
Lily fit son légendaire regard
noir tout en lui répondant sur un ton sec :
L – Si c'est encore une vidéo de
techno à la con ou un mec qui montre son cul Je te jure que je vais te …
Flavie coupa Lily en lançant la
vidéo. Elle diffusait en direct la partie des beubarz, cette dernière avait
pour titre "La vérité sur The Band". Lily, envahit par un sentiment
d'effroi, se leva précipitamment, provoquant le sursaut d'une bonne partie de
ses amies. Viviane lui hurla :
Vi – Ca va pas de me faire peur
comme ça ?! J'aurais put me faire mal !
Roxy commenta :
Rxy – Oh tu n'as pas besoin de ça
pour te faire mal … tu le fais très bien toute seule.
Viviane et Lily ne firent pas
attention au commentaire de leur amie, au grand désespoir de cette dernière qui
s'en alla broyer du noir dans un coin de la pièce. Lily rétorqua à Viviane :
L – Tu ne réalises donc pas ? Ils
sont dans une merde noire !
Emma – Pourquoi tu dis ça ?
L – Parce que si jamais ils
perdent … Ils risquent de connaitre bien plus qu'une simple défaite à Call of
Duty…
K – Ils sont une quarantaine.
P – Ils entourent la zone et ils
vont passer à l'attaque dans quelques instants.
Poté et Kéké revenaient d'une expédition
en éclaireur pour observer les forces ennemies. Les Beubarz affichaient une
mine grave, Yannou grogna :
Y – C'était prévisible avec des
tarlouzes pareil.
P – Allez jusqu’à hacker le jeu …
Ils doivent avoir une sacrée bonne raison de nous en vouloir.
M – Sans doute ce dont je vous ai
parlé, la Massacre du Conseil Etudiant.
P – Mais comment ça pourrait être
nous ?! On se battait pour le bien ! Je ne vois pas pourquoi on aurait fait
quelque chose comme ça.
R – Y en a peut-être une …
Les beubarz regardèrent Rom, puis
baissèrent tous la tête, comme s'ils connaissaient déjà cette possibilité et
qu'elle les accablait. Max, releva la tête d'un geste rapide et brisa le
silence qui s'était installé :
M – Nan ca ne peut pas être ça !
On a tout fait pour que ça n'arrive plus ! Il nous suffit de les questionner pour
connaitre la raison après notre victoire ! Adrian, as-tu une stratégie ?
Adrian mit un genou à terre, prit
un air sérieux et dit, sur un ton collégial :
Ad – Nous avons un avantage, nous
sommes dans un labyrinthe que nous maitrisons contrairement à eux.
Un silence suivit. Toto, surpris,
demanda à Adrian :
To – C'est tout ? Tu n'as rien
d'autre à dire ?
Ad – Bah nan … Vous avez carte
blanche pour le reste.
Les yeux des beubarz
s'illuminèrent suite à la réponse d'Adrian et chacun dégainèrent leur arme
favorite. Rom déclara tout en affichant un sourire carnassier :
R – Let's roll bitches !
Med, voyant que les beubarz ne
sortaient toujours pas du labyrinthe, ordonna à ses hommes de s'y rendre pour
mettre fin à la partie. John lui demanda, alors que les soldats pénétraient
dans le labyrinthe :
John – Ce n'est pas risqué de
faire quelque chose comme ça ?
Med – Bien sur que non. Que
pourrais faire 7 personnes contre 40 ? Nous ne sommes pas dans un manga.
John – C'est sur … Mais j'ai cru
entendre qu'ils avaient participé à plusieurs compétitions de ce jeu.
Med, alerter par les mots de John,
se retourna et lui demanda sur un ton agacé :
Med – Qu'est ce que tu racontes ?
Les soldats étaient divisés en 7
équipes, qui progressaient lentement à travers le labyrinthe pour éviter tout
risque d'une embuscade. Soudain, après quelques minutes de marche sans avoir
croisé qui que ce soit, le chef de la 1ère équipe reçu un appel sur
sa radio. Il décrocha en faisant signe à ses hommes de se stopper. L'un des
hommes se proposa pour assurer leur arrière et explorer un peu les environs,
pour voir si personne ne les suivait. Le chef accepta sans prêter attention a
ce que venait de dire le soldat et prit l'appel sur la radio:
T1 – Que se passe t-il ?
? – Tention … Dangereux … RET …
Le signal s'interrompit. Le soldat
tapa plusieurs fois sur la radio puis voyant qu'elle ne fonctionnait toujours
pas, il la jeta par terre, brisant cette dernière, puis ragea :
? – Ils ont dû mettre un
brouilleur … Ce ne sont pas des amateurs au final. Bon il n'est pas encore
revenu l'autre idiot ?
? – On aurait pu le joindre si
seulement tu n'avais pas jeté la radio par terre.
Le chef menaça aussitôt son
subordonné :
? – Ecoutes je ne sais pas qui tu
es et j'en ai rien à faire ! Je suis la parce qu'on m'a payé pour débarrasser
nos employeurs de cette bande de rigolo, et par malchance je suis tout chef, et
comme je suis un profond connard, Il se pourrait que je fasse de ta vie un
enfer si tu continues à me répondre ainsi !
Le soldat fixa son supérieur, puis
résigné il baissa le regard. Soudain ils entendirent un cri qui leur glaça le
sang. La compagnie se rua vers l'origine du bruit, et ce qu'ils découvrirent
était tout simplement horrible. A leurs pieds gisait le cadavre du soldat partit
en éclaireur, les boyaux éparpillés sur le sol. L'un des soldats commenta :
? – Heureusement que ce n'est
qu'un jeu sinon je serais en train de me chier dessus.
Le chef lui rétorqua sur un ton
sec :
? – C'est sur, on ne peut pas
mourir … mais on ressent la douleur dans ce jeu.
? – Quoi ?
? – Nos employeurs, quand ils nous
ont envoyé dans ce jeu, on fait en sorte que nous ressentions la douleur si
jamais nous venions à etre blessé ou quelque chose du genre …
? – Mais c'est horrible !! Je n'ai
pas signé pour ça !! Je préfère me déconnecter !! Je m'en vais !!!
Le soldat commença à prendre la
poudre d'escampette, mais a peine il venait de faire quelques pas qu'il
s'arrêta net. Le chef, moqueur, lui demanda ce qui n'allait pas, et la seule
réponse qu'il eut fut le bruit du corps du soldat s'effondrant sur le sol, un
couteau planté en pleine tête. La
compagnie commença à céder à la panique, le Chef tenta de calmer ses troupes
mais il était déjà trop tard. C'est alors qu'il reçu une giclée de sang en
plein visage. Le tête d'un des soldats près de lui roulait sur le sol, bientôt
suivit par une autre. Un des soldats restant se mit à tirer dans tous les sens,
blessant son chef à la jambe et tuant son camarade de droite. Une ombre s'approcha
de lui, et d'un coup sec lui trancha la gorge. L'ombre s'approcha alors du chef
qui rampait pour tenter de sauver sa peau. L'ombre lui planta un couteau dans
l'autre jambe pour le stopper, ce dernier hurla de douleur et se mit à pleurer
en hurlant :
? – JE NE SUIS QU'UN GAMIN DE 15
ANS !!! J'AI PAS MERITE CA !!
Sa lumière d'épaule éclaira le
visage de l'agresseur, qui était Rom. Le chef se mit à se pisser dessus,
littéralement, en faisant face au visage couvert de sang de Rom. Ce dernier
caressa la joue de sa future victime avec son couteau puis lui demanda :
R – Have you prepared it ?
Le chef ne savait pas quoi
répondre, Rom lui demanda à nouveau, sur un ton plus sec et énervé :
R – Have YOU PREPARED IT ?
Les larmes ne cessaient de couler
le long des joues du Chef, ce dernier lui répondit avec une autre question :
? – Préparer quoi ?
Rom sourit, puis susurra tout en
sortant une 2ème lame de son gilet de combat :
R – Your …. Anus !
Cette phrase fut suivit d'un rire
machiavélique et d'un cri d'horreur, puis tout ceci se termina sur un long
silence.
L'équipe numéro 3 entendit le cri
et commença à paniquer, mais le chef calma aussitôt ses troupes :
? – Ne cédez pas à la panique !
C'est justement ce qu'ils veulent ! Mais si nous restons unis nous KRRRRRRR.
Il fut interrompu par le bruit de sa
colonne vertébrale qui se brisait, le tuant sur le coup. Son corps tomba sur le
sol comme une enclume, dévoilant Yannou qui avait pour arme à feu un simple
pistolet. Les soldats, effrayés, pointèrent leurs armes vers lui mais ils
étaient bien trop lents. D'un geste d'une précision chirurgicale, il brisa le
bras d'un des soldats puis d'un coup de paume lui enfonça le nez dans son
cerveau, le tuant lui aussi sur le coup. Un des soldats se mit à tirer, mais
Yannou se servit de leur ami comme bouclier. Le beubar tira 2 coups de feu pour
abattre les 2 soldats plus au fond, puis il jeta le cadavre sur un autre, qui
tomba en arrière écrasé par le poids du corps. Yannou attrapa les 2 soldats
encore debout par le cou, puis il écrasa leur crâne sur le sol en se laissant
tomber en arrière. Le dernier soldat encore en vie tentant de pousser le
cadavre qui le retenait au sol mais ce dernier était trop lourd. Yann
s'approcha de lui, le soldat tenta d'attraper son arme mais d'un coup de pied,
Yann la repoussa plus loin. Le soldat avait tellement peur que ses dents
claquaient jusqu’à se fissurer, Yannou soupira puis dit tout en mettant son
pied sur sa gorge :
Y – Tapette !
Yann écrasa la gorge du pauvre
homme, mettant fin à ses souffrances. Alors que notre beubar nettoyait ses
chaussures, il se dit :
Y – J'y suis peut-être allé un peu
fort, ce ne sont que des ados après tout.
Il regarda autour de lui, les
cadavres des jeunes aux membres brisés recouvraient le sol et leurs visages affichaient
toujours la terreur qu'ils avaient ressentie avant de mourir. Puis il reprit
tout en sifflotant :
Y – Mais au moins c'était
vachement marrant !
L'équipe 5 était immobile. Face à
elle, un type jonglait avec de drôles de balles. Il enchainait les tricks avec
une facilité déconcertante. L'un des soldats lui demanda :
? – Vous êtes qui ?
L'homme répondit tout en
continuant ses jongles :
K – Vous avez affaire au plus
grand des joueurs de foot virtuel … KEKENALDO !!
Keke avait le regard illuminé alors
que les soldats étaient partagés entre l'admiration et l'incompréhension la
plus totale. Soudain, Keke pointa son doigt vers eux et hurla :
K – Si vous arrêtez mes tirs je
vous laisserai me tuer !! Vous avez envie d'avoir une victime facile ?
Les soldats se regardèrent, puis
comme ils n'avaient rien à perdre, ils acceptèrent. Ils se positionnèrent en
ligne afin de ne laisser aucune balle passée. Keke fit un dernier jongle, puis
tira les balles une à une en direction des joueurs tout en mettant peu de force,
comme s'il voulait qu'ils les attrapent. Ces derniers n'en laissèrent passer
aucune, mais très vite des Bip se firent entendre. L'un des soldats tourna la
balle, pour découvrir un écran qui affichait un timer sur le point d'atteindre
0. Il leva une dernière fois la tête, pour Keke lui faire un signe d'adieu tout en affichant un grand sourire.
L'explosion des différentes balles décima toute l'équipe, qui n'avait aucune
d'y réchapper de toute manière. Keke nettoya la poussière qui s'était répandue
sur ses vêtements suite à l'explosion, puis il s'en alla rejoindre ses amis en
sautillant joyeusement.
Pendant ce temps, dans le poste de
commande du Robot :
? – Y a beaucoup de cris quand
même … Vous croyez que …
Le beau gosse tourna la tête, et
ne put que constater la prestance de son chef. Ce dernier n'était pas du tout
affecté par les cris des soldats et semblait avoir une confiance totale en ses
troupes. Le beau gosse sourit, heureux de voir que leur chef ne faiblissait pas
et restait fort, pour faire triompher le bien.
Med, quand à lui, pensait :
Med – Dans quelle merde je me suis
encore foutu ?
2 équipes avaient réussie à se
réunir dans l'une des grandes allées du labyrinthe. Ils étaient si heureux de
se voir qu'ils lâchèrent leurs armes et sautèrent de joie, puis l'une des
équipes expliqua à l'autre qu'elle avait aperçu les restants du massacre de la
1ère équipe. Et alors qu'ils n'arrêtaient pas d'évoquer des théories
les plus folles sur nos beubarz, Toto apparut au bout de l'allée. Très vite ils
le remarquèrent et d'un geste rapide, ils se rééquipèrent de leurs armes. Toto
ne broncha pas, se contentant d'afficher son légendaire sourire totalement à
l'ouest. Apparemment en confiance, un des soldats s'apprêtait à tirer sur Toto
quand une balle lui traversa le crane et s'en alla faire un trou dans un
conteneur derrière eux. Dans un 1er temps surpris, aucun des soldats
ne réagit puis après s'être rendu compte de ce qu'il venait de se passer, ils
se mirent à hurler en cœur. Ils pointèrent tous leurs armes vers Toto, qui lui
s'était mit à avancer vers eux entre temps, et c'est alors qu'une déferlante de
balles tomba sur eux. Elle s'abattu sur eux à une telle vitesse qu'aucun ne put
se protéger, les balles déchiraient leurs membres ou encore laissaient
d'immondes traces de brulures dans les plaies qu'elles provoquaient. Une bonne
majorité de la petite troupe tomba, mais certains, avec des membres en moins,
étaient encore en vie. Toto s'approcha lentement du plus proche de lui, le fixa
toujours le sourire aux lèvres, dégaina une arme puis tira. Du moins il essaya
car son arme s'enrailla. Il s'excusa auprès du blessé, ramassa l'arme de ce
dernier puis le descendit d'une balle dans la tête. Toto fit la même chose pour
les autres survivants jusqu’au dernier qui lui demanda :
? – Mais comment … Comment tu as
fait ? Tu n'étais même pas armé !!
Toto se contenta de montrer
derrière lui, l'homme vit alors une lueur au loin, dévoilant qu'il s'agissait
de Poté caché derrière son sniper. L'homme compris qu'ils n'étaient pas de
taille face aux beubarz, et la dernière chose qu'il vit fut le sourire de Toto
alors qu'il pointa son arme sur son crâne.
Max sautillait tranquillement
parmi les longs couloirs du labyrinthe, tout en chantonnant un de ses thèmes
favoris de jeux vidéo. Soudain, il arriva derrière un groupe de soldats qui contemplait
les restes d'un groupe de confrères. Max s'arrêta, les fixa pendant quelques
secondes puis s'apprêtait à faire demi-tour sans aucun bruit mais l'un d'eux se
retourna, et prévenu ses amis en hurlant :
? – Hey ! C'est le gros Roux qu'on
recherche !
Max regarda derrière lui, puis
s'exclama :
M – HEY ! C'est qui que vous
traitez de …
Les soldats pointèrent leurs armes
vers lui, Max se figea puis après quelques instants il marmonna :
M – Okay je vois maintenant mieux
qui est le gros.
Max ne réfléchit pas une seconde
de plus et prit ses jambes à son cou. Les soldats se lancèrent à sa poursuite
sans attendre, tirant sur lui dès qu'il en avait l'occasion. Avec l'agilité du
guépard, Max se ramassa deux ou trois fois sur le sol et manqua de se prendre
une balle au moins une bonne dizaine de fois. Après un certain temps, Max se
retrouva dans un cul de sac. Lorsqu'il voulut faire demi-tour, ses poursuivants
l'avaient déjà rattrapé. Le roux était dos au mur, armé d'un simple pistolet,
alors que chacun des soldats en face étaient équipés de fusils d'assauts
dernier cri. Le Chef de groupe s'avança vers lui, puis lui demanda en pointant
son pistolet dans sa direction :
? – Une dernière volonté ?
Max se jeta alors au sol,
provoquant un fou rire non contrôlé chez les soldats ennemis. Mais très vite,
une voix vint les interrompre :
? – C'est pas bien de se moquer
des minorités ainsi !
Les soldats se retournèrent
lentement, effrayés parce qu'ils allaient découvrir. Et pour cause. Derrière
eux se trouvait Adrian, cigare à la bouche, armé d'une énorme sulfateuse peinte
de rouge. Les soldats étaient sans voix, Adrian marmonna tant bien que mal à
cause de son cigare :
A – Je vais vous apprendre ce que
c'est d'être irrespectueux.
Adrian appuya sur la gâchette de
son arme, qui provoqua une pluie de balles sur les soldats qui furent
transpercés de part en part, tout ceci dans un bruit assourdissant. Max quant à
lui étant toujours couché au sol, en train de se demander s'il n'était pas trop
vieux pour ces conneries. Le bruit s'arrêta, Max rouvrit les yeux, et vit
Adrian qui posait sa sulfateuse sur le sol. Max fit un bond pour se remettre
sur ses jambes. Alors que le Roux s'approchait de lui, Adrian déclara :
A – Alors une fois je veux bien,
mais servir deux fois d'appât, je trouve que c'est du masochisme. Imagines que
je n'avais pas été là à temps.
Max tapa sur l'épaule d'Adrian
tout en répondant :
M – Tu étais là c'est le principal
! Puis ça m'a fait courir un peu ! … C'est quoi ton cigare là ?
A – C'est pour le look.
M – Je croyais que tu ne fumais
pas.
A – Il est en chocolat.
M – Hum …
Med observait la zone de combat
depuis son poste de contrôle dans le cockpit de son robot, cela faisait
plusieurs minutes qu'il n'avait eu aucune nouvelles de ses soldats. Jibcon
tenta de le rassurer mais le chef de groupe Anti-Band savait pertinemment
qu'elle était la raison de cette absence de communication, tous ses soldats
avaient été décimé.
Soudain, 7 personnes s'extirpèrent
du labyrinthe. C'était les gars The Band, qui étaient intacts, si on exclut le
fait qu'ils étaient couverts de sang des ennemis bien sur. Ils s'arrêtèrent à
mi-chemin entre le labyrinthe et le robot. Max hurla, le poing serré et l'air
décidé :
M – Tu ferais mieux de te rendre
maintenant, sinon tu risques de finir comme tes soldats !
Med rétorqua sans perdre un
instant :
Med – Je te rappelle que je suis
toujours en position de force avec mon robot, et que donc comme des idiots vous
vous êtes mit à découvert.
Un long silence s'installa, puis
Rom finit par chuchoter à Max :
Rom – Il a pas tellement tort là …
Max – JE SAIS !
Les filles étaient en train de
regarder la partie de The Band sur le portable de Flavie tandis que Lily
essayait de joindre No, en vain. Roxy lui demanda :
Rxy – Pourquoi tu essayes de
joindre No ?
L – Je voulais savoir si elle
regardait la partie … Mais c'est bizarre elle ne répond pas.
Rxy – Elle était bien à une soirée
avec Gaby et Alexander nan ? Elle doit surement être occupée.
L – Tu dois avoir raison.
Emma coupa la discussion de Roxy
et Lily en criant :
Emma – Ca y est c'est la
confrontation ! Ils se font face !
Lily et Roxy se ruèrent près des
autres pour ce qu'il allait se passer.
Max – Dans ce cas … Je suppose
qu'aucune discussion n'est possible.
Med – J'ai bien peur que non. Il
va falloir régler ça entre hommes.
Le robot géant chargea ses différents
armes qui comprenaient des missiles, sulfateuses, rayons plasmas et tant
d'autres. Les Beubarz se tenaient fièrement face à cette machine de destruction
massive car ils savaient qu'ils ne devaient pas perdre ce combat. Ils
dégainèrent tous leur arme fétiche, la chargèrent puis se jetèrent un dernier
regard, comme pour se donner du courage pour cette ultime bataille. Rom leva le
poing et s'écria :
Rom – Libertééééééé !!
Les beubarz s'élancèrent l'un
après l'autre, ils brandissaient leurs armes tels des guerriers celtes. Le
Robot fit de même, provoquant de légères secousses à chacun de ses pas. Le choc
était inévitable, puis les beubarz se rendirent compte que c'était une très
mauvaise stratégie et tentèrent de faire demi-tour. Adrian tomba le premier, écrasé
par le poing de robot. Quant à Kéké, suite à un superbe coup de pied du robot
son corps finit éparpiller au quatre coins de la carte. Rom et Yann, dans une
tentative désespéré de fuir par la mer, finirent électrocuter par une bombe
électrique de Robot. Toto, pas assez rapide, finit en tant que chewing-gum
humain sous la semelle d'un des pieds du robot. Max et Poté tentèrent de tirer
pour se défendre, mais ils finirent désintégrer par l'un des lasers du robot,
sonnant au passage la fin de la partie et la défaite des beubarz.
Les filles restèrent silencieuses
devant une telle débandade. Lily, eut pour seul commentaire ces quelques mots :
L – Quelle bande de loosers.
Lorsque les beubarz reprirent
connaissance, ils étaient au nouveau dans l'appartement de Max. Ils restèrent
silencieux quelques instants, venant de réaliser qu'ils avaient perdu la
partie. Ils n'eurent pas le temps de faire un débriefe de la situation car une
vidéo apparut sur l'écran. Elle montrait 3 femmes retenue chacune dans 3 pièces
différentes, les yeux bandés. Les Beubarz reconnurent No, Gaby et Alexander. Un
message apparut à la fin de la vidéo, ordonnant aux beubarz de se rendre à leur
ancien lycée, pour enfin faire éclater la vérité.
Poté demanda aux autres :
P – On fait quoi ?
Toto commenta sans répondre à la
question :
T – C'est un piège beaucoup trop
flagrant.
Rom - Ouais mais les images des
filles m'ont l'air vachement authentique ! C'est ma copine quand même !
A – Restons calme ! Ca ne sert à
rien de s'énerver ! Il faut garder son sang-froid pour ne pas prendre de
décisions trop hâtives ! !
Y – Le calme c'est pour les
tapettes.
K - ….
Max ne dit rien. Il se contenta de
fixer la vidéo sans rien dire. Son Stitch qui était d'habitude la voix de
sagesse ne trouvait rien à dire, il se contenta de rester sur l'épaule de Max,
espérant que ce dernier trouve une idée.
Yann se leva, et s'exclama :
Y – Je refuse qu'on reste ici sans
rien faire … On est les beubarz merde ! On va quand même pas laisser des
comiques s'en prendre à nos amies !
Les beubarz se regardèrent, et
soudain une voix s'éleva :
? – Il a raison.
Les beubarz se tournèrent vers Max
qui se leva à son tour. Il reprit tout en affichant un visage des plus sérieux,
cassant avec son à l'ouest habituel :
M – Il faut qu'on fasse quelque
chose ! On va quand même ne pas laisser nos amies payer pour nos erreurs du
passé. Puis ça tombe bien ca va justifier le fait de botter le derrière à ces
emmerdeurs ! Vous n'êtes pas d'accord.
Tlm – OUI SALE ROUX !
M – Enlevez le sale roux la
prochaine fois et ce sera parfait ! En avant !
Les beubarz se préparèrent pour se
rendre à leur lycée. Alors qu'ils quittaient l'appartement, Max dit aux autres
de partir devant car il devait passer un rapide coup de fil. Ce dernier ne dura
que quelques secondes, et très vite Max quitta son appartement, descendit les
marches de l'immeuble quatre à quatre puis monta dans la voiture de Poté ou se
trouvait aussi Yann et Kéké, tandis que dans celle d'Adrian il y avait Rom et
toto. Poté regarda Max comme s'il attendait son signal. Le Roux d'abord jeta un
bref coup d'œil àYann et Kéké qui firent tous les deux un signe de la tête
approbateur, puis il s'exclama :
M – Allons montrer à ces rigolos
pourquoi on nous appelle LES BEUBARZ !
Les deux voitures firent un
démarrage en trombe, laissant de la gomme sur le bitume derrière elles.
Med était assis dans le bureau du
principal de Lesage, observait une trentaine d'écrans correspondant chacune à
une caméra placée dans le lycée. Il demanda à Jibcon :
Med – La liaison est bonne ?
J – Parfaite ! Les images seront
transmises en direct aux plus grands sites de partages de vidéos.
Med – Parfait. Je veux que tout le
monde voit qui ils sont réellement.
Jibcon, dont la voix se mise à
trembler, posa à Med une question qui lui trottait dans la tête depuis
longtemps :
J – Je me demandais … Qui est- cet
homme qui tient tant que ça à nous aidés … Je veux dire … Ca ne lui apporte
rien.
Med fixa Jibcon droit dans les
yeux, ce qui poussa ce dernier à baisser son regard, et lui répondit :
Med – Peu importe son identité !
Il nous aide et c'est tout ce qui importe ! En plus il en demande pas grande
chose en retour … Juste qu'on connaisse les pêchés des Beubarz.
Nous sommes rentrés dans le tas
Part 1
Over.
Theme :
One Piece Opening 6 – Brand New World.