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T – Je ne sais pas comment ils s'en sont prit mais ils ont réussi à modifier la ligne du temps. La tienne pour être plus exact. Ce qui fait que tu n'existes plus dans notre monde.
Toto et Max étaient tous les deux assis dans le jardin de sa maison. Max souffla :
M – Pourquoi … Pourquoi je suis encore là dans ce cas ?
T – Une existence ne s'efface pas comme ça tu sais. Ca prend du temps. Et nous allons en tirer profit !
M – Comment …
Toto claqua des doigts et quatre petites pierres apparurent dans la main de notre héros. Elles brillaient d'un vert intense et c'était comme si l'on pouvait voir la voie lactée à l'intérieur. Max, intrigué, questionna Toto sur l'utilité de ces pierres :
M – Je dois en faire quoi ?
T – Ce sont des pierres de temps. Je peux en créer un nombre limité dans l'année. Il te suffit d'en briser une pour remonter dans le temps. Bien sur, tu dois penser le moment choisit avant de l'utiliser. Il faut savoir que si des modifications non naturelles ont été effectuées dans ta ligne de temps, elles seront automatiquement annulées dès l'utilisation d'une de ces pierres. Quoiqu'il arrive, elles se trouveront toujours dans ta poche droite.
M – Pratique … Alors j'ai juste à en utiliser une pour retourner dans ma ligne de temps originelle.
T – Ce n'est pas aussi simple que ça. Je pense que la personne ou la chose qui s'en prend à toi va se diriger vers chaque moment où tu as rencontré des membres de The Band. Donc va falloir que tu te rendes là-bas et que tu tentes de l'en empêcher.
M – Je ne vois pas le problème alors.
T – Primo tu seras dans ton corps de l'époque et secondo, tu dois faire en sorte que tout se soit passé comme dans tes souvenirs. Ce qui n'est une chose facile.
M – Ah … Mais tu peux m'aider toi nan ?
T – Ca risquerait de changer les choses. Tu vas devoir te débrouiller tout seul. Et puis de toute manière, je ne pourrais pas t'aider puisque je ne serais pas au courant de ta situation.
M – Soit … Je vais essayer.
T – Nan tu dois réussir. Sinon tu disparaitras.
M – Très bien … Je vais réussir !
Max se positionna au milieu du jardin. Il avait une pierre dans la main. Avant que Max ne l'active, Toto lui cria :
T – Au fait n'écoute pas ce que … cette chose a à dire.
M – Tu veux dire?
T – Il va avoir accès à toute ton histoire. Il pourra l'utiliser contre toi … Fais attention.
M – Ne t'inquiète pas pour ça.
Le rouquin écrasa la pierre dans sa main, et cela invoqua un pilier d'énergie autour de lui. Plus ça allait, plus la lumière s'intensifiait. Si bien que Max était totalement aveuglé par cette dernière. Puis plus rien.
Max avait totalement disparu. Toto resta à regarder la marque laissée par l'utilisation de la pierre. Soudain, des bruits de pas sur du gravier se firent entendre derrière lui. Il s'agissait de Jibcon accompagné de Med. Le dernier déclara :
Med – On vient pour toi Toto … Tu sais bien qu'on ne peut pas te laisser agir.
Toto se retourna. Ses yeux dégageaient de la lumière. Il dit en souriant :
T – Mes pauvres. Vous arrivez trop tard, une fois de plus.
Une énorme explosion de lumière suivit.

? – Hey Max dis-moi … tu crois que je pourrais lui demander ?
M – Sans doute. Je suis sur qu'elle dira oui. Elle craque grave sur toi.
Max et une ombre se tenaient côte à côte sur un banc en face du port de Vannes. Une femme s'approchait des deux hommes, l'inconnu demanda à Max :
? – Dis … Tu m'en veux pas.
M – Pourquoi je t'en voudrais ?
? – Fin tu sais … Tu …
M – Oh c'est du passé tu sais. C'est rien.
? – Tu crois qu'on sera comment plus vieux ?
M – Avec The Band tu parles ? Je ne sais pas. Ca dépend de ce que tu vas décider. Votre seigneurie.
? – T'es con. Tu la connais déjà ma décision.
M – Oui. Et pour répondre à ta question, voyons déjà comment se passe le lycée, tu n'es pas d'accord. Je suis sur que ces trois ans vont être les meilleures années de notre vie.
? – J'espère.
Le décor autour de Max s'évapora, et l'ombre auprès de lui, après lui avoir fait un ultime sourire, s'en alla sans dire un mot. Max resta planté là sans rien dire, puis tout devint noir.

Une voix l'appelait au loin. Elle devenait de plus en plus forte. Puis chaque appel était suivit d'un léger tremblement. Soudain une violente douleur le sortit de son sommeil. Il sauta de son siège tout en poussant un cri de douleur. Sa vision était encore trouble et il avait du mal à distinguer ou il se trouvait. Finalement, il finit par recouvrer la vue. Face à lui, une femme avec une règle jaune dans les mains. Cette dernière s'exclama :
? – Alors Maxime ! Encore en train de dormir en classe ?!
M – Je ne dormais pas Madame. Je réfléchis au dernier problème d'algèbre !
? – Nous sommes en train de faire de la géométrie.
M – C'est ce que j'ai dit.
? – Et il me prend pour une buse en plus. Ton carnet !
M – Mais …
? – Ton carnet.
Max tendit son carnet au professeur qui retourna à son bureau pour terminer le cours. Yann, qui était assis à côté de son ami, lui demanda :
Y – C'est plutôt rare pour toi de t'endormir en cours.
M – Je sais … J'ai fait un drôle de rêve. Mais rien d'important. On est quel jour ?
Y - … Le trente et un septembre je crois, ou quel chose du genre.
M – Je vois.
Max se rappela aussitôt que c'était aux alentours de cette période qu'il avait rencontré Poté et Toto. Il ne s'en souvenait pas de tout, mais dans ses souvenirs, c'était à un cours de sport. Il regarda autour de lui, aucun signe de Poté et Toto. Il demanda alors à son acolyte :
M – On n'est pas en classe entière ?
Y – Nan les autres sont en cours de techno je crois. On m'a dit que c'était un cours super utile.
Notre rouquin fronça les sourcils et lui répondit, un peu ironiquement :
M – Si tu savais.
Max laissa le reste de la matinée se dérouler sans tenter d'interférer avec quoi que ce soit, car il savait qu'il allait tomber sur ses deux amis à un moment ou un autre durant la journée.

A la récréation, Max et Yann se tenaient tout les deux affalés sur un banc. Max se contentait d'observer la foule en silence tandis que Yann rabâchait leur temps à l'école primaire :
Y – Tu vois là-bas on inspirait la peur ! Les gens nous respectaient mais là … Les troisièmes passent leur temps à nous cracher dessus.
M – C'est parce qu'ils nous connaissent pas encore.
Y – Tu as raison. Tu savais qu'ils entrainent les spéciaux ici ?
M – Oui, en même temps c'est ce pourquoi nos parents nous ont envoyés ici … Que…
Max vit une drôle d'ombre déambuler parmis les élèves. Personne ne semblait la remarquer. Max sentit immédiatement quelque chose de singulier, de presque inhumain. Son aura n'était pas comme celle des autres. Cette dernière s'arrêta et se mit à fixer notre héros, du moins c'est ce qu'il pensait. Le roux tourna la tête vers son compagnon et s'exclama :
M – Tu as vu l'ombre la-bas ?
Y – Quelle ombre ?
Max pointa du doigt la position de la fameuse apparition, mais elle n'était déjà plus là. Yann, désabusé, grogna :
Y – Des fois je me demande si tu le fais exprès.
M – Mais je te jure qu'il y avait une ombre !
Y – Roux de merde.
M – Pardon ?!
Y – Oui j'ai dit Roux de merde !
M – Blondinet de mes deux !!
Y – Répète un peu ça pour voir !
Les deux amis s'apprêtaient à se battre quant une personne s'interposa :
? – Vous ne devez pas vous battre ici.
Y+M – QUOI ?!
Face à eux, Poté et Toto en train de les fixer. Le plus grand semblait totalement effrayé par la réaction de nos deux héros tandis que le deuxième restait sans expression, comme s'il n'était pas encore descendu de sa planète. Poté, qui avait établi une distance de sécurité, reprit :
P – Vous ne devez pas utiliser vos pouvoirs dans la cour.
Y – Et pourquoi … Wha ..
Max fit une béquille à Yann, ce qui le fit basculer en arrière et s'écraser la tête sur le sol, le faisant tomber dans les pommes. Poté, choqué, questionna l'état du blondinet mais Max rétorqua tout en faisant un signe de la main :
M – T'inquiète il a connu pire que ça ! Je m'appelle Max et lui c'est Yann. Et vous deux ? C'est quoi vos prénoms ?
Poté gonfla la poitrine et répondit :
P – Je m'appelle Poté et voici mon ami Toto.
M – Cool … Il parle pas beaucoup ton pote.
Toto avait toujours le regard dans le vide, il était comme absorbé par l"univers qu'était son cerveau. Il était la clé, il était … Poté frappa le crâne de son ami et déclara en rigolant :
P – Il est un peu lent à la détente mais on si fait avec le temps.
M – Ah ouais ?
Soudain, dans un geste aussi vif qu'inattendu, Toto ouvrit la bouche. Prit au dépourvu, Max et Poté ne savaient pas comment réagir face aux mots de sagesse qu'allait sortir Toto. C'était surement quelque chose qui allait changer leur vision du monde à jamais, de la vie. Ils n'étaient que des enfants, ils n'étaient pas prêt pour de telles paroles. Et enfin, les paroles s'échappèrent de la cage qu'était la bouche de Toto :
T – Je … m'appelle … Toto.
Poté et Max restèrent bouche-bée pendant quelques secondes, puis notre rouquin national s'exclama :
M – Vache ! Ah ouais je n'étais vraiment pas prêt pour ça.
P – Hum je ne sais pas … il doit être cassé. Bon je vais l'emmener à l'infirmerie on ne sait jamais. Vous venez au cours pour les spéciaux ?
M – Oui.
P – Cool ! On se verra là-bas ! A toute !
Poté prit Toto sous le bras et s'en alla en direction du bâtiment principal. Une fois ces derniers suffisamment éloignés, Max se mit à sautiller de joie en hurlant :
M – Je me suis fait des potes !! Je suis sociable !! Admire le talent un peu Yann !!
Max sentit alors une présence démoniaque derrière lui. Yann se releva doucement, ses yeux remplient de rage. Il susurra :
Y – Je vais te tuer … te découper en morceaux … En morceaux !
M – Nan mais je t'assure que c'est un malentendu !
Y – Cours.
M – Quoi ?
Y – J'ai dit cours !
M – Oh mon dieu !!
Max se mit à fuir tandis que Yann le poursuivait avec un sabre en bois.

Max se faufilait parmis les élèves tandis que Yann n'hésitait pas à les pousser tout en tournoyant son sabre dans les airs pour gagner du terrain sur notre héros. Max se protégea derrière un arbre, pensant qu'il était à l'abri. Yann eut un sourire sadique, et chuchota :
Y – Tu crois vraiment pouvoir m'échapper … Mon dieu je croyais que tu me connaissais mieux que ça.
Yann stoppa sa course, et décocha un coup tranchant dans le vent. Un léger bruit s'en suivit. Max se trouvait toujours derrière l'arbre, immobile, avec les yeux tellement plissés qu'il envisageait de ne plus pouvoir les rouvrir un jour. Lorsqu'il se décida à les rouvrir, il vit que la partie de l'arbre juste au dessus de sa tête était manquante, Yann l'avait tranchée net. Max, malgré tout, s'apprêtait à surenchérir en moquant le manque de précision de son ami. Cependant, à l'étonnement de notre héros ce dernier resta immobile, la bouche grand ouverte, le regard scotché derrière Max.
Max tourna la tête, et vit avec effroi ce qu'avait fait Yann. Une partie de l'immeuble principal avait été coupée du reste et s'était écrasée quelques mètres plus bas. On pouvait voir la tête du Directeur dépasser de la nouvelle ouverture dans le bâtiment, il regardait nos deux héros avec une fureur indescriptible. Max chuchota à Yann :
M – Je crois qu'on est foutu là …

? – Alors ca fait à peine un mois que vous êtes ici et vous faites déjà des siennes ! On m'a parlé de vous mais je pensais que ce n'était que des exagérations ! A croire que je me suis trompé !
Nos deux amis se tenaient debout devant le bureau du principal. Max faisait la grimace tandis que Yann avait le visage impassible, comme s'il n'en avait rien à faire. L'homme, qui avait un charisme naturel et une prestance impressionnante, se leva de sa chaise et s'avança vers le blondinet qui avait le regard dans le vide. Il approcha son visage contre le sien et lui demanda :
Prin – Vous vous croyez malin ?
Y – Pardon ?
Prin – A ignorer ce que je dis ! Votre attitude ne vous mènera nulle part … Et vous le savez très bien.
Yann resta silencieux. L'homme, à peine surpris de la réaction du blondinet, s'avança vers son bureau et dit très calmement :
Prin – Vous savez des comme vous … J'en ai maté des biens pire.
Sans prévenir, il écrasa son poing sur son bureau qui se fracassa en milles morceaux. Max fit prit d'effroi et faillait tomber dans les pommes. Yann, quant à lui, se remit à bouger et demanda, très naturellement :
Y – Excusez-moi, vous parliez de quoi ? J'étais perdu dans mes pensées.
Un nerf sur le front du principal explosa, une de ses dents se brisa sous la pression de sa mâchoire, Max commençait déjà à rédiger ses dernières volontés. Le principal, s'écria avec ses puissantes cordes vocales :
Prin – ESPECE DE …

"La violence des propos vous a été épargné. Nous allons directement passer à la scène suivante. Toutes nos excuses, la Rédaction de la Beubarz Team".

Max et Yann attendaient, avec le reste de la classe, le prof qui devait s'occuper d'eux pour le cours d'entrainement des spéciaux. Le reste des élèves n'arrêtaient pas de les observer, ces derniers étant encore tout tremblant de leur rencontre avec le principal. Mais il était temps de penser à autre chose pour Max, car il ne devait pas faire de faux-pas concernant sa ligne de temps. Fort heureusement, il avait une vague idée de ce qu'il devait faire. Il était malgré tout sur ses gardes, car il savait qu'a tout moment la chose qui a déformée sa réalité pourrait surgir sans prévenir. Mais il ne put prolonger plus longtemps sa réflexion intérieure car la prof était déjà là.
C'était une femme assez âgée, elle avait des cheveux courts noirs et elle portait des lunettes noires avec une énorme monture. Elle était vêtue en jogging des pieds à la tête et elle arborait de nombreuses médailles sur sa veste. Elle trimbalait un énorme bâton qu'elle pointa directement à ses élèves en hurlant :
? – Vous êtes l'élite de l'élite. Vous êtes parmi les meilleurs des spéciaux de la circonscription, sélectionnés et évalués depuis votre plus jeune âge. Et moi, Mme Millot, prof de sport depuis 30 ans et entraineuse aguerrie de spéciaux, se doit d'assurer votre formation. Je vous préviens, vous allez souffrir si vous voulez maitriser vos pouvoirs. Les plus faibles retourneront à la vie civile, point barre.
Des questions ?
Un élève, aux cheveux courts et avec des lunettes demanda :
? – En quoi va consister votre entrainement ?
La prof, enchantée par la question du jeune, dirigea son bâton dans sa direction et déclara :
Mill – Ce que je vais faire ? C'est simple … Je vais commencer par la base. Préparer votre corps. Avec la chose la plus élémentaire qui soit, la plus pure, la plus belle, je pense à la … GYM BIEN SUR !!!
En prononçant ces mots, la prof leva son bâton dans les airs comme si elle s'attendait à ce que ses nouveaux élèves se mettent à hurler de joie. Autant le dire, ce ne fut pas le cas. Max et Yann affichaient tous deux un air dubitatif. L'élève ayant précédemment posé la question commenta :
? – La Gym ? C'est un sport de tapette.

Le visage de la prof fut soudainement marqué par un profond dégout envers son élève. Elle resta calme malgré tout, elle ne devait pas montrer le moindre signe de faiblesse. Elle tendit la main vers lui et  le questionna sur son identité :
Mill – Quel est ton nom, jeune homme ?
? – Martin, Madame.
Mill - … Martin … Et pour toi, qu'est ce qu'un sport viril ?
Mar – Ah le Rugby Madame ! J'adore ça !
Mil – Très bien … Rapproche toi.
Martin s'exécuta. Pour un enfant de son âge, il était de bonne constitution. C'était un garçon fier de lui, qui avait déjà vu et tout fait. Il se considérait comme l'atout de son club, même les adultes avaient du mal à lui faire face. Il s'arrêta à une bonne distance de la prof, craignant des représailles à cause de ses paroles. La femme fit tournoyer son bâton, le lança, le rattrapa et enfin dit à Martin sur un air de défi :
Mill – Charge moi :
Mar – Pardon ?
Mill – J'ai dit charge moi ! Avec tout ce que tu as ! Donne tout ! Je veux voir se dont tu es capable !
Mar – Je vais vous casser en deux …
Mill – Ne te fais pas de soucis pour moi. Fonce !
Il ne lui fallut pas un mot de plus. Martin s'élança, de toute sa puissance sur son enseignante. Cette dernière ne broncha pas. La musculature de Martin , anormalement développée pour son âge, se révéla alors. C'était un roc, un mur. Il en avait brisé des jeunes de son âge, et il n'avait aucun scrupule à faire de même avec cette vieille dame. De toute sa puissance, il s'apprêtait à percuter son professeur, mais à la stupeur générale, il n'heurta rien. En effet, la prof avait disparu et s'était retrouvé derrière lui en quelques secondes. Microsecondes serait même plus appropriés. Elle fit le geste de frapper la nuque du jeune garçon avec son arme, mais elle s'arrêta au dernier moment. Malgré tout, le vent généré par le coup fut si fort qu'il  fit tomber le pauvre Martin dans les pommes. Personne n'avait put discerner ce qui s'était passé. Personne, mit à part quatre de ses élèves, et Mme Millot l'avait remarquée. Elle ordonna à deux élèves d'emmener l'élève inconscient à l'infirmerie, et elle conduit les autres au Gymnase pour commencer l'entrainement.

Alors qu'ils avançaient vers la grille menant à la sortie arrière du collège, Max se rappela à quel point cette prof les avait aidés à maitriser leurs pouvoirs, et à pouvoir se battre comme ils le font aujourd'hui. Elle avait aussi formé les filles, Lily et sa bande. Elle avait été ses dernières élèves. C'était de belles années.

Tout le monde se retrouva dans les vestiaires. Les garçons faisaient l'hélico avec leur … leur … hélice tandis que les filles se moquaient de leur stupidité. Une fois tous prêts, ils avancèrent sagement en direction du Gymnase. Mme Millot les y attendait, prenant appui sur son bâton. Les élèves se mirent en rang, et le professeur observa les troupes. D'un seul coup, elle savait qui était capable d'atteindre des sommets et qui resterait un etre sans envergure.  Elle ne s'arrêta que quatre fois ce jour-là, sur quatre élèves, inutile de vous préciser qui. Elle sentit quelque chose d'anormal chez eux, alors elle décida de les mettre ensemble. Il s'agissait d'un exercice simple, un exercice de coordination.
Poté salua Max et Yann tandis que Toto resta silencieux comme à son habitude :
P – Salut … Max et Yann c'est ça ?
M – Je vois que tu as une très bonne mémoire.
Y – Pas comme l'autre abruti de rouquin.
M – Hey !
P – Ah non on ne s'énerve pas. Ce n'est pas bon pour la santé !
M – Grumbl …
Mme Millot vint donner des instructions à Poté en lui remettant une fiche explicative. Ce dernier la lu tranquillement dans son coin tandis que Yann et Max tentaient de faire réagir Toto qui regardait sans arrêt dans le vide.  Yann appuya sur sa joue, ce qui le fit bouger, mais rien de bien extraordinaire, il se gratta juste le haut du crâne. Yann fixa Max et déclara :
Y – Je crois qu'on ne va pas pouvoir en tirer plus aujourd'hui.
M – J'approuve.
Poté, de son côté, avait parfaitement assimilé la partie théorique de la figure à réaliser et vint chercher ses nouveaux amis pour réaliser le porté.
P – Bon alors … Faut que toi et Yann me portiez tandis que je soutiendrais Toto qui est au sommet de notre pyramide, ca vous va ?
Y – Parfait pour moi.
M – Pareil.
Max et Yann se mirent position, Poté grimpa sur leurs épaules tandis que Toto escalada la pyramide pour se retrouver à son sommet. La prof arriva pour contempler l'ouvrage. Elle commenta :
Mill – Plutôt pas mal, mais maintenant vous devez tenir quelques secondes supplémentaires, afin d'être sur que ce ne soit pas une MASCARADE !
T – Elle crie beaucoup la dame.
Y – TU PARLES JUSTE POUR DIRE CE GENRE DE CONNERIES ?
Nos amis semblaient tenir bon. Mais c'est alors que Max remarqua quelque chose au fond de la salle, ou quelqu'un plutôt. Une ombre qu'il avait au début du mal à distinguer, puis il finit par le reconnaitre. C'était l'être bleuté qui l'avait attaqué plus tôt. Les deux hommes ne se quittèrent pas du regard, ce dernier se trouvant aussi dans un corps plus jeune. Il fit un sourire à Max. Notre héros se devait de rester concentrer, pour ne faire tomber ses amis. Cependant, l'être intervint dans l'affaire. Il fit un geste de la main, et alors Max se sentit repousser en arrière. Ne pouvant plus soutenir la structure, la pyramide s'effondra. Poté tomba le premier, et Toto chuta lourdement sur le bras gauche de Poté, très lourdement.
Poté se mit à hurler de douleur, et la prof se rua près de lui pour voir de quoi il en retournait. Le constat était sans appel. Fracture très profonde, et Poté ne pourrait plus utiliser ce bras normalement. Max était sans voix, son passé avait été une nouvelle fois changé, et il avait été impuissant. Poté avait une telle colère envers Max qu'il l'insulta et avant de partir pour les urgences, il ajouta qu'il ne souhaitait plus que ce dernier l'approche. Notre héros se tenait debout sur le tatami, et une fureur indescriptible l'envahit. Il était temps maintenant de s'en prendre directement au responsable de cette folie. Il aperçut l'être bleue s'enfuir via une porte dérobée.
Max n'hésita pas une seconde et se lança à sa poursuite.

La sortie menait directement dehors, et lorsque le roux l'atteignit, l'être avait déjà pas mal d'avance et commençait à créer un portail temporel. Max savait qu'il avait peu de chance de le rattraper, alors il devait utiliser ses pouvoirs, qu'il maitrisait mal à l'époque. Il courut en direction du portail, et tapota sur ses jambes en hurlant :
M – Imagination Level 1 : SPEED !
Il ne savait pas ce qu'allait être le résultat. Mais à sa grande surprise, il gagna énormément en vitesse. A un tel point qu'il perdit quasiment le contrôle de son corps. L'être était en train d'entrer dans le portail qui se renfermait déjà. Alors Max ne réfléchit pas plus, et fit un énorme bond en avant, tête la 1ère. L'élan lui permit de revenir sur l'être, l'attraper au passage, et d'entrer avec lui dans le portail.

Ils atterrirent tous deux dans une drôle de dimension, ou ils avaient juste des statues à l'effigie de notre héros et un ciel remplit d'horloge de toutes sortes. En sortant du portail, ils s'écrasèrent sur le sol et firent plusieurs roulades avant de finalement se stopper. Max se releva le premier. Il essaya d'attraper l'être mais ce dernier se téléporta hors de portée. Max hurla :
M – Vient te battre ! On règle ça maintenant !
L'être, à moitié caché derrière une statue, rétorqua :
? – Tu crois vraiment que je vais me battre avec toi ? Je n'aurais aucune chance ! Je préfère la jouer plus fine.
M – T'es qui d'abord ?
? – Un être parfait, capable de contrôler le temps, conçut à partir de l'ADN d'un de tes amis. Mon créateur a l'air de te détester, puisqu'il m'a fait naitre avec une … Telle rage, une telle haine … Que c'en est presque … Effrayant.
M - … Qui est ton maitre ?
? – Je … Je … Je ne le sais même pas. Je sais des choses mais ça … Je n'en ai aucune idée.
M – Bon après tout je me fous de la savoir puisque …
? – Qu'est ce que tu vas faire ? Rien. Et tu sais pourquoi ? Ton passé est déjà changé à jamais. Quoiqu'il arrive …
L'être changea de forme et se transforma en Max. Il reprit :
? – Je prendrais ta place. Tu es fichu … Renonce. Ton passé, ton présent, ton futur, ils sont tous à moi.
Max, comme figé dans le temps, fixa son adversaire, celui qui tentait de prendre sa place. Mais à la surprise de l'usurpateur, il se mit à rire. Ce dernier, interloqué, le questionna :
? – Je te fais rire ?! Tu ne me prends pas au sérieux ?!
Max finit par se calmer après quelques éclats de rire et répondit en s'essuyant les yeux :
M – Si au contraire. Je me suis même d'accord avec toi, une confrontation frontale ne servirait à rien.
? - …
Max sortit une des pierres de sa poche. Il fit un ultime sourire à son opposant qui ne savait pas quel était l'objet qu'il tenait dans sa main, et alors que Max écrasait la pierre dans sa main, il s'exclama :
M – Dans ce cas, il me suffit de réécrire mon passé, mais de la bonne manière.
Un flash de lumière suivit et Max disparu de l'étrange dimension. L'être, abasourdi dans un premier temps, poussa un énorme hurlement qui fit exploser toutes les statues autour de lui.

? – On va pouvoir la soigner ?
M – J'espère.
Max et l'ombre se tenaient côte à côte, dans une espèce d'hôpital délabrée ou des êtres difformes faisaient des va et viens entre les chambres. Max avait la mine grave. L'ombre déclara :
? – C'est de ma faute … J'aurais du intervenir.
M – Ce n'est pas ta faute … Tu ne pouvais rien faire contre lui.
? – Il aurait pu vous tuer.
M – Hey ! On ne nous tue pas aussi facilement !
Un silence s'en suivit. L'ombre demanda finalement :
? – Hey Max … Qu'est ce qu'il se passera si jamais … On n'arrive pas à la soigner …
Max mit du temps à trouver une réponse correcte, et lorsqu'elle vint, l'ombre la ressenti comme un véritable coup de poignard :
M – Dans ce cas … Je crois que … ce sera la fin.
Tout devint sombre, comme si la scène disparaissait dans l'oubli.

Lorsqu'il reprit conscience, Max se tenait debout dans la cour de l'école. Il semblait un peu plus vieux. Face à lui, un jeune homme qui le dévisageait. Il avait des cheveux noirs corbeaux, des yeux de chats et une coupe digne des Beatles. Ce dernier tendit sa main puis se présenta :
K – Salut … Moi c'est Keke !

JRLT
Part II fin.

Theme :
Halo – Space Brothers.

Forever – Blessed by a broken heart.

Remake : J'ai remonté le temps Partie II

Posted by : Maxime Hamon
jeudi 17 décembre 2015
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Quelle année. Il s'en est passé des choses, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Je suis passé par tous les états : La joie, la colère, la tristesse, le doute. Mais tout ceci concerne ma vie sur un aspect plutôt personnel.
En ce qui concerne mon blog, je suis plutôt satisfait de cette année 2015.



En effet, la plupart de mes textes que je considère comme les plus réussis sont sortis cette année. En effet, Des sagas comme The Godmother, La 2ème partie de Lonesome Cowboy ou alors le Remake de ma toute 1ère saga. L'année 2014 n'est pas forcément mauvaise comparé à celle-ci, au contraire, elle à été aussi prolifique. Cependant, le rythme que je m'étais imposé à faillit me dégouter de ce que je faisais, d'ou ma pause d'un mois et demi. Je veux dire, sortir 6 textes par mois c'est inutile, ca sert à rien de vous inonder de texte, au risque de vous perdre et au final ne plus avoir ma motivation première, vous faire lire mes textes.
Donc ce changement de rythme m'a permis de proposer des textes de meilleure qualité (je suppose) et d'une longueur plus appropriée.

Après mon plus gros problème reste ma syntaxe et ma grammaire. C'est affolant de faire autant de fautes sans s'en rendre compte mais bon j'y travaille, j'essaye de me relire même si c'est chiant mais en tout cas si vous avez des suggestions je suis plus que preneur.


Après, je vais mes textes anglais. Je sais, ils me prennent beaucoup de temps, et y a pas beaucoup d'entre vous qui prennent le temps de les lire. J'avoue que c'est un choix plutôt égoïste, et comme dirait No "Amazing ! Ca y est tu es un putain de bilingue !". J'irais pas jusqu'à dire ça mais j'aime beaucoup écrire en anglais, y a des trucs qu'on peut dire en anglais et pas en français, et inversement.
Je continuerais à en faire, d'ailleurs mon prochain devrait sortir fin 2015 si tout vas bien (j'avance doucement mais surement).
Donc oui, vous continuerez à voir des textes en anglais, et oui je suis fier d'en faire.

No en ce moment.
D'ailleurs j'ai apporté une petite modification. Je ne fais plus des saisons mais des cycles, je trouve ça plus approprié puisque maintenant mes cycles vont s'étaler sur deux ans ou plus encore.
En ce qui concerne le cycle II, On s'approche de plus en plus de la fin du cycle II, je sais pas si je vais pouvoir faire tout ce que j'ai prévu, mais en tout cas y a des projets que je ferais c'est sur comme par exemple, ATTENTION SPOILER !, une saga sur No.
Pour les remakes, je suis plutôt satisfait, ça avance bien et je pense que j'aurais totalement refait mon cycle I l'année prochaine, j'envisage même d'y ajouter des textes.
Donc je vais être encore pas mal occupé, sans compter les hors-séries qui sont prévus, dont notamment le retour d'une certaine maison dont je tairais le nom.


Pour conclure, je vais enfin dire quelles sont mes deux sagas favorites. Je pourrais dire que je les aime toutes, ce qui est vrai en soit mais ça ne sert à rien de se mentir. En français, ma saga favorite est Book of Beubarz, je suis vraiment fier de ce que j'ai fait la-dessus. Je me suis autant amusé à le faire que lorsqu'on fait une partie de jeu de rôle, donc c'est bon signe. En texte seul, All Grown Up est en tête,et de loin.
Pour mon texte en anglais, un sort de lot, mais ce n'est pas pour des raisons de qualité ou d'écriture. Je parle de The Guardian of Souls.
Le texte que vous avez lu ne devait pas du tout être comme ça au départ, cela devait être une histoire totalement différente.Vous connaissez déjà la raison, je ne vais pas m'étaler la-dessus, mais en tout cas, je suis très fier de ce que j'ai fait pour lui rendre hommage.
Et ce texte lui sera à jamais dédié, car dans un sens, ça le rend un peu immortel puisqu'il sera toujours ancré dans ces lignes. Et pour moi, ça me suffit amplement.



Mes amis, sur ce, je vous laisse. Bonne vacances et à bientôt pour la sortie de mon prochain texte, qui sera la seconde partie du Remake "J'ai remonté le temps".
Bonne journée, et n'oubliez, faite attention sur la route.


Le Point sur L'Année 2015

Posted by : Maxime Hamon
lundi 14 décembre 2015
0 Comments
Ca y est, le froid est là. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas mort. Je travaille sur mes prochains textes mais ils prennent plus de temps que prévu, j'en publierais un bientôt malgré tout.
En attendant mon prochaine texte en anglais, voici un petit truc du mois sur un manga, et il s'agit de Boku No Hero Academia.

En avant !!
MON DIEU MAIS ILS SE SUICIDENT TOUS !
Alors Boku no hero Acamedia (Ou My Hero Academia au pays du camembert) est un manga shonen édité par la Shueisha et publié dans le Shonen Jump depuis Juillet 2014. C'est la 1ère fois que je parle d'un manga aussi récent. Sa sortie en France est prévue autour d'avril 2016.
Il faut savoir que l'auteur à prépublié le oneshot 7 ans avant la sortie du manga. Et qu'entre les deux, de grands changements ont été opérés, notamment au niveau de dessin, etc.
La Shueisha mise beaucoup sur ce manga pour prendre la relève de Naruto qui vient de se terminer et de Bleach qui va bientôt se finir.


Histoire

Alors le scénario. Nous suivons l'histoire d'un jeune homme nommé Deku dans un  monde ou la quasi-totalité des humains possèdent des pouvoirs nommés individualités. Mais manque de peau pour lui, il fait parti des très rares individus qui n'en ont pas. Cependant il souhaite rejoindre l'académie des super-héros, qui est un métier comme un autre à cette époque. Il est la cible de nombreuses moqueries de la part de ses camarades de classe et tout le monde tente de l'en dissuader car il n'est qu'un raté. Mais contre tout attente, la rencontre avec la plus grand héros de tout les temps, All Might, va changer sa vie.
Ca change un peu, de voir ce  genre de scénario, j'aime beaucoup l'idée puis l'histoire se développe bien.

Deku, lé héros.
Personnage.

Deku est vraiment un personnage attachant. On a vraiment de la peine pour lui, et on est avec lui quand on suit son ascension en tant que héros. Il passe du collégien discret et timide à l'apprenti héros au fort sens de la justice. De plus sa relation Père/fils avec All Might aide beaucoup à forger son personnage. C'était vraiment le choix parfait pour un personnage principal.
Les personnages secondaires sont développés au fur et à mesure des chapitres, ce qui apporte un intérêt supplémentaire à ce manga, le fait de découvrir leurs motivations et qui ils sont vraiment.
En ce qui concerne les méchants, ils restent plutôt dans l'ombre pour le moment même si certains ont l'air bien badass.



Visuel

Un très gros effort est fait sur le visuel. Tout est fait de sorte que les personnages soient bien détaillés, afin de mieux voir leurs émotions. De plus les combats sont très bien dessinés, avec beaucoup d'emphase faite sur les impacts, les coups etc.
Ce manga se lit très facilement du fait de ce beau visuel, après le fond reste souvent le même puisque nos héros se trouvent soit dans l'académie soit en ville, du moins pour le moment, mais cela reste quand même très bien dessiné.



Intérêt.

My Hero Academia est le shonen par excellence. On suit l'apprentissage du héros au fil des chapitres, son évolution en quelqu'un de plus fort, que ce soit sur le plan physique et psychologique. Mais je trouve que ce manga met beaucoup en avant les histoires et les ressentis des personnages, ce qui est très important pour créer l'empathie et intégrer le lecteur au récit.
De plus le visuel très beau facilite l'accès à des lecteurs plus difficile. Il y a de l'action, beaucoup d'humours, bref tout ce qu'il y a de mieux pour les fans de mangas.

Conclusion

My Hero Academia à tout ce qu'il faut pour devenir un grand manga et assurer la relève, du moment qu'il ne perde pas ses qualités principales comme d'autres l'ont fait avant lui. Par exemple, toujours garder à l'esprit que Deku est parti de rien et que nous suivons son évolution dans un monde impitoyable.
A voir si l'avenir me donne raison, mais en tout cas lisez ce manga, il vaut le coup.


Le truc sympa du mois de Novembre.

Posted by : Maxime Hamon
dimanche 29 novembre 2015
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Ca faisait longtemps que j'en avais pas fait un. Ca m'a manqué mais comme je suis occupé avec tous les textes que je dois vous pondre (c'est une image), je n'ai pas eu le temps d'en écrire un nouveau. Cette erreur est maintenant réparée dès maintenant !!!
C'est parti pour les dix plus mauvais films de ma vie de spectateur !!!

10 - Sharknado

Cette image résume le film.
Bein ... Il se devait d'en faire parti, un film aussi mauvais. Ce qui est malheureux, c'est qu'ils ont fait exprès de le rendre mauvais. Soyons sérieux, qui irait produire un film avec un mec qui dérouille des requins à coups de tronçonneuse ? Franchement ?
Max ?
Oui ?
Tiens, regarde.
C'est quoi ça ? ...  COMMENT CA Y EN A EU 3 ?!

9 - Two Headed Shark

Voyez la puissance de ce requin en .... plastique ... Oui on avait plus assez de budget ...
Hum ... Encore des requins je sais mais bon ... Je me demande ce qu'on fumé les producteurs pour penser à un truc pareil. Sérieusement, même moi, sous acide, je l'aurais même pas envisagé. Je suis béat d'admiration ...

8 - La Saga Resident Evil.


Alors la saga ...  Attends une seconde ... Mais nan je parle pas de ça ! Ils sont cools ceux-la. Je parle de l'autre connasse plus bas !!

J'aurais ma place pour Star Wars avant toi !!

Putain j'arrive pas a viser avec toute cette eau de merde !

Voila !! Oui parce que j'ai pas pu dissocier la saga. C'est un tout. Un ensemble. Les musiques technos à tout va, les dialogues qui ressemblent à un débat entre des enfants de cinq ans puis les scènes d'actions ... les scènes d'actions ... Elles sont tellement au ralenti que lorsque nous sommes sortis de la salle de projection, nous marchions en slow-motion.
Puis faut pas se mentir, ces films chient littéralement à la gueule des jeux, les personnages sont tellement mal utilisés qu'on en pleurait à la fin ... Bref ... C'est pour ça qu'on adore ces films !

7 - Silent Hill 2

Bitch ! I'm fabulous !
Bon déja la fidélité par rapport au jeu, tu t'en cares le rond puis ensuite je crois que j'ai rarement vu un film d'horreur ... qui fait aussi peu peur. C'est étrange. Y a pas d'enjeu, c'est juste ... crade en fait. Je veux dire les jeux sont psychologiques, flippants. Tu n'en dors plus pendant des jours mais la ... C'était comme si Dora l'exploratrice faisait un film d'horreur.

Je crois que j'ai un problème avec les films d'horreurs ....

6 - Batman et Robin.

Freeze, comique à ses heures perdues.

Bon je sais ... C'est un peu enfoncer une porte ouverte mais quand même. Il est mauvais ce film, c'est comme taper Batman avec un bâton. Les jeux de mots de Freeze toutes les deux minutes, la performance de Poison Ivy ou alors Batman qui semble totalement lobotomisé ... Tout y est ... A oublier.

Limite je préfère ces deux-la :


5 - Dragon Ball Evolution.

J'encule TORIYAMA !!!!
Bon j'adore Dragon Ball. C'est le papa des Shonens modernes et son héritage se sent à travers les One Piece, Naruto tout ça.
Bon ce film prend votre enfance et l'envoie direct dans le même cellule que Michel Fourniret. Il respecte rien de la saga de base, puis il est mauvais. les acteurs sont à la ramasse, les effets spéciaux .... Même moi je fais mieux sur Movie Maker ! Enfin ... le scénario ... le scénario ... J'en pleure encore ... de rire bien sur.

4 - King Rising.

Déjà quand y a pas d'images du film ... C'est pas bon signe.
Bon déjà, Uwe Boll. Juste Uwe Boll. Ca résume tout ! Ce mec, il n'a fait que des mauvais films, que des navets. Un véritable génie. Rien à dire. Même en se forçant, on ne pourrait pas rater toute sa filmographie, mais lui il l'a fait.
Si vous voulez un film de guerre (je crois) avec des scènes d'actions mal foutues, des costumes à chier, des dialogues à mourir de rire et enfin un Statham qui se demande ce qu'il fout là ... Vous devez voir ce film.

3 - Iron Sky.

J'aurais mieux fait de rester chez moi.
Bon ce film divise pas mal la bande. Y a ceux qui aiment comme Poté et Adrian. Ceux qui détestent comme moi ou Rom.
Je veux dire ... des NAZIS SUR LA LUNE! SUR LA LUNE PUTAIN !
Ce scénario n'a aucun sens ! Ce film n'a aucun sens ! Il part de tous les cotés, on arrive pas à suivre l'action. Les dialogues sont à côtés de la plaque puis les situations ... Un noir qui est transformé en Albinos ... SERIOUSLY ?!

2 - Hitman the Cobra.

Mais quelle est cette merde ?!
Tout est dans ce film ! Tout ! Si vous aimez les nanards, vous devez voir ce film !
Des doublages aléatoires, une image dégueulasse, des armes qui sont des jouets, des acteurs venant tout droit ... de je sais pas où. Je rappelle que c'est un film de guerre mais ca devient très vite une comédie.
Un véritable mythe !!

1 - Zombeavers.



Alors ce film ... Il est juste incroyable. Des castors zombies ... Qui attaquent des gens et si les gens sont mordus ... Ils deviennent des zombies-castors ... Oui j'ai bien dit des zombies castors.
Si ca vous suffit pas je comprends pas. Les bestioles sont des peluches, véridique puis en VO c'est juste de l'or avec tous les accents totalement ridicules et forcés.
C'est une perle. A voir entre potes !

Voila mes dix films les plus pourris, y en a pleins d'autres qui ont faillit entrer dans le classement mais je ferais un autre article pour eux je pense.
Merci les zamis et enjoy !

Flop 10 : Les 10 plus mauvais films que j'ai vu.

Posted by : Maxime Hamon
vendredi 13 novembre 2015
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Navré pour ce long moment sans nouvelle histoire, j'ai été un peu occupé puis j'ai prit mon temps pour écrire ce petit texte. J'espère que vous allez apprécier, je m'attaque à un genre que je connais pas du tout donc j'attends vos retours.

Il y a très longtemps, une équipe de lycéen avait fait sensation dans un sport très violent nommé le Spike Ball. Ils étaient 7 jeunes garçons avec chacun une capacité exceptionnelle et ils se complétaient si bien qu'ils semblaient imbattables. Ils étaient des héros pour de nombreuses personnes de leurs âges.
Lors de la finale Nationale des Clubs de lycées, ils perdirent le match avec un écart de 10 points, contre une équipe rivale qu'ils avaient déjà battu facilement. Personne ne les reconnu pendant le match, eux qui étaient si étincelants, ils n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes.
Après le match et durant les semaines qui suivirent, ils subirent les foudres des locaux qui croyaient en eux, ainsi que des journaux qui ne pouvaient s'empêcher de les rabaisser en permanence, si bien qu'ils durent se séparer, certains allant jusqu’à changer d'identité. Et ils ne laissèrent aucune trace.

? – QUOI ? Vous voulez fermer le club ?!
Une petite brune se tenait debout face à la doyenne de l'université de Bretagne Sud. Cette dernière avait l'air grave tandis que la jeune femme était très énervée, voir même agressive. Elle frappa la table du poing et cria :
? – Vous n'avez pas le droit ! C'est un des plus vieux clubs de l'université.
La doyenne posa ses mains sur la table et dit calmement :
D – Ecoute No … Je sais bien que c'est quelque chose de terrible pour toi mais vous n'avez pas assez de résultats et les potentiels joueurs préfèrent se rendre dans d'autres universités plus attractives. Ce n'est pas contre toi, mais le coup de location du stade et les subventions du club me coutent trop cher.
Dans un geste désespéré, No se jeta sur la table, attrapa la main de la doyenne et la supplia :
No – S'il vous plait ! Laisser nous une dernière chance ! Je vous en supplie ! Il y a un tournoi à partir de la semaine prochaine !!! C'est celui de qualification pour l'Antem Cup !!
La Doyenne fixa No dans les yeux. Le regard de cette dernière l'implorait de lui laisser cette dernière chance. La dame soupira, repoussa la main de la jeune femme et lui accorda cette faveur. Cependant elle ajouta une condition :
D – Je ne veux pas que vous faisiez une bonne performance ! Je veux que vous vous qualifier pour l'Antem Cup, je suis bien clair ?
No – Oui !! Vous ne le regretterez pas.
Elle quitta le bureau en courant. La Doyenne attrapa une photo dans son tiroir, c'était elle plus jeune avec l'équipe de Spike Ball de l'époque. Alors qu'elle regardait ce vestige du passé, elle se dit qu'elle avait fait le bon choix et qu'elle pouvait compter sur No.
La marmotte traversa les couloirs de la Fac à toute allure, allant jusqu’à pousser les gens qui osaient se mettre sur sa route. Elle fit le tour du parc en quelques secondes et elle rejoignit le vieux bâtiment qui était réservé aux entrainements de Spike Ball.
Alors qu'elle était dans le hall d'entrée, elle pouvait entendre Lily se mettre en colère contre ses joueurs :
 ? – NAN MAIS COMMENT VOUS VOULEZ GAGNER SI VOUS N'ECOUTEZ PAS MES STRATEGIES !! ELLES SONT FAITES POUR QUE NOUS REMPORTIONS DES MATCHS, EN PLUS D'ETRE SIMPLE.
No fit une pause devant la porte qui la séparait du gymnase, elle ravala sa salive et entra en poussant violemment la porte.

Sa partenaire et stratège de l'équipe, Lily, était en train de frapper sur le joueur le plus fort de son équipe, Pete. Ce dernier était un grand brun de 1 mètre 90, il avait un corps athlétique et ce qui ressortait le plus était ses yeux bleus. Les autres joueurs restaient dans leurs coins, se moquant de ce que disait la jeune femme. No toussa un bon coup pour se faire remarquer et les deux lurons se calmèrent aussitôt. Enjouée, elle annonça la bonne nouvelle à ses joueurs. Mais à part Lily, cela ne semblait faire plaisir à personne et surtout pas Pete. Ce dernier grogna avec agacement :
P – Bon dieu mais tu vois bien que ça sert à rien ! Ils sont tous plus mauvais les uns que les autres.
L – Tu ne devrais pas dire cela de tes partenaires, Pete, tu as beau être le leader mais ce n'est pas une raison pour …
? – Il a raison.
Un des joueurs, nommé Mathias et qui était un blond avec les yeux plissés et d'immenses cernes sous les paupières, s'exprima au nom des autres :
M – Il a raison. Il n'y a que lui qui sort du lot. Pour être franc … On espérait que le club allait fermer pour ne plus se faire humilier tous les week-ends.
Les yeux de No s'emplirent de rage et de détresse. Elle hurla :
No – Vous baissez les bras c'est ça ? Il y a du potentiel en vous ! Pete n'est pas le seul bon joueur de cette équipe ! Vous en êtes capable j'en suis sur !! N'est-ce pas Lily ?
Elle se tourna vers son amie. Cette dernière hésita quelques instants et répondit :
L – Oui … Si vous formez une équipe.
Les joueurs se regardèrent pendant quelques instants, puis Mathias souffla :
M – Si tu le dis … On va essayer une dernière fois.
No – Merci.
P – Essayez de vous élever un peu à mon niveau pour une fois ! ça changerait !
L – TAIS-TOI PETE !!
Les 2 Némésis se remirent à se disputer tandis que les autres se remirent à s'entrainer devant les yeux de No qui pouvait respirer un peu. Elle avait obtenu du répit. Elle se rendit dans le bureau, remarqua un papier qui trainait sur sa table. Elle le rangea aussitôt dans les papiers peu important sans y prêter réelle attention puis elle s'installa sur son siège, préparant le voyage jusqu'au lieu du tournoi.

Le Spike Ball était sans doute l'un des sports les plus populaires de ces dernières années. Il était relativement simple. 2 équipes de 7 joueurs s'affrontent dans une immense arène composée d'un métal transparent, garantissant au public une bonne vision du match tout en étant protégé. Les participants quant à eux sont équipés de tenues nommées des Spike Gear leur permettant de faire des bonds gigantesques et de courir sur les murs ainsi que sur le toit. Bien sur, certains joueurs sautent plus haut que d'autres. Chaque équipe a 6 joueurs sur le terrain et un goal, qui est censé protéger 3 petits buts sachant que plus il y a de distance, plus le nombre de points gagnés par but est important. Le chiffre augmente à chaque tiers du terrain, allant de 1 à 3. Il faut savoir qu'un match dure environ 60mn, et que chaque équipe a 6 remplaçants sur le banc, avec la possibilité de faire autant de remplacement qu'elle le souhaite.
Le ballon est une petite balle de fer d'environ 700 grammes et d'environ 50cm.
Le terrain peut évoluer durant le match, des obstacles pouvant obstruer le terrain et par conséquent les mouvements ainsi que la vision des sportifs.
Ce sport est extrêmement violent, les coups bas sont permis et il existe un très faible nombre de fautes possibles. Par conséquent, les joueurs sont des athlètes exceptionnels, certains ayant une vitesse ou une force dépassant la logique.

L'Entrainement pour les joueurs de Lily et No fut laborieux. Ils parvenaient à peine à maitriser leur Spike Gear et Pete ne venait que très rarement aux entrainements, considérant qu'il n'avait pas besoin de ça pour élever son niveau de jeu.
Lily avait beau s'égosiller à expliquer les stratégies qu'elle avait en tête, personne ne les comprenait ou n'arrivait à les appliquer. No qui regardait la scène était dépitée, elle imaginait déjà la fermeture du club.
Au bout de la 3ème journée d'entrainement, la moitié des joueurs avait abandonnée. Lily semblait résignée et alors que No pensait que ça ne pouvait pas être pire, le couperet tomba sur le club.

Pete – Je me casse.
No- Je te demande pardon ?
No et Pete étaient les deux dernières personnes présentent dans le gymnase. Elle était sur le point de fermer le bâtiment quand Pete lui annonça la nouvelle. Elle fut si surprise qu'elle en lâcha les clés. Ce dernier rétorqua méchamment :
P – J'ai une université qui me propose une bourse d'étude si je les rejoins. De plus, elle est bien située au classement National et Européen. Puis j'en ai marre de cette équipe de nulos.
No – Tu ne peux pas me faire ça ! On a besoin de toi ! Pour la survie du club ! C'est nous qui t'avons aidé à en arriver là.
P - Justement ! Estime-toi heureuse que je sois resté ici aussi longtemps. Tiens, je te le donne maintenant, tu n'as plus qu'à la signer.
Pete lui donna sa lettre de transfert, puis se dirigea vers sa voiture sans jeter un regard vers celle, avec Lily, qui lui avait permit de devenir aussi fort. C'était la fin de son rêve.  Elle tomba sur les genoux et alors que la voiture du traitre filait hors du parking, elle éclata en sanglots. Elle allait devoir retourner à la vie étudiante normale, les cours, la routine en somme. Soudain elle entendit des bruits de balle se frapper contre le mur, ils venaient de la salle.

Elle marcha sur la pointe des pieds pour voir de qui il s'agissait, des larmes coulant encore le long de ses joues. Elle se pencha depuis un mur pour observer la personne à l'origine de ces bruits, et si c'était un fantôme, elle avait déjà l'aspirateur à portée de main. Elle avait vu Ghostbusters 1 et 2, elle était préparée à ce genre de situation.
Cependant, ce n'était pas un fantôme qu'elle vit mais un garçon aux cheveux argentés. Il s'entrainait à tirer contre les marques sur le mur. Il était relativement petit et de faible constitution, pas le type de joueurs habituels pour ce genre de sport. No sortit de sa cachette et l'interpella :
No – Hey !
Surpris, le garçon sursauta et lâcha le ballon qui s'écrasa sur son pied. Il hurla de douleur et se mit à sautiller jusqu’à heurter une poutre de bois et à cause du choc, il tomba en arrière, inconscient. No qui avait regardé toute la scène avec étonnement se demanda sur quel charlot elle était tombée.

Elle lui balança de l'eau glacée au visage, ce qui le fit retrouver ses esprits. Il regarda tout autour de lui, puis s'arrêta sur No. Il lui fit alors un sourire et dit d'une voix douce :
? – Bonjour.
Etonnée, No répondit :
No - … Bonjour. Je peux savoir ce que tu fais ici ?
? -  Je m'entraine.
No – Tu ne fais pas parti du club. Je ne t'ai jamais vu auparavant.
? – Pourtant je suis là depuis le début de la semaine. J'ai même complété la fiche d'inscription
No – Quoi je n'ai  … Attends … Oh … Je vois …
La jeune femme se remémora la fiche qu'elle avait rangée quelques jours plus tôt dans ses papiers peu important. Elle répondit, un peu gênée :
No – Oui ça y est ! Je m'en rappelle maintenant ! J'ai oubliée de la confirmer haha … haha … Mais comment ça se fait que je ne te vois jamais aux entrainements ?
? – Les joueurs les plus grands se mettent devant moi quand vous parlez.
No – Ah … Quel est ton prénom ? Et tu viens de quelle licence ?
B – Bastien. Je suis en licence 2 d'anglais.
No – Hum … Tu veux jouer à quel poste ?
B – Attaquant, si possible.
No – Oh tu as de la chance ! La place vient de se libérer …
B – Oh chouette !
No – Si on veut … Tu es tout seul ?
B – J'attends mon partenaire d'entrainement. Il est très fort, vous devriez le recruter. Il m'a dit qu'il voulait juste venir ici pour ne pas perdre la main mais je vous assure que …
No – Désolé mais j'ai des choses à faire. Demain peut-être.
B – Ah … Dommage. Je pourrais fermer la salle et je vous donnerais la clé demain.
No – Tu peux me tutoyer tu sais. Et du moment que tu éteins tout, ça me va.
B – Merci !
No s'apprêtait à partir tandis que Bastien ramassait la balle pour reprendre sa séance de tirs cependant, la marmotte, qui avait une chose qui lui trottait derrière la tête depuis le début de leur conversation, ne pût s'empêcher de faire volte-face et de lui demander :
No – Tes cheveux … C'est normal cette couleur ?
B – C'est une malformation. J'aime bien. Ça me rend différent.
No – Hum … Ok … Bon à demain.
No s'avança tranquillement vers le couloir en checkant son portable alors que les bruits de balle heurtant le mur reprirent derrière elle. Cette dernière était sur le point de rejoindre la sortie, elle croisa une personne, un homme de surcroit. Elle leva à peine pour saluer l'inconnu, qui lui répondit d'une manière enjouée. Soudain, prit d'effroi, elle se stoppa net. Elle fit demi tour, totalement paniquée, pour tenter de revoir le visage de la personne qu'elle venait de croiser. Elle avait l'impression d'avoir vu un fantôme, quelqu'un qui ne devrait pas être là en tout cas. Elle finit par se dire que c'était son imagination et elle rentra chez elle.

Le lendemain, elle arriva à l'entrainement un peu plus tôt et fut émerveillée de voir ses joueurs s'entrainés gaiement sous les ordres de Lily. Bastien était là à s'entrainer parmi les autres joueurs. Lily remarqua la présence de la manageuse et s'exclama joyeusement :
L – Ah tu tombes bien ! Je voulais te dire un truc !
Lily s'avança vers son amie, et lui chuchota dans l'oreille :
L – Il est vachement bon le nouveau que tu as signée !
No – Hein ?
L – Tu sais, le ptit aux cheveux argentés, Bastien je crois ! Il est vachement bon ! Il a dit qu'il venait de ta part. J'étais tellement occupée avec l'entrainement des titulaires que je ne l'avais même pas remarqué les jours précédents.
No – Hum … Il est si bon que ça ?
L – Ouais mais il est capable de bien plus. Je le sens. Il a vraiment du potentiel !
No – Cool alors ! Il va pouvoir remplacer Pete.
L – Quoi ?
No – Il a donné sa démission hier soir ! Il préfère aller voir ailleurs.
L – Oh le …
No – Ce n'est pas grave. Du moment que nous avons assez de joueurs
L - … Le problème c'est que nous n'avons pas de remplaçants. Ils ne tiendront jamais le choc … Puis s'il y a une blessure … On devra déclarer forfait.
B – J'ai peut-être une solution.
Bastien, qui avait écouté la conversation des deux femmes, se permit d'intervenir. Lily et No le dévisageaient avec de grands yeux, ébahit par l'audace du jeune garçon qui n'était là que depuis quelques jours. Mais elles étaient prêtes à écouter ce qu'il avait à dire. Audacieux et enthousiaste, il expliqua :
B – J'ai une personne qui s'entraine avec moi le soir. Ça fait plusieurs semaines que je viens m'entrainer, avant même que je sois au club. Et il était déjà là, c'est grâce à lui que j'ai progressé parce qu'avant de m'inscrire, je n'avais pas du tout ce niveau.
L – Tu veux dire qu'il a déjà fait ce sport ?
B – Oui. A un haut-niveau en plus. Mais il refuse que quelqu'un le voit, j'ai même essayé de le convaincre de joindre le club avec moi mais il ne veut rien savoir.
No – C'est quoi son prénom ?
B – Je sais plus.
L – QUOWA ? Mais comment-tu peux oublier le prénom d'une personne avec qui tu t'entraines si souvent ?
B – J'ai une mauvaise mémoire.
No – Ca se voit.
L – Ca va être dur pour lui faire retenir nos stratégies.
No – BREF ! Il ne t'a jamais dit ou il jouait avant ?
B – Si … Il m'a parlé d'un lycée Lesage je crois.
Lily sentit son sang se glacer. Le visage de No fut aussi marqué par l'étonnement et l'effroi. Ce nom était banni parmi les joueurs de Spike Gear. Le club n'existait plus mais il provoquait toujours des frissons parmi l'immense communauté du Spike Ball. La manageuse se tourna vers son stratège et lui suggéra :
No – on devrait aller voir de quoi il en retourne ce soir.
L – Je suis d'accord. J'ai très envie de rencontrer ce jeune homme.
B – Mais il ne veut pas être vu par qui que ce soit.
No – Mais il n'aura aucune idée de notre présence.
B – Comment …

L – Je crois que c'est l'idée la plus pourrie que tu aies jamais eu.
No – Mais nan voyons.
Lily et No étaient enfermées dans une caisse ou était rangés les ballons pour l'entrainement. Elles avaient prit soin de poser la caisse dans la salle, tout en s'étant assurer d'avoir fait des trous pour voir qui allait se présenter.
Bastien quant à lui s'entrainait seul comme si de rien n'était, afin de ne pas attirer les soupçons. Cependant, Lily ne put s'empêcher de se demander :
L – Il tremble vachement Bastien là nan ?
No – Tu trouves ? Il a l'air plutôt serein.
Bastien tremblait comme une feuille, de la sueur était en train de tremper la totalité de son t-shirt et il était incapable de marquer un tir. Lily fixa No qui revit alors son jugement :
No – Bon il est peut-être un peu anxieux … Mais j'y peux rien.
Le bruit de la porte d'entrée s'ouvrant provoqua un énorme silence dans la salle. No et Lily se turent et Bastien se figea, la balle toujours dans les mains. Des bruits de pas résonnèrent dans toute le bâtiment, puis la porte du gymnase s'ouvrit lentement, et une ombre apparut sur le mur d'en face.
Une voix un peu grave interpella le jeune homme aux cheveux argentés :
? – Bah alors Bastien … Tu attends que le ciel ne te tombes sur la tête ou bien ?
Bastien se retourna, et d'un seul coup, c'était comme si toute son anxiété avait disparu. Sans explication, il s'élança balle à la main en direction de l'inconnu. Il se mit à dribbler à une vitesse incroyable, mais l'autre personne, qui portait une capuche, ne broncha pas. D'un geste rapide, il passa son adversaire et s'arrêta aussitôt par fêter sa victoire. Enfin c'est ce qu'il voulait faire à la base, jusqu'à ce qu'il remarque que son opposant tenait la balle dans sa main. Ce dernier dit à Bastien :
? – J'espère que tu ne comptes pas faire ça en match.
B – Mais … Comment tu fais pour me la prendre ? Mon dribble était ultra rapide !
? – Primo je te rappelle que c'est moi qui t'ai aidé à le mettre au point puis Secondo ... c'est de moi dont on parle.
B – Pfff …
No, qui était dans la boite, commençait à s'agacer :
No – POURQUOI IL LUI DEMANDE PAS SON NOM ?
L – J'suis sur qu'il a encore oublié.
No – Bordel …
L'homme lança la balle au garçon aux cheveux argentés et lui proposa :
? – On s'entraine à la réception des passes ?
B – Oh carrément !
? – Tiens j'ai ça pour toi.
B – C'est … un Spike Gear ?
? – Celui que j'avais à l'époque du lycée ! Vu que tu n'en as pas ça pourrait-être utile, tu ne crois pas ?
B – Je ne sais pas quoi dire.
? – Ne dis rien. Enfile le, je vais faire les réglages et ensuite on pourra commencer.
No et Lily se contentèrent d'écouter la scène sans rien dire. Elles étaient surprises par l'apparente générosité du joueur. Et elles comprenaient mieux pourquoi Bastien avait progressé en si peu de temps. Mais toujours impossible de savoir qui était ce fameux joueur.

Bastien faisait des bonds dans l'immense gymnase. Ses yeux étaient emplit de joie. Il prenait appui sur les murs, courait sur ces derniers. Il faisait le pitre, la tête à l'envers, sous les rires de son partenaire. Mais très vite, il reprit son sérieux et se mit à recevoir des passes de l'inconnu tout en devant enchainer avec des tirs.
No et Lily furent abasourdis, qu'importe la position qu'avait Bastien dans les airs, les passes lui arrivaient parfaitement dans les mains. A la bonne vitesse, le bon angle, le feeling était parfait. Il n'avait plus qu'a tirer et marquer. No confia à Lily :
No – Je pense savoir qui c'est.
L – Qui donc ?
No – Je préfère vérifier avant.
L – On risque d'attendre longtemps avec notre zouave là.
Cependant le destin vint jeter son petit grain de sel dans l'affaire. Bastien, pour on ne sait quelle raison, demanda à son ami :
B – Ca te dit de tirer ?
? – Quoi ? Je ne préfère pas. Tu sais très bien que je n'aime pas ça.
B – Aller pour me faire plaisir !!!
? – Bon d'accord !

L'homme avança de quelques pas. Il était enfin de l'angle de vue de No et Lily. Mais aucun signe particulier ne semblait le distinguer des autres joueurs de ce sport. Lily commença même à douter qu'il faisait partie de l'équipe de Lesage. Mais c'est alors qu'il se mit à jouer avec la balle avant de tirer, à la faire sauter dans son main. Les yeux de No s'écarquillèrent. C'était comme si c'était hier. Maintenant elle savait de qui il s'agissait.
A vrai dire, elle n'avait assisté qu'à un seul match de cette équipe. Mais un seul avait suffit à la marquer à vie. Jamais elle n'avait vu des joueurs se compléter autant. Chacun  avait son rôle dans l'équipe, sa spécialité qui le rendait indispensable. Ils étaient imbattables.
Ce jour-là, L'équipe de Lesage écrasait son adversaire comme d'habitude mais bizarrement l'un des joueurs se refusait à tirer. Il se contentait de faire des passes, comme il avait l'habitude de si bien le faire. Jamais personne ne l'avait vu tenter un tir.
Il était piégé dans un coin de terrain. 2 défenseurs lui bloquaient la voie, si bien qu'il était impossible pour lui de passer la balle à ses partenaires. C'était quasiment certain qu'il allait perdre la balle, car un des défenseurs allait le tacler d'un violent coup de coude. Soudain, le joueur prit une posture peu commune et de toute sa force, il lança la balle en face de lui. Personne ne compris, car cela était synonyme de balle perdue. Puis la trajectoire courba, elle courba à un tel point que ça en devenait aberrant. Le goal adverse fut tellement surpris qu'il ne put réagir, et la balle alla se loger dans un des buts. Jamais personne n'avait vu ça et il ne l'avait jamais plus utilisé depuis.

L'homme dans le gymnase avait la même pose et s'apprêtait à faire le même tir. No s'extirpa de la boite avec fracas, hurlant au passage :
No – JE SAIS QUI TU ES ! TU ES MAXIME !!
Surpris, le joueur paniqua et sa capuche tomba en arrière, révélant un rouquin avec une barbe plutôt fournie. Par malchance, il s'embrouilla dans son geste et la balle alla directement se loger en plein visage de No, qui tomba dans les pommes à cause du choc.

L – No réveille-toi !!
No – Quoi ?
Lily et Bastien entouraient la manageuse qui était allongée sur un tapis de sport tandis que Max était appuyé contre un mur, la mine base. Du sang coulait de son nez. Elle sauta et hurla, tout en pointa son doigt en direction du rouquin qui restait silencieux :
No – Toi ! Tu es l'un des joueurs de Lesage !! Tu es celui qui refusait de tirer !
Max leva les yeux vers elle et rétorqua :
M – Bravo Sherlock je dois te donner un bonbon pour ça ? Ils avaient raison ... je suis trop gentil, j'aurais mieux fait de rester dans mon coin.
Il jeta un regard noir à Bastien qui avait la tête baissé, et qui avait la balle fermement agrippé à sa main. Cependant Lily intervint et s'exclama :
L – Ce n'est pas de sa faute. C'est nous qui lui avons demandé. Ne t'en prend pas à lui.
Max resta silencieux. No s'avança vers lui et déclara :
No – Nous avons besoin de quelqu'un comme toi !! Nous avons perdu notre meilleur joueur et Bastien n'est pas encore prêt. Si nous ne te recrutons pas, notre club risque de fermer.
M – Et alors ? Pourquoi je ferais ça ?
No – Heu … Maintenant que tu le dis … Ton amour de ce sport.
M – Désolé mais je l'ai perdu depuis longtemps.
No – Mais on a besoin de toi !
M – Vous avez Bastien nan ? Puis vous avez une équipe aussi.
No – Mais …
M – On n'a plus rien à se dire. Faite un peu confiance à vos joueurs et tout ira bien.
Max se décolla du mur et commença à avancer vers la sortie. Bastien tenta de lui rendre sa combinaison mais le rouquin lui fit signe de la garder, car de toute manière il n'en avait plus besoin. Cet alors que Lily s'adressa à lui avant qu'il n'atteigne la porte :
L – Tu comptes fuir encore longtemps ? Tu es né pour ce sport … Ne gâches pas ça.
Max resta sur la poignée quelques instants puis riposta :
M – Je n'ai pas fuit. On m'a forcé à partir. C'est tout.
Il s'en alla en claquant la porte. Les trois personnes encore présentes restèrent silencieuses. Puis No murmura :
No – Autant dire que c'est foutu.
L – Mais nan !! On va s'en sortir j'en suis sur !!
No – Je ne crois pas …
B - …
No – Je rentre chez moi. Il n'y a que ça à faire. A demain les amis.
No fila à son tour, laissant Lily et Bastien seuls dans le gymnase, qui firent de même peu de temps après.

Max trainait dans les rues de Lorient. Il sortit son portable et observa une photo pendant quelques instants. Il soupira, le rangea et susurra :
M – Elle a raison après tout … Je suis né pour ça … Je n'y peux rien.

No, une fois chez elle, s'installa dans le fauteuil face à son bureau. Il tapota quelques secondes puis sortit d'un des tiroirs un vieux cahier remplit de coupures de journaux. Elles parlaient toute de l'équipe de l'Université, à l'époque ou elle commençait sa licence et qu'elle venait juste de rejoindre le club. C'était une team renommée qui gagnaient de nombreux matchs et No était une joueuse prometteuse. Cependant une blessure grave à la fin de la saison l'empêcha de continuer ce sport, et toutes les stars de l'équipe s'en allèrent pour rejoindre soit des clubs professionnels soit pour continuer leurs études ailleurs.
Elle se retrouva seule, à la tête d'une équipe à reconstruire, et dieu sait que c'était dur pour elle. Le club devint très vite la risée du milieu en raison de joueurs peu motivés et peu impliqués. Elle rangea le cahier et alla se coucher en se disant que toute manière, cela n'était plus qu'un lointain souvenir et que tout sera fini dans peu de temps.

Le lendemain, No et Lily supervisaient l'entrainement qui était catastrophique comme d'habitude. L'ambiance était tendue et lourde, la stratège et la manageuse n'avaient pas la tête à ça tandis que Bastien faisait bonne figure. Cependant lui aussi avait été profondément affecté par le refus de son mentor.
Une vieille connaissance décida de faire irruption dans le gymnase, défonçant la porte d'un coup de pied et criant :
? – Alors les chèvres, toujours en train d'essayer de retarder l'inévitable ?
Lily fit volte-face, pour voir qui avait osé insulter son équipe et son club. C'était Pete, accompagné d'un garçon au visage fermé et qui cachait son œil gauche derrière une longue mèche blonde. Il portait le sweat d'une des plus prestigieuses universités de Bretagne, qui se dédiait uniquement au Spike Ball, le bien nommée Celtic Sport University. Cela faisait plusieurs semaines qu'il s'entrainait avec eux en secret. Il abordait un sourire malsain, et il avait envie d'écraser son ancienne équipe. Sur de son coup, il proposa à Lily et No :
P – ça vous dirait un petit défi ?
L – Tu proposes quoi ?
P – Bah je me disais … Je n'avais pas envie d'attendre le tournoi pour vous écraser. J'ai envie d'en finir maintenant, qu'en pensez-vous ?
Lily tourna un peu la tête vers No, qui répondit sans grande conviction :
No – Que ce soit maintenant ou plus tard … En quoi consiste le défi ?
P – Vos deux meilleurs joueurs contre Alex et moi. Le 1er à 3 points. Sans spike gear, on fait ça à l'ancienne. Qu'en dites-vous ?
L – C'est de la triche !! Tu sais très bien que nous avons qu'un seul attaquant !! No dis …
No avait le visage inexpressif. Lily compris que son ami était résignée, Pete quand à lui savourait déjà sa victoire. Il rétorqua à Lily :
P - Je ne veux pas le savoir ! Un défi est un défi, et si vous perdez, vous devrez fermer le club. Ce qui risque forcément d'arriver.
? – Et si on gagne ?
P – Ahaha Je … Comment ?
Une voix s'était élevée depuis derrière Pete et son comparse Alex. Surpris de voir quelqu'un lui répondre ainsi, il regarda dans son dos.

Les yeux de Lily et Bastien s'illuminèrent de joie. Ceux de No s'emplirent de surprise. Max était appuyé contre la porte, dans la tenue qu'il portait durant ses matchs pour le Lycée Lesage. Il dit à Pete :
M – C'est lâche de s'attaquer à des gens contre qui tu es sur d'avoir l'avantage.
P – Je peux savoir qui est-ce comique ?
Alex pour sa part était sur le cul. C'était comme si il venait de voir un revenant. Pete était intrigué par la réaction de son partenaire. Max lui répondit, un sourire au coin de la lèvre :
M – Celui qui va te botter le derrière.
P – Je te demande pardon ?
M – Oh excuse-moi. Celui qui va te faire pleurer ta maman.
Pete allait se jeter sur Max mais Alex l'en empêcha, lui chuchotant qu'ils allaient régler ça plus tard sur le terrain. Max lui fit signe de se mettre en tenue et alla rejoindre ses nouveaux partenaires. Lily lui demanda :
L – Mais … Pourquoi ?
M – Simplement … Parce que je suis trop gentil. Mais j'ai besoin de la permission de votre manageuse pour vous aider.
No, un peu prit de court, s'esclaffa :
No – Comment tu …
M – Pete m'a beaucoup parlé de vous depuis qu'il a rejoint le club.
No fixa Max pendant quelques instants, posa sa main sur son épaule et lui dit :
No – Bienvenue dans notre Club.
M – Je suis ravi de me joindre à vous.
Bastien le fixait avec une certaine admiration. Le rouquin croisa le regard de ce dernier et l'interrogea, le poing en avant :
M – Prêt à jouer avec moi, partenaire ?
B - Je n'attendais que ça.
Bastien frappa le poing de Max, et ainsi, le duo qui allait affronter Pete était formé.

Max était dans son camp accompagné de Bastien, tandis que Lily leur expliquait les points forts et les points faibles de Pete. No s'approcha doucement du rouquin et le questionna discrètement sur les raisons de ce revirement. Il répondit calmement :
M – J'avais envie.
No – Ah … Je vois. Un peu léger comme justification.
M – Disons alors … que ce sport me manquait vraiment et j'avais besoin d'une raison officielle pour reprendre, puis j'aime bien aider les gens.
Lily interrompit la discussion et demanda à Max :
L – Tu penses pouvoir t'en charger ?
Max fixa Pete qui ne cessait de le dévisager, n'écoutant même pas ce que lui disait Alex. Il souffla :
M – Ca devrait pouvoir se faire.

Max et Bastien se tenaient prêt tandis que Pete s'avança vers eux, balle à la main. Il déclara :
P – Prêt à vous prendre la fessée de votre vie ?
M - Je n'ai jamais été pour le masochisme.
P - Rigole tant que tu le peux ! Mais dans 5mn tu seras en train de lécher mes chaussures ! Qu'importe que tu viennes de Lesage ou pas !
Le rouquin fronça les sourcils. Pete, arrogant, lança même un défi à notre héros :
P – Aller tiens, Pimentons un peu le jeu ! Si vous perdez, vous devrez … me servir d'esclave pendant 1 mois entier.
M – Tu appelles ça pimenter le jeu ! Moi je parie que vous ne marquerez pas un seul point.
P – Ah oui ? Et que se passerait-il si jamais ça devait arriver ?
Max pointa son pouce dans son dos, en direction de Lily et No tout en déclarant :
M – Tu devras implorer le pardon de ces 2 jeunes femmes à genoux.
P – QUOI? Tu es un comique toi ! Mais j'accepte le défi !
M – Parfait ! Que le match commence.

Bastien et Pete se faisaient face pour l'engagement. La balle devait être propulsée au milieu du terrain via un trou dans le mur, et l'un des deux joueurs n'a plus qu'à attraper la balle pour avantager son équipe. Lily, qui arbitrait le match, commença le décompte. Pete dit à Bastien :
P – Je vais t'écraser.
Le jeune homme ne répondit pas. Il était trop stressé. Max était derrière lui, les mains dans les poches. Lily, une fois arrivée à 10, écrasa le bouton d'éjection. La balle surgit du mur.
Bastien commença à bouger mais c'était déjà trop tard. Pete avait quasiment la balle dans la main. Il l'attrapa d'un geste sec, fixa Bastien pendant quelques secondes qui était toujours en mouvement, puis le dribbla comme si de rien n'était. Le pauvre garçon aux cheveux argentés n'avait rien put faire.
Lily et No commençaient déjà à angoisser. Pete se dirigeait vers Max à une vitesse vertigineuse tout en gardant le contrôle de sa balle, ce qui était incroyable sans Spike Gear. Il était à hauteur de Max. Moqueur, il déclara au rouquin :
P – Je vais te montrer ce qu'est un vrai joueur de Spike Ball.
Pete décida de dévoiler sa botte secrète. Il accéléra et tourna sur lui-même, lui permettant de passer Max qui resta de marbre. Le mouvement s'était fait tellement vite que personne n'avait vu la totalité du dribble. Pete exaltait. Il allait pouvoir en finir. Il prit de l'élan, sauta et … il n'avait pas la balle dans la main. Abasourdi, il s'écrasa sur le sol et regarda en direction de Max. Ce dernier avait la balle dans la main droite. Le rouquin lui fit un sourire et courut en direction du but adverse. Alex tenta de se mettre en travers de sa route mais c'était déjà trop tard, Max avait déjà passé la balle à Bastien qui avait déjà sauté en avance pour la recevoir et il n'eut plus qu'à marquer. 1 0 pour notre héros.

Pete était blessé dans sa fierté. Son orgueil saignait. Il devait laver cet affront. Il poussa Alex qui tenta de lui parler et se mit directement au milieu du terrain, prêt à en découdre. A sa plus grande joie, Max lui faisait face. Ce n'était qu'un coup de chance, cette fois il allait prouver qui était le meilleur. La balle sortit du mur et … Max l'avait déjà passé sans problème, la balle à la main. Alex, qui tentait d'assurer tant bien que mal en défense, se mit en travers de la route du rouquin, bloquant toute tentative de passe. Cependant cela n'empêcha pas notre héros de donner la balle à son partenaire.
Bastien qui passait à coté de lui sauta sans avoir la balle, ce qui détourna l'attention d'Alex pendant quelques microsecondes. Max en profita et envoya la balle contre le mur, qui rebondit et atterrit parfaitement dans les mains de l'attaquant qui tira pour claquer le 2ème but.

Pete, ne montrait aucune émotion. Il se tourna vers Alex et lui dit de faire l'engagement, car cette fois, il allait assurer la défense.
Alex s'occupait de l'engagement face à Bastien. Cette fois-ci, notre héros avait une chance, comme Alex était plus petit que lui. La balle jaillit de mur, et Bastien s'élança pour l'attraper, mais il fut aussitôt surpris par l'incroyable détente d'Alex. Il arracha la balle des mains de Bastien, et fila à toute allure pour affronter Max. Il savait qu'il avait face à un véritable titan de ce sport, mais il n'avait pas peur car il avait déjà affronté des joueurs du même gabarit. Il accéléra la cadence et avant d'être à porté de Max, il tira la balle  très rapidement contre le mur pour la faire rebondir derrière notre héros. C'était sa spécialité, le dribble à rebond. Il utilisa son incroyable détente pour faire un bond en avant, et ainsi réussir à rattraper la balle dans le dos de notre héros. Cette dernière revenait sur lui, mais c'est alors qu'une main s'interposa et il entendit une voix lui dire :
M – Je crois que ceci m'appartient.
Le rouquin piqua la balle au dernier moment, et laissa le pauvre Alex allongé sur le sol, totalement hébété à cause de ce qu'il venait de lui arriver. Max repartit vers le camp adverse, mais c'est alors qu'il remarqua que Bastien était marqué de près par Pete. Il ne pouvait pas lui faire la passe. Pete avait tout prévu. Pour lui, Max ne savait pas tirer, c'est ce que lui avait dit Alex en tout cas. Le rouquin s'arrêta, et commença à chercher une solution. Malheureusement, le temps lui manquait, car Alex venait de se relever et il revenait à sa hauteur. Max ne chercha pas plus longtemps et prit sa pose de tir.
Pete, alors aux aguets, oublia totalement Bastien et sauta en direction de Max, la main en avant, tout en hurlant :
P – TU NE MARQUERAS PAS !
Max esquissa un sourire. Il regarda son adversaire droit dans les yeux et rétorqua :
M – Mais je ne comptais pas tirer.
P – Quoi ?
Max envoya la balle à l'opposé de Bastien. Pete pensa qu'il était devenu complètement fou. Mais bizarrement Bastien se mit à courir vers le but malgré le fait que Max avait lancé le ballon dans la direction opposée.
Et soudain, la trajectoire de la balle se courba incroyablement, et elle atterrit parfaitement dans les mains de Bastien.
Pete avait été battu 3 fois de suite, son honneur avait été définitivement bafoué.

Bastien prit de l'élan, sauta et s'apprêtait à tirer. Cependant Alex surgit, il avait eut le temps de revenir pendant que Pete tentait de stopper Max. Avec son incroyable détente, Alex avait réussit à ériger un véritable barrage face au garçon aux cheveux argentés. Cependant cela n'impressionna pas Bastien qui décida lui aussi de passer aux choses sérieuses.
Alex cligna des yeux. Ce geste ne dura que quelques microsecondes. Durant ce court laps de temps, il sentit une légère brise passer près de lui. Et lorsqu'il rouvrit des yeux, son opposant n'était plus là. Tout ce qu'il entendit par la suite fut le bruit de ballon entrant dans le but.
Le match était fini. Bastien sauta de joie, No et Lily ainsi que le reste de l'équipe hurlèrent sous le coup de l'émotion. Pete tomba à genoux, il était vaincu, il était estomaqué. Il avait perdu des matchs, mais ce n'était jamais de sa faute. Il n'avait jamais été vaincu durant un duel individuel.

Alex s'approcha de lui, tapota son épaule et le fit regarder dans une direction. Max, accompagné de Lily et No lui faisaient face. Le rouquin, les bras croisés et la mine guillerette, déclara :
M – Il faut que tu tiennes ta promesse.
Pete resta figé sans rien dire pendant quelques secondes, puis il se leva, cracha aux pieds de nos amis puis s'exclama :
P – Jamais ! ça ne compte pas ! Vous verrez durant le tournoi ! Vous ne pourrez rien contre notre équipe ! Rien !
Pete et Alex s'en allèrent. Une fois ces derniers partis, No commenta :
No – C'était à prévoir.
L – On lui fera cracher le morceau après l'avoir battu durant le tournoi.
M – Oh attention ! Ne nous emballons pas ! Avec notre équipe actuelle, c'est un miracle si nous dépassons la phase préliminaire ! De toute manière, nous n'avons pas l'effectif nécessaire.
No – Oui je le conçois. Mais notre club est la risée de la région voir même du pays. Jamais personne ne voudra venir.
L – Et surtout pas si l'un de l'équipe maudite de Lesage se trouve dedans.
M – Je suis d'accord.
Max fouilla dans sa poche et sortit une photo qu'il avait pliée. Il la donna aux filles qui, intriguées, la déplièrent aussitôt. Etonnée en voyant son contenu, Lily demanda :
L – Tu es sérieux ?
Max, sur de son coup, répondit :
M – Oui ! Je vais commencer à les contacter dès ce soir ! Il est temps de redorer votre blason et le notre au passage. Mais en attendant, j'ai envie de voir ce que chaque joueur est capable de faire alors … ENTRAINEMENT !
TLM – OUI !
L'ensemble de l'équipe partie se changer tandis que No posa la photo sur son bureau avant d'aller rejoindre Lily afin de préparer les exercices.

La photo affichait les 7 membres de l'équipe du Lycée Lesage. Ils affichaient tous un sourire radieux. Cette photo datait de l'époque de leur première victoire en championnat.  Il était temps de faire renaitre cette équipe, et montrer qui sont les vrais géants du Spike Ball.

The 7 Spikers

End.

Theme :

Breakthrough - Eyeshield 21

Decyfer down - Crash


The 7 Spikers.

Posted by : Maxime Hamon
mercredi 11 novembre 2015
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