Posted by : Maxime Hamon jeudi 29 octobre 2015

L'homme titubait dans les rues de Vannes, la tête cachée sous la capuche de son manteau. Une faible pluie commençait à envahir les rues de la vieille ville. Il déambulait à la recherche de la mystérieuse mena. Les lumières des néons et des lampadaires se reflétaient sur lui. Il fit une légère pause devant la vitre d'une boutique de montres. Il observa son reflet, se mit une baffe puis se dit qu'il avait vraiment besoin de sommeil. Il entendit alors le bruit d'un bâtiment en train de s'effondrer suivit des cris de badauds. D'un geste vif, il dégaina son immense sabre et fit un bond gigantesque pour atteindre les toits. Il balaya la zone du regard, et aperçut au loin un immense nuage de fumée accompagné d'un halo de lumière blanc. Il sauta de toit en toit, puis fit un dernier saut pour ensuite atterrir sur les lieux de l'incident.
Sur les débris d'un des immeubles historiques de la vieille ville se trouvait un homme, un adolescent sans doute. Il sembla à l'inconnu qu'il l'avait déjà vu quelque part, dans le journal sans doute, parmi les personnes disparues. Le garçon avait une immense aile blanche et une deuxième qui était atrophiée et déformée. Son bras droit était anormalement grand, tandis que le gauche était de taille normale. Il remarqua également un petit badge avec un numéro sur sa poitrine. Il tenait la tête d'une de ses victimes dans la main. L'homme encapuchonné était abasourdi, c'était la première fois qu'il voyait un être commettre une telle monstruosité, même les démons ou les fantômes n'étaient pas allés jusque là. L'inconnu remarqua que le monstre n'était pas seulement entouré de cadavres d'humains, mais aussi de spéciaux et de démons. Il pouvait les reconnaitre à l'aura qui s'échappait de leurs corps, qui était d'une couleur différente. Lorsqu'il se remit à regarder la créature, il croisa son regard, et cela le tétanisa sur place. Il y avait une telle froideur dans ses yeux, c'était comme si elle n'avait plus rien de vivant en elle.
Le monstre demanda alors à l'inconnu :
? – Je t'ai ... déjà vu quelque part.
? – Je ne crois pas. J'ai beau avoir une mauvaise vue, tu n'es pas le genre de chose qui peut passer inaperçu.
? – Si …. Tu es un des beubarz je crois.
? – Bon … Ca ne sert plus à rien de cacher mon visage.
L'homme mit en arrière sa capuche, et ce fut le visage marqué de Yann qui apparut. Il avait les joues étonnamment creusés et le teint plus pale qu'a l'accoutumée. Le monstre sourit et reprit :
? – Je suis content. Si content. Tu étais mon idole dans mon ancienne vie.
Y – Tu parles d'une idole …
? – Alors … Tu dois être pure n'est ce pas ? C'est obligé !!!
Un long silence suivit. Le monstre, qui affichait un grand sourire jusque là, vit cette joie se transformée en une violente et apparente déception. Yann, amusé par la situation, questionna son fan :
Y – Que se passe t-il ? Tu as vu quelque chose qu'il ne fallait pas.
Le monstre mit un peu de temps à répondre, et lorsqu'il le fit, ce fut sur un ton des plus sinistres :
? – De l'impureté. Trop. Beaucoup trop. JAMAIS VU CA !
Y- Tu es vache quand même je me suis lavé avant de …
Un cri strident l'interrompit. L'ange tenait sa tête entre ses mains et sa bouche était tellement ouverte que ses joues commençaient à se déchirer. Les vitres ainsi que les fenêtres autour d'eux ne tinrent pas le choc, et des bouts de verre se mêlèrent à la pluie. La police commençait à encadrer les lieux. L'un d'eux demanda à un haut-gradé s'il fallait intervenir, mais ce dernier rétorqua que ce n'était pas le cas car sinon ils ne feraient que gêner Yann. Un des policiers cria :
? – On devrait laisser un adolescent gérer la situation ? C'est de la folie !
Le haut-gradé, impassible, riposta :
? – De la folie ? Ce serait plutôt de ne pas le faire qui serait du suicide.
Notre beubarz tenait fermement son katana dans sa main droite. Une étrange aura s'en dégageait, la pluie était comme absorbée par ce dernier. Yann, toujours aussi chambreur malgré la situation, s'exclama :
Y – Si tu comptes me tuer avec des sons, je me permets de te dire que c'est mal barré. Va falloir être au moins du niveau de K-Maro ou Tragédie.
L'ange finit par reprendre le contrôle. Il lâcha sa tête, se tint droit, prit une grande bouchée d'air, regarda autour de lui puis il proclama :
? – Ca ? Ce n'était que la mise en garde.
Y – Que …

L'ange donna un coup de paume avec son bras déformé en direction de notre héros, ce qui provoqua une énorme onde de choc, le propulsant dans la vitrine derrière lui. Yann passa à travers les téléviseurs et autre écran en tout genre, pour finir sa course contre le comptoir. L'ange éclata de rire et déclara :
? – Tu devrais être plus sur tes gardes Yann !!! Surtout que …
Son bras gauche tomba sur le sol. Une énorme entaille partit de la boutique et finit sa course contre le mur d'en face. L'ange n'avait rien vu venir. L'attaque avait été silencieuse, vicieuse, de toute manière il n'aurait rien pu faire. Blessé dans son orgueil, l'adolescent cria toute sa rage. Yann daigna enfin s'extirper des ruines de la boutique, il balaya la poussière et les bouts de verre sur ses épaules d'un geste de la main puis répliqua :
Y – Désolé … Je n'ai pas pu me retenir, ça m'a rappelé une phrase qu'un ami me disait souvent.
? – Tu parles de celui qui vous a fait tout perdre. Tu dois lui en vouloir n'est-ce pas ? Ca ne serait pas arrivé avec toi.
Le visage de Yann n'exprimait rien, il resta impassible à ce tacle venant de l'ange. Il se contenta de riposter :
Y – Ce que j'en pense ne regardes que moi.
Son regard s'assombrit, il continua :
Y – De toute manière je n'ai aucune raison de te donner la réponse puisque tu ne seras plus là dans quelques secondes.
? – Oh aurais-je touché un point sensible ?
Y - …
Le bras de l'ange repoussa, mais un deuxième lui suivit le pas. L'ange laissa apparaitre un sourire malsain puis susurra :
? – Si on commençait ?
Y – Je ne comptais pas te demander la permission.
Les 2 adversaires partirent à vive allure l'un vers l'autre. L'ange, avec son incroyable force, tenta d'arracher la tête de notre héros mais ce dernier esquiva, étant bien plus agile que son opposant. D'un geste sec et précis, il trancha encore une fois son bras, créant une fissure au passage dans la façade d'un bâtiment derrière eux. Son bras repoussa d'un seul coup, suivit d'un deuxième. Yann avait beau trancher les membres de son adversaire, ils repoussaient comme si de rien n'était.

Yann respirait difficilement. L'ange lui faisait face. Son corps était devenu grotesque, il avait une vingtaine de bras sur un côté, et 3 autres gigantesques de l'autre. Il était devenu tellement lourd qu'il peinait à bouger, mais il affichait toujours son sourire machiavélique. Yann était trempé de la tête aux pieds, de l'eau ruisselait sur son visage, et les couleurs vives des néons, qui provenaient des enseignes les entourant, se reflétaient tout autour de lui.
Yann se remit droit, essuya comme il put l'eau qui recouvrait ses yeux, puis se mit en position pour attaquer, le Katana en avant. Les yeux de l'ange s'illuminèrent, ces derniers brillants d'une intense folie.  Son dos se mit à enfler, et de gigantesques ailes en sortirent. Ses pieds se mirent à ne plus toucher le sol alors que ses ailes battaient de plus en plus fort. Yann observait l'ange s'élever au ciel sans rien dire, pensant sans doute que cela était totalement ridicule. L'ange, maintenant au niveau du toit de la cathédrale, tel un messager divin s'écria :
? – alors que comptes-tu faire maintenant ?
Y – Ce que je sais faire de mieux …. Botter le cul des bestioles comme toi.
? – Essayes plutôt de rester en vie !!!!
L'ange tira une énorme déferlante d'énergie en direction de notre héros qui ne bronchait pas. Elle s'approchait de plus en plus mais pas un mouvement du blond. Sa lumière illuminait de plus en plus la rue, et des morceaux de bâtiments commençaient à se désagréger à cause de l'énergie que l'attaque dégageait. Yann se mit à faire virevolter son sabre et alors que l'attaque s'apprêtait à le toucher et détruire l'ensemble de la rue, le beubarz donna un grand coup de katana partant de haut en bas. Le silence. Puis une onde de choc ayant pour épicentre Yann souffla la zone, et elle fut suivit d'un bruit perçant. La vague d'énergie fut coupée en deux, instantanément. Il ne put rien faire, la preuve étant qu'alors que son corps se séparait en deux, il arborait toujours la même expression marquée par un plaisir sadique. Le ciel avait été aussi déchiré en deux, une immense faille séparait les nuages et l'on pouvait y voir les étoiles. Cependant, les nuages reprirent très vite leur place initiale, comblant le vide crée par l'attaque de notre héros. Ce dernier observa les nuages se déplacer pendant quelques instants, puis il marcha vers le cadavre de son défunt adversaire.

Le visage du Beubarz, lorsqu'il arriva près du corps, fut aussitôt marqué par la surprise. Il n'y a plus rien mit un part un tas immonde fait d'un sorte de mucus inconnu. Il pencha pour l'examiner de plus près, et c'est avec une certaine amertume qu'il constata la présence du Badge que portait l'ange quelques instants plus tôt. Il n'y avait plus aucun doute, ce mucus était bien ses restes. Mais ça ne pouvait pas être lui le responsable, il n'était pas capable de faire ce genre de choses. Il conclut que quoiqu'il arrive, ceci était fait en sorte qu'on ne puisse relier l'ange à qui que ce soit. Il était donc condamner en somme. Le blondinet ramassa un peu de mucus, se remit debout et partit des lieux de l'affrontement, tandis que la police arrivait enfin sur place.
Alors qu'il vagabondait dans les sinueuses rues de la vieille ville de Vannes, il lisait un article de presse sur son portable. C'était un article relatant un évènement similaire à son ancien lycée. Il ne put s'empêcher d'avoir un rire moqueur en voyant qui était impliqué dans l'accident. Alors qu'il refermait son navigateur, il ne put s'empêcher de lâcher un petit :
Y – Toujours à se foutre dans le pétrin celui-là. A croire qu'il le fait exprès.
Il fouilla dans son répertoire et appela un numéro. Il attendit un peu puis quelqu'un fini par répondre :
? – Hum ?
Y – Toto ? Ca va ? Je ne te dérange pas ?
T – Bien sur que non j'étais en train de jouer, mais pourquoi tu m'appelles à cette heure ? Rien de grave j'espère.
Y – J'ai quelque chose de plutôt intéressant à te montrer. On se rejoint dans ton sous-sol dans 30mn.
T – Bordel … Bon d'accord mais je te préviens je n'ai pas toute la nuit moi !
Yann raccrocha et disparut dans une rue sombre.

Toto l 'attendait, Il allumait plusieurs machines des plus étranges afin de procèder à des analyses. Elles semblaient ne pas avoir fonctionnées depuis longtemps puisqu'elles étaient couvertes de poussières. Une trappe s'ouvrit, et Yann s'en extirpa. Il la referma puis fit un signe de la tête à son ami. Toto, alarmé, ne put s'empêcher de lui poser la question :
T – Mais mec qu'est ce que tu as foutu ?! Tes fringues sont foutues.
Yann n'avait même pas remarqué son t-shirt ainsi que son blouson étaient déchirés en plusieurs endroits. Il haussa les épaules, comme s'il s'en fichait et tendit une petite fiole à Toto. Le beubarz soupira, attrapa le précieux contenant et le mit dans une de ses nombreuses machines. Alors qu'ils observaient tous deux les résultats sur l'écran, Toto confia à Yann :
T – Les autres sont inquiets tu sais.
Y – Je sais.
T – Max essaye de te couvrir mais nous ne sommes pas idiots. Tu ne tiendras jamais le coup à faire des chasses nocturnes. Tu peux compter sur nous tu sais.
Y – Désolé mais ça ne concerne que moi.
T – Tu sais que Max à eut quelques soucis au lycée.
Y – Je sais, j'ai lu l'article sur le journal du Lycée. J'avais entendu des rumeurs sur ces anges …. Mais je ne pensais pas qu'elles étaient fondées, du moins jusqu’à ce soir.
T – Qu'est ce que tu veux dire par la ?
Y – J'en ai affronté un cette nuit. Il a massacré humains, spéciaux et démons sans distinction. Quand je l'ai tué, il ne restait de lui plus qu'une sorte de mucus immonde.
T – Ce qu'il y a de la machine tu veux dire ?
Y – C'est ça.
T - … Ils sont dangereux ?
Y – Je ne sais pas. Je ne l'espère pas mais à mon avis ce ne sont pas les derniers.
T – Il t'a expliqué ce qu'il cherchait ?
Y – La pureté … D'ailleurs il a considéré que j'étais impure.
T – Pas étonnant.
Un petit jingle venant du Pc interrompit la discussion. Toto fit tournoyer sa chaise et examina les résultats qui étaient apparu à l'écran. Il fronça les sourcils puis les traduisit à Yann qui ne comprenait absolument rien :
T – Heu … C'était un humain à la base.
Y – Oui soit, je l'ai remarqué. Il faisait parti des disparus du lycée.
T – Et son ADN a été mélangé de force avec de l'ADN Pur.
Y – Je te demande pardon ?
T – Et pas de l'actuel. Ce sont des fragments très anciens. Je ne sais pas de quand il date mais à mon avis, quelqu'un essaye de recréer des purs originels.
Y – Je vois. Merci Toto. Tu peux garder l'échantillon.
T – Tu comptes faire quoi ?
Y – Ce que je sais faire de mieux … Botter des culs.
Yann leva la trappe et s'engouffra dans le tunnel tandis que Toto éteignait les nombreuses machines. Avant d'aller se coucher, il prit soin d'envoyer un message aux autres, leur demandant de se rejoindre le lendemain.

L – Max, tu devrais aller te coucher.
Max était assis à son bureau en train de faire des recherches sur le net. Sa sœur, Lily, entièrement vêtue de noir et le visage froid se tenait à la porte. Il se retourna et lui répondit :
M – Dans cinq minutes promis.
L – Tu dis ça à chaque fois.
M – Cette fois c'est la vérité.
L – Bon … A demain.
Elle s'en alla lire dans sa chambre. Max tapota encore un peu sur son clavier jusqu’au moment où un petit bruit de vibreur ne le surprenne. Il ouvrit sa messagerie et vit le message de Toto. Il lui en renvoya un, disant qu'il serait là. Il ferma son Pc et se jeta dans son lit.

No et Sandra étaient accompagnés de Rom et Toto dans le bus. Elles ne savaient pas ou elles allaient et aucun des deux beubarz n'acceptèrent de donner la réponse. Ils descendirent à l'un des derniers arrêts disponible, devant la vieille Clinique Sacré Cœur.
Alors qu'ils avançaient vers le bâtiment principal, No, inquiète, demanda aux Beubarz :
No – On va où là ? Parce que si c'est là dedans … Ca me parait en sale état quand même.
Rom se contenta de répondre avec un sourire moqueur, tandis que Toto écoutait du rap dans ses écouteurs. Plusieurs fenêtres du bâtiment étaient brisées, il y avait des trous dans la plupart des murs et le reste du terrain était envahit par la végétation. Ils passèrent le bâtiment et marchèrent en direction d'une petite cabane abandonnée et entourée de quelques arbres, bien à l'abri des regards. Toto s'approcha de la porte, regarda à gauche et à droite puis posa la paume de sa main contre cette dernière. Des lumières s'illuminèrent sur la porte et elle s'ouvrit toute seule. Rom invita les filles à entrer, ce qu'elles firent avec méfiance. Face à elles, à l'intérieur du cabanon, un petit escalier. Elles l'empruntèrent, tandis que la porte se refermait derrière Toto et Rom qui venait d'entrer à leur tour dans la cabane.
Ils marchèrent plusieurs secondes, qui parurent des heures dans ce couloir à peine éclairé, puis ils arrivèrent devant une nouvelle porte. Cette fois, Toto sortit une clé de sa poche, tourna la serrure et l'ouvrit d'un grand geste.
Les filles furent alors très surprises par ce qu'elles avaient devant les yeux. Une immense salle entièrement aménagée comme un véritable repaire. Il y a avait une table en verre au milieu pour que les beubarz puissent se réunir. Sur les côtés, il y avait les trophées et les différentes coupures de presse concernant nos amis, ainsi que les photos des démons ou fantômes qu'ils avaient vaincus. Sur le côté droit de la pièce se trouvait un salon entièrement aménagé avec TV et consoles de jeux pour que nos amis puissent se relaxer. En face se trouvait sans doute le laboratoire de Toto avec la bibliothèque d'Adrien. Au fond, il y avait juste une porte avec marqué dessus "salle d'entrainement".
Max, Poté, Adri, Robb et Keke attendaient assis autour de la table. Bob et Clara étaient en train de discuter dans un coin de la pièce.
Ils se levèrent pour saluer les filles, mais No s'exclama :
No – C'est quoi tout ce cirque ?! On s'est fait un sang d'encre ! Personne ne voulait nous dire ce qu'il se passait.
S – J'avoue ! Bande d'enculés.
K – Wow ça commence bien je trouve.
P – Mais qu'est ce que tu racontes ? Tu sais très bien qu'on a un repaire ici nan ?
Ad – Hum …
Adrian fixa les filles pendant quelques secondes, soupira, pour replongea la tête dans son livre. No remonta ses manches pour tabasser l'idiot qui avait osé se moquer d'elle mais Rom la calma, disant que cela ne servait à rien. No était perturbée, car elle savait que Rom était amoureux de la personne dont elle empruntait le corps, et pas elle. Du moins pas là. Mais bon elle se dit que c'était provisoire et puis comme elle était déjà habituée à cette situation, ça devrait s'atténuer avec le temps. Max invita les filles à s'asseoir tandis que Bob distribua des données, qu'on lui avait communiqué plus tôt dans la journée.
Sandra, profitant de ce petit moment d'accalmie pendant que les autres lisaient les papiers que Bob venait de distribuer, demanda à Robb :
Sandra – Ta copine n'est pas là ?
Robb – Nan elle avait un truc à son lycée … Je crois.
Sandra – Elle ne peut pas nous aider ?
Robb – Je préfère la laisser en dehors de ça. Elle a déjà assez à faire et …
Sandra – Mais pourtant …
Robb – Elle reste en dehors de ça, répondit agressivement Robb.
Sandra – Bon … D'accord.


Keke demanda quelle était la signification de ces données, Toto lui répondit calmement :
T – Ce sont les résultats sur les restes du cadavre d'un ange.
Ad – Je te demande pardon? S'exclama Adrian. C'est impossible ! On n'a même pas eut le temps de faire des prélèvements sur celui que Max a affronté.
M – Le conseil étudiant a profité d'un moment d'inattention.
T – Il y en a eu une deuxième. Il est apparu dans la vieille, la nuit dernière. C'est Yann qui est tombé dessus.
P – Je croyais que c'était une explosion qui avait provoqué tout ces dégâts. Pas un ange.
Rob – La ville doit essayer d'étouffer l'affaire, ou quelqu'un doit faire pression sur eux.
K – Pourquoi Yann était sur les lieux du crime ?
T – Il …
M – Il m'a dit qu'il cherchait une pizzeria ! Mais il est tombé dessus par hasard alors il s'est dit pourquoi pas.
Les beubarz fixèrent Max. No et Sandra furent surpris par la réaction de leur ami. Adrian fronça les sourcils puis marmonna :
Ad – Si tu le dis.
T – En tout cas les résultats sont formels. C'est de l'ADN d'humain qui a été mélangé de force avec de l'ADN pure originel.
P – QUOI ?! Mais c'est barbare !
Cla – Pourquoi ils chercheraient à faire ça ?
T – Je ne sais pas.
Rb – J'aurais peut-être une piste.
Tout le monde se tourna vers Robb, qui regardait fixement la table. Il leva les yeux et expliqua :
Rb – Peter se méfie de moi. Je dois donc faire très attention quand j'agis. Il est en contact avec quelqu'un depuis plusieurs mois, je n'arrive pas à savoir qui c'est, mais apparemment cette personne lui a demandé des informations sur l'attaque de l'ange au lycée. Enfin plutôt des résultats. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais à mon avis ils sont impliqués de près ou de loin.
Bob – Ca ne m'étonnerais même pas.
P – Ils nous restent plus qu'à mener l'enquête.
M – Ou alors qu'ils ne passent à l'action.
Rom – Tu veux dire ?
M – Si c'est le conseil étudiant qui est impliqué … Ils ne tarderont pas à vouloir tester de nouveaux anges … Rien de plus simple. Je connais Peter. Il est extrêmement impatient.
Ad – Donc on attend sans rien faire ? Et les gens qui sont impliqués là-dedans ?
M – C'est trop tard pour eux de toute manière …
No – COMMENT TU PEUX DIRE CA ?! JAMAIS TU N'AURAIS …
No se figea. Elle comprit à temps qu'elle allait commettre une erreur. Elle se rappela les mots de Robb avant qu'elle ne se rende dans le passé. Les beubarz étaient totalement différent de ce qu'ils étaient avant. Max la regardait, l'air intrigué, mais No ne finit pas sa phrase. Elle se rassit l'air gênée.
Max toussa puis déclara :
M – Ils ont déjà dû commencer des expériences dessus … Si on peut trouver un remède je ne dis pas non … Mais je doute que ce soit possible à temps.
Ad – On verra de toute manière.
Sandra trouvait les beubarz étonnamment froid. Elle fut cependant sortit de ses pensées par une sonnerie. Keke se leva d'un bond et se rua sur le Pc à sa droite. No demanda à Rom :
No – C'est quoi ?
Rom – Un programme crée par Toto. Il scanne en permanence le net sur une éventuelle info concernant une attaque de monstre.
No – Ah c'est efficace.
Rom – Très.

K – Hum … Alors je crois que nos suspects ont agit bien plus tôt que prévu.
P – Quoi ?
Une vidéo diffusée sur différents sites d'informations en direct montrait des anges en train d'attaquer la ville. La police était débordée et ce n'était qu'une question de temps avant que ces monstres ne s'en prennent à la population.
Sandra sauta de sa chaise et hurla :
S – Vous devez faire quelque chose !!!!
Ad ferma son bouquin, se leva de sa chaise lentement. Les autres firent de même. Cet alors que Rom dit :
Rom – Qu'est ce que tu crois ? C'est nous les héros après tout !
Ad – Bien sur qu'on va leur botter le cul !!
M – Ce sera sans moi.
No – Quoi ?
M – J'ai autre chose à faire. Ne vous inquiétez pas ! Vous vous en sortirez sans moi.
P - Bien sur ! On n'a pas besoin de toi.
Max marcha en direction d'une porte qui menait à une autre sortie, Robb cria dans sa direction :
Robb – Tu as intérêt à réussir.
M – Compte sur moi !
Toto s'approcha de Sandra et No, il leur tendit des oreillettes. Sandra, surprise, questionna son ami sur l'utilité de ces objets :
S – Pourquoi ça ?
To – Pour rester en contact avec nous. Vous allez devoir nous guider avec Bob et Clara via les différentes caméras de la ville.
No – Vraiment ? Mais heu …
Ad – On vous fait confiance, ne t'inquiète pas.
Les beubarz filèrent hors du repaire tandis que les filles se mirent à côté de Bob et Clara qui scrutaient la ville via les caméras. Et ce qu'ils voyaient n'était pas bon. Il y avait de nombreuses victimes du côté de la police. L'unité des Spéciaux avait du mal à faire ça, et les milices privées se faisaient écraser à tour de bras. No, dont son expression faciale trahissait l'inquiétude, murmura a Bob :
No – J'ai beau avoir confiance en eux … Tu penses qu'ils vont réussir à renverser la situation ?
Bob avait toujours le visage fixé sur l'écran. Il répliqua :
Bob – J'espère … J'espère …

Peter observait la scène depuis l'immeuble possédé par sa famille. Med était là à servir du café à son boss tandis que Natasha regardait les nouvelles à la Tv. Elle sirotait un verre de vin. Peter se moqua d'elle en disant :
P – Je ne vois pas l'intérêt de boire un verre de vin si ce n'est pas du vin.
N – C'est pour le style tu le sais très bien.
P – Si tu le dis.
N – Ca m'a l'air de bien se passer.
P – Le test pour l'instant est plutôt concluant. Ca va la rendre contente je pense.
N – D'ailleurs elle n'est pas là.
P – Elle préférait voir la scène en direct, ce qui se comprend. On fait ça pour elle après tout, du moins pour le moment.

La mystérieuse jeune femme se tenait en haut d'un des plus grands immeubles de Vannes. Son visage était caché derrière le masque d'un visage qui souriait sadiquement. Elle contemplait ses anges en train de s'en prendre à la population. De nombreux nuages de fumée noir s'échappaient de la ville, accompagnés de cris et de bruits d'explosions. Cependant, elle ne cessait de murmurer :
? – Venez … Venez … Venez.
Elle semblait attendre quelque chose.

P – De toute manière, ce qui se passe cet aprem doit servir d'appât.
N - Tu ne m'en avais pas parlé.
P – Je ne voulais pas te mettre la pression. Ce n'est une fois qu'ils seront là que le vrai test va commencer.
N – Ils … Eux ?!
P – Bien sur ! Qui veux-tu que ce soit ?

L'inconnue le ressentit. Ils étaient là. Enfin. C'est maintenant que le grand test allait commencer.
8 anges décimaient la ville. Ils s'agissaient des 8 derniers disparus du Lycée Lesage. Chacun d'entre eux avaient un signe distinctif sur le bras, une sorte de lettre, allant de A à G. L'un était très grand et très mince, un autre extrêmement musclé, ainsi de suite. Sur leur route, il n'y avait que des blessés ou des gens inconscients. La police tentait de les repousser, mais en vain. Le nombre de victimes ne cessait d'augmenter.
Alors qu'ils avançaient vers l'hôtel de ville, Le plus grand des anges s'approcha d'un groupe de policier qui lui tirait dessus avec des balles anti-char, mais cela l'égratignait à peine. L'ange leva le bras, forma une épée d'énergie et s'apprêtait à trancher en deux les pauvres hommes, une énorme onde de choc le propulsa contre un immeuble. Il l'heurta violemment et retomba comme une enclume sur le sol. Les 7 autres anges qui étaient occupés ailleurs se figèrent aussitôt et se retournèrent immédiatement dans la même direction.
Le poing en avant, Poté avec autour de lui Rom, Keke, Toto, Robb et Adrian. L'un des anges, une femme avec des griffes à la place des mains questionna l'identité de nos héros :
? – Ce sont les impurs ?
? – Oui ce sont eux, répondit le plus musclé d'entre eux, nous devons les éliminer.
Poté dit en rigolant :
P – On dirait qu'ils savent communiquer.
Toto tapa sur l'épaule de son ami et lui fit un reproche :
T – Ne les prends pas à la légère. A mon avis, ils sont bien plus puissants que ceux que Max et Yann ont affrontés à mon avis.
Les anges déployèrent leurs ailes, et sans crier gare, volèrent à toute vitesse vers nos amis qui durent se tenir prêt à se battre.

L'inconnue observait la scène et se dit, passablement agacée :
? – Mais ils sont où les deux autres ?

Yann venait de voir à l'écran de sa tv que les beubarz étaient en ville en train de se battre contre les anges. Il considéra qu'il avait autre chose à faire et descendit les escaliers quatre à quatre. Il ouvrit la porte et se retrouva face à la personne qu'il voulait sans doute éviter. Ils restèrent face à face de longues secondes, à se regarder dans le blanc des yeux, puis Max déclara :
M – Il faut qu'on discute.
Y – Je ne reviendrais pas.
M – Ce n'est pas négociable.
Y – Tu comptes faire quoi ?
M – Tu le sais très bien.
Yann dégaina son sabre, le pointa en direction de son vieil ami et s'exclama :
Y – Dans ce cas … Je ne vois qu'une seule issue.
Les poings de Max se mirent à briller de toutes les couleurs, ainsi que son sac et ce dernier dit avec un sourire en coin :
M – C'est exactement la réponse que j'attendais.

Part II
End


The beginning – One Ok Rock.


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