Archive for mars 2015
J'ai fait le cinéma, les mangas et maintenant je m'attaque à un de mes plus vieux amours et je sais que ça va me faire du mal ... les jeux vidéos.
Parce qu'après tout, les jeux vidéos aussi ont des clichés à la con ... et pas des moindres.
Alors tant je veux bien que le héros résiste un minimum aux coups pour ne pas mourir tous les 5mn, mais là ... Le mec, il a fait je ne sais combien de séjours en enfer, il s'est fait transpercer par des épées, des lances tout ça et il est toujours vivant, frais comme un gardon ! INCREVABLE ! Au bout d'un moment ... Faut être un peu crédible ... Ou alors c'est peut-être les joueurs qui sont trop idiots pour ne rien dire ... Je sais pas ..
Bon ... Tu es un héros qui doit le sauver le monde d'une fin funeste ... Certes faut bien des quêtes à la con de temps en temps mais là ...
"Chevalier !"
"Oui"
"Je sais que vous devez aller tuer le dragon ancestral qui va sans doute balayer mon village dans quelques secondes, mais avant cela, ça ne vous dirait pas de vous faire un peu d'argent en allant tuer 5 cochons d'argents ?"
" ... YOU MOTHAFU ...
Le bonhomme il fait du parcours, il tue des mecs en sautant de toit en toit, il se bat comme un dieu à l'épée mais il n'a qu'une seule faiblesse .... Une seule ... L'eau. Comme quoi les assassins étaient des gros crados.
Et le second, il dézingue des armées entières, conduit des vaisseaux, résiste à des explosions et des chutes de milliers de kilomètres et son armure ... coule.
Généralement que vous allez sauver une pauvre jeune fille en détresse, vous pouvez parier à coup sur que vous allez devoir l'escorter et bizarrement le jeu, qui était cool jusque la, devient UNE VERITABLE MERDE ! POURQUOI ELLE FAIT CA ? POURQUOI ELLE VA PAR LA ?!!!! POURQUOI ELLE SE FOUT AU MILIEU DES ENNEMIS CETTE CONNE !? MEEERRRDE JE LA HAIS ! JE LA HAIS !
6 FOIS QUE JE RECOMMENCE CE NIVEAU J'EN PEUX PLUS !!!!!
Quoiqu'il arrive, le mec il se sent bien, ses amis meurent, le monde est en train de partir en sucette, mais il continue quand même sa quête, toujours prêt à casser du méchant. Je veux bien croire que le mec est balèze émotionnelle et psychologiquement mais au bout d'un moment, il peut quand même avoir une faiblesse ... MAIS NAN JE DIS ACCOMPLIR MA QUETE ! GEEEEUUUUUUU !!!
Et je ferais jamais des choses méchantes, car être méchant ... C'est méchant.
Halo ... Oh j'ai pleins d'alliés avec moi ! Allons-casser du méchant ! .... Ohou .. Les copains vous êtes ou ? Les mecs ? Je suis tout seul la quand même et ils sont nombreux ... Et y a un géant oh bordel ...
Maman. ..
Autant j'aime bien jouer à des jeux de combats de temps en temps car c'est rigolo de se foutre sur la gueule avec ses potes, autant le fait que pas mal de personnages féminins ont des obus à la place des seins ... Ca fait un peu beauf quand même.
Après je critique mais bon .... Pas mal des meilleurs jeux de combats viennent de Japon ... Je pense que ça explique pas mal de choses.
Tu rentres chez les gens, ils te regardent, tu les regardent, tu défonces leur mobilier et tu piques tout leur argent puis tu t'en vas, sans rien dire. Je pense que Zelda et les Rpg ont formé une génération de délinquants. Et tu rales quand il n'y a rien à voler !!
Je trouve que ça manque d'immersion dans les jeux videos. Je veux dire que tu peux te balader avec un lance-roquette, tout vas bien, tu pètes des bagnoles, tu tues des gens. et la un muret ... et tu auras beau tout tenter, tirer dessus, le faire exploser, t'écraser dessus en voiture ... Il ne bronchera pas ... REALISME !!
La légendaire énigme de Rubis/Saphir pour rencontrer les golems légendaires. Alors tant faire une énigme en braille c'est cool et vachement ouvert d'esprit mais mettre ce putain d'alphabet sur un livret qui tu perds en 10 secondes BORDEL DE MERDE NINTENDO ! POURQUOI ?
C'est comme si tu demandais à un mec de monter une voiture à mains nues c'est pas possible !
Bonus :
Parce qu'après tout, les jeux vidéos aussi ont des clichés à la con ... et pas des moindres.
10 - Le Héros Increvable.
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| Le monde se casse la gueule and I don't give a fuck ! |
Alors tant je veux bien que le héros résiste un minimum aux coups pour ne pas mourir tous les 5mn, mais là ... Le mec, il a fait je ne sais combien de séjours en enfer, il s'est fait transpercer par des épées, des lances tout ça et il est toujours vivant, frais comme un gardon ! INCREVABLE ! Au bout d'un moment ... Faut être un peu crédible ... Ou alors c'est peut-être les joueurs qui sont trop idiots pour ne rien dire ... Je sais pas ..
9 - Les quêtes à la con.
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| Youpi ! Je vais régler tous les soucis de la ville de Troupaumé ! |
Bon ... Tu es un héros qui doit le sauver le monde d'une fin funeste ... Certes faut bien des quêtes à la con de temps en temps mais là ...
"Chevalier !"
"Oui"
"Je sais que vous devez aller tuer le dragon ancestral qui va sans doute balayer mon village dans quelques secondes, mais avant cela, ça ne vous dirait pas de vous faire un peu d'argent en allant tuer 5 cochons d'argents ?"
" ... YOU MOTHAFU ...
8 - Le héros qui sait tout faire sauf une chose ... Nager.
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| HAHAHAHHAAHA JE SUIS UN GRAND HEROS MAIS L'EAU ... CA MOUILLE ! |
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| Je suis un héros légendaire, modifié génétiquement à l'extrême ... mais mon armure coule !! |
Le bonhomme il fait du parcours, il tue des mecs en sautant de toit en toit, il se bat comme un dieu à l'épée mais il n'a qu'une seule faiblesse .... Une seule ... L'eau. Comme quoi les assassins étaient des gros crados.
Et le second, il dézingue des armées entières, conduit des vaisseaux, résiste à des explosions et des chutes de milliers de kilomètres et son armure ... coule.
7 - Les missions d'escortes.
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| Allons-y Copine ! Pour une grande aventure ! |
6 FOIS QUE JE RECOMMENCE CE NIVEAU J'EN PEUX PLUS !!!!!
6 - Le héros étonnamment optimiste.
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| L'optimisme incarnée ... ou la connerie ça dépend. |
Quoiqu'il arrive, le mec il se sent bien, ses amis meurent, le monde est en train de partir en sucette, mais il continue quand même sa quête, toujours prêt à casser du méchant. Je veux bien croire que le mec est balèze émotionnelle et psychologiquement mais au bout d'un moment, il peut quand même avoir une faiblesse ... MAIS NAN JE DIS ACCOMPLIR MA QUETE ! GEEEEUUUUUUU !!!
Et je ferais jamais des choses méchantes, car être méchant ... C'est méchant.
5 - Les mecs qui te laissent dans la merde.
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| Pourquoi ils me laissent toujours tout seul ... Je pue ? |
Maman. ..
4 - Les jeux de combats et la gente ... féminine.
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| Ceci est un jeu de combat je préfère le préciser. |
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| Ne croyez pas que son arme est le fouet qu'elle manie. |
Après je critique mais bon .... Pas mal des meilleurs jeux de combats viennent de Japon ... Je pense que ça explique pas mal de choses.
3 - La tendance à fouiller chez les gens.
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| Prêt pour le fist ... Hum ... Pour la baston ? |
2 - Les éléments indestructibles
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| Vous voyez ce mur ? N'espérez pas le détruire ! |
1 - L'énigme à la con !
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| Fallait être aveugle mec ! Mais je pourrais pas jouer au jeu sinon ! ... Cpas mon problème ! |
La légendaire énigme de Rubis/Saphir pour rencontrer les golems légendaires. Alors tant faire une énigme en braille c'est cool et vachement ouvert d'esprit mais mettre ce putain d'alphabet sur un livret qui tu perds en 10 secondes BORDEL DE MERDE NINTENDO ! POURQUOI ?
C'est comme si tu demandais à un mec de monter une voiture à mains nues c'est pas possible !
Bonus :
Les tutos à la con
 |
| C'est mon 5ème personnage ! LAISSESSSS MOI JOUUUEEERRR !!! |
Les niveaux de plateforme à la con
 |
| NE PAS TOMBER ! NE PAS TOMBER ! |
Les bibliothèques qu'un mec à passé des heures à coder, tout ça pour avoir besoin d'un bouquin.
Les romances laissées en suspens à la fin d'un jeu, que du coup tu aimerais bien savoir mais va falloir acheter la suite pour ça ! JAPONAIS DE MES ...
Flop 10 : Les clichés du Jeu Vidéo.
Voici les origines du Lonesome Cowboy, j'espère que vous allez apprécier.
Un homme marchait dans le désert, il titubait de plus en
plus puis il finit par s'effondrer lourdement sur le sol. Les vautours volaient
au-dessus de lui, attendant le meilleur moment pour se nourrir de sa chair. Ses
cheveux blonds étaient couverts de poussières et sa bouche aussi sèche que le
désert dans lequel il se trouvait. Ses yeux clairs regardaient dans le vide. Il
tendit sa main vers une ombre qui se dessinait au loin, pensant qu'il
s'agissait de la mort.
? – Bon je te les confie … Ne fais pas comme là dernière
fois.
Max venait de poser son blouson sur le porte-manteau de
l'entrée de chez Yannou, alors que Yann était en train de se préparer à partir.
Ce dernier, très confiant, lui répondit
M – Tu peux me faire confiance ! Je t'ai toujours rendus en
vie tes gosses.
Y – Tu sais ce n'est pas la première chose à dire quand tu
veux rassurer quelqu'un … Bon peu importe … Donc comme d'hab tu les couches pas
trop tard, évites de trop les faire jouer à la console.
M – Pourquoi ça ?
Y – Pour pas qu'ils finissent comme nous ! Bon je file !
Yannou quitta l'appartement. Max fixa les 3 enfants aux
cheveux blonds qui le regardaient avec des yeux plein d'admiration. Max demanda
:
M – J'ai quelque chose sur le visage ?
L'un des enfants dit joyeusement :
? – On veut voir Stitch !
Une peluche bleue, dont le pelage était un peu abimé par le
temps, apparut sur l'épaule du Rouky et commença à faire des signes aux enfants
qui se mirent à sauter dans tous les sens pour l'attraper. Max calma les
sauterelles et s'en allait pour préparer à manger quand l'un des enfants
demanda :
? – On peut avoir une histoire ?
M – Encore ? Je vais être à cours à force !
? – Ouais mais Papa est tellement cool dedans ! ALLEZ !
Max soupira, s'installa dans le canapé, les enfants firent
de même. Il leur demanda :
M – Alors … Quelle histoire ?
Les enfants se regardèrent fixement sans rien dire, ne
sachant pas quoi répondre. Max sourit et proposa pour les aider à choisir :
M – Hum … La fois ou on a été célèbre grâce à un Rpg qu'on a
créé ? Nan ce sera pour la prochaine fois. Ah ! Comment on à monté notre maison
d'édition … Nan vous n'êtes pas prêt pour ça …
La plus jeune des enfants l'interrompit en disant :
? – Papa en cow-boy ?
Max tourna son regard vers la jeune fille, réfléchit
quelques instants puis répondit :
M – Ouais … Ca fait longtemps que j'en ai pas parlé … Ca
vous dirait de savoir ce qu'il passé avant son affrontement avec le maire de
Sennav ?
Les enfants s'exclamèrent :
? – OUI TAPETTE !
Max fut figé pendant quelques secondes puis questionna les
origines d'une telle réponse :
M – C'est votre père qui a dit ça ?
? – Il nous a dit que ça te ferait plaisir.
M - … Bon alors … Comment ça commence déjà ?
Une diligence filait à toute allure à travers le désert
qu'était le Sud Américain. Derrière elle, un groupe de bandits lancé à sa
poursuite, tirant dessus dès qu'ils le pouvaient pour faire en sorte qu'elle se
stoppe. Le cocher regardait de temps de temps par-dessus son épaule pour voir
s'il arrivait à maintenir la distance avec les bandits, malheureusement cette
dernière diminuait de plus en plus. A l'intérieur de la diligence se trouvait
une famille de bourgeois accompagné d'une jeune femme qui semblait se cacher
sous son manteau. Les bandits étaient sur le point d'être au même niveau que la
diligence, l'un des scélérats commençait déjà à tendre le bras pour grimper
dessus. Mais soudain, un coup de feu se fit entendre suivit d'un sifflement, et
ceci se termina sur la chute du bandit de son cheval, touché en pleine
poitrine. Les bandits, surpris, tentèrent de voir qui était à l'origine de cet
affront. Face à eux, un autre groupe se déplaçait rapidement à cheval. A leur
tête, un homme vêtu d'un long manteau noir en cuir qui chevauchait un cheval
tout aussi noir que son manteau. Il s'agissait de Yann. De temps en temps,
l'agitation du cheval faisait bouger son manteau, qui laissait paraitre
l'étoile d'assistant du Shérif. Remarquant que Yann et ses hommes étaient en
surnombre, les bandits commencèrent à amorcer une retraite. Les justiciers
passèrent à toute vitesse près de la diligence, puis une fois que cette
dernière fut assez éloignée, la troupe de Yann se remit à tiré. Les balles
fusaient entre les 2 camps, et des hommes tombaient de chaque côté. Quand il ne
resta qu'un seul bandit, Yann tira dans l'un des bras du dernier bandit qui a
cause du choc chuta de son cheval. Yann, une fois à sa portée, descendit de son
cheval et dit tout en appuyant sur la blessure du bandit avec le pied, poussant
ce dernier à hurler de douleur :
Y – Des heures qu'on fouille la zone et vous n'avez pas pût
résister à une simple diligence, Quelle fin idiote pour une bande comme vous.
L'homme rétorqua péniblement :
? – Nous ne sommes qu'une poignée de la Bande de Jim Bo.
Vous n'aurez jamais notre chef !
Yann regarda le bandit pendant quelques instants, puis lui
répondit tout en montrant ses hommes derrière lui :
Y – Oh mais tu vas nous dire ou il se trouve. Mes amis
derrière moi ont des arguments très convaincants. Allez embarquez le !
Les hommes de Yann ne ménagèrent pas le pauvre homme,
l'attachant sans faire attention à sa plaie et le jetant comme un sac à patates
sur l'arrière d'un cheval. Puis ils se rendirent à la diligence qui s'était
arrêté entre temps. La famille remercia Yann et il remarqua que la jeune femme
n'avait pas bougée de sa place, il demanda à la famille qui elle était, cette
dernière lui répondit qu'elle n'en avait aucune idée. Yann monta dans la
diligence, s'approcha du corps caché par le manteau et s'apprêtait à le retirer
quand il entendit un "clic" semblable au bruit que faisait un
pistolet quand on le chargeait. Une voix lui dit :
? – Si vous comptez me voler, je tiens bon de vous informer
d'abord que mon arme est capable de fauter la partie supérieur de votre corps.
Yann, la sueur au front, lui répondit :
Y – Sauf que moi je suis l'assistant du Sheriff.
La femme enleva le manteau qui l'a couvrait, laissait
apparaitre une jeune fille indienne habillé en cow-boy, ce qui n'était pas
commun surtout dans cette région. Elle rangea son arme et s'excusa aussitôt :
? – Je vous prie de m'excusez je me suis endormie au début
de la fusillade donc je pensais que vous étiez un des bandits.
Y – Ce n'est pas un peu dangereux de s'endormir durant une
fusillade.
? – Le bruit des balles m'a toujours apaisé.
Elle se leva, sortit de la diligence, s'étira puis demanda
au cocher :
? – Quand est-ce que l'on repart ?
? – On vient quand même de se faire …
? – Oh c'est bon vous devez vivre ça tous les jours nan ? Ce
n'est pas une attaque qui va vous tuer … Enfin elle aurait put mais nan … Bref
on se comprend ! Et j'ai un vieil ami à rejoindre en ville.
Yann regarda amusé la scène, et alors qu'il s'apprêtait à
remonter sur son cheval, la jeune femme lui demanda :
? – Vous n'êtes pas très apprécié n'est ce pas ?
Yann, surpris par ce qu'elle venait de demander, lui
répondit :
Y – Qu'est ce qui vous fait dire ça ?
? – la façon dont vos hommes vous regarde. Vous devriez vous
méfier.
Yann sourit puis déclara :
Y – Ne vous n'inquiétez pas pour ça … C'est juste que j'ai
des idées différentes c'est tout. Bon je vous laisse, on se croisera surement
en ville. Quel est votre nom au fait ?
La femme grimpa dans la diligence qui s'apprêtait à partir
et lui rétorqua :
? – Je ne donne jamais mon nom à des inconnus, même si ce
sont des justiciers.
Elle ferma la porte et la diligence reprit sa route en
direction de la ville. Yann fit signe à ses hommes de faire de même, afin de
pouvoir faire son rapport au Shérif. La ville était vivante, comme à son
habitude. Les hommes buvaient au salon pour oublier leurs soucis. Les femmes
discutaient des derniers potins sur la femme du boucher tandis que les enfants
profitaient des dernières minutes de la récréation.
Yann passa devant la diligence qui était maintenant vide, il
soupira et continua son chemin. Il s'arrêta devant un bâtiment, qui tenait à
peine debout. Il descendit de son cheval et suivit de ses hommes il explosa la
porte du bureau du Sherif d'un énorme coup de pied. Le Shérif était un homme
très grand, de longs cheveux et une barbe crasseuse. Il leva ses yeux noirs
vers Yann qui lui dit :
Y – J'ai réussi à arrêter un membre de la bande de Jim Bo tu
vas pouvoir l'interroger Carter.
Le Shérif baissa les yeux et se contenta de répondre :
Car – Met le dans la cellule, je m'en occuperai plus tard.
Yann frappa la table du poing :
Y – Mais nan ! Il faut se mettre à l'action maintenant !
Cette ville à besoin du Shérif pour assurer la sécurité, non pas de la milice
de Mr. Cowton !
C – Ils ont plus de moyens que nous, on ne peut rien y faire
Mr. Le héros. Va donc boire un coup au Saloon pour fêter ça. C'est le mieux que
tu puisses faire !
Yann, ne sachant pas quoi répondre, s'en allant en proférant
des injures et en claquant la porte. Le Shérif se leva de son siège, l'un de
ses hommes lui demanda :
? – Tu comptes faire quoi ?
Car – Moi ? Rien. Je vais juste avoir une discussion avec
Mr.Cowton.
Yann était assis sur un des tabourets du bar, en train de
boire tranquillement une bière. Le Barman lui demanda :
? – Quelque chose ne vas pas Mr. Le héros de guerre ?
Y – Ce sont tous des faibles dans le coin … J'ai servi mon
pays durant la guerre, j'ai voulut changer les choses dans cette ville et ce
dont j'ai hérité c'est un pauvre shérif mollasson ainsi que …
Des cris l'interrompirent. Il sauta de son siège et se rua
dehors malgré les avertissements du Barman qui disait qu'il devrait payer le
double de sa consommation si jamais il sortait du Saloon. Une fois dehors, il
vit des hommes habillés en blanc en train de malmener 2 jeunes femmes noires
qui semblait transporter des vêtements. L'un d'eux disait en se moquant :
? – Bah alors ? On a du mal à se relever ? Je ne comprends
pas pourtant même un animal pourrait le faire !
? – Oh tu sais c'est ça les nègres. Ils ne sont pas très
intelligents.
La pauvre femme était en pleurs, et les badauds regardaient
la scène avec amusement. Yann, profondément énervé, s'avança tout en ayant le
poing serré de quelques pas vers l'homme, tapota sur son épaule en lui
demandant :
Y – Excusez-moi ?
? – J'ai pas le temps, casse-toi péquenaud.
Y – Une bonne entrée en matière au moins.
Yann frappa l'homme en pleine nuque qui s'écrasa tête la
première dans la boue. Ses amis dégainèrent leur arme mais Yann fut plus
rapide, et pointant son arme sur l'homme à terre tout en disant :
Y – Faites quoi que ce soit et je le tue d'une balle dans la
tête. Vous comptez vraiment vous attaquez à un représentant du Gouvernement ?
Vous n'êtes qu'une milice.
L'homme à terre releva finalement sa tête qui était pleine
de bout, il hurla :
? – De quoi tu te mêle ? Ils appartiennent à Mr.Cowton ! Tu
n'a rien à …
Y – Je dis ce que je veux … Je suis encore dans ma ville à
ce que je sache. Barrez-vous avant que je décide de vous rafraichir en cellule.
Le reste de la milice aida son leader à se relever, ce
dernier jeta un regard noir à Yann puis cracha sur les deux femmes avant de
filer. Yann s'approcha des deux femmes qui étaient effrayées, il leur dit :
Y – Vous feriez mieux de filer mesdames.
? – Vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire ?
Y – Pardon ?
? – On va être puni à cause de vous ! Ce n'était rien ça !
Mêlez vous de ce qui vous regarde !
Les deux femmes s'en allèrent prestement, devant un Yann
totalement dépité qui s'en retourna tranquillement à son verre dans le bar. Les
clients le regardaient tous avec un air méprisable, ce dernier étant en
décalage par rapport aux autres. Le barman lui demanda :
? – Vous venez du nord n'est-ce pas ?
Y – J'ai été muté ici après la guerre … Pourquoi ?
? – Ca se voit à votre réaction. Vos opinions ne sont pas
les bienvenues ici. Vous feriez mieux de les garder pour vous à l'avenir.
Y – Je suppose …
Yann demanda un autre verre afin d'oublier cet épisode
fâcheux.
? – Je sais que c'est un héros de guerre mais nous devons
faire quelque chose.
Carter se tenait assis devant un énorme bureau en ivoire
blanc. L'homme derrière ce dernier étant vêtu d'un magnifique costume blanc et
d'une étrange cravate rouge qui contrastait avec le tout. Il était de taille
normale mais étonnamment musclé. Son visage était marqué par le temps et un de
ses œil ne bougeait pas. Il répondit à Carter :
?– Ecoutes … C'est à toi de t'arranger pour qu'il arrête ses
agissements. C'est moi qui te paye pour tu me laisses faire la justice mais là
… Je vais devoir reconsidérer notre arrangement si ça continue. Je ne peux me
permettre de voir mes hommes se faire arrêter continuellement.
De la sueur coulait le long du visage de Carter, autour de
lui se trouvait quelques Cow-boys armés de meilleurs pistolets sur le marché.
Il se mit à supplier l'homme :
? – J'ai les mains liés Mr.Cowton … J'appartiens au
Gouvernement je ne peux rien faire. Je ferais ce que vous voulez si vous
m'aidez.
Mr.C – Il a de la famille ?
Car – Sa femme a été tué par des bandits il y a quelques
années.
Mr.C – Parfait dans ce cas nous n'avons pas à nous soucier
des dommages collatéraux. Tu es la justice n'est-ce pas ?
Car – Oui … En tout cas aux dernières nouvelles.
Mr.C – Alors nous allons montrer à ce jeune homme ce qu'est
…
La porte du bureau s'ouvrit avec fracas, et l'homme que Yann
avait envoyé dans la boue entra dans la pièce. Cowton, amusé, questionna son
homme de main :
Mr.C – Qu'est ce qui t'arrive Marlon ? Encore une catin qui
t'a rejeter ?
Mar – Nan c'est son adjoint.
Il montra Carter du doigt qui fit qu'il n'y était pour rien.
Le regard de Cowton s'assombrit. Il demanda à Cowton :
Mr. C – Expliques moi ce qu'il s'est passé. Je suis tout
ouïe.
Yann, un peu enivré par l'alcool, racontait une de ses
nombreuses anecdotes de guerre au Barman :
Y – Vous savez que j'ai rencontré Lincoln ! Un Chic type …
Même s'il a des choix vestimentaires douteux.
? – Bon ca suffit je ferme ! On se revoit demain.
Le Barman chassa Yann qui se retrouva debout dehors, l'air
hagard. Il regarda le ciel en murmurant :
Y – Serais-je capable de faire les choses bien un jour ?
Un sifflement l'interrompit dans ses pensées. Il tourna la
tête et aperçut un jeune homme couvert d'un chapeau de paille planqué près d'un
mur. Ce dernier fit signe à l'adjoint du shérif de s'approcher. Yann, la tête
pas vraiment fraiche, ne se méfia pas et s'approcha tranquillement. Lorsqu'il
arriva à portée de l'homme, il vit derrière l'homme une dizaine de noirs, dont
les deux femmes de l'altercation. Yann choqué, poussa l'homme hors de la rue et
lui demanda :
Y – Mais ça va pas ? Pourquoi sont-ils tous là ?
L'homme regarda à gauche et à droite puis lui répondit :
? – Je vous ai vu cet aprem … Et je partage vos idées ! Ces
personnes risquent d'être tués par Mr.Cowton donc je souhaite leur faire
traverser le Mississippi pour qu'il rejoigne le Tennessee, afin de les mettre
en sécurité. Un contact va les recevoir de l'autre côté et les faire remonter
jusqu'au Nord. Par contre j'ai peur de la route jusqu'au fleuve, j'ai besoin de
protection. Vous êtes des nôtres ?
Yann ne répondit pas immédiatement. Il savait que c'était
risqué de tenter une telle chose car il se trouvait dans le Sud. Mais il se
devait de respecter ses idéaux. Il serra la main du jeune homme qui sourit en
lui disant :
? – Comme nous nous battons pour la même cause, vaut mieux
que je vous donne mon prénom. Blake.
Y – Enchanté Blake.
? – Ne trainons pas.
Blake fit monter les fugitifs dans une charrette qui était
tirée par deux cheveux. Les deux femmes du milieu de journée regardèrent Yann
avec une certaine pudeur, ne se sentant pas capable de le remercier après les
choses qu'elles lui avaient dit l'après-midi.
La charrette se déplaça rapidement pour rejoindre la rivière
qui n'était pas loin. Yann suivit le véhicule sur son cheval, surveillant les
alentours et étant à l'affut du moindre bruit. Ils finirent par atteindre la
rivière, et se diriger vers un petit coin entouré d'arbres qui possédaient des
longs feuillages. Une grande barque les y attendait. Yann aida le jeune Blake à
faire monter les réfugiés dans la barque, soudain ils entendirent des bruits de
chevaux au galop se rapprocher. Blake regarda Yann effrayé, l'adjoint du Shérif
dégaina son arme, prêt à en découdre. Finalement les hommes arrivèrent à portée
de torche, il s'agissait de la Milice de Mr.Cowton mené par Marlon. Ce dernier
hurla :
Mar – Alors comme ça on essaye de faire fuir la propriété de
Mr.Cowton ?
Y – J'essaye juste de les sauver de la barbarie n'est ce-pas
Blake ?
Yann espérait avoir un quelconque soutien de la part de son
nouvel ami, mais ce dernier répondit à la grande surprise de notre héros :
Bl – J'ai exécuté ma part du marché ! Donnez-moi mon argent.
Yann avait été piégé à cause de son sens de la justice, ce
dernier qui ne l'avait jamais trahit auparavant. Marlow répondit calmement :
Mar – Voila ton paiement.
Il dégaina son arme et abattu le jeune homme d'une balle
dans la tête. Il expliqua ensuite à Yann :
Mar – Rien de personnel. Tu gènes juste mon Patron du coup
il fait ce qu'il sait faire de mieux, se débarrasser des éléments gênants.
Yann avait le regard baissé, la tête cachée par son chapeau.
Il murmura alors :
Y – Du moment que la barque …
Une explosion l'interrompit. Il tourna la tête, et vit la
barque en feu, avec des corps qui flottaient le long du fleuve. Marlow soupira
:
Mar – Quel dommage … Mais bon, des fois certains sacrifices
sont nécessaires.
Yann ne s'arrêta pas de fixer la barque. Son cerveau fit un
parallèle des plus étranges avec un évènement qu'il avait observé durant la
Guerre de Sécession. Il revoyait encore les corps des soldats brulés. L'un
d'eux s'approcha de lui, le supplia de l'achever. Et très vite le soldat se
transforma en la jeune fille noire qu'il avait aidée plus tôt dans la journée.
Son sang ne fit qu'un tour. Il dégaina, se retourna et s'exclama avant de tirer
:
Y – Allez tous en enfer ! Sudistes de merde !
Yann tira, abattant un des hommes de Marlow d'une seule
balle. La Milice tenta d'être aussi rapide mais Yann les abattait avec une
facilité des plus déconcertantes. Mais il arriva à court de balles. D'un geste
rapide, il se jeta derrière un arbre pour se protéger des balles. La milice
hurlait, une partie de ses membres cédant à la panique et l'autre insultait
Yann d'être un nordiste. Yann rechargea, il savait qu'il ne restait plus que 6
hommes, en comptant Marlow. Il retourna dans le champ de bataille et se mit à
tirer. Très vite il ressentit une très vive douleur dans le bras, puis dans la
jambe. Mais il continua de tirer quelques secondes après, puis il s'effondra au
sol. Il rouvrit les yeux quelques secondes après, et vit qu'il avait abattu
tout le monde. Tout le monde excepté Marlow, qui bougeait péniblement, une
balle ancrée dans sa jambe gauche. Yann regardait l'homme se mouvoir vers son
pistolet sans dire un mot. On pouvait lire une grande rage, colère sur le
visage de Marlow qui était déformé par la douleur. Il finit par être à portée
du pistolet, il tendit sa main pour l'attraper mais c'est alors qu'il entendit
un clic. Il tourna la tête, pour se retrouver face au pistolet de manche de
Yann qui lui dit, le sourire aux lèvres :
Y – J'ai jamais pu t'encadrer.
Il tira. La balle traversa le crane de Marlow qui garda la
même expression de stupeur et peur qu'il avait en regardait le pistolet. Yann
se mit à regarder le ciel, puis pensant son heure arrivée, ferma les yeux et
rejoignit enfin celle qui l'attendait depuis si longtemps.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il se trouvait dans une des
cellules du bureau du Shérif. D'ailleurs ce dernier l'observait entouré de ses
hommes. Yann lui demanda :
Y – Ca fait depuis combien que je suis ici ?
Car – 3 jours. Tu as fais un gros somme mon mignon.
Y- Chef je …
Car – Tu as bien merdé quand même. Tuer des hommes de
sang-froid ainsi pour permettre à des noirs de s'échapper. Tu es dans le Sud
ici.
Y – C'était un ..
Car – Estimes-toi heureux de ne pas être pendu, le juge a
été clément avec toi. Par contre tu es un hors-la-loi maintenant, tu es radié
de ton poste et ton statut de héros de guerre t'a été retiré.
Yann ne savait pas quoi répondre à ça. Le Shérif refusait
d'écouter ce qu'il avait à dire. Son monde s'effondrait autour de lui. Les
dernières choses qui lui permettaient de garder encore un peu d'estime pour
lui-même lui avaient été retirées. Le Shérif reprit, son sourire à peine
dissimilé :
Y – On va te lâcher en plein désert. Les charognards se
chargeront de toi.
Le shérif s'en alla, malgré les cris de Yann qui l'ordonnait
de l'écouter. Yann se rassit puis se mua dans le silence, sachant sa dernière
heure arrivée.
Le jour de son exécution, Yann fut trainé dehors par les
hommes de la milice de Mr.Cowton. La population observait la scène et proféraient
des injures à l'encontre de notre ami. Un cortège s'était formé autour de Yann,
soit disant pour le protéger, mais les badauds pouvaient lui balancer des
objets au visage sans que le cortège n'intervienne. La route jusqu'au désert
fut longue, Yann n'eut même pas le droit à un peu d'eau et il mourrait de soif.
Au beau milieu de nulle part, le Cortège s'arrêta.
Yann avait les yeux bandés et le visage tuméfié, les hommes
se mirent en cercle autour de lui. Un prêtre lui donnait les derniers
sacrements. Un juge observait la scène, grattant sur un papier un rapport qui
sera sans doute modifié par l'avocat de Mr.Cowton plus tard. Carter s'approcha
de Yann, lui enleva le bandeau et lui dit :
Car – Tu as choisi le mauvais état mon ami. Que Dieu te
pardonne.
Yann ne répondit pas. Carter remonta sur son cheval et ils
s'en allèrent, malgré les réprimandes du Juge, évoquant le fait que Yann
n'avait pas eu droit à de l'eau.
Yann regarda sans broncher les chevaux s'éloignés, puis il
observa les alentours. Après quelques instants il décida de partir à l'opposé
de la ville. Ses plaies étaient infectées, ces derniers n'ayant pas été
parfaitement traitées, et il se déplaçait en boitant.
Il marcha durant des heures, la faim et la soif commençait à
le dévorer. Quand à la fatigue et la douleur, elles rendaient ses pas de plus
en plus lourds et pénibles.
il titubait de plus
en plus puis finit par s'effondrer lourdement sur le sol. Les vautours volaient
au-dessus de lui, attendant le meilleur moment pour se nourrir. Ses cheveux
blonds étaient couverts de poussières et sa bouche aussi sèche que le désert
dans lequel il se trouvait. Ses yeux clairs regardaient dans le vide, il tendit
sa main vers une ombre qui se dessinait au loin, pensant qu'il s'agissait de la
mort venu le chercher. Il finit par s'écrouler de fatigue. Il entendit des
bruits de pas, et lorsqu'il rouvrit les yeux, une femme était accroupie devant
lui. Elle prit sa tête, et lui fit boire de l'eau. Elle se releva et dit à un
homme portant une énorme croix sur le dos de faire monter Yann sur le dos du
cheval. Alors que l'homme s'exécutait, elle lui chuchota :
L – Au fait … Moi c'est Lily.
The One I
Used to Be
End.
Theme :
Shingeki No
Bahamut Opening 1
bullet with butterfly wings - The Smashing Pumpkins
The One I Used to be.
Le 2ème Remake et Celui-ci sont des versions allongés des parties 2 et 3 de la version originale des remakes ... Logique en somme mais quand même.
et la prochaine saga sera développée en même temps que The Godmother qui devrait arriver à sa fin dans 2 épisodes environ.
et la prochaine saga sera développée en même temps que The Godmother qui devrait arriver à sa fin dans 2 épisodes environ.
Rappel de la composition de la bande rivale, tous les
prénoms ne sont pas connus pour l'instant. :
Med (Max)
Jibcon (Keke)
Le beau gosse sans nom (Poté)
John (Rom)
Mec bizarre
(toto)
Mec chelou du net (Yann)
Androïde (Adrian)
Une explosion retentit dans un endroit de la carte. Suivit
d'une autre. Et enfin elles furent une multitude à faire trembler les environs.
La carte était des docks immenses ou une dizaine de cargo étaient stationnées
autour de ces derniers, formant les limites de la zone de combat. Des
conteneurs étaient parsemés le long de l'endroit, formant un labyrinthe ou les
joueurs pouvaient se glisser afin de pimenter les parties. Et c'était justement
ce qu'essayait de faire nos beubarz, courant comme des dératés en
direction du Labyrinthe de conteneurs, avec à leur poursuite un robot géant qui
tirait des missiles dans toutes les directions. Une des roquettes manqua de
transformer Rom en cochon grillé. Ce dernier s'exclama, sa voix étant devenue un
mélange de rage et terreur :
R – Pourquoi on a dit oui déjà ?
Max fixa Rom avec un regard noir et lui répondit :
M – Parce que vous m'avez forcé Bande d'ahuris !
Rom outrée, rétorqua :
R – Quoi ? C'est surtout parce que tu n'a aucun sang-froid
et que …
Max pointa son arme en direction de Rom qui reprit aussitôt
sa version des faits :
R – Nan mais oui c'est notre faute, tout à fait.
Finalement les beubarz s'engouffrèrent dans le labyrinthe,
enfin à l'abri du robot qui s'arrêta devant l'entrée. Med se leva de son siège
du poste de contrôle pour observer le labyrinthe et ses différentes issues. Ses
partenaires, amusés par la situation, ne purent s'empêcher de faire des
commentaires :
Jib – Oh les lâches ! On leur fait peur !!!
John – On peut en finir maintenant !!!!
Med leva son poing pour faire taire ses amis, puis il
remarqua que l'un d'eux portait un bâillon de SM dans sa bouche, il chuchota à
l'inconnu au visage de rêve qu'avait rencontré Poté :
M – Qu'est ce qu'il a lui ?
? – Il se réserve pour Yannou … Faut pas trop lui en parler
c'est un sujet sensible !
M – Bon … Qu'est ce que j'allais dire ..; Oui ! Il ne faut
pas crier victoire trop vite ! Je suis sur qu'ils mettent au point une tactique
très élaborée pour …
Un cri interrompit Med:
R – HEY LES TANTOUZES ! VENEZ NOUS CHERCHER SI VOUS ETES PAS
DES LOPETTES !
Med se corrigea aussitôt :
Med – Oubliez ce que je viens de dire ils sont totalement
idiots.
Pendant ce temps dans le labyrinthe :
R – Je ne comprends pas, il n'est pas tombé dans le piège !
Les beubarz fixèrent Rom totalement ébahit par l'apparente
connerie de leur vieil ami, Adrian ne put s'empêcher de lui répondre :
Ad – Ah oui je ne comprends pas pourquoi non plus, Pourtant
ta stratégie était digne d'un des plus grands stratèges militaires.
Rom – C'est clair !
Max se pencha vers Rom et lui chuchota
M – Tu as toujours du mal avec
l'ironie n'est ce pas ?
Rom – L'iroquoi ?
M – Laisses tomber.
Med appuya sur un des boutons de poste
de contrôle de son robot, provoquant l'apparition d'une quarantaine de
personnes autour du labyrinthe. Med sourit puis dit à ses partenaires :
Med – C'est ça d'avoir un expert
en piratage dans son équipe! N'est-ce pas ?
Il tourna le regard vers Jibcon
qui se contenta de répondre avec un sourire narquois tout en prenant un air
supérieur. Med porta ses yeux sur les conteneurs tout en murmurant :
Med – Voyons-voir comment ils vont
s'en sortir ?
Lily était assise dans un canapé,
sirotant paisiblement un soda à une soirée chez Emma quand Flavie s'approcha
d'elle pour lui montrer quelque chose sur son portable :
Fl – Regardes-ça, Ca devrait
t'intéresser.
Lily fit son légendaire regard
noir tout en lui répondant sur un ton sec :
L – Si c'est encore une vidéo de
techno à la con ou un mec qui montre son cul Je te jure que je vais te …
Flavie coupa Lily en lançant la
vidéo. Elle diffusait en direct la partie des beubarz, cette dernière avait
pour titre "La vérité sur The Band". Lily, envahit par un sentiment
d'effroi, se leva précipitamment, provoquant le sursaut d'une bonne partie de
ses amies. Viviane lui hurla :
Vi – Ca va pas de me faire peur
comme ça ?! J'aurais put me faire mal !
Roxy commenta :
Rxy – Oh tu n'as pas besoin de ça
pour te faire mal … tu le fais très bien toute seule.
Viviane et Lily ne firent pas
attention au commentaire de leur amie, au grand désespoir de cette dernière qui
s'en alla broyer du noir dans un coin de la pièce. Lily rétorqua à Viviane :
L – Tu ne réalises donc pas ? Ils
sont dans une merde noire !
Emma – Pourquoi tu dis ça ?
L – Parce que si jamais ils
perdent … Ils risquent de connaitre bien plus qu'une simple défaite à Call of
Duty…
K – Ils sont une quarantaine.
P – Ils entourent la zone et ils
vont passer à l'attaque dans quelques instants.
Poté et Kéké revenaient d'une expédition
en éclaireur pour observer les forces ennemies. Les Beubarz affichaient une
mine grave, Yannou grogna :
Y – C'était prévisible avec des
tarlouzes pareil.
P – Allez jusqu’à hacker le jeu …
Ils doivent avoir une sacrée bonne raison de nous en vouloir.
M – Sans doute ce dont je vous ai
parlé, la Massacre du Conseil Etudiant.
P – Mais comment ça pourrait être
nous ?! On se battait pour le bien ! Je ne vois pas pourquoi on aurait fait
quelque chose comme ça.
R – Y en a peut-être une …
Les beubarz regardèrent Rom, puis
baissèrent tous la tête, comme s'ils connaissaient déjà cette possibilité et
qu'elle les accablait. Max, releva la tête d'un geste rapide et brisa le
silence qui s'était installé :
M – Nan ca ne peut pas être ça !
On a tout fait pour que ça n'arrive plus ! Il nous suffit de les questionner pour
connaitre la raison après notre victoire ! Adrian, as-tu une stratégie ?
Adrian mit un genou à terre, prit
un air sérieux et dit, sur un ton collégial :
Ad – Nous avons un avantage, nous
sommes dans un labyrinthe que nous maitrisons contrairement à eux.
Un silence suivit. Toto, surpris,
demanda à Adrian :
To – C'est tout ? Tu n'as rien
d'autre à dire ?
Ad – Bah nan … Vous avez carte
blanche pour le reste.
Les yeux des beubarz
s'illuminèrent suite à la réponse d'Adrian et chacun dégainèrent leur arme
favorite. Rom déclara tout en affichant un sourire carnassier :
R – Let's roll bitches !
Med, voyant que les beubarz ne
sortaient toujours pas du labyrinthe, ordonna à ses hommes de s'y rendre pour
mettre fin à la partie. John lui demanda, alors que les soldats pénétraient
dans le labyrinthe :
John – Ce n'est pas risqué de
faire quelque chose comme ça ?
Med – Bien sur que non. Que
pourrais faire 7 personnes contre 40 ? Nous ne sommes pas dans un manga.
John – C'est sur … Mais j'ai cru
entendre qu'ils avaient participé à plusieurs compétitions de ce jeu.
Med, alerter par les mots de John,
se retourna et lui demanda sur un ton agacé :
Med – Qu'est ce que tu racontes ?
Les soldats étaient divisés en 7
équipes, qui progressaient lentement à travers le labyrinthe pour éviter tout
risque d'une embuscade. Soudain, après quelques minutes de marche sans avoir
croisé qui que ce soit, le chef de la 1ère équipe reçu un appel sur
sa radio. Il décrocha en faisant signe à ses hommes de se stopper. L'un des
hommes se proposa pour assurer leur arrière et explorer un peu les environs,
pour voir si personne ne les suivait. Le chef accepta sans prêter attention a
ce que venait de dire le soldat et prit l'appel sur la radio:
T1 – Que se passe t-il ?
? – Tention … Dangereux … RET …
Le signal s'interrompit. Le soldat
tapa plusieurs fois sur la radio puis voyant qu'elle ne fonctionnait toujours
pas, il la jeta par terre, brisant cette dernière, puis ragea :
? – Ils ont dû mettre un
brouilleur … Ce ne sont pas des amateurs au final. Bon il n'est pas encore
revenu l'autre idiot ?
? – On aurait pu le joindre si
seulement tu n'avais pas jeté la radio par terre.
Le chef menaça aussitôt son
subordonné :
? – Ecoutes je ne sais pas qui tu
es et j'en ai rien à faire ! Je suis la parce qu'on m'a payé pour débarrasser
nos employeurs de cette bande de rigolo, et par malchance je suis tout chef, et
comme je suis un profond connard, Il se pourrait que je fasse de ta vie un
enfer si tu continues à me répondre ainsi !
Le soldat fixa son supérieur, puis
résigné il baissa le regard. Soudain ils entendirent un cri qui leur glaça le
sang. La compagnie se rua vers l'origine du bruit, et ce qu'ils découvrirent
était tout simplement horrible. A leurs pieds gisait le cadavre du soldat partit
en éclaireur, les boyaux éparpillés sur le sol. L'un des soldats commenta :
? – Heureusement que ce n'est
qu'un jeu sinon je serais en train de me chier dessus.
Le chef lui rétorqua sur un ton
sec :
? – C'est sur, on ne peut pas
mourir … mais on ressent la douleur dans ce jeu.
? – Quoi ?
? – Nos employeurs, quand ils nous
ont envoyé dans ce jeu, on fait en sorte que nous ressentions la douleur si
jamais nous venions à etre blessé ou quelque chose du genre …
? – Mais c'est horrible !! Je n'ai
pas signé pour ça !! Je préfère me déconnecter !! Je m'en vais !!!
Le soldat commença à prendre la
poudre d'escampette, mais a peine il venait de faire quelques pas qu'il
s'arrêta net. Le chef, moqueur, lui demanda ce qui n'allait pas, et la seule
réponse qu'il eut fut le bruit du corps du soldat s'effondrant sur le sol, un
couteau planté en pleine tête. La
compagnie commença à céder à la panique, le Chef tenta de calmer ses troupes
mais il était déjà trop tard. C'est alors qu'il reçu une giclée de sang en
plein visage. Le tête d'un des soldats près de lui roulait sur le sol, bientôt
suivit par une autre. Un des soldats restant se mit à tirer dans tous les sens,
blessant son chef à la jambe et tuant son camarade de droite. Une ombre s'approcha
de lui, et d'un coup sec lui trancha la gorge. L'ombre s'approcha alors du chef
qui rampait pour tenter de sauver sa peau. L'ombre lui planta un couteau dans
l'autre jambe pour le stopper, ce dernier hurla de douleur et se mit à pleurer
en hurlant :
? – JE NE SUIS QU'UN GAMIN DE 15
ANS !!! J'AI PAS MERITE CA !!
Sa lumière d'épaule éclaira le
visage de l'agresseur, qui était Rom. Le chef se mit à se pisser dessus,
littéralement, en faisant face au visage couvert de sang de Rom. Ce dernier
caressa la joue de sa future victime avec son couteau puis lui demanda :
R – Have you prepared it ?
Le chef ne savait pas quoi
répondre, Rom lui demanda à nouveau, sur un ton plus sec et énervé :
R – Have YOU PREPARED IT ?
Les larmes ne cessaient de couler
le long des joues du Chef, ce dernier lui répondit avec une autre question :
? – Préparer quoi ?
Rom sourit, puis susurra tout en
sortant une 2ème lame de son gilet de combat :
R – Your …. Anus !
Cette phrase fut suivit d'un rire
machiavélique et d'un cri d'horreur, puis tout ceci se termina sur un long
silence.
L'équipe numéro 3 entendit le cri
et commença à paniquer, mais le chef calma aussitôt ses troupes :
? – Ne cédez pas à la panique !
C'est justement ce qu'ils veulent ! Mais si nous restons unis nous KRRRRRRR.
Il fut interrompu par le bruit de sa
colonne vertébrale qui se brisait, le tuant sur le coup. Son corps tomba sur le
sol comme une enclume, dévoilant Yannou qui avait pour arme à feu un simple
pistolet. Les soldats, effrayés, pointèrent leurs armes vers lui mais ils
étaient bien trop lents. D'un geste d'une précision chirurgicale, il brisa le
bras d'un des soldats puis d'un coup de paume lui enfonça le nez dans son
cerveau, le tuant lui aussi sur le coup. Un des soldats se mit à tirer, mais
Yannou se servit de leur ami comme bouclier. Le beubar tira 2 coups de feu pour
abattre les 2 soldats plus au fond, puis il jeta le cadavre sur un autre, qui
tomba en arrière écrasé par le poids du corps. Yannou attrapa les 2 soldats
encore debout par le cou, puis il écrasa leur crâne sur le sol en se laissant
tomber en arrière. Le dernier soldat encore en vie tentant de pousser le
cadavre qui le retenait au sol mais ce dernier était trop lourd. Yann
s'approcha de lui, le soldat tenta d'attraper son arme mais d'un coup de pied,
Yann la repoussa plus loin. Le soldat avait tellement peur que ses dents
claquaient jusqu’à se fissurer, Yannou soupira puis dit tout en mettant son
pied sur sa gorge :
Y – Tapette !
Yann écrasa la gorge du pauvre
homme, mettant fin à ses souffrances. Alors que notre beubar nettoyait ses
chaussures, il se dit :
Y – J'y suis peut-être allé un peu
fort, ce ne sont que des ados après tout.
Il regarda autour de lui, les
cadavres des jeunes aux membres brisés recouvraient le sol et leurs visages affichaient
toujours la terreur qu'ils avaient ressentie avant de mourir. Puis il reprit
tout en sifflotant :
Y – Mais au moins c'était
vachement marrant !
L'équipe 5 était immobile. Face à
elle, un type jonglait avec de drôles de balles. Il enchainait les tricks avec
une facilité déconcertante. L'un des soldats lui demanda :
? – Vous êtes qui ?
L'homme répondit tout en
continuant ses jongles :
K – Vous avez affaire au plus
grand des joueurs de foot virtuel … KEKENALDO !!
Keke avait le regard illuminé alors
que les soldats étaient partagés entre l'admiration et l'incompréhension la
plus totale. Soudain, Keke pointa son doigt vers eux et hurla :
K – Si vous arrêtez mes tirs je
vous laisserai me tuer !! Vous avez envie d'avoir une victime facile ?
Les soldats se regardèrent, puis
comme ils n'avaient rien à perdre, ils acceptèrent. Ils se positionnèrent en
ligne afin de ne laisser aucune balle passée. Keke fit un dernier jongle, puis
tira les balles une à une en direction des joueurs tout en mettant peu de force,
comme s'il voulait qu'ils les attrapent. Ces derniers n'en laissèrent passer
aucune, mais très vite des Bip se firent entendre. L'un des soldats tourna la
balle, pour découvrir un écran qui affichait un timer sur le point d'atteindre
0. Il leva une dernière fois la tête, pour Keke lui faire un signe d'adieu tout en affichant un grand sourire.
L'explosion des différentes balles décima toute l'équipe, qui n'avait aucune
d'y réchapper de toute manière. Keke nettoya la poussière qui s'était répandue
sur ses vêtements suite à l'explosion, puis il s'en alla rejoindre ses amis en
sautillant joyeusement.
Pendant ce temps, dans le poste de
commande du Robot :
? – Y a beaucoup de cris quand
même … Vous croyez que …
Le beau gosse tourna la tête, et
ne put que constater la prestance de son chef. Ce dernier n'était pas du tout
affecté par les cris des soldats et semblait avoir une confiance totale en ses
troupes. Le beau gosse sourit, heureux de voir que leur chef ne faiblissait pas
et restait fort, pour faire triompher le bien.
Med, quand à lui, pensait :
Med – Dans quelle merde je me suis
encore foutu ?
2 équipes avaient réussie à se
réunir dans l'une des grandes allées du labyrinthe. Ils étaient si heureux de
se voir qu'ils lâchèrent leurs armes et sautèrent de joie, puis l'une des
équipes expliqua à l'autre qu'elle avait aperçu les restants du massacre de la
1ère équipe. Et alors qu'ils n'arrêtaient pas d'évoquer des théories
les plus folles sur nos beubarz, Toto apparut au bout de l'allée. Très vite ils
le remarquèrent et d'un geste rapide, ils se rééquipèrent de leurs armes. Toto
ne broncha pas, se contentant d'afficher son légendaire sourire totalement à
l'ouest. Apparemment en confiance, un des soldats s'apprêtait à tirer sur Toto
quand une balle lui traversa le crane et s'en alla faire un trou dans un
conteneur derrière eux. Dans un 1er temps surpris, aucun des soldats
ne réagit puis après s'être rendu compte de ce qu'il venait de se passer, ils
se mirent à hurler en cœur. Ils pointèrent tous leurs armes vers Toto, qui lui
s'était mit à avancer vers eux entre temps, et c'est alors qu'une déferlante de
balles tomba sur eux. Elle s'abattu sur eux à une telle vitesse qu'aucun ne put
se protéger, les balles déchiraient leurs membres ou encore laissaient
d'immondes traces de brulures dans les plaies qu'elles provoquaient. Une bonne
majorité de la petite troupe tomba, mais certains, avec des membres en moins,
étaient encore en vie. Toto s'approcha lentement du plus proche de lui, le fixa
toujours le sourire aux lèvres, dégaina une arme puis tira. Du moins il essaya
car son arme s'enrailla. Il s'excusa auprès du blessé, ramassa l'arme de ce
dernier puis le descendit d'une balle dans la tête. Toto fit la même chose pour
les autres survivants jusqu’au dernier qui lui demanda :
? – Mais comment … Comment tu as
fait ? Tu n'étais même pas armé !!
Toto se contenta de montrer
derrière lui, l'homme vit alors une lueur au loin, dévoilant qu'il s'agissait
de Poté caché derrière son sniper. L'homme compris qu'ils n'étaient pas de
taille face aux beubarz, et la dernière chose qu'il vit fut le sourire de Toto
alors qu'il pointa son arme sur son crâne.
Max sautillait tranquillement
parmi les longs couloirs du labyrinthe, tout en chantonnant un de ses thèmes
favoris de jeux vidéo. Soudain, il arriva derrière un groupe de soldats qui contemplait
les restes d'un groupe de confrères. Max s'arrêta, les fixa pendant quelques
secondes puis s'apprêtait à faire demi-tour sans aucun bruit mais l'un d'eux se
retourna, et prévenu ses amis en hurlant :
? – Hey ! C'est le gros Roux qu'on
recherche !
Max regarda derrière lui, puis
s'exclama :
M – HEY ! C'est qui que vous
traitez de …
Les soldats pointèrent leurs armes
vers lui, Max se figea puis après quelques instants il marmonna :
M – Okay je vois maintenant mieux
qui est le gros.
Max ne réfléchit pas une seconde
de plus et prit ses jambes à son cou. Les soldats se lancèrent à sa poursuite
sans attendre, tirant sur lui dès qu'il en avait l'occasion. Avec l'agilité du
guépard, Max se ramassa deux ou trois fois sur le sol et manqua de se prendre
une balle au moins une bonne dizaine de fois. Après un certain temps, Max se
retrouva dans un cul de sac. Lorsqu'il voulut faire demi-tour, ses poursuivants
l'avaient déjà rattrapé. Le roux était dos au mur, armé d'un simple pistolet,
alors que chacun des soldats en face étaient équipés de fusils d'assauts
dernier cri. Le Chef de groupe s'avança vers lui, puis lui demanda en pointant
son pistolet dans sa direction :
? – Une dernière volonté ?
Max se jeta alors au sol,
provoquant un fou rire non contrôlé chez les soldats ennemis. Mais très vite,
une voix vint les interrompre :
? – C'est pas bien de se moquer
des minorités ainsi !
Les soldats se retournèrent
lentement, effrayés parce qu'ils allaient découvrir. Et pour cause. Derrière
eux se trouvait Adrian, cigare à la bouche, armé d'une énorme sulfateuse peinte
de rouge. Les soldats étaient sans voix, Adrian marmonna tant bien que mal à
cause de son cigare :
A – Je vais vous apprendre ce que
c'est d'être irrespectueux.
Adrian appuya sur la gâchette de
son arme, qui provoqua une pluie de balles sur les soldats qui furent
transpercés de part en part, tout ceci dans un bruit assourdissant. Max quant à
lui étant toujours couché au sol, en train de se demander s'il n'était pas trop
vieux pour ces conneries. Le bruit s'arrêta, Max rouvrit les yeux, et vit
Adrian qui posait sa sulfateuse sur le sol. Max fit un bond pour se remettre
sur ses jambes. Alors que le Roux s'approchait de lui, Adrian déclara :
A – Alors une fois je veux bien,
mais servir deux fois d'appât, je trouve que c'est du masochisme. Imagines que
je n'avais pas été là à temps.
Max tapa sur l'épaule d'Adrian
tout en répondant :
M – Tu étais là c'est le principal
! Puis ça m'a fait courir un peu ! … C'est quoi ton cigare là ?
A – C'est pour le look.
M – Je croyais que tu ne fumais
pas.
A – Il est en chocolat.
M – Hum …
Med observait la zone de combat
depuis son poste de contrôle dans le cockpit de son robot, cela faisait
plusieurs minutes qu'il n'avait eu aucune nouvelles de ses soldats. Jibcon
tenta de le rassurer mais le chef de groupe Anti-Band savait pertinemment
qu'elle était la raison de cette absence de communication, tous ses soldats
avaient été décimé.
Soudain, 7 personnes s'extirpèrent
du labyrinthe. C'était les gars The Band, qui étaient intacts, si on exclut le
fait qu'ils étaient couverts de sang des ennemis bien sur. Ils s'arrêtèrent à
mi-chemin entre le labyrinthe et le robot. Max hurla, le poing serré et l'air
décidé :
M – Tu ferais mieux de te rendre
maintenant, sinon tu risques de finir comme tes soldats !
Med rétorqua sans perdre un
instant :
Med – Je te rappelle que je suis
toujours en position de force avec mon robot, et que donc comme des idiots vous
vous êtes mit à découvert.
Un long silence s'installa, puis
Rom finit par chuchoter à Max :
Rom – Il a pas tellement tort là …
Max – JE SAIS !
Les filles étaient en train de
regarder la partie de The Band sur le portable de Flavie tandis que Lily
essayait de joindre No, en vain. Roxy lui demanda :
Rxy – Pourquoi tu essayes de
joindre No ?
L – Je voulais savoir si elle
regardait la partie … Mais c'est bizarre elle ne répond pas.
Rxy – Elle était bien à une soirée
avec Gaby et Alexander nan ? Elle doit surement être occupée.
L – Tu dois avoir raison.
Emma coupa la discussion de Roxy
et Lily en criant :
Emma – Ca y est c'est la
confrontation ! Ils se font face !
Lily et Roxy se ruèrent près des
autres pour ce qu'il allait se passer.
Max – Dans ce cas … Je suppose
qu'aucune discussion n'est possible.
Med – J'ai bien peur que non. Il
va falloir régler ça entre hommes.
Le robot géant chargea ses différents
armes qui comprenaient des missiles, sulfateuses, rayons plasmas et tant
d'autres. Les Beubarz se tenaient fièrement face à cette machine de destruction
massive car ils savaient qu'ils ne devaient pas perdre ce combat. Ils
dégainèrent tous leur arme fétiche, la chargèrent puis se jetèrent un dernier
regard, comme pour se donner du courage pour cette ultime bataille. Rom leva le
poing et s'écria :
Rom – Libertééééééé !!
Les beubarz s'élancèrent l'un
après l'autre, ils brandissaient leurs armes tels des guerriers celtes. Le
Robot fit de même, provoquant de légères secousses à chacun de ses pas. Le choc
était inévitable, puis les beubarz se rendirent compte que c'était une très
mauvaise stratégie et tentèrent de faire demi-tour. Adrian tomba le premier, écrasé
par le poing de robot. Quant à Kéké, suite à un superbe coup de pied du robot
son corps finit éparpiller au quatre coins de la carte. Rom et Yann, dans une
tentative désespéré de fuir par la mer, finirent électrocuter par une bombe
électrique de Robot. Toto, pas assez rapide, finit en tant que chewing-gum
humain sous la semelle d'un des pieds du robot. Max et Poté tentèrent de tirer
pour se défendre, mais ils finirent désintégrer par l'un des lasers du robot,
sonnant au passage la fin de la partie et la défaite des beubarz.
Les filles restèrent silencieuses
devant une telle débandade. Lily, eut pour seul commentaire ces quelques mots :
L – Quelle bande de loosers.
Lorsque les beubarz reprirent
connaissance, ils étaient au nouveau dans l'appartement de Max. Ils restèrent
silencieux quelques instants, venant de réaliser qu'ils avaient perdu la
partie. Ils n'eurent pas le temps de faire un débriefe de la situation car une
vidéo apparut sur l'écran. Elle montrait 3 femmes retenue chacune dans 3 pièces
différentes, les yeux bandés. Les Beubarz reconnurent No, Gaby et Alexander. Un
message apparut à la fin de la vidéo, ordonnant aux beubarz de se rendre à leur
ancien lycée, pour enfin faire éclater la vérité.
Poté demanda aux autres :
P – On fait quoi ?
Toto commenta sans répondre à la
question :
T – C'est un piège beaucoup trop
flagrant.
Rom - Ouais mais les images des
filles m'ont l'air vachement authentique ! C'est ma copine quand même !
A – Restons calme ! Ca ne sert à
rien de s'énerver ! Il faut garder son sang-froid pour ne pas prendre de
décisions trop hâtives ! !
Y – Le calme c'est pour les
tapettes.
K - ….
Max ne dit rien. Il se contenta de
fixer la vidéo sans rien dire. Son Stitch qui était d'habitude la voix de
sagesse ne trouvait rien à dire, il se contenta de rester sur l'épaule de Max,
espérant que ce dernier trouve une idée.
Yann se leva, et s'exclama :
Y – Je refuse qu'on reste ici sans
rien faire … On est les beubarz merde ! On va quand même pas laisser des
comiques s'en prendre à nos amies !
Les beubarz se regardèrent, et
soudain une voix s'éleva :
? – Il a raison.
Les beubarz se tournèrent vers Max
qui se leva à son tour. Il reprit tout en affichant un visage des plus sérieux,
cassant avec son à l'ouest habituel :
M – Il faut qu'on fasse quelque
chose ! On va quand même ne pas laisser nos amies payer pour nos erreurs du
passé. Puis ça tombe bien ca va justifier le fait de botter le derrière à ces
emmerdeurs ! Vous n'êtes pas d'accord.
Tlm – OUI SALE ROUX !
M – Enlevez le sale roux la
prochaine fois et ce sera parfait ! En avant !
Les beubarz se préparèrent pour se
rendre à leur lycée. Alors qu'ils quittaient l'appartement, Max dit aux autres
de partir devant car il devait passer un rapide coup de fil. Ce dernier ne dura
que quelques secondes, et très vite Max quitta son appartement, descendit les
marches de l'immeuble quatre à quatre puis monta dans la voiture de Poté ou se
trouvait aussi Yann et Kéké, tandis que dans celle d'Adrian il y avait Rom et
toto. Poté regarda Max comme s'il attendait son signal. Le Roux d'abord jeta un
bref coup d'œil àYann et Kéké qui firent tous les deux un signe de la tête
approbateur, puis il s'exclama :
M – Allons montrer à ces rigolos
pourquoi on nous appelle LES BEUBARZ !
Les deux voitures firent un
démarrage en trombe, laissant de la gomme sur le bitume derrière elles.
Med était assis dans le bureau du
principal de Lesage, observait une trentaine d'écrans correspondant chacune à
une caméra placée dans le lycée. Il demanda à Jibcon :
Med – La liaison est bonne ?
J – Parfaite ! Les images seront
transmises en direct aux plus grands sites de partages de vidéos.
Med – Parfait. Je veux que tout le
monde voit qui ils sont réellement.
Jibcon, dont la voix se mise à
trembler, posa à Med une question qui lui trottait dans la tête depuis
longtemps :
J – Je me demandais … Qui est- cet
homme qui tient tant que ça à nous aidés … Je veux dire … Ca ne lui apporte
rien.
Med fixa Jibcon droit dans les
yeux, ce qui poussa ce dernier à baisser son regard, et lui répondit :
Med – Peu importe son identité !
Il nous aide et c'est tout ce qui importe ! En plus il en demande pas grande
chose en retour … Juste qu'on connaisse les pêchés des Beubarz.
Nous sommes rentrés dans le tas
Part 1
Over.
Theme :
One Piece Opening 6 – Brand New World.
Remake : Nous sommes rentrés dans le tas Part I
Hello les amis, je m'excuse pour la petite absence mais mon texte en anglais à été très long à écrire (Et oui ça prend plus de temps qu'en Français) donc voila ... JE VAIS PAS ME JUSTIFIER NON PLUS BORDEL DE ...
Pour ce mois de mars, très important pour moi au niveau des anniversaires, j'ai décidé de vous parler d'un manga, et ce mois-ci il s'agit de SHOGU ... SHUGO ...Shokugeki no soma !
Shokugeki no Soma ou "Foodwars !" en français est un manga Shonen/Cuisine de Shun Saeki au dessin et de Yuto Tsukuda pour le scénario, publié depuis 2012 par la Shueisha dans le Shonen Jump. Très vite il est devenu une des nouvelles pierres angulaires de l'éditeur, ayant été vendu a plus de 6 millions d'exemplaires alors qu'il ne compte que 10 tomes à l'heure actuelle.
Fort de son sujet, une adaptation en anime a été mise en chantier pour le printemps 2015.
Pour l'histoire, nous suivons Soma Yukihira dont le rêve est de devenir un grand chef et de surpasser son père, qui est un cuisiner d'exception. Au début il travaillait avec ce dernier dans le restaurant familial, mais comme le paternel est un homme instable et qu'il a des envies de Telma et Louise, il ferme le magasin pour travailler aux USA, tandis qu'il envoie Soma dans une école d'élite ou seulement 10% des élèves parviennent à obtenir leur diplômes. Ils s'affrontent dans des Duels nommé Shokugeki, véritable arène ou ils dévoilent tout leur talent en public et devant un jury.
L'histoire ne paye pas de mine mais très vite elle force le lecteur à suivre le manga qui prend goût à le suivre et donc découvrir des nouvelles façons de faire la cuisine.
Le dessin de Saeki est très beau. C'est très rare d'attendre un tel dessin dans une 1ère oeuvre chez Jump et j'étais bluffé dès les 1ers chapitres. Il va prêter attention à ses arrières-plans, ce qui n'est pas le cas de tout les mangakas, et faire un tel travail en une semaine, je dis chapeau !
Les visages sont bien fait, expressifs même si on rencontre encore une tendance a avoir des hommes androgynes, mais bon, après tout pourquoi pas.
Cependant ... Les femmes ont comme toujours des formes bien généreuses ce qui est un fléau dans un bon nombre de production pour garçons, mais bon on a l'habitude à force.
Personnages
Le personnage de Soma est bien classe., que ce soit dans les têtes qu'il prend ou bien dans sa manière de pensée, sans oublier sa phrase après avoir fini de cuisiner qui est top Je ne pensais vraiment pas avoir à ce point de la sympathie pour lui, il est vraiment un des points forts de ce manga.
Après on retrouve l'éternel Rival, tout ça ... Par contre je me demande si certains personnages ne devraient pas songer à plutôt faire du catch que de la cuisine ... Après c'est juste une suggestion.
Les personnages féminins sont cools, Surtout Erina, qui a un charisme incroyable, même si elle est un peu cliché et pareil pour Megumi (Celle aux cheveux bleues ci-dessus) mais elle reste sympathique malgré tout.
Les personnages ont tous des histoires personnelles intéressantes, les rendant attachants. Puis le manga introduit vite des antagonistes à notre héros comme par exemple L'Elite Ten.
Et oui, SNK n'a pas que des points forts, il a ses points faibles, notamment au début de la série la tendance à mettre du boobs en veux tu en voila, même si il arrive malgré tout à ne pas s'en servir de manière trop racoleuse ... Fin je crois ... Mais très vite il corrige ce défaut et la cuisine reprends son droit dans le manga.
L'autre défaut majeur est l'EXTREME exagération des réactions du Jury ou des personnages lorsqu'ils goutent un plat. Je veux dire je vais être content de manger un bon plat mais JE VAIS PAS REAGIR COMME CA :
Bref ...Je crois que c'est un problème pour ce genre de manga, comme ceux de sport d'ailleurs.
SNK est un très bon manga, il a beaucoup d'intérêt en tant que manga de cuisine. Je le conçois il a ses défauts mais il a le mérite de proposer des choses, et son succès prouve que ça marche d'ailleurs; Donc je vous le recommande chaudement.
Pour ce mois de mars, très important pour moi au niveau des anniversaires, j'ai décidé de vous parler d'un manga, et ce mois-ci il s'agit de SHOGU ... SHUGO ...Shokugeki no soma !
 |
| Attention Mec on va te ... cuisiner ! |
Fort de son sujet, une adaptation en anime a été mise en chantier pour le printemps 2015.
Histoire
Pour l'histoire, nous suivons Soma Yukihira dont le rêve est de devenir un grand chef et de surpasser son père, qui est un cuisiner d'exception. Au début il travaillait avec ce dernier dans le restaurant familial, mais comme le paternel est un homme instable et qu'il a des envies de Telma et Louise, il ferme le magasin pour travailler aux USA, tandis qu'il envoie Soma dans une école d'élite ou seulement 10% des élèves parviennent à obtenir leur diplômes. Ils s'affrontent dans des Duels nommé Shokugeki, véritable arène ou ils dévoilent tout leur talent en public et devant un jury.
L'histoire ne paye pas de mine mais très vite elle force le lecteur à suivre le manga qui prend goût à le suivre et donc découvrir des nouvelles façons de faire la cuisine.
Dessin
Le dessin de Saeki est très beau. C'est très rare d'attendre un tel dessin dans une 1ère oeuvre chez Jump et j'étais bluffé dès les 1ers chapitres. Il va prêter attention à ses arrières-plans, ce qui n'est pas le cas de tout les mangakas, et faire un tel travail en une semaine, je dis chapeau !
Les visages sont bien fait, expressifs même si on rencontre encore une tendance a avoir des hommes androgynes, mais bon, après tout pourquoi pas.
Cependant ... Les femmes ont comme toujours des formes bien généreuses ce qui est un fléau dans un bon nombre de production pour garçons, mais bon on a l'habitude à force.
 |
| BOOBIES !!!! |
 |
| Je vais te fouetter avec mon torchon ma cochonne ! |
 |
| On parle bien de cuisine nan ? |
Le personnage de Soma est bien classe., que ce soit dans les têtes qu'il prend ou bien dans sa manière de pensée, sans oublier sa phrase après avoir fini de cuisiner qui est top Je ne pensais vraiment pas avoir à ce point de la sympathie pour lui, il est vraiment un des points forts de ce manga.
Après on retrouve l'éternel Rival, tout ça ... Par contre je me demande si certains personnages ne devraient pas songer à plutôt faire du catch que de la cuisine ... Après c'est juste une suggestion.
Les personnages féminins sont cools, Surtout Erina, qui a un charisme incroyable, même si elle est un peu cliché et pareil pour Megumi (Celle aux cheveux bleues ci-dessus) mais elle reste sympathique malgré tout.
Les personnages ont tous des histoires personnelles intéressantes, les rendant attachants. Puis le manga introduit vite des antagonistes à notre héros comme par exemple L'Elite Ten.
Points Faibles
Et oui, SNK n'a pas que des points forts, il a ses points faibles, notamment au début de la série la tendance à mettre du boobs en veux tu en voila, même si il arrive malgré tout à ne pas s'en servir de manière trop racoleuse ... Fin je crois ... Mais très vite il corrige ce défaut et la cuisine reprends son droit dans le manga.
L'autre défaut majeur est l'EXTREME exagération des réactions du Jury ou des personnages lorsqu'ils goutent un plat. Je veux dire je vais être content de manger un bon plat mais JE VAIS PAS REAGIR COMME CA :
 |
| c'est de la sauce ne pensez pas à autre chose. |
 |
| Des fois ... Je ne trouve pas les mots. |
Conclusion
SNK est un très bon manga, il a beaucoup d'intérêt en tant que manga de cuisine. Je le conçois il a ses défauts mais il a le mérite de proposer des choses, et son succès prouve que ça marche d'ailleurs; Donc je vous le recommande chaudement.
Truc Sympa du Mois de Mars
Mon 3ème texte en anglais, j'espère qu'il vous plaira et je m'excuse d'avance pour ceux qui n'aime pas l'anglais.
A young woman was standing in front of a giant
wooden door, at the entrance of a little building lost between gigantic
skyscrapers. She noted that golden letters were written on it, making the word
"Love". She thought that it was the doing of an eccentric person, but
since she had been doing job hunting for the last few months, and that it was
her last opportunity, she convinced herself that he might not be a bad guy and
that she could give it a try. She looked left, then right. She took a deep
breath, holding her bag against her chest and finally she slammed the door,
which was strangely light for its size. It led her to an enormous waiting room,
where the floor was covered with grass and you could see clouds wandering under
the roof. At first she thought she was dreaming but then she deduced that it
was a trick to appease the patient. While she was walking though the room, she
saw that the left part of the room was a relaxation lounge, for adults, filled
with pool and bars. Next to it, there was a playground for children, where they
could play football and many others sports. The woman wondered about the size
of the building, since in her memories it wasn't that big and she didn't expect
to find so many things. She found herself in front of two doors, one red and
the other blue. She put out of her pocket a piece of paper, where we could read
"Convocation to an interview". She read it a few seconds. She finally
figured out that she had to open the red one. She didn't even bother think
about the fact that such thing was written on the paper. She knocked 3 times at
the door and a voice said:
-Come in.
She opened the door. The Room was a little
office, simply decorated with cinema posters. There were 2 desks in the room,
one was an empty desk made of steel, and the other, made of wood, was the work
place of a young woman, with wavy brown hair and a kind face. She was busy
watching the monitor of her computer, grumbling against her game. The newcomer
coughed two times to warn the office woman that she was arrived. The office
woman raised her face, looked at the young woman and asked:
-You're here for the job, If I may say so ?
- Yes I'm …
-Olivia ? Right ?
- What ? How did you … ?
- He knows everything. I'm Arwen. His sister.
I've the great pleasure to announce you that you're hired. You can put your
stuff on this desk.
Olivia looked at Arwen for a few seconds,
totally surprised and then she asked:
-But weren't we supposed to do an interview
before that?
-You've already did it.
- I don't remember doing one.
- Oh yes you did. Do you remember the door at
the entrance?
-The one I slammed and I think I kinda ... broke? Yeah I do.
- Well it's kind of a …. How to put it … a
Magic door which select the candidates when we're researching a new office
worker. The wrong ones are sent to an another dimension for a few hours and
then they wake up in their bed, with their memory washed from that moment.
Olivia fixed Arwen eyes to eyes, biting her
lower lips, and totally impressed by the imagination of the office lady. Then
she said:
-Well you've a big imagination but I'm think
I'm going to call the Asylum.
- a girl entered before you right ?
- Yeah.
- Did she get out of this place ?
- Now that you mention it … She didn't.
- Now you've got your answer! Sit down please
! I feel an upcoming patient.
- What but I ….
A huge noise interrupted Olivia. She looked
everywhere to find its origin. A screen appeared in the middle of the room
between the two desks, coming from the floor, pushing Olivia against her desk.
On the screen they could see a man sat in the waiting room. He had green eyes
with blond hairs, and he was looking nervously at his phone. Arwen put out a
micro from her desk and then said :
-Mister ?
The man on the screen searched around him, but
he didn't find a clue of where the sound was coming from. Arwen switched off
the micro with her hand and said to Olivia:
-I love to do that! I feel like I'm a kind of
god.
Olivia replied, with a fake smile:
-Yeah … Right … Weirdo.
-I heard you.
-I said this room is really hot, can we switch
off the heater ?
Arwen fixed Olivia, sighed and she switched on
the micro again, saying to the man :
-You're late ! You were supposed to be here
2mn sooner.
The man rose his eyebrow and replied in a
random direction :
-Sorry but I had to pack my car … Is it really
a …
-It is ! Can you put on the clothes next to
you ?
The man looked on his right. He could have
sworn that those clothes weren't here before. It was winter clothes, suited to
climb a mountain, next to it there was a huge bag. He asked :
-Is this really necessary? I'm here to cure
myself … Not to climb something.
-It is or you'll die ! Put them on. And once
you're done, go through the blue door.
-Okay ….
Arwen switched off the micro while the man was
changing his clothes. Olivia was looking firmly at the monitor, the man was on
the verge of taking off his shirt but Arwenn switched off the Tv. Then she told
Olivia who was pissed :
-Now you're going to see you're first
intervention of the Doctor.
-His what ? Isn't he supposed to be a doctor ?
- Well … Hum … Since I'm his sister … I can
tell that he's something between a doctor and a madman! Now sit and see!
The patient, with now his anti-cold suit,
walked to the blue door and after a moment of silence he opened it. He suddenly
took a huge breeze in his face, and he found himself sank in the snow. A man
was waiting on a chair, in the snow, reading a newspaper. He had a red hairs
and a beard of the same color Totally scared, the patient wanted to go out of this
hell but the door was locked. The man on the chair shouted :
-The door won't open you know.
-I was supposed to see a doctor ! Not to walk
in the snow !
The man rose from his chair, moved toward the
patient and said, putting his hand on his shoulder :
-Well I'm the Doctor so you're on the right
place. So tell me about your problem ! You can sit there !
- But there is … What ?
Now there were 2 chairs facing each other. The
Doctor sat on his, and the patient did the same on the 2nd one. The
Doctor looked at him from feet to head and then declared :
-I'm listening ! And by the way call me Doctor
Love … I make me feel like I'm short of a serial character … Like from Doctor
House, Doctor Who and Grey's anatomy … Well act if I didn't mention the last
one okay ?
-Okay …
-So now … let's talk about you.
The patient looked at the doctor, put his
hands between his two knees and with a depressed voice, he said :
-Well … How to put it … I'd been with a girl
for around 5 years and I was madly in love with her, I thought that she felt
the same, and that we were going to spent the rest of our lives together … But
a year ago she cheated on me. We broke up, she ended up with that guy and now
I'm alone, depressed, without a friend. Because of her I threw them away. I
think I'll never overcome that … I even thought of putting everything to an
end.
The doctor was listening, without even taking
a note. After a while, he rose from his chair and declared :
-Enough ! Let's climb that mountain.
-What ? But I can't do that !
Love looked at his patient. His eyes were cold
like ice. He said bluntly:
-You want me to help you right ? That's what
I'm doing so let's climb that mountain !
-Yeah but
…
-Then follow me ! And by the way … What is
your name ?
-Oh heu … Jason.
-Okay Jason ! Let's go to a fantastic
adventure!
Love turned his back and then walked towards
the summit of the mountain. Pierre sighed while he thought that he was between
the hands of a psychopath. He followed him without complaining. As they were
walking in the snow, the wind was howling like a wolf. Suddenly he heard a
voice. At first, he thought that it was a hallucination, but the voice got more
and more louder. Jason stopped; He did recognize the voice of the girl who
broke his heart. He looked everywhere around him, afraid of seeing the ghost of
his past. Love stopped too, glanced at his patient, and asked :
-Is there something wrong ?
- Didn't … didn't you've just heard that voice
?
-Which voice ?
Love watched around him, close his left eyes,
showing that he was thinking really hard, and then he said :
-I didn't hear anything.
Love turned himself towards the pit, putting
out a ice-pick from his bag. Love showed to JAson that he had to do the same.
He threw out the ice-pick from his bag while asking :
-Why are we using this ?
-To climb that.
Love used his finger to point behind him,
there was a giant wall of ice. Love smiled, and he began to climb the wall.
Pierre was looking at it, thinking it was meaningless and screamed :
-Why are we doing this ? And are you really a
doctor to begin with ?
Love didn't answered at the beginning but
after a few seconds he stopped, and said without looking at Jason :
-If I were you, I should hurry to climb that
wall as fast as I can. And yes I'm a doctor !
-Why ?
-Because everything behind you is falling
apart.
Jason suddenly felt an earthquake, and as he
was looking behind his back, he saw the ground and the snow falling into a deep
hole big as a country. He didn't take his time to think about it and rushed to
the wall of ice, to climb with Love. As they were climbing the wall, the hole
was growing larger and larger and soon it reached the wall, beginning to slowly
devour it. Jason was watching it, afraid of dying here. He was trying to climb
the wall as quickly as he could but his strength was leaving him while he was
halfway to the top of the wall. His breath was heavy; his body was frozen by
the harsh fangs of this cold environment. He even started to believe that his
ex-girlfriend was trapped inside the ice, looking straight at him, with her
black eyes. He looked toward Love who was glaring at him. The Doctor asked :
-Why did you stop ?
-I can't go on anymore … I'm just a burden to
you.
-Who said that ?
-What ?
-You're going to give up on life just for that
? Just for a tiny obstacle ? Have you even thought that I could help you ?
Love throw a rope to Jason who caught it. Love
yelled at him :
-Tie it around your waist !
Jason executed Love demands, but he noticed
that the rope was loose. He tried to warn Love but when he saw the wall getting
more and more eaten, he rushed to climb it, gaining more courage at each time
he was hitting the wall with his ice-pick, as if he was facing his past and
taking revenge on it. After many efforts, they've reached the top of the wall
and so by extension, the top of the mountain. Jason took a little peak at the
wall, it was still breaking down. Jason dashed to the Doctor, and said, in
panic:
-Well … If we don't find a solution we're
going to become a part of history, alongside the mountain !
-Don't rush things my dear, we're not done
yet.
-Are you kidding me ? Because of you I almost
died ! Hopefully you've helped …
-I didn't help you.
-Pardon me ?
-I just throw a rope, that's all I did. It
just had a placebo effect on you.
-You've tricked me !
-No ! I showed you the way of how you should
overcome things! Now you're all alone buddy !
The wind was howling even stronger than at the
foot of the mountain. Clouds were black as the night and thunder was
threatening our friends with his loud scream. A huge snow storm broke out and
Jason lost sight of Love, the ground and then everything. He was surrounded by
white, and he didn't dare to move, afraid of falling from the top of the
mountain. Suddenly, he felt like something was moving behind him, he turned his
back and saw it. It was right in front of him. Her. Staring straight at him,
with the same cold look that she used when she told him the truth. He was
shaking, his sight started to get blurry. He thought of everything, running
away, jumping from the cliff and forgets about everything but an image appeared
in his mind. His family, his friends who tried to help him overcome it, but he
threw them away like garbage. Her voice and her words were flowing in his mind.
"Useless", "Moron" or the sentence "He's way better
that you'll ever be". He heard that sentence so many times when they last
talked. He thought he would never hear it again. At that time, he just looked
down, as she was leaving their flat after saying that destructive sentence. He
grinned a long time, about how he should have answered; it had even haunted him
during his nightmares. Now it was his chance to make up for his mistakes, for
everything he did wrong. He took a deep breath, and then shouted as loud as he
could. It was clumsy, weird but it was coming from the deepest part of his
heart. When he stopped, the girl was staring at him, shocked and after a while,
she fade away. Everything started to collapse. The wind stopped howling and the
sky was breaking for some reason he couldn't even explain. And then he fall. It
seemed like hours to him. And there was no trace of Love. Finally he hit the
ground. At 1st he thought he was died, and then he noticed he could
think so it meant that he wasn't dead. He was on a warm carpet, with the design
of a famous movie from the 80's. The walls were covered with weird paintings of
video games characters, hiding the wood made walls. Jason got on his feet, as
Doctor Love was waiting for him at his orange desk, writing something. Love
pointed out a chair in front of his desk; Jason walked to it and sat. Love
continued to write while Jason was fixing him, questioning himself about the
purpose of Love's doing. Love finally stopped to write, and gave the paper to
Jason. He could read many words that he couldn't even understand, talking about
his inner-self and that he was haunted by his past or something like that, but
from the paper, he kept one sentence. It was written at the end of the paper,
those 3 words : "You're cured". Jason looked at Love, puzzled. He
asked :
-is that all ?
Love replied with a nonchalant self-confidence
:
- It is ! Now you can go.
-Are you serious ?! You didn't even …
-I did. No need to thanks me. You've faced it
by yourself.
-What ? By myself ?! Are you joking ?
-I'm not.
-I guess there no way I will get an
explanation.
-I'm sorry but no you'll never.
-Hum … How much did it cost ?
-My secretary will give you the bill. I'm glad
you've overcame it, I'm really happy for you. I hope I won't ever see you again
… Because It will mean that you've found someone you've deserved. And that's
what I want.
-It's very kind of you… Then I'm leaving …
Bye.
-Goodbye.
Jason stood up, and then started to walked
slowly toward the door. But halfway, he stopped, and asked :
-Was it a dream ?
-What ?
-The mountain, the wind, the voice … Was it a
dream ?
-It's up to you.
- …
Jason, a bit disappointed by Love's answer,
reached the door and opened it. He then paid the bill which wasn't that
expensive and when he was outside the little house, he thought he should called
his friends since he haven't seen them for a very long time. As he was running
in the street, some snow fall from his pocket, and after touching the ground,
it melts, like it has never existed.
Love slammed the door of the girl's office, screaming
:
-Hey there my lovely office lady ! How are you
today ?
-Fine and you. Your first patient was pretty
easy today.
-Indeed he was.
Love looked at Olivia and asked :
-Who are you ?
-I'm your new secretary. I just got hired by
Arwen.
- habla Espagnol ?
- Not really.
-Me neither. Welcome to your new workplace.
I'm looking forward working with you !
-Me too.
Arwen interrupted the talk between the two new
coworkers :
-Well a new patient is coming so get back to
work, you lazy doctor !
-I'm not lazy … I'm just … different.
-That's the same ! Just go !
After the doctor left the room, Olivia asked
Arwen :
-The patient from earlier seemed really lost …
What kind of doctor Love is ?
-You'll get to know one day … If you stay here
long enough of course.
- I will !!
Love was leaned against the door he just
closed. In front of him, A guy was sat on the pool. He was wearing a black coat
and sunglasses. He was drinking wine like some expert of that kind of stuff.
The doctor came closer and asked :
-Are you my new patient ?
-Is there anybody else here ?
Love checked the room. There was just the two
of them. He replied :
-No. I'm doctor Love. Nice to meet you.
The patient glared at the doctor's hand,
pushed back his hand and said, calmly:
-No need for that kind of formality doctor.
I'm Carter. I'm just here to say hello. You just have to sign that paper and
I'm free.
Carter held a piece of paper to Love, Who took
it to read it. After a while, the doctor asked :
-Your Girlfriend ask you to come here ?
- Yeah … She thinks I'm a bit jealous, she's
nuts you know. I love her but damn sometimes she really get on my nerves. It's
not my fault that she flirts with some random guy.
-How can you be so sure about it ?
Carter took his time to answer. His face,
which was usually showing a confident façade, was now full of melancholy and
sadness. He said quietly :
-I know she would. That's all and I'm not here
to talk about that. Now sign it.
Love looked at the paper, then at Carter and
exclaimed:
-Oh shot ! I forgot my pen in my office. We
can go there to sign your paper. I promise I won't bother you any longer.
-Okay then … Let's go.
Arwen and Olivia were watching the whole scene
on the monitor in their office. Olivia asked Arwen :
-Is he going to give up that easily ?
-Giving up ? Not his style ! In fact it's one
of his best method, tricking people !
-Well now I'm almost sure now that he's not a
doctor or something close to it.
Love was about to open the door but he
stopped, and he invited Carter to open it himself. The man glanced at the
doctor, thinking he was so kind of weirdo, and asked :
-What does it matter that I open the door ?
-Well it matter a lot to me so please.
-Fine.
Carter pushed Love and put his hand on the
doorknob. He was opening the door but then he interrupted himself. He felt
something fishy coming from Love. He was about to say something but Love
slammed the door and threw Carter in it. He fell into a white tunnel, which
almost made him blind because of its bright light. Suddenly he reached the end
of the tunnel by falling on the ground, or in the mud to more precise. He was
dressed like a soldier, and he was in the middle of the ruin of a city. He
stood up and noted that he had a rifle on his back. He decided to search for
some survivor, and so he began a walk into the destroyed city. He walked for
hours, without finding anyone, and thought that Love sent him into that place
to punish him, or to mock him. But he finally found the man he cursed a few
minutes before, waiting next to a girl. As he was approaching them, the girl
seemed kinda familiar to him and then he finally realized that it was his
girlfriend. He rushed towards them and said, relieved :
-Thank God I'm not … What ?
She didn't react to his words. She wasn't even
moving from one inch. He shook her by holding her by shoulders. She was like a
puppet. He dashed toward Love and shouted while catching him by his collar :
-I'm sure it's you ! What the hell happened to
her ? You better give me an answer or …
-It's not her.
-What ?
-It's a puppet made from your girlfriend.
- Why ?
Love didn't have the time to give an answer.
An explosion rang out from behind Love, followed by the noise of a building
which was collapsing. A giant puff of smoke headed to them at full speed. They
were blow up by it and then, silence. Carter was covered in dust, as for the
puppet of his girlfriend. Love was looking at the end of the street, where he
was able to distinguish a few shadows into the remains of the puff. They were
running in their direction. Love put his hand on his face, totally terrified.
He looked at Carter, and saw that he noticed them too. Carter asked Love :
-What are those guys ?
-Dunno … Maybe they're looking for some food.
Carter was staring at them. Suddenly a shadow
appeared next to him, a shadow who looked just like him. The time was frozen
around him, the shadow smiled and asked :
-Are you feeling well ? Watching those guys
trying to seduce her.
-But …
The puppet started to move and took a more
human form. Now she looked exactly like his Girlfriend. She came closer to him
and whispered :
-Please … Save me … I'm defenseless …. You
know that I can resist those people … You must kill them to protect me !
- Yeah …
The shadow was laughing and asked Carter :
- Well … Well … You've always trusted me until
now ? I've ever been wrong ? They're a threat to her !
-No … You're right … They're coming for her !
I must stop them ! She's mine !
The shadow smiled and patted him on the head
while saying :
-You're a good boy.
The shadow fused with Carter and the time
turned back to normal. The puppet retrieved its normal form, laid down on the
floor. Love, who thought he lost control
of himself for a few seconds, was about to say something but Carter interrupted
him :
-Those guys are evil ! We must stop them.
-How can you say that ? Just because they're
running ? Don't ever go to a track field race because you'll kill all the
competitors!
Carter didn't listen to Love and walked toward
the men running. He couldn't distinguish their faces but he didn't care because
he knew deep down that they were coming for her, and that puppet was now his
girlfriend.
He drew his rifle and pointed out to one of
the men, and shouted :
-Stop right here ! It's an order !
They didn't seem to slow down even one bit.
Love didn't try to stop him, he was just gazing at him, wanting to see what
Carter will do. One of the runners was in advance, Carter pointed his weapon at
him, and after one final warning, he shot. The bullet passed through the head
of the runner. He fell, head first, on the ground. He tired to shoot another
runner but he was already out of bullet. Instead of realizing what he had done,
he tried to hit an other runner with his fist. The runner dodged, and didn't
pay attention to the puppet. The other runners did the same. Love noted that
they seemed running away from something. Carter didn't understand what was
happening, he thought they were here for his girlfriend. He dropped his weapon,
finally understanding what he had just done, killing a man of cold blood. Love
approached the corpse, and turned it over. Both Carter and Love saw it. The
dead runner had Carter's face. Love sighed, Carter was terrified by the
discovery, he was devastated by it ; he asked Love for an explanation. The
doctor turned his back on him, and with a serious tone, full of disappointment,
he replied :
-It's simple. It's you.
-I saw that It was me but what is the meaning
of this ?
Love had a grim face, his hands were in his
pockets. He replied :
-It means that the only one who will threaten
your couple is you. Because of your jealousy you will destroy her love for you.
You think you've the mission of protecting her from other guys, but the only
thing you did was to make her feel depressed, because firstly you don't trust
her and secondly you consider her as your property and I … Really … Despise
those kind of people.
The ground started to shaken as Love was still
talking :
-And I've a special punishment for the people
like you.
Carter didn't know what to answer. Love came
closer to him and said calmly :
-I will shut down this damn voice inside your
head.
At the end of the street, there was a black
little cat. He ran to Love, jumped on his shoulder and licked his cheek.
Carter, burst into laughter and mocked Love and his cat :
-Is that your punishment ? Don't make me laugh
!!
Love rose his eyebrow, then replied :
-Never judge something by its appearance. Tiny
Cat !
The cat jumped from Love shoulder and
transformed into a giant black beast. Drool was flowing from its mouth. Carter
was so scared that he couldn't move. He thought it was the end for him. What a
joke. Eaten by a cat. But someone in his head didn't want to be eaten. The shadow
from earlier appeared, and tried to flee from the beast. Love saw it and
ordered his beast to chases it. While the beast ran to catch the shadow, Love
said to Carter :
-It's time to say goodbye to your jealousy.
-But he was here for me all the time I was in
need.
-Well I must say, he was a pretty bad adviser
… You should trust your partner a bit more.
Carter was speechless. The beast was on the
edge of catching the shadow. It opened its mouth. The shadow screamed like a
baby. Carter closed his eyes. And then in a single quick move, the beast bit
the shadow.
When Carter opened his eyes, he was in front
of the door of Love's office. The latter was holding out a paper to him. Carter
was a bit shocked, Love asked :
-Are you okay ?
-Yeah … No … Sorry I'm a bit lost.
-I saw that. You shouldn't space out like
that. You might get raped.
-What ? Just because I'm spaced out ? Are you
mad ?
- …. Well my mom told me that I was mad just
because I tried to built a nuclear bomb ! I was already a grown-up man of 10
years old !
-Nevermind … Act if I didn't asked this
question.
- Here your paper.
Carter took the paper ; he noticed something
written at the bottom of the page. "Cured". Carter, a bit surprised
at first, decided to keep it for himself. As he was shaking Carter's hand, Love
declared :
-You look way better without him.
-Without what ?
-You'll notice really soon. Then it’s a
goodbye ! I'm sure we won't see each other so cherish the time you've with her
because it might not last, okay ?
-I will. Thanks.
Carter left … Well he tried because Love
caught him and forced him to pay for his service. As he was going out of the
building, he felt a bit lighter. First from his money but also he was at ease
with his mind. He took out a cell phone from his pocket and called someone. A
woman picked up :
-Hey ! How did it go ?
-Fine, he signed the paper you gave me.
-You've just asked him to sign it ? Well at
least you went to his office …
The couple stay silent for a few seconds, then
Carter broke it :
-Hey … Remember the party you are going to …
Can I go with you ?
-What ? Did you hurt your head ? There will be
a lot of boys here …
-Yeah I know but I trust you … And also I've a
few friends who are going at this party and it's been a while since we haven't
gone to a party together. What do you think ?
- Wow … I'm amazed … Well lets meet in a hour
okay ?
- Okay see you later !
- See you.
He hung out the phone. He looked at a shop
window, his shadow was here, glaring at him with its creepy smile but it was
slowly fading away and finally, it totally disappeared. Happy, Carter rushed
toward his home to get dressed for the upcoming party.
Love was at the window of his office, he was
looking at Carter running. He smiled, and suddenly he heard a little noise
behind him. The black cat from earlier was waiting for him to pick it up. Love
took it and let it drink some milk. As it was drinking, Love said :
-You did a great job you know that ?
The cat look at Love with his mustaches full
of milk. The doctor burst into laughter, put the cat into the room and closed
the window.
The day passed within the blink of an eye.
Olivia was exhausted at the end of the day. She stood up, Arwen was still
obsessed with the monitor of her computer. Olivia put her stuff into her bag
and said, in a slow tone :
-Well … I suppose it was a test today right ?
-Hum ? No.
-Oh good so …
-The test is tomorrow.
-Oh come on !
-Sorry I should have warn you ! You were just
observing us today and tomorrow, you will see the doctor in action. You better
be prepared.
On these words, Olivia left the office. As she
was walking in the waiting room, she saw Love playing snooker, his cat sleeping
on the table. She waved at him, he replied with a smile and asked :
-How was your first day ?
-Unusual I must say … But I'm looking forward
for tomorrow.
-Yeah … I'm not sure you will say that
tomorrow. But it depends of the patient. Hope you'll have an easy one.
- Don't tell I'm going to talk to a patient ?
- No don't worry about it … We'll be in his
head.
-What ?
- See you tomorrow !
-But …
-My ! It's starting to get late ! Let's take a
nap.
The doctor left, followed by his cat and then
locked himself up in his office. Olivia was stunned, frozen in time. She came
back to her sense, and angry by the doctor behavior, she left the building by
slamming the door.
When she got home, she was so tired that she
directly wants to sleep. As she was in her bed, she was wondering what kind of
man was Love. Because he seemed so strange, there is no way a doctor could be
like that. In the end, she didn't sleep one bit and she was so tired in the
morning that she fall three times while walking in her flat.
She went to work, taking the bus. In front of
her, there was a man wearing a suit and he was sat playing video game. She
observed him to kill time. He didn't raise his head once, being in his bubble
and not caring about what was happening around him. Olivia rose from her seat
and left the bus at her stop, in front of the Doctor office.
-Why can't I throw water balloon at people?
-Because it's mean and childish !
-But my name is written next to childish in
the dictionary !
-You shouldn't be proud of that ! You gigantic
idiot.
Arwen and Love were arguing when Olivia
entered their office. She passed next to them and was about to sit down but
Love shouted :
-Olivia ! In my office right now !
-But …
-I sa .. I sai … I SAID RIGHT NOW !
Arwen laughed and mocked her brother :
-Slower you should speak Young padawan.
-I'm actually fixing it and since you're
younger than me, you're my PADAWAN !
Olivia left the room without asking any
questions. She didn't want to be involved in this argument. She went to Love office.
It was a very quiet room, no noise was coming from the outside. Love's cat was
sleeping on a couch near the desk. Olivia wanted to pet it but Love barged into
the room, and he grumbled as he sat on his chair :
-She gets on my nerves … I can't stand her
when she's like that.
-What's wrong ?
-She said that throwing a water balloon wasn't
a good idea just because one of mine broke the neck of an old lady. It's not my
fault that she's not drinking enough milk.
Olivia fixed Love, totally impressed by the
overwhelming stupidity of the man. She replied with an ironic tone :
-Yeah … What a Kill-Joy.
-Of course ! … Wait a second … Are you mocking
me ?
-Me ? Not my style !
-Hum … Okay … AND THIS DAMN PATIENT IS …
Love stopped. While shouting he crossed the
eyes of a young boy waiting at the entrance of his office. Love smiled at the
patient and asked :
-Are you … Mister Jammy ?
-Yeah … Missed my bus stop … Sorry.
Love jumped from his seat, rushed to Jimmy and
shook his hand. The boy was surprised, and quickly after Love released his
hand, Jimmy put it in his pocket. Love led him to a chair next to Olivia. Once
he was sat, he noticed her. She smiled at him, to be polite. He nodded as a
reply and then began to look at his feet, because one of his main illnesses was
an overwhelming and unbearable shyness. Love clapped his hands, put them on his
desk and asked the boy, his voice full of determination:
-So … Why are you here ?
- A friend of mine was kidnapped.
Olivia screamed :
-What ? Why didn't you called the …
Love with a sign of his hand told her to stay
quiet. Love invited the boy to continue his story :
-Go on.
-He's my best friend. He's very special to me
because I think my mom asked some strange forces to smuggle him.
Olivia was even more shocked than before, she
shouted louder :
-What kind of people is you're …
Love did the same sign to shut her. The boy,
went back to his story, his hands were shaking :
-It's been 5 days … I don't know what to do
anymore. He's my only friend. I'm nothing without him. I'm so scared …
Love's face was serious. With a gentle look,
he asked :
-Only you can see it … Him I mean … right?
Jimmy didn't reply right away. When he heard
Love's question, he shivered from head to toes. He swallowed his saliva, and
finally replied, very quietly :
-Yes.
Olivia was about to comment that too but at
Love's glance, she understood that she should remain silent. Love smiled, and
tried to comfort the poor boy :
-We'll find him ! Don't worry about that … I already
have a clue of who are those kidnappers.
Olivia asked :
-Really ?
-Of course, because if I didn't, I won't be
Doctor Love but for the best, a mere copy.
-Okay that's was weird.
-My name is written next to this word in the
dictionary too though … Let's go !
Love clapped his hand. A door popped out on
the wall next to them. Love invited both Olivia and Jimmy to open it. Olivia
went first and what she saw was astonishing. A gigantic garage with a thousand
of cars. There was Ferraris, Porsches … Many cars among the most beautiful and fattest
cars in the world. There were even cars that haven't been showed to the market
yet. At the end of the garage they were cars from movies and in front of them,
more common cars, because sometimes Loves liked to be discreet. Jimmy followed
Olivia and was totally amazed by it, Love was behind him and asked :
-Amazing, isn't it ?
Olivia, who thought she was dreaming, once
again, cried out :
-HOW ? HOW ? HOW can you have a garage …
Whatever I don't care.
-So … Which one ?
A beautiful Red Ferrari exploded the garage's
door at full speed. Olivia and Jimmy were screaming while Love was expressing
his happiness by a sadistic laugh. Then he realized he had just broke the door
of the garage and whispered :
-Arwen will surely kill me … Well since I'm
doomed ! Let's have fun !
Love sped up the car. Jimmy, who hardly
succeed to move from his seat to talk to the doctor, asked :
-Where are we going ?
Love replied, with a childish happiness :
-To save your friend of course !
- But you don't where he is.
-Of course I know ! LEFT !
The car turned left. Jimmy ended up face first
against Olivia who angrily put him in his seat. She declared, nervously:
-Who the hell gave you your license?
Love replied right away, with certain
innocence:
-I don't have my license. The examinator said
I was a public danger on the road.
Olivia fixed him a few seconds, went back to
her seat and muttered :
-We're doomed.
As Olivia was looking at the car window to admire
the landscape a last time, she noted that the town was may more Asian looking
than I used to and some buildings had a strange pink color, and from time to
time they were penetrated by a weird electric choc.
Suddenly the car stopped. Jimmy went out of
the car, to be in front of an enormous Japanese like temple. Jimmy enjoyed the
view because he was a big fan of the Asian culture. Olivia thought that even if
it was beautiful, it was just weird that a temple popped up like that and she
concluded that it couldn't be worse. Love got out of the car, and was dressed
like a ninja. Olivia fixed him, and now she was able to tell that it couldn't
be worse.
They ran toward the temple, because Love knew
that Jimmy's friend was trapped here. Suddenly a giant guardian made of stone
appeared in front of them. His weapon was a sharp axe made of gold and in his
back there was a long hast made of silver. Jimmy and Olivia were totally
frightened while Love was standing in front of the giant, proud. The giant
asked Love :
-What are you doing here stranger ? This area
is not allowed for the weak like you ! I'm the authority here !
-I'm here to reclaim his friend ! Now get out
the way ! You little stone!
Love words resounded in the whole area. The
trees around him were shaking. And then silence. The giant screamed his rage
against the doctor. Birds fled from the place, the ground cracked, the grass
started to rot. The giant took his axe and lifted it above his head, to cut the
Doctor in two parts like a piece of meat. Olivia was shouting at the Doctor to
run away but Love didn't listen to her. He put in his right hand in his pocket,
and took out a silver marble. When the Giant saw it, he smiled and considered
Love as a fool who was crazy enough to defy a strength of the nature like him
with just a marble. But since the giant was merciful, he decided to kill Love
with one strike. As fast as a lightning strike, he slammed the ground with his
axe. But Love wasn't there anymore. Suddenly he heard on his left :
-Hey Big boy.
The giant saw Love in mid-air, the Silver
marble between two fingers. Love smiled, the giant face was tainted with fear.
Love shot his silver marble. The giant's head broke into a thousand piece of
rock, killing him in the process. Love stepped on the floor, and raised his
finger to show his satisfaction to his friends.
They were progressing in the huge temple which
was full of gold and silvers statues, showing gods of an ancient time. Olivia
was observing each statue, from which she was scared because it was as if they
were alive and glaring at them. The floor on which they were walking was
covered in glass and a sky full of stars was under it. Jimmy was totally amazed
by this. After a while they found some upstairs leading to an another floor.
Water was flowing from it. Both Jimmy and Olivia glanced at Love, waiting for
his wisdom. Love put his fingers in his noise and replied, nonchalantly:
-Let's take them ! I'm sure they will lead us
to the culprit of the kidnapping!
Without any hesitation, Love took the
upstairs, followed by Jimmy and Olivia. As they were climbing them, Olivia felt
a growing pressure around them, as if a strong aura made of hatred and madness
was crushing them. She noticed that Jimmy felt the same, as he was holding his
arms against him and had a worried face. They finally reached the first floor.
The floor was covered with water, which was warm. The room was filled with two
waterfalls and, between them, there was a throne made of diamante. A woman with
four arms was sat on it, rocking a baby in two of them. Love ordered to his two
friends :
-You two, stay behind me.
Olivia replied :
-Why ?
Love declared, without turning his back :
-I think this one is going to be tough.
Love walked towards the Woman. She had a
gentle face, full of love for her baby and she seemed kind at first sight, even
after Love noticed that she had snake eyes. Love stopped in front of her, he
sighed and presented himself :
-Hello madam, let me introduce myself. I'm the
Doctor Love, and these two fellows behind me are my friend Jimmy and my
secretary Olivia.
-Welcome to my Temple. I'm Vashijir, The
Mother Goddess of Water. What kind of business led you here ?
-We're looking for my …
Love noticed a blue ghost-like smoke escaping
from where was the baby. Love moved forward a little, and after that dashed
back to get away from her. Love was disgusted and shocked at the same time.
What he saw wasn't a baby. It had the body of a baby but the head a grown-up
man, in his twenties. Vashijir, after seeing Love's reaction, burst into a
state of rage so strong that the temple started to shake.
Olivia cried out to Love :
-You moron ! You've make her mad !
-I'm not my fault that her baby has a beard !!
Olivia and Jimmy could hardly stay on their
feet. The monster shouted :
-How dare you ?! My baby is beautiful !
-Of course not ! He shouldn't be a baby at
this age !
-No ! He can !!!! He will be mine forever !!!!
The monster screamed once again, and then the
waterfalls started to get stronger, making the water level rose in the Statues'
room. Olivia shouted :
-We've to get out of here or we'll die here !!
-How many minutes do you think we have ?
Olivia rushed at the stairs to see how the
water's level was raising. She take a quick look at it and screamed at Love :
-Around ten minutes !
-It's more than enough !!! All we have to do
is to … Holy …
The monster swallowed the baby, to protect him
from Love. Love winced and grumbled :
-A really tough one … It's time to get serious
!!
Love ran to Vashijir at his full speed, She
was ready to take any attack from him. Suddenly when Love was just about to hit
her, he disappeared. The beast looked around her, and she felt something
grabbing her tail. She looked over her shoulder, and saw Love smiling and
holding her tail in his hands. She was so angry that her eyes became red, and
so the Doctor didn't wait for her to attack him, so he started to swing her with
all of his strength. When he reached enough speed, he threw her on the other
side of the room, making her hitting the opposite wall. Vashijir, because of
the shock, had trouble getting up and when she did, she shouted :
-YOU MONSTER ! LAYING A HAND ON ME, THE MOTHER
! I'M GOING TO END YOU !
Love, totally inexpressive, replied :
-As long as you don't spit on me it's good.
-AHHHHHHHHHH !!!
The beast slammed her four hands on the
ground. The floor shook and two pillar of water appeared and strike Love
against the wall. The pressure was so strong that he couldn't even move a
single finger. Vashijir had to focus to maintain the two pillar. Olivia and
Jimmy decided to intervene by throwing rocks at the beast, but it didn't work
out well since it was just bouncing against her. Jimmy noticed a giant rock
above Vashijir, so him and Olivia climbed the wall to reach him, and they
hurried because Love was about to pass out since he was lacking fresh air. They
finally arrived near the rock and when the strength they have, they pushed it.
After a while, they pushed it enough to make it fall. The rock missed the
beast, who dodged it quite easily, but it distracted her enough to broke her
power, and weaken her two pillars. However she was able to restore its original
strength easily and thought Love was still pressured against the wall, until …
-Hey.
Vashijir turned her head, to saw Love behind
her, soaking wet but still alive. She couldn't stop her two pillars like she
wanted so she was defenseless and she begged Love :
-Please… You won't hit …
Love cracked his fingers and hit as hard as he
could the monster. Her teeth broke into a thousand pieces, her skull was
totally destroyed and her brain was now nothing more than a liquid. Vashijir
fall head first on the floor, killed by the Doctor punch. The doctor,
exhausted, declared :
-No matter what is your gender, color and race
… I will hit you with all my strength ! Since I despise everybody … Mouhahhaha ...
I should write it on down somewhere
Olivia said :
-Wise words from a mad man.
The
floor under them was totally submerged by water and now it was spreading into
their room. Love thanked his two friends for helping him and rushed to open the
chest of the dead beast. But he didn't had the time to do it. The beast's chest
exploded and a blue smoke escaped from it. The blue smoke gathered into one
place, in front of Jimmy, taking the form of a human being. Jimmy's face
brightened, the being said :
-It's good to see you Jimmy. I'm glad you came
to save me.
Jimmy happily replied :
-You're my friend. I couldn't abandon you.
The being's face was sad. It said :
-But … It's too late now.
-What ?
-You've to go on without me …
The water level was around their waist. Love
showed to Jimmy that he had to rush a bit. Jimmy asked :
-Why ? I can't ! You're my only friend now !
-You've to grow up now. You're no longer a
child anymore. But don't worry I'll always be by your side. And you will have
new friends too … Please don't make it more difficult …
-No don't !!!
-Remember … Even if you don't want to grow up,
you've to but it's only in the appearance! Because as long as you keep the
child you used to be inside you, I will always be there. You just have to be a
bit of both.
-You promise you'll be with me ?
-I promise.
The being disappeared after saying its final
goodbye to Jimmy and everything exploded in a giant flash.
They were back in Love's office. Olivia was sitting
in a chair next to Love's desk while the doctor was shaking the hand of a young
man in dark suit. She recognized him as the one she saw in the bus. She asked :
-Where's is Jimmy ?
Love pointed out the man in suit as Jimmy.
Olivia was shocked, a little while ago he was a boy. Love said to Jimmy that he
was cured and could go on in his life. Jimmy thanked the Doctor many times, did
the same to Olivia who blushed because of that. And then, after paying the
bill, he left the building. Once he was outside, he saw his imaginary friend
playing with a younger self of him. The being noticed the older Jimmy and waved
at him, and then along with the younger jimmy, he disappeared. Jimmy, happy,
continued to walk, ready to start his life as an adult.
-He was not ready to be an adult. I suppose
his parents were the reason to his distress. One covering him too much and the
other wanted him to be more adult, and he thought they've stolen his childhood.
Olivia replied :
-That's why when he entered the office, he
transformed into a little child ?
-Yeah … We help him becoming an adult.
-Wow …
-And by the way, you've passed your test !
Congratulations !! You're our new office lady.
-Oh thanks … I don't know what to …
-Then say nothing. Go join Arwen, she has
something to give you. I'll join you in a few seconds.
-Then I'm going on ahead.
Olivia left the office. Love was alone, he
took out a picture from his pocket and while looking at it, he said :
-One day … I will cure you too.
He put it on his desk and left the office. The
picture showed a … the room turned to black.
The cabinet of Doctor Love
The End.
Pilgrim – Eric Clapton
