Posted by : Maxime Hamon
mercredi 14 octobre 2015
Remake d'une de mes 1ères saga, la 2ème même je crois !
No – Allez dite-nous !!
M – De quoi encore ?
S – Il s'est passé quoi y a un mois ?
P – Mais on vous a déjà tout dit ! On a appelé la police !
Gab – Je n'y crois pas personnellement … Oh des chips !
No – C'est quand même bizarre qu'ils se soient rendus aussi
facilement … Vous n'êtes pas d'accord les filles ?
No se tourna vers Lily et ses amies. Elles se jetèrent un
coup d'œil puis Lily répondit :
L – Nan mais tu sais c'est normal ils y avaient toute une
équipe de policiers lourdement armées face à eux, logique qu'ils se fassent
dégommer.
S – Je ne vois
toujours pas comment ils ont fait pour nous avoir.
P – Ils avaient un puissant gaz soporifique … Il a aussi
causé de violentes pertes de mémoire.
No – Si vous le dites …
Ad – Puis merde on est là pour s'amuser après tout !!!!
Y – Venant de toi ça fait très bizarre d'entendre ça.
Roxy – J'avoue …. Surprenant.
Les Beubarz étaient en cercle autour d'une table. Ils
s'étaient réunis chez Poté pour fêter le début des vacances d'hiver et afin de
programmer leur sortie de Noël annuelle. L'ambiance était au beau fixe, nos
amis rigolaient et dansaient. Cela était annonciateur d'une soirée mémorable.
Elle le fut, mais pas dans le bon sens.
Sans aucune raison particulière, les Beubarz commencèrent à
hausser le ton, et très vite des insultes volèrent entre nos amis :
M – Vous êtes tous une belle bande d'enflures, vous le savez
ça ?
Y – Oh mais monsieur veut nous faire la morale ? Bouhou je
suis une victime !
M – Y a peut-être une raison derrière tout ça !
P – Mon cul !! Du Cinéma !! Vous êtes des comiques ! Je vous
le dis !
Rom – En même temps avec ta gueule, c'est normal qu'on
rigole autant !
M – Vous savez quoi ? Je me casse, j'en ai marre !
Alexander, Lily, on y va !
Ad – Peut-être qu'elles veulent rester elles, n'entraine pas
les autres dans ta médiocrité !
M – Vas-te-faire voir !!
Max laissa passer Alexander et Lily puis il claqua la porte
si violemment que les murs de la maison en tremblèrent. Les autres continuaient
de s'engueuler joyeusement devant les filles qui avaient ouvert des popcorns
afin de pouvoir savourer la scène.
M – C'est la dernière fois !! La dernière fois, je vous le
dis, que je parle à ces abrutis ! Je ne veux plus jamais en entendre parler.
Max était littéralement en train d'hurler en plein milieu de
la rue. Sa sœur et son amie, qui ne l'avaient jamais vu dans un état pareil, le
regardaient s'agiter dans tous les sens avec des yeux ébahies. Lily attrapa son
frère par l'épaule et le sermonna :
L – Nan mais franchement ça ne va pas ? Vous engueulez comme
ça pour quelque chose de si futile ! Se sont tes meilleurs amis bordel alors tu
ne vas pas faire ta pucelle et tu vas t'excusez !
Max repoussa sa sœur et s'écria :
M – Quoi ?! M'excusez ?! Nan mais tu rigoles j'espère ! Ils
m'ont insulté et je devrais aller m'excuser la queue entre les jambes ?! Jamais
!!!
Max passa à coté d'une poubelle. Il s'arrêta et frappa de
toutes ses forces dans le dépôt à ordure. Il se mit à aboyer de douleur tout en
sautillant. Par la colère il n'avait même pas remarqué que la poubelle était
faite de métal. Lily et Alexander restèrent sans-voix. Elles ne savaient pas
comment réagir. C'est alors que Max commença à se tenir le ventre. Alexander,
paniquée, s'exclama :
Al – Tu vois avec tes conneries ?! Tu te fais souffrir ! Ca
suffit maintenant, il faut que tu te calmes.
Stitch qui était sur l'épaule de notre héros tenta de le
calmer.
(Ca ne sert à rien de te faire du mal pour ça. Tout ira
mieux demain)
Max reprit enfin son souffle. Il attrapa une boite dans son
sac, en sortit un médicament et l'avala grâce à une petite bouteille d'eau qui
trainait dans son sac. Il regarde sa sœur et Alexander puis dit :
M – Vous avez peut-être raison … La nuit porte conseil.
Max avait reprit le sourire, ce qui surpris totalement nos
deux amies car elles ne comprenaient pas le pourquoi de ce changement d'humeur
si soudain. Mais elles ne se posèrent pas de question et le suivirent sans rien.
Une fois chez eux, ils restèrent à discuter et geeker
quelques heures puis après avoir raccompagné Alexander à sa voiture, Max
s'isola dans sa chambre.
Il passa tout ses objets du passé en revue. Puis sans
comprendre pourquoi, il fut prit d'une violente colère. Il jeta toutes les
photos, les cadeaux dans une boite puis il la balança devant la porte d'entrée
afin de pouvoir la jeter le lendemain.
Malgré sa colère encore bien présente, il s'endormi comme un
loire. Une personne observait l'appartement du Roux. Une fois la lumière
éteinte, il alluma son portable et envoya un message à un mystérieux numéro,
expliquant qu'il avait réussit à séparer les beubarz et qu'ils pouvaient ainsi
passer à l'action.
Quelques minutes plus tard, un camion le rejoignit et Jibcon
s'en extirpa, accompagné d'un homme entièrement bleuté, qui n'avait pas de
visage. L'inconnu dévisagea l'étrange individu de haut en bas puis Il demanda à
Jibcon sur un ton agressif :
? – Ca va marcher ton truc ?
J – Sur et certain. Je n'ai jamais échoué !!
? – Ce n'est pas ce que je dirais vu ce qu'il s'est passé le
mois-dernier. N'oublie pas, si jamais tu rates ton coup, on vous balance dans
la rue sans pouvoir, sans rien.
J – Vous ne pouvez …
Le regard de l'inconnu s'illumina, révélant des yeux blancs
avec un rond noir à l'intérieur. Il lui rétorqua, en levant sa main à hauteur
du visage de Jibcon :
? – Oh que si. C'est ça le pouvoir d'un des sept nouveaux
péchés. Il est sans-limite.
Une flamme noire et blanche apparut dans sa main. Jibcon eut
comme un moment de recul mais l'inconnu l'attrapa par le cou et approcha sa
tête, qui était à la limite de toucher la flamme. Il murmura, ne prêtant pas
attention aux supplications du pauvre homme :
? – Alors ne t'avises pas de me répondre … Je ne suis pas
comme Lexus, je ne donne pas de seconde chance.
Il relâcha Jibcon qui s'appuya contre le camion pour reprendre
son souffle. John était en train d'observer la scène depuis le siège conducteur
du camion tandis que Med était à côté de lui, silencieux, son corps couvert de
bandages. Jibcon jeta un regard noir à l'inconnu, puis tapa sur l'épaule du
mystérieux individu tout en lui murmurant à l'oreille :
J – Montre-leur … Mon ultime création …
L'être fixa son maitre quelques instants puis il étendit ses
bras. Une pilier de lumière émana de lui et se déploya sur tout le quartier,
puis la ville, le département …. Puis tout se concentra sur la chambre de Max,
pour enfin déclencher une immense explosion de lumière.
Le rêve que fit Max était des plus étranges. Il rêva des
moments passés avec ses amis, les bons comme les pires moments, et tout ceci
comme s'il revenait en arrière, comme si quelqu'un remontait le film de sa vie.
Puis tout s'arrêta, et enfin il se réveilla.
Il se sentait bizarre. Son corps lui semblait beaucoup plus
léger, ce qui n'était pas le cas de sa tête pour une raison qu'il ne comprenait
pas. Ses yeux avaient beau ne pas être à 100% opérationnels, il s'aperçu
immédiatement que sa chambre n'était plus la même. Mais il ne prêta pas plus
attention, pensant qu'il avait atterrit dans la chambre de quelqu'un d'autre.
Il commença à bouger pour se lever mais à sa grande surprise, il s'éclata
violemment sur le sol. Il avait mal estimé la hauteur du lit. Il se secoua la
tête et se releva. Il tenta de se déplacer dans l'obscurité de cette chambre,
qui semblait être disposé comme la sienne, en tout cas pour les murs. Il arriva
près de ce qui semblait être un interrupteur, mais qui malheureusement pour lui
se trouvait bien trop haut. Il râla comme à son habitude, et se mit à sautiller
pour appuyer dessus, du moins il essaya.
C'est alors que la porte s'ouvrit avec fracas, et une voix
s'exclama :
? – C'est l'heure mon cœur !! Le ciel est bleu ! Il est
temps pour toi d'aller dans ta nouvelle école !!!
La lumière venant du couloir éclaira la mystérieuse pièce ou
se trouvait Max. Cela laissa notre héros sans voix. C'était bien sa chambre,
mais celle qu'il avait quand il était âgé de 3 ans. Ses pensées étaient
embrouillées. Il fit volte-face et cria :
M – zdjzejfeksfpkejpfqefnpqfpej (Mais que ce que je fais là
? Vous m'avez fait une blague c'est ça ?)
Sa mère, qui semblait plus jeune d'une dizaine d'années,
fronça les sourcils, se baissa et lui répondit tout en remettant son pyjama :
Mom – Tu sais Maxime va falloir que tu te mettes à parler
correctement. Elle n'est plus là la méchante maitresse. Elle ne va plus
t'embêter.
M – deqnfejfzkqf^kekqfkqekf (Mais ce n'est pas ça le
problème !! Dis-moi que je suis en train de rêver)
La mère de notre héros soupira. Elle passa à côté de lui et
ouvrit les volets de sa chambre. Max n'y croyait toujours pas. Il pensait que
c'était peut-être une mauvaise blague de Toto qui l'avait fait rajeunir. Des
cris interrompirent ses pensées. C'était plutôt des pleurs. La mère de Max se
mit à courir en direction du couloir et se rua vers la chambre qu'habitait
habituellement Lily. Notre héros marcha doucement en direction de la pièce d’où
venaient les pleurs. Il se pencha un peu pour voir depuis le pas de la porte,
et c'est alors que tout lui revient.
Un souvenir du passé. Alors qu'il venait de passer une
mauvaise nuit, le jeune Max alors âgé de 3 ans se baladait dans le couloir de
son appartement. Il s'arrêta devant la chambre de sa petite sœur qui était
alors âgée de quelques mois. Ils voyaient ses parents, fatigués après une
longue nuit sans sommeil, en train de bercer la petite fille qui souriait comme
un ange. Son père le remarqua et lui proposa de tenir Lily dans ses bras, ce
que le jeune garçon accepta. Son papa l'aidait à porter la petite fille, qui
fit un sourire en voyant le visage de son frère. C'était ancré au plus profond
de sa mémoire.
Il se trouvait dans la même situation. Ses parents dans la
chambre, Lily dans leurs bras, et son père lui proposant de la tenir. Il comprit
alors qu'il avait fait un retour dans le passé, et que Toto n'était pas à
l'origine de cela.
Au ptit déj, Max essaya d'analyser le pourquoi d'un tel
retour en arrière. Il n'y avait aucune raison particulière. Sa mère lui demanda ce qui n'allait pas, il
se contenta de répondre avec un geste de la tête. Ca ne servait à rien d'en
parler à ses parents, à cette époque ils ne comprenaient pas ce qu'il disait,
et lui non plus d'ailleurs. Sa mère l'habilla sur son 31 pour cette nouvelle
rentrée, mais notre héros n'en avait que faire, il cherchait un moyen pour
rejoindre son époque. Sa maman, bienveillante, se mit à sa hauteur et lui dit en
posant ses mains sur ses joues :
Mom – Ne t'inquiètes pas ça va bien se passer. Je sais que
c'est dur pour toi mais ne le révèle à personne d'accord. En plus tu es dans
une classe spéciale donc ils vont t'apprendre à te contrôler hein ?
Ca y est il s'en rappelait. Pourquoi il avait dût changer
d'école à l'époque. Des gens spéciaux s'en était prit à lui pour une raison
quelconque et Max se défendit en usant de ses pouvoirs, ce qui n'était pas à
une des professeurs dont le fils se trouvait dans le groupe de délinquants. Il
fit de la vie de notre héros dans cette école un enfer. Personne n'intervint,
et ses parents durent le changer d'école pour avoir la paix.
Son père le conduit à sa nouvelle école avant de se rendre à
son travail. Il lui dit quelques mots d'encouragement puis le laissa en
compagnie de sa nouvelle maitresse. Alors qu'ils marchaient dans les couloirs,
il eut cette même sensation qu'il avait ressentie à l'époque. Il débarquait
dans un monde qu'il connaissait, et cela l'effrayait. La jeune femme le mena à
une salle de classe se trouvant au fin fond du bâtiment. La porte était marquée
avec un signe des plus étranges. L'enseignante ouvrit la porte, tout en
regardant Max avec un sourire bienveillant. Le roux entra timidement dans la
salle de classe, tellement lentement d'ailleurs que la maitresse dût le
pousser.
Il fut surpris de voir qu'il était dans une classe de
spéciaux. Chacun des élèves jouaient
avec leurs pouvoirs. Il avait oublié ce passage de sa vie. Ce genre de
classes avaient été crées pour faire en sorte que les spéciaux s'intègrent
mieux dans notre société, et apprennent à se contrôler dès le plus jeune âge.
Il y vit des vieilles connaissances, des vieux ennemis
aussi, surtout un. Il s'agissait de Christopher, un gamin qui ne cessait de
tourmenter Max et Yann durant leur jeunesse, et alors c'était eux, il ne sait
plus vraiment en fait. Une chose est sur, il était chiant et populaire ce con.
Une seconde maitresse était présente dans la classe. Elle se
rua sur Max avec un grand sourire, l'attrapa dans ses bras et le serra tellement
fort qu'elle faillit l'étouffer. Il se rappelait de cette jeune femme, elle
l'avait aidé à surmonter son problème d'élocution, du moins en partie.
Alors qu'il le trainait par la main, sa collègue lui demanda
:
? – Tu sais ou il est ?
La jeune femme, qui se nommait Katie, répondit :
K –Aucune idée. Il a disparu après la récré.
? – Pour changer … Je vais essayer de le trouver.
Elle ferma la porte. Katie posa Max devant les autres élèves
qui s'étaient assemblés autour de lui, formant un cercle. Christopher regardait
méchamment notre héros, qui sentait déjà venir le début des ennuis.
L'enseignante s'assit au bureau et demanda à Max de dire son nom.
M – Maxime …
K – Tiens c'est bizarre … Tout le monde t'appelle Max, bah
ça doit être une erreur. Alors je vous prie d'être gentil avec votre nouveau
camarade, il a été avec une maitresse très méchante donc on va tout faire pour
qu'il se sente bien ici, oki ?
La classe s'écria, en cœur :
Classe – Oui !!!
Max était content, car ca ne s'était pas si bien passé dans
ses souvenirs mais il ne se souvenait pas pour quelle raison. Mais ca lui
revint très vite. Alors qu'il se rendait vers sa chaise à la demande de
l'enseignante, il se prit dans une table et fit basculer un pot de peinture
tout entier sur le t-shirt de Christopher, qui se mit à hurler et pleurer de
rage. Max releva doucement la tête, et se dit qu'il devrait apprendre à ne plus
être maladroit.
Le reste de la journée se déroula
paisiblement. Il put manger des parts de gâteaux emmenés par les élèves, tout
ceci à l'œil. Ne parlons pas des siestes, ou on le forçait à se reposer, cette
époque lui manquait vraiment. Il fut le 1er à sortir de la salle de
repos. Katie le vit et lui demanda :
K – Déjà réveillé ?
M – wouif (Oui !)
K - … Hardcore l'élocution … Bon
… Il est temps de faire le popo.
M – kdokf?! (Pardon ?)
K – Aller hop! Baisse ton
pantalon !
M – FOOOOOOOOOOOONN (NOOOOOONNNN
!)
La scène suivante à été censuré à
la demande de l'auteur, qui souhaite préserver son honneur ainsi que l'image
qu'on a de lui. Ceci dit je ne vois vraiment pas pourquoi ça le préoccupe
autant sachant que …
M – OHHH !!
? – Bon bon !!
M –
kdfkzekfzscksk,fkskfksfksf^kz^ùfk (Mon honneur est détruit à jamais …)
K – Faut pas avoir honte Max … C'est
normal que quelqu'un t'aide au début.
M – jvepkf^qgk^kg^dfksg,pq (Je
serais totalement d'accord si je n'étais pas l'esprit d'un homme de 20 ans
enfermé dans le corps d'un garçon de 3 ans)
K – C'est vraiment incompréhensible
… Bon vas-y file dans la cour.
Sans attendre, Max remonta son
pantalon et fila en direction de la porte vitrée, qu'il ouvrit en sautillant
pour attraper la poignée. Une fois dehors, il se retrouva dans la cour de son
école maternelle, qui lui semblait immense à l'époque. Il y avait des vélos
abandonnées partout dans la cour, et plusieurs des installations comme le
toboggan ou encore la petite cabane en bois semblaient déjà être affectées par
le temps. Cela lui rappela le décor d'une ville déserte après une apocalypse de
zombies.
La sonnerie retentit, et c'est
alors qu'une vague déferla sur lui. Une vague remplit d'élèves ayant envie de
se défouler. Comme pour respecter les codes, les filles jouaient à la marelle
tandis que les garçons tapaient dans le ballon. Cela lui fit bizarre, sachant
qu'à l'université, cela n'avait plus d'importance et que les rôles étaient
mélangés.
Il était comme émerveillé par
cette scène qu'il avait oublié, la où les choses n'avaient plus d'importances
pour eux. Ils en avaient rêvé avec ses amis, se disant :
" Ce serait bien n'empêche de retourner à la maternelle,
on oublierait tous nos soucis".
Ici personne ne l'embêtait. Pas
de chasse aux fantômes, démons. Pas de types essayant de le salir en public.
Ici il n'était qu'un enfant.
? – Te revoilà.
Max se figea. Il savait déjà qui se trouvait derrière lui. C'était à
prévoir en même temps. Ca se passait toujours de cette manière. Max se mit face
à la personne à l'origine de ces quelques mots. C'était Christopher, accompagné
de son cousin et d'un garçon qui était réputé pour être la brute de l'école, et
accessoirement le meilleur ami de Christopher. Son t-shirt était entièrement ou
du moins en grand partie recouvert de peinture, donc autant dire qu'il était fichu.
Le garçon, visiblement très énervé, s'exclama :
C – Tu te crois marrant ? Tacher
mon t-shirt préféré ! Tu vas devoir payer pour ta bêtise !
Max se savait dans la merde. Il
devait réagir et vite, Il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs, ce ne sont que
des chamailleries d'enfants. Et il n'était pas assez fort pour se battre contre
eux, alors il ne lui restait plus qu'une seule solution :
M – Là-bas !!!!
Les trois garçons se retournèrent
immédiatement, comme s'ils s'attendaient à voir une maitresse ou un maitre
derrière eux. Mais rien. Encore plus énervés, ils tournèrent la tête vers Max,
qui était en train de s'enfuir dans la direction opposée.
Ils se lancèrent à sa poursuite.
Max se faufila à travers la masse de jeunes enfants en train de jouer, tandis
que les troi brutes les bousculaient sans faire attention à eux. Notre héros se
faufila derrière une cabane et il attendit paisiblement. Les trois lascars
passèrent à coté, regardèrent dans tous les sens, puis se rendirent dans la
direction opposée. Soulagé, Max prit une grande bouchée d'air frais. Il sortit de
sa cachette, et se retrouva face à face avec ses poursuivants. Notre roux
national fit un sourire gêné, et fit remercier avec une immense baffe en plein
visage. Christopher l'attrapa par le col de son t-shirt et commença à le
menacer :
C – Je vais te casser les dents …
Hein Mix ?
Il fut interrompu par des pleurs.
Il se retourna, et vit son cousin en train de pleurer les fesses sur le sol. La
brute qui les accompagnait était en train de s'enfuir en direction des
toilettes, et au milieu de ce bordel, se trouvait Yann avec un bout de bois
dans la main. Ce dernier, le pointa en direction de Christopher, et du haut de
ses trois ans, il s'exclama :
Y – Arrête de t'en prendre aux
moins forts que toi !
C – Oh monsieur le balèze !! Bah
viens.
Pleins de petites bulles d'airs
apparurent autour de Yann. C'était le pouvoir de Christopher, il utilisait des
bulles d'airs capables de générer de violentes explosions, mais à cet âge, ce
n'était que des violents pétards. La tension était montée d'un cran, les deux
enfants s'apprêtaient à se rentrer dedans mais Christopher s'effondra
soudainement sur le sol, puis il se mit à pleurer à son tour, à la grande
surprise de Yann. Max tenait une pelle en plastique dans sa main, puis il la
lâcha en voyant les enseignants avancer vers eux.
? – Ah bah dis donc il vient à
peine d'arriver et il cause déjà des soucis … Ca promet. J'espère que ce petit
séjour en punition va le calmer.
Yann et Max se faisaient face
dans une pièce vide, tous deux sur des tabourets. Après un long silence, Max
s'excusa :
M – désolé … à cause de moi …
Y – Pas grave … J'ai l'habitude.
Faut bien que quelqu'un se bagarre avec ce méchant.
M – Si tu le dis … Tu t'appelles
… Yann c'est ça ?
Y – Comment tu sais ?
M – Le méchant l'a dit.
Y – Non.
M – La maitresse alors.
Y – Peut-être.
Plus un mot. Yann demanda :
Y – Tu sais faire quoi toi ? Moi
je peux tout couper !
M – Tout ?
Y – Même l'air ! Et toi ?
M – Moi ?
Max ouvrit sa main gauche, et une
petite poussière multicolore s'en échappa. Elle se répandit sur le sol, et elle
se transforma en une flaque d'eau, puis de la glace, pour enfin devenir de la
vapeur. Yann fut surpris, et Max reprit en disant :
M – Imagination. Mais je n'ai pas
encore de nom pour ça.
Y – Marrant … Tu t'appelles
comment toi ?
M – Max … Maxime.
Y – Hum … Bah Maxime je …
? – Maxime Hamon peut sortir de
la pièce ?
Y – Ah … On se rejoint plus tard
?
M – Si tu veux.
Max sautilla de son tabouret, fit
signe à son nouvel ami puis se dirigea vers la porte, tout content d'avoir
revécu un tel moment de son passé. Il passa le pas de la porte, et se retrouva
face à une version de lui entièrement bleutée, avec un sourire de psychopathe,
qui s'exclama :
? – Time is over Max !!!!
Quand Max reprit connaissance, il
était devant chez lui. Il passa en revue son apparence, il était redevenu un
jeune homme d'une vingtaine d'années. Il sautilla de joie et sans attendre, il
ouvrit la porte de son immeuble et se rua vers son appartement. La porte était
fermé, il attrapa sa clé et essaya d'ouvrir la porte. Cela ne fonctionna pas.
Il frappa à la porte, et quelqu'un ouvrit, c'était Lily sa petite sœur. Il
s'écria :
M – Oh Lily si tu …
L – Qui êtes-vous ?
M – Tu … Pardon ?
L – Je peux savoir qui vous-êtes
? Vous venez pour mon grand frère ? Il n'est pas la actuellement, je dois lui
laisser un message ?
Maxime était Ko debout. Il eut
juste la force de répondre :
M – Non … ca ira …
Lily fixa Max pendant quelques
instants, l'air intrigué, puis elle referma la porte. Max resta la, devant
cette porte. Ca devait être une blague. Oui une blague. Il s'en alla voir ses
amis, mais aucun ne le reconnu, aucun d'eux. Tous lui demandèrent qui il était.
A chaque fois qu'on lui posait cette question, il se prenait un immense coup de
poing dans le ventre.
Il était sur le point d'arriver
chez Toto, mais il se dit que cela ne servait à rien, que lui non plus n'allait
pas le reconnaitre, que c'était inutile et qu'il ne valait mieux pas qu'il
aille se ridiculiser une fois de plus.
Il était assis la sur le
trottoir, a se demander comment il avait pu en arriver la. Puis il se souvint
de cet homme qu'il avait rencontré juste avant de revenir à cette époque.
Etais-ce lui le responsable ? Mais si c'était le cas il n'avait aucune preuve.
Et alors qu'il était au bout du rouleau, il entendit une voix qui lui vint
comme le salut :
? – Alors Max … Déjà à te
morfondre.
Notre héros tourna la tête. A sa
droite, se trouvait la seule personne qui pouvait l'aider. C'était pourtant si
simple et il n'y avait pas pensé. C'était le seul homme sur qui le temps
n'avait pas d'emprise, celui qui pouvait le contrôler. Toto se tenait là, avec
son sourire légendaire et sa désinvolture habituelle. Max marmonna :
M – Que … Tu …
T – Bien sur … Et je crois qu'il
est temps de remettre les choses en place, tu ne crois pas ? On va te renvoyer dans le passé pour botter
le derrière de cet imposteur !
Max retrouva le sourire, son
Stitch sortit de son sac et monta sur son épaule. Il s'exclama alors :
M – Oh que oui !!!
J'ai remonté le temps.
Part I over.
Theme :
Halo – Space Brothers.