Archive for 2016

Bordel de ... Il est passé ou ce con depuis 3 mois ?
Bah je suis toujours là ! Sauf que j'ai changé de refuge ! Et comme un idiot j'ai oublié de prévenir !
Ce blog commençait a devenir un peu vieux donc je voulais changer. J'ai essayé de le garder mais je trouvais pas de solutions donc voila !
Désolé de pas avoir donner de nouvelles et d'avoir totalement massacré cet endroit ! Donc si vous voulez voir mes derniers textes, RENDEZ-VOUS A CETTE ADRESSE !

https://beubarzteamblog.wordpress.com

Soyez indulgent il est toujours en construction. ;)

Mais il est passé ou ?

Posted by : Maxime Hamon
lundi 19 septembre 2016
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Et oui ... C'est un espèce rare mais si on ne la repère pas assez tôt, elle risque d'envahir votre bande d'amis et très vite semer la panique parmi vous !
Voici les choses à savoir sur ce genre de personnes.

10 - Le beubarz se moule très bien dans la masse en début de soirée ...


Bah ouais, le beubarz quand il est pas dans son environnement, au début c'est pas simple. Il est dans son coin, il observe, de manière un peu bizarre souvent et on a du mal à l'approcher. Autant qu'au premier abord, c'est pas un joyeux drille.

9 - ... Mais dès que y a de l'alcool, il se fait très vite remarquer


A partir de ce moment-là, ça devient n'importe quoi. Il fait des blagues a tout va, il drague en enfilant des oreilles de lapins ou une perruque ca dépend. Et il fait souvent des trucs cons, voir même très cons mais généralement ca ne l'atteint pas. Les conséquences, c'est pour les autres ! Le beubarz il s'en fout du moment qu'il s'amuse.

8 - Il reconnait ses congénères.


Pour les beubarz c'est simple, ils se reconnaissent direct . Un simple cri de ralliement suffit, a savoir un "Beubar" qui raisonne bien dans la pièce. Bon, ils sont un peu con, donc du coup ils s'encu.. très vite ! Mais au début c'est toujours soft .... au début.

7 -  Il connait plusieurs sujets sur le bout des doigts, mais chaque beubarz à sa spécialité.


Un beubarz sait beaucoup de choses, enfin il le croit, mais faut pas le lui dire sinon il se vexe. Ouais un beubarz se vexe facilement, mais ça c'est une autre histoire. En tout cas chaque beubarz à un sujet de prédilection : les mangas, le foot, l'histoire. Un sujet ou il sera incollable ... Enfin le croit encore une fois. Mais ça ... C'est autre chose.

6 - Ils sont très moqueurs


Alors un beubarz se moque très facilement. Une seule petite erreur, une chute, une mauvaise prononciation ou quelque chose du genre, et c'est foutu !! Un beubarz n'oublie jamais ! Un surnom vous suivra à vie ! Il apparaitra sur votre tombe d'ailleurs. Pas de chance.

5 - Ils réagissent à certaines chansons.


Zombie de Maitre Gims, Hangover de Taio Cruz. Ce sont quelques unes des chansons qui déclenchent une hystérie quasi frénétique chez nos beubarz. Ils se mettent à chanter en cœur, hurler, cracher sur vos jupes neuves de la veille. Un véritable concert de mauvais gout.

4 - Ils proposent le même style de jeu d'alcool.


Ils usent souvent de ce stratagème pour faire monter l'ambiance ou alors pour faire boire des personnes innocentes. Ne vous laissez pas avoir !!! Ce sont des fourbes ! Méfiez-vous ! Ils sont dangereux. Gare au Maya !

3 - Ils sont très imaginatifs quand il s'agit de faire chier le monde.


Ils adorent faire chier les gens, bien au-delà de la moquerie. Quand ils doivent emmerder le monde ce sont les rois. Gueuler dans la rue, boucher une rue ou encore faire croire à une foule en délire que l'un d'entre eux à le virus Ebola.

2 - Étonnamment beaucoup sont en couple.



Ouais faut y croire que des goujats pareils arrivent à avoir des filles assez folles pour sortir avec eux. Mais bon généralement elles sont toutes aussi folles. C'est pas un mal d'ailleurs. Car plus ils sont de fous, plus ils sont de fous ... Au final c'est pas si bien.

1 - Attention, chacun à son rôle dans la meute.


Il n'y a pas vraiment de chef dans la bande, contrairement à ce que certains semblent affirmer. Il y a l'intello, le dragueur, le sympa, le gros lourd ainsi de suite. C'est ainsi qu'il s'attribuent des rôles alors si vous voulez approcher la meute, choisissez bien votre approche. Ne pas s'adresser aux trop nerveux dès le début.

Bonus

A - Ne parlez pas surtout Geek devant eux.


B - Le cinéma les divise.


C - Ils adorent les nanars.


Top 10 : Comment savoir si vous avez un beubarz dans votre groupe d'amis.

Posted by : Maxime Hamon
vendredi 10 juin 2016
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Voici le remake d'un de mes premiers beubarz ! Il est sortit au début de mon blog. J'ai essayé de le mettre au gout du jour ! J'espère que vous allez apprécier.

? – Elle a 20 ans cette année ! Il faut qu'on fasse quelque chose de spécial !
? – Hum … On lui fait un strip-tease ?
? – Elle a un mec je te rappelle !
? – Ca ne m'a jamais dérangé ce genre de choses !
? – T'es bien trop poilu pour elle ! Nan mais je veux dire, un truc unique, qui montre qui est investit !
Yann leva la tête puis prit la parole, tel le messie qui venait d'arriver parmi ses fidèles :
Y – Et si on lui faisait un film ?
Les autres beubarz se regardèrent, acquiescèrent tous d'un signe de la tête puis ils s'exclamèrent :
TLM – Banco !!

? – Mais … Il est comment Max … Sur un tournage ?
P – Oh vous savez c'est une personne très gentille. Très proche de ses acteurs et à l'écoute. Franchement rien à redire.

Les sept beubarz se retrouvèrent autour d'une table, pour choisir le thème du beubarz et quelle serait la distribution des personnages. Max, qui s'autoproclama réalisateur, déclara :
M – Perso … Je propose une comédie parce que c'est plus simple à faire puis …
Y – Ta gueule ! Il nous faut un film avec des batailles épiques ! Du drame ! Je veux des pleurs, du sang, de la sueur ! JE VEUX L'OSCAR POUR CE FILM !!
M – Mais mec … On a pas de budget …
Y – Ah oui … merde …
M – Donc je disais …
R – Je veux un film comme le dernier Samurai !! Ou je suis le héros dedans … Forcément … Parce que je suis génial !
K – Un biopic sur Cristiano Ronaldo ! Il est tellement magique ce type ! Vous devez lui rendre hommage ! Sucez-lui la bite !!!
M – Heu … Mais Keke …
K – J'ai dit Foot !
P – Que dalle ! Un bon vieux film d'horreur des familles ! Des os qui craquent et de la chair dévorée ! Je veux que les gens se chient, se pisent puis se rechient dessus en le voyant !
M – Nan mais Poté c'est pas le but de …
Ad – Il faut qu'on montre au monde que nous sommes impliqués dans l'histoire de notre pays ! Faut faire un film engagé !!
Un immense brouhaha commença à envahir la salle jusqu’à ce que Max intervienne, utilisant comme toujours sa verbe fleurie :
M – VOS GUEULES SINON JE VOUS FIST !
Le reste de la bande se tut. Max reprit son calme et déclara :
M – On va réfléchir au scénario ensemble ! Pour faire en sorte que cette vidéo pour Marie soit inoubliable, que ce soit le plus beubarz qu'on ait jamais fait vous m'entendez ?! VOUS ETES AVEC MOI ?!
TLM – OUI !
M – ALORS AU BOULOT.

Deux jours plus tard.

Max était en train d'écrire sur une feuille pendant que les autres beubarz agonisaient sur la table, épuisés après deux jours de réflexion, de débat et d'acharnement. Après quelques secondes, Max posa son crayon, prit la feuille et commença à la lire :
M – Alors donc … Voici le résumé de notre scénario : Donc Marie est une footballeuse communiste, fille de Staline, qui voyage dans le temps afin d'empêcher son père de prendre le pouvoir car elle souhaite sauver son pays, et donc dans sa quête elle est aidée par un vieux samouraï qui dérange une très grande armée. Tout ceci pendant qu'une invasion de zombie ravage le pays. Voilà.
Les beubarz se dévisagèrent. Max posa la feuille puis reprit :
M – On va prendre un de mes scénarios hein ?
P – Oui !
Y – Bonne idée !
Ad – Moi j'aimais bien l'idée.
M  - Hum … Bref … Alors je vous propose …

Ainsi l'idée était choisie. Mais avant tout chose, il se devait de trouver un financement. Tout d'abord ils essayèrent les banques :
? – Bonjour M.Hamon, Alors d'après ce que j'ai compris vous souhaitez construire une maison pour votre femme qui est enceinte ,c'est bien ça ?
Face au banquier se trouvait Max vêtu d'un costume cravate et Rom déguisé en femme et vêtu d'une perruque, qui cachait un cousin sous ses habits afin de simuler sa maternité. Max  prit une voix rauque et répondit :
M – Tout a fait … Vous comprenez … C'est un projet important pour moi et ma femme. N'est-ce pas Chérie?
Rom affichait un air désabusé et emplit de mépris pour Max. Il grogna :
Rom – Espece de …
Max décocha un énorme coup de pied dans la jambe de Rom qui se reprit aussitôt. Le travelo toussa pour masquer son cri de douleur, tout ceci devant le regard intrigué de banquier. Puis il reprit avec une voix féminine :
Rom – Bien sur … mon amour.
M – Ahaha ! Elle est un peu sotte des fois mais ça reste ma femme ! Haha !
Rom – Macho !
? – Ahah .. Alors vous souhaitez combien.
M – 10 000 euros serait une bonne base.
? – 10 000 pour faire une maison ? Ca me parait peu quand même.
M – C'est une petite maison … Haha.
? - … Vous souhaitez rembourser comment ?
Max prit un morceau de papier, écrivit dessus, puis le tendit au banquier qui le lut. Son regard se fronça et il demanda :
? – Pourquoi il y a marqué "Rien" ?
M – Parce vous allez nous donner l'argent … pour le bonheur de mon enfant.
? - … Sécurité !
Rom se leva et hurla :
Rom – Comment osez-vous faire à une femme enceinte ?!
M – Rom ..
Rom – Vous devriez avoir honte !
M – Rom …
Rom – QUOI ?!
M – Ta perruque est tombée …
Rom – AH …
Deux gorilles arrivèrent nos deux héros. L'un d'eux commença à se craquer les doigts tandis que l'autre dégaina une matraque électrique. Max et Rom se regardèrent puis ils hurlèrent ensembles :
M et R – COURS !!!!
Ils passèrent entre les deux gorilles et filèrent en direction de la sortie, avec les deux hommes de la sécurité à leurs trousses. Après une heure de course-poursuite dans la ville de Vannes, nos héros finirent par échapper à leurs poursuivants.

? – Mais … Comment vous avez fait pour trouver un tel financement ?
Rom – Oh vous savez … nous sommes pleins de ressources.

? - … Je te fais ce cadeau …  Puis un jour, et ce jour ne viendra peut-être jam …
Rom – Oh puis merde je me casse j'en ai marre de ces conneries.
Rom jeta sa perruque puis quitta le hangar ou avait lieu le rendez-vous. Max quant à lui se trouvait toujours avec la bande de mafieux lourdement armée. Le parrain lui demanda :
? – Elle ressemble drôlement à un homme ta femme …
Max fixa le parrain droit dans les yeux, plissa les yeux, ramassa son sac, le balança à la gueule du parrain puis il se mit à courir alors que les mafieux commencèrent à lui tirer dessus.

Quelques jours plus tard, les beubarz revinrent avec un sac remplit d'argent tandis que les filles étaient de boire un café sur le balcon de l'appart de Max. No, surprise et intrigué, questionna nos héros sur l'origine de l'argent :
No – Vous avez réussi à avoir un prêt finalement ?
Poté répondit d'une voix guillerette :
P – Ils ont accepté de nous le donner !
Manon – Quoi ?
Y – Ouais ! On a fait une présentation du projet tellement génial qu'ils n'ont pas pu nous dire non. Puis ils ont refusé qu'on les rembourse.
Luciole, qui écoutait la conversation d'une oreille attentive, demanda :
L – Quel genre de présentation ?

Dans l'une des plus grandes banques de Bretagne, la vie suivait son cours. Des familles se faisaient endettées sur plusieurs années tandis que les employés gagnaient toujours plus d'argent, et ce de manière indécente. Soudain, une voiture traversa l'énorme baie vitrée qui donnait sur la rue. Cette intrusion explosive sema la panique parmi les usagers et les employés qui se mirent à courir dans tous les sens. Sept hommes s'extirpèrent du véhicule. Ils portaient tous des cagoules pour cacher leur visage. Le plus grand d'entre eux s'avança vers le devant du véhicule, et lorsqu'il vit les dégâts, il se mit à se lamenter en hurlant :
? – BORDEL ! JE VENAIS JUSTE DE FINIR DE LA REPARER !
Le plus petit d'entre eux s'approcha de lui, lui tapa sur l'épaule puis le rassura :
? – Tu sais au pire tu feras une turlutte au garagiste pour avoir une réduc ! Tu sais faire ça toi !
? – Ouais … Mais ça fait mal aux fesses …
? – Je sais bien …
Un autre membre de la bande s'approcha d'eux et les réprimanda en s'exclamant :
? – Bon vous arrêtez de faire vos gays tous les deux ?! Nous sommes en public !
Le chef de la bande, qui portait une cagoule orange, leva le bras en l'air et tira un coup de feu, ce qui immobilisa la foule en panique. Un autre s'avança, qui portait des lunettes de soleil par-dessus sa cagoule, s'exclama :
? – Ceci est-un hold-up mesdames et messieurs ! Restez calme et tout se passera bien !
Le plus petit en profita pour rajouter :
? – Sinon on vous enc… PAF !
? – Ta gueule ! s'écria le bandit à la cagoule orange tout en frappant son partenaire sur la tête.
Tandis que les autres surveillaient les clients ainsi que les membres de la sécurité, l'homme à la cagoule orange et celui avec des lunettes de soleil s'approchèrent du comptoir. Le premier demanda à la jeune femme qui était au guichet :
? – Vous allez suivre nos instructions.
? – Ou … Oui Monsieur !
? – Très bien, reprit l'homme à la cagoule orange alors qu'il sortait un papier de sa poche. Donc nous voudrions un pain perdu, des frites ainsi que …
? – Mec c'est ta liste de courses !
? – Hein ? Ah oui pardon autant pour moi ! On se perd toujours avec tous ces papiers. Alors … Je voudrais cette somme.
Il tendit le papier à la guichetière qui reste fixer dessus pendant quelques secondes, interloqué par son contenu. Elle demanda :
? - … C'est drôlement précis comme somme.
L'homme aux lunettes rétorqua :
? – On aime les choses précises.
? – Bon … Je vais chercher ça …
? – Au fait …, interrompu l'homme à la cagoule orange alors que la jeune femme s'apprêtait à partir dans les coffre. Vous pouvez arrêter d'appuyer sur le bouton d'appel de la police, nous avons désactivé le système de sécurité et les téléphones ne fonctionneront pas tant que nous serons là. Alors si vous pouviez vous dépêchez … Ce serait fort aimable.
? - … D'acc … D'accord.
La guichetière s'exécuta et en quelques minutes la somme fut rassemblée. Elle revint avec un énorme sac que l'homme aux lunettes de soleil s'empressa de vérifier. Il fit un signe de la tête à son partenaire qui dit alors :
? – Merci de votre coopération dans ce cas ! Bonne continuation à tous !
Les voleurs remontèrent dans le véhicule et filèrent à toute allure, tandis que la police arriva sur les lieux quelques minutes plus tard.

? – Bien joué les mecs ! Ohlalalalala jamais j'aurais cru que ce plan puisse marcher.
? – Vas sur le terrain vague là-bas.
? – Pourquoi faire ?

Les 7 bandits se tenaient devant la carcasse de leur voiture, qui était dévorée par les flammes. Le plus grand enleva sa cagoule, il s'agissait de Poté. Il murmura :
P – Je venais juste de finir de la payer les mecs …
Max retira sa cagoule orange et lui dit :
M – On avait pas le choix … Puis on a prit plus exprès pour t'en payer une nouvelle !
P – J'en ai marre que vous fassiez exploser mes bagnoles.
Y – Franchement t'en rajoute un peu quand même. C'est qu'une voiture.
Rom – Dis donc ce n'est pas ta voiture qui commence à prendre feu la ?
Y – OH BORDEL !

Lu – C'est bizarre votre histoire. Jamais une banque n'aurait donné de l'argent comme ça.
P – Faut croire que nous sommes des beaux gosses … Attends une seconde.
Poté se mit à fixer Luciole et Manon qui elles-même le regardaient, un peu mal à l'aise à cause de son comportement. Le géant se demanda :
P - … Dis donc … Vous n'étiez pas là avant … Si ?
Lu – En fait si mais ton abruti de pote a mit du temps à nous intégrer dans son univers.
Man – J'avoue ! Depuis le temps qu'on lui en parle.
P – Ah je vois … Je vois … Je vois je vois. Bon … Bah bienvenue alors.
Lu – Merci.
Man – Merci !
P – Bon … Bon Bon ! Je vais y aller du coup.
Lu – A plus tard !
Man – Salut !

Quelques jours plus tard, Max réussit enfin à terminer une version finale du scénario. Il convia la plupart de ses amis à une réunion pour décider des rôles. Il s'apprêtait à partir au lieu de rendez-vous quand Lily l'arrêta :
L – Tu vas ou encore ?
Max se stoppa. Il regarda sa sœur dans les yeux puis répondit :
M – On … Je vais faire un tour.
L – Je peux venir ?
M – Mais nan voyons ! Restes te reposer ici ! Tu es fatiguée !
L – Je vois … C'est un complot !
M – Quoi ?
L – Je le sais … Vous voulez tous me tuer ! Je le sens ! Je vous vois comploter dans mon dos ! JAMAIS !!!! JAMAIS VOUS NE M'AUREZ !!!
Lily attrapa son chat puis s'en alla en sautant à travers la fenêtre. Alors que les morceaux de verre s'éclataient sur le sol et que sa sœur s'éloignait dans la rue, Max se demanda :
M - … Mais qu'est ce qu'il vient encore de se passer ?
Max décida de passer à autre chose et il se rendit au point de rendez-vous, en prenant le temps de réparer comme il pouvait la fenêtre de son salon.

M – Bon …
La bande d'amis était rassemblée autour d'une table. Max se tenait fièrement, pensant avoir une sorte de mission sacrée, alors qu'en vrai il réalisait juste un mauvais film a petit budget. Ses amis le regardaient tous avec des yeux emplit d'envie, d'admiration et de détermination. Max tenait le scénario dans sa main droite, il le déplia puis résuma le scénario :
M – Bon en fait j'ai imprimé le Beubarz Spécial Halloween.
Yann, se sentant floué, s'indigna :
Y – Attends ! Ca fait une semaine que tu nous bassines avec l'écriture de ton scénario … tout ça pour finalement nous dire qu'en fait tu as photocopié un vieux que tu as écrit ??!!
M - … Oui … Mais j'ai changé le titre.
P – Il se fout de notre gueule en plus !
M – Mais si ! Il se nomme maintenant … "Elle a eu 20 ans".
Rom – EN MEME TEMPS C'EST NORMAL ! C'EST SON ANNIVERSAIRE ESPECE D'AHURIT !
Rom se mit à courser Max qui fuit en hurlant comme une fillette poursuivie par une horde de chatons énervés, tout ceci devant les yeux des beubarz qui soupirèrent en même temps. Manon demanda à Luciole :
Man – Tu sors vraiment avec ce type ?
Lu – Ca fait partit de son charme
Max s'arrêta, arracha son t-shirt puis cria tout en prenant une pose de karatéka :
M – Fais gaffe je suis ceinture jaune orangé en Feng Shui !!
Rom se figea. Il prit une profonde inspiration, puis riposta en aboyant :
 Rom – Alors primo, c'est même pas une vraie ceinture et secondo C'EST UN PUTAIN D'ART DECORATIF !!!
Alors que Rom était en train d'étrangler Max sous les applaudissements de Yann et Poté, No se pencha vers Luciole et lui demanda :
No – Ca fait toujours partit de son charme ?
Lu – Je connais plus cet homme.
No – Radical dis donc.

M – Bon …
Max avait encore la marque des doigts de Rom sur son coup, et ce dernier était en train de se faire calmer par Poté qui lui faisait un message. Un moment intimiste, ou le petit dit au grand :
Rom – Tu masses bien.
P – Je sais … Je m'entraine souvent.
Rom – Tu masses que le dos ?
P – Nan je fais aussi les gros gourdins comme le ..
NO – CA SUFFIT LES GAYS ! ON REVIENT A LA RAISON DE NOTRE PRESENCE ICI MAINTENANT !
M – En effet, reprit notre rouquin national, comme je disais avant qu'on me coupe la parole, ce beubarz va se nommer "Elle a 20 ans" et en gros, cela reprend la trame du Beubarz d'Halloween ou Marie devient folle, sauf que ici, nous allons gâcher sa fête d'anniversaire et évidemment on va faire plus réalisable.
Y – Pas d'explosion ?
M – Pas d'explosion?
Y – BORDEL !
M – Maintenant il est temps … de décider du rôle de chacun dans la vidéo.

Chaque beubarz était anxieux quant au rôle qu'il allait avoir. Max prit sa feuille, le lut puis dit :
M – Yann … Tu seras celui qui apporte les bonbons et qui les donnent à Lily. Evidemment tu ne meurs pas. Ca va être plus drôle.
Y – Yes !
M – Ca colle bien à la réalité. Il fout la merde et il s'en sort toujours.
Y – T'as dit quoi ?
M –  Moi ? Rien pourquoi ? … Bon Rom … Tu meurs le premier.
Rom – Bordel pourquoi moi ?!
M - … 2 fois en plus.
Rom – Je hais ma vie.
M – Toto … Tu meurs en 2ème.
Toto – Je …
M – Après viens le tour de Poté.
P – C'est super arbi .. PAF !!!
M – Tu l'as pas volé celle-là. Alors ensuite … No !
No – Ouais ca va je m'en sors bien.
M – Tu meurs dans ta pisse.
No – J'aurais mieux fait de me taire.
M – Et enfin ce sera le tour de Luciole.
Rom fronça les sourcils, et exprima son mécontentement en déclarant :
Rom – Dis donc … elle meurt vachement tard Luciole.
Lu – Ca veut dire quoi ça ?
Rom – Ca veut dire qu'être la copine du real donne des privi… AOUCH !
Lucille frappa Rom dans les roubignoles, qui firent un énorme crach sous l'impact. Rom s'effondra comme une petite fille à qui on venait de piquer sa poupée, ceci sous le regard choqué des beubarz. Luciole se baissa et chuchota à l'oreille de Rom :
Lu – Tu disais … You poor little shit ?
Rom – RIEN !! PITIE !
Lu – Je prefer that !

Max - … Hum … En ce qui concerne Marie … Je donne le rôle a Manon.
Man – Moi ?
Max – Oui toi.
Man – Tu es sur ?
Max – oui.
Man – Vraiment sur ?
Max – JE T'AI DIT … Oui Manon.
Man – Oh je suis si heureuse ! Je vais vous montrer mes talents d'actrices !
Max – Oui en effet .. Après ce n'est que ..
Man – Je vais surement avoir l'oscar pour ce film !
Max – Quoi mais ….
Yann posa sa main sur l'épaule de son ami puis susurra à l'oreille de ce dernier :
Y – Ne brise pas son rêve.
Max – Mais …
Y – NE … BRISE … PAS … SON REVE !
Max regarda Manon dans les yeux. Des étoiles filaient de par ses yeux et des papillons volaient autour de la jeune fille, tandis que des lapins sautaient de joie autour d'elle. Max soupira puis répondit finalement :
M – Oui tu auras l'oscar.
Man – Youpiiii !
M – Bordel de …

P – Mais … Il manque du monde du coup … On va faire comment pour eux ?
M – Ils m'enverront une vidéo plus tard dans le mois ou ils se feront tuer par une ombre mystérieuse.
P - C’n’est pas un peu nébuleux comme explication ?
M - Perso je ne trouve pas. Ca me parait très clair. Je suis sur d'avoir une vidéo de qualité de la part de Flavie, Roxy, Adrian et les autres.

Faisons un petit bond en avant dans le temps. Max et Yann étaient en train de visionner la vidéo faite par Flavie et Roxy. Plus la vidéo avançait plus leurs visages se décomposaient. A la fin de la vidéo, Yann dit :
Y – Je me sens sale. J'ai l'impression d'avoir regardé un porno allemand …
M – Je sais pas … Je ne vois pas ou je me suis gouré dans mon explication.
Y – On garde la vidéo ?
M – Evidemment qu'on la garde ! Un tel dossier !
Y – Ouais pas faux.
Fin du flashforward bitch !

P – Si tu le dis !
M –  Bon on se retrouve dans quelques jours à Vannes ! Tout le monde doit venir !
Max se retourna, pointa du doigt No et lui dit :
M – Surtout toi ! Tu es notre réalisatrice ! On compte sur toi !
No – Ne t'inquiètes pas ! Je serais au rendez-vous.

No – Oui alors je sais … Mais en fait je dois garder la petite encore un peu.
Max était en train de discuter au téléphone avec No. Il faisait les cent pas dans le jardin de Toto tandis que les autres se préparaient pour le tournage. Il rétorqua :
M – Bordel No tu m'avais dit que tu serais là à l'heure !!
No – Oui mais comme je te disais … J'ai un petit contretemps !
M – Quoi encore ? Ses parents sont partis en boite comme la dernière fois ?!!
De son côté, No se cachait derrière la porte des toilettes pendant que la petite fille qu'elle gardait tentait de donner des coups de couteaux dans cette même porte, tout en parlant en langue satanique. La lame du couteau passa à quelques centimètres de sa jambe droite. Elle reprit en disant à son ami :
No – T'inquiètes je serais la vers 22H.
M - … Je te fais confiance.
No – Pas de … AH NON PAS LA HACHE !
M – No ?
No – JE TE RAPPELLE PLUS TARD !
Max - … Mais … No ?
No avait raccroché. Max se gratta la tête, inquiet pour No, puis il passa très vite à autre chose en haussant les épaules .Il rangea son portable dans sa poche et alla rejoindre les autres qui s'étaient déjà rendu dans le sous-sol de la maison de Toto.  Yann était vêtu d'une perruque blonde, Poté d'un drôle de chapeau et Toto semblait boire une bière. Manon s'approcha de Max une fois ce dernier arrivée et lui demanda :
M – Je ressemble bien à Lily ?
La jeune était entièrement vêtue de noir et elle portait une perruque brune surmontée d'un bonnet. Max acquiesça d'un geste de la tête et ajouta :
M – Son portrait craché.
Man – Super !!! J'ai trop hâte !!! C'est super !
M – Humpf.
Man – Luciole n'est pas là ?
M – Heu …

Lu – Tu crois que j'ai que ça à foutre ?! Jouer dans un film de merde avec des tocards comme vous ?!

M – Elle devait réviser.
Man – Bon … Si tu le dis. Je suis déçu.
M – Tu passes d'une émotion à une autre à une telle vitesse … C'est vraiment … surprenant. Bon en place !!
Max donna la caméra à Manon qui se mit en place. Max s'assit sur un siège avec à sa gauche Rom qui cachait sa tête dans sa capuche, Yann était au milieu, Poté se trouvait à la gauche du grand blond et enfin Toto faisait face à Poté. Max fixa ses amis un à un puis il fit à Manon qui dit à haute-voix :
Man – 3 … 2 … 1 … ACTION !

On a fait un film (Remake)
Theme :

Good Life – Kanye West.

On a fait un film (Remake) Partie 1

Posted by : Maxime Hamon
vendredi 3 juin 2016
0 Comments
Truc un peu en retard je dois l'admettre, mais vaut mieux tard que jamais ;)
Alors ce mois-ci nous allons parler d'un manga et il s'agit de ... de ... de ... Gintama !


Donc Gintama  est un manga dessiné par Hideaki Sorachi et publié par la Shueisha depuis 2003 et qui compte aujourd'hui plus de 63 tomes. Cette série est publiée dans Shonen Jump et elle est l'une des séries phares de l'éditeur malgré des débuts difficiles. La série est arrivée tardivement en France, à savoir en 2007.
Ce manga compte un bon nombre d'adaptions en anime, dont notamment la dernière en date qui est de  2015. Cette série est très populaire pour son alternance efficace entre humour et moments badass.



Histoire

Alors pour résumer, Le japon a été envahit par des extraterrestres durant l'ère Edo et après une longue guerre, ces derniers ont finalement réussi à vaincre les samurais. Dès lors ils ont instauré une modernisation radicale de la Terre, mêlant des éléments de notre ère moderne avec ceux de l'ère Edo. Ils ont aussi interdit le port du Sabre. Malgré cela, certains samurais se refusent à abandonner leur arme, dont notamment le protagoniste de cette histoire, Gintoki Sataka, qui était autrefois surnommé le démon aux yeux rouges. Il tente survivre dans cet univers en tant qu'homme à toute faire, et il est très vite rejoint par Shipachi Shimura, un jeune samurai qui s'occupe du Dojo familial et enfin Kagura, une jeune Yato à la force surhumaine.



Personnages

L'un des points forts de la série sans aucun doute. Chaque personnage est développé au fur et à mesure de l'histoire. Même ceux qui paraissent les moins importants ont leur petit moment à eux ou l'on en apprend plus sur eux, leur vie, ainsi de suite.
Le trio principal, Gintoki, Shipachi et Kagura est très bien développé et ils sont tantôt drôle, tantôt touchant puis enfin badass. Chacun à été marqué par des événements tristes, qui ont fait qu'ils se soient rencontrés. Le destin les a rassemblés et le manga le rappelle assez souvent. Ils apprennent à avancer ensemble, et Gintoki qui ce sont ses deux amis qui l'ont sortit de l'enfer.
Les méchants sont aussi très bien développés, ayant tous une backstory qui les rend intéressants.



Visuel

Bon faut se l'avouer, au tout début c'était pas ça niveau dessin mais très vite l'auteur a fait d'énormes progrès et le manga a eut le droit a des moments visuels forts, avec une emphase sur les regards, et l'expression du visage. D'ailleurs l'anime met ces éléments en valeur par une importance utilisation des couleurs.
Le fond est généralement travaillé juste ce qu'il faut, l'auteur ne fait pas dans la surenchère.



Intérêt.

Ce manga a plusieurs intérêts : Dejà la comédie puisqu'il n'hésite pas à parodier notre société, à enchainer les sociètés absurdes puis  à parodier les autres mangas tels que DBZ, One piece ou encore Bleach.
De plus son univers est très vaste et entraine un grand intérêt chez les lecteurs, on veut savoir quels sont les enjeux de ces terriens et comment ils font pour résister à la modernisation agressive des extraterrestres.
Et enfin son action, les moments de badassitude s'enchainent et les personnages peuvent un moment paraitre idiot, et l'instant d'après ils deviennent les personnes les plus cools du monde. C'est ça la force de ce manga, être un mélange entre les éléments classiques du Shonen, l'humour et l'action, tout en les exploitant de la meilleure des facons.



Conclusion

Gintama n'est pas une machine à vendre à l'international comme One piece, à cause de son univers bizarre et son humour un peu étrange au premier abord, mais c'est un must-have et je vous promet qu'une fois que vous serez dedans, vous ne pourrez plus jamais quitter notre trio maléfique ! Il est souvent classé par les lecteurs de manga dans le trio de tête des mangas de sa génération, et ce n'est pas pour rien ;)

Truc sympa du mois d'avril/Mai.

Posted by : Maxime Hamon
mardi 31 mai 2016
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Encore un remake, qui n'a rien à avoir avec ce qu'il se passe dans l'original.

Max, encore groggy suite au voyage temporel qu'il d'effectuer, ne réagit pas tout de suite aux paroles de son ami. Keke, quelque peu froissé par ce manque de considération, reprit en hurlant :
K – Hey Connard ! C'est moi ! Keke !
Max sursauta et décolla une baffe à Keke qui bascula en arrière et s'éclata le dos sur le sol. Notre héros, horrifié par ce qu'il venait de faire, releva son ami en s'excusant :
M – Je suis vraiment désolé je ne pensais vraiment pas …
Mais à la grande surprise du rouquin, Keke s'exclama :
K – Oh ce n'est pas grave ! C'est ma faute après tout ! Comment tu vas ?!
M – Hein … Heu … Moi ca va … On est en quelle année ?
K – Heu … Bah en cinquième … Ca fait quand même quelques jours qu'on a commencé l'année … Tu devrais le savoir !
M – Une … semaine …. Ca veut dire que …
K – T'as l'air vraiment bizarre aujourd'hui … Tu n'as pas eu ta dose de Gamecube ?
M – Hein ? Si … Attends une seconde … Si tu me demande ça…
Keke fixait Max avec ses grands yeux clairs, se demandant au passage si son ami n'était pas devenu fou. Le rouquin, qui arborait un sourire sadique, demanda à Kekenaldo :
M – Tu penses quoi de … Christiano Ronaldo ?
K – Lui ? C'est un des plus grands top-modèles de notre génération.
M – Et le foot ?
K – Quoi ? C'est un sport pour les … Fin tu vois quoi.
M – Hum … C'est tout ce que je voulais savoir.
K – Pourquoi tu m'as demandé ça ?
Max posa sa main sur l'épaule droite de son ami puis s'exclama :
M – Pour rien …. Je voulais juste me rappeler de vieux souvenirs.
K – Hein ? Je comprends que dalle.
Le beubarz répondit avec un signe de la tête puis accompagné de Keke, il descendit les escaliers principaux du Collège, comme il avait pour habitude de le faire.

La dernière fois qu'il avait remonté le temps, Max n'avait pas prit le temps d'observer ces lieux qu'il avait fini par oublier avec le temps. Et alors qu'il entrait dans la grande cour du complexe, il redécouvrit ce qu'il considérait comme gigantesque durant ses plus jeunes années. Le bâtiment principal, qui servait en même temps d'entrée, faisait office de bouclier entre le monde extérieur et l'univers du Collège. Notre héros s'arrêta quelques instants au milieu des élèves, qui s'agitaient comme dans une véritable fourmilière. Ca lui manquait cette époque ou rien n'avait d'importance. Soudain, Il entendit des voix derrière lui :
? – Max … MAX !!!
Notre héros se retourna, et aperçu Yann, Poté et Toto qui s'avançaient vers lui. Le beubarz fit un sourire à ses amis, sourire qui provoqua un énorme sentiment de dégout chez Yann, alors ce dernier s'empressa de répondre:
Y – Alors tu arrêtes ça tout de suite ou je te pete les genoux.
Max ravala sa salive et souffla :
M - … D'accord.
Y – Je préfère ça !
Poté, qui n'arrivait pas à cacher son excitation, s'écria :
P – Alors j'ai une grande nouvelle !
M – Tu as découvert le fist an…
P – Non pas ça ! Encore mieux ! J'ai rencontré quelqu'un de génial pour notre petit groupe ! Un nouveau membre !
M – Qu … Oh je vois.
Le rouquin fit aussitôt le parallèle avec ses souvenirs. En effet, il se rappela qu'Adrian les avait rejoint durant leur année de cinquième, après que Poté l'ai présenté à notre héros d'une manière assez similaire. Max, enjoué, répondit :
M – J'ai hâte de voir de qui il s'agit !
P – Tu vas ne pas être déçu.
Poté et Yann s'écartèrent, dévoilant le visage du nouveau membre de The Band. C'est à cet instant précis que la joie de Max se transforma en stupeur. Face à lui ne se trouvait pas Adrian mais un blondinet élancé et l'air un peu niais, tout le contraire de la bête de muscle savante en somme. Max dévisagea l'inconnu de haut en bas puis questionna Poté :
M – Heu … Qui-est ce ?
P – Ah je te présente Val ! Il est nouveau dans le coin et il est très enthousiaste ! Il aime des tas de trucs comme nous ! J'suis sur tu vas l'adorer.
Le blondinet me tendit sa main tout en hurlant à mon visage :
Val – Ravi de faire ta connaissance !
M – Moi aussi … Mais vous n'avez pas croisé quelqu'un d'autre ?
Y – Tu veux dire ?
M – Un mec assez baraqué avec des lunettes et un brushing ! Ca ne vous dit rien ?!
Y- Heu …
T – Salut Ma …
P – Non je ne m'en rappelle pas.
M – Okay ….
Val s'approcha de Max, le serra dans ses bras et s'écria :
Val – Je suis sur qu'on va devenir très amis ! Allons jouer aux cartes Yu-gi-oh !
Ma – Oh bordel !!!
Max se dégagea de l'étreinte de Val et le poussa violemment, et alors que ce dernier chutait, le temps semblait ralentir, puis il se figea complètement avant que l'adolescent ne touche le sol. Tout était immobile autour de notre héros. Il bougea sa tête dans tous les sens pour voir qui en était le responsable, puis il finit par remarquer l'être qui lui lança :
? – J'ai bien peur que tu n'arrives trop tard Max.
M - … Je ne vois pas de quoi tu parles.
? – Pourtant la rencontre avec un de tes amis ne s'est pas passée comme prévue … En fait elle n'a même pas eu lieu pour être franc. Tu ferais mieux d'utiliser une de tes pierres si tu veux sauver ta timeline. D'ailleurs je viens d'y penser mais … Pourquoi tu ne retournes pas dans le présent pour …  me botter les fesses comme tu aimes si bien le dire ? Oh … C'est vrai … Ca ne sert à rien … Autant pour moi !
Le visage de notre héros resta impassible. Il se contenta de rétorquer :
M – Je n'ai pas besoin de ça … Je vais juste attendre que ma timeline soit revenue dans l'ordre et une fois que ce sera fait … La je te botterais le cul !
? – Tu peux toujours essayer … Tu viens déjà d'arriver trop tard …
M – Que te dis ça ? Je peux faire comme toi, changer le cours des choses …
? – …
M – Et oui … Mais je crois que le compte à rebours est bientôt finie … On se revoit plus tard.
? – Espèce de …

Val tomba violemment sur ses fesses devant le regard interloqué de Poté qui se sentit obligé de réprimander notre héros :
P – Tain mais qu'est ce qui va pas chez toi ?!
Y – Hum moi je trouve que c'est plutôt habituel chez lui.
Max attrapa Poté par le bras et l'emmena quelques mètres plus loin avec de pouvoir discuter seul à seul avec lui :
M – Tain mais bordel Poté ! Depuis quand tu traines avec des types pareils ?
P – Depuis que je t'ai rencontré.
M – Elle fait mal celle-là.
P – Et d'abord je ne vois pas du tout ce que tu lui reproches ! Val est un type formidable.
Les deux beubarz se retournèrent et virent Val en train de poursuivre des filles afin de pouvoir coller ses crottes de nez sur leurs vêtements, tout ceci sous le regard médusé de Yann. Max regarda alors Poté avec insistance, qui tenta de bafouiller une excuse pour se sortir de ce pétrin :
P – Bon … Il est peut-être pas si formidable que ça mais en tout cas il est très amusant. En plus il adore Warcraft, Warhammer, Age of Empire, tout ce genre de choses !
M - … Pour résumer, il t'a léché les pompes pour ne pas finir tout seul.
P - …
M - …
P - … Oui certainement !
M – Et tu as adoré ça.
P – Et j'ai kiffé ça !!
M - … et je suppose que je ne vais pas pouvoir te faire changer d'avis.
P – Y a peu de chance en effet …
M – Bon … On en reparle plus tard. Et garde en mémoire ce que je viens de dire !
Max salua son ami puis s'en alla tandis que Poté rejoignit ses amis qui semblaient observer Val en train de s'entrainer au break-dance. Il s'arrêta à côté de Yannou et s'interrogea à voix-haute :
P – Tu crois qu'il sait qu'il faut une protection pour la tête quand on s'essaye à ce genre de danse ?
Y – Non … Je pense pas.
P – Et tu ne comptes pas le lui dire ?
Y – Hum … Nan … C'est plus drôle ainsi.
Et alors que les cris de joie Val commençaient à devenir des cris de douleur, Poté chuchota :
P – Fascinant … Vraiment fascinant.

Max déambulait dans les couloirs du Collège. Il prenait garde à chaque tournant dans l'espoir de croiser la personne qu'il cherchait, tout en évitant de se faire remarquer par les surveillants. Après plusieurs minutes de recherche, il s'arrêta devant la porte qui menait aux escaliers extérieurs. Alors qu'il empoignait la poignée, il se demanda si son accès avait déjà été condamné à l'époque. N'ayant plus rien à perdre, Il tourna la poignée et poussa de toutes ses forces. La porte s'ouvrit facilement et emporter par son élan, il manqua de passer par-dessus la rambarde, a laquelle il se rattrapa au dernier moment. Après quelques secondes à récupérer de sa frayeur, il grimpa les escaliers quatre à quatre afin de se rendre sur le toit. Une fois en haut, il marqua un temps d'arrêt, observa les alentours puis remarqua une masse assise comme une bouche d'aération. Il s'avança lentement vers elle et sans que cette dernière ne le remarque, il dit :
M – Salut.
Surprise, la masse qui se révéla être un garçon sursauta et lâcha le bouquin qu'il était en train de lire. Enervé d'avoir été abusé de la sorte, il jeta un regard noir à notre héros. Il ramassa ensuite son ouvrage et déclara :
? – Si tu viens m'embêter comme tous les autres, ce n'est pas la peine j'ai autre chose à faire.
M – Je ne viens pas pour ça.
? – Et tu viens pour quoi alors ?
M – Faire connaissance.
Le rouquin tendit sa main puis dit d'un air enjoué :
M – Je m'appelle Max.
Le garçon fixa la main de notre héros pendant quelques instants, puis tourna la tête en répondant froidement :
Ad - … Moi c'est Adrian.
M – Enchanté.
Alors qu'Adrian replongeant la tête dans son livre pour le finir, Max s'assit calmement en face de lui. Après quinze minutes, le garçon à lunettes lui demanda :
Ad – Tu ne vas pas en cours ?
M – J'en ai pas vraiment l'utilité pour l'instant.
Ad – Drôle de façon de voir les choses.
M – Je sais … Et toi ?
Ad – Heu … J'ai pas trop envie d'en parler.
M – Sur ?
Ad – Désolé je dois y aller.
Adrian se remit debout d'un seul bond, et il déguerpit comme l'éclair. Max, surpris par son comportement, marmonna :
M – C'est pas à son habitude d'être comme ça … Etrange.

A la fin des cours, Adrian s'empressa de quitter la classe dans l'indifférence générale pour arriver le premier au parking ou il attrapa son vélo et fila à toute allure en direction de sa maison. Bien trop concentré dans son coup de pédale, il ne remarqua pas que Yann et Max l'avaient prit en filature. Ils chevauchaient aussi un vélo, qu'il avait "emprunté". Max était sur la selle tandis que Yann essayait tant bien que mal de rester assis sur le porte-bagages sans trop souffrir. Grognon, il ne put s'empêcher d'exprimer son mécontentent:
Y – Je me demande vraiment pourquoi je suis ton pote des fois.
M – Parce que tu n'as pas le choix.
Y - … Ca se tient … Pourquoi on suit ce mec au fait ?
M – Y a un truc qui me chiffonne dans sa façon d'agir.
Y – Tu le connais ?
M – En quelque sorte.
Y – Bon … J'espère que c'est quelque chose d'intéressant sinon quick !
M - … Le restaurant ?
Y – Tu fais chier.
Après quelques mètres, les 2 beubarz virent au détour d'un virage qu'Adrian se fit prendre à parti par une bande de Ouesh. Max et Yann se planquèrent derrière un muret pour ne se faire repérer. Yann en profita pour constater :
Y – Attends … Ce sont des mecs de notre collège.
M – Ouais …. Je crois bien. Qu'est ce qu'ils lui veulent ?
Y – Aucune idée … Rien de bon à mon avis. Dans mes souvenirs ils ne sont pas très fréquentables.

Un des jeunes, habillé d'un survêtement multicolore digne des années 90, s'approcha d'Adrian et lui fit signe de lui donner quelque chose. Ce dernier répondit d'un signe de la tête négatif. Le lascar, visiblement amusé par l'aplomb du jeune garçon, explosa de rire et se mit à faire des grands gestes vers sa bande qui attendait un peu plus loin. Ils encerclèrent Adrian et commencèrent à le pousser dans tous les sens, tout en hurlant des insultes en tout genre pour le faire craquer et pleurer. Max grogna à Yann :
M – Faut qu'on intervienne !
Y – Attends …
M – Quoi mais …
Y – J'ai dit attend !
Max était en train de bouillir. Il ne supportait pas de voir son ami se faire traiter de la sorte. Un des lascars l'envoya à terre. Max serrait les dents. Il s'apprêtait à ruer sur les jeunes mais Yann l'en empêcha en disant :
Y – Attends encore un peu … C'est pour son bien ….
Un autre des jeunes s'élança et donna un énorme coup de pied dans l'abdomen d'Adrian, qui se trouvait toujours au sol. Yann se leva et s'écria:
Y – Maintenant !!!!!
Le cri de Yann résonna dans toute l'allée, jusqu'aux oreilles des lascars qui s'arrêtèrent aussitôt. Ils tournèrent tous la tête, et aperçurent deux garçons foncer dans leur direction, l'un armé d'un sabre en bois et l'autre avec sa main droite enfouit dans son sac. L'un des Ouesh demanda :
? – C'est qui ces tocards ?
Le chef, qui se révéla être le garçon au survêt multicolore, répondit :
? – Aucune idée ! Occupe-t-en pendant que moi je finis ma discussion avec notre ami.
? – Okay.
Le larbin s'exécuta, et marcha en direction des beubarz, avec ses poings qui commencèrent à briller d'un bleu intense. Max s'exclama :
M – Un spécial !!
Y – Un de classe normale ! Laisse-moi faire !
Yann fit un énorme bond en avant, un bond si rapide que le Ouesh ne le remarqua même pas. Le beubarz profita de cette ouverture pour se glisser derrière son adversaire et l'assommer d'un coup de sabre dans la nuque. La bande de thugs, refroidie par ce tour de force, recula de quelques pas car ses membres ne souhaitaient pas finir comme leur ami. Le chef, malgré les circonstances, resta calme et ordonna :
? – Tabassez-les ! Ce ne sont que deux spéciaux !! On est plus nom … Que …
Le Ouesh entendit plusieurs bruits dans son dos ainsi que des cris. Ne sachant pas ce qu'il allait trouver derrière lui, il se retourna très longtemps. Lorsque ce fut fait, il constata que tous ses hommes étaient KO sur le sol. Derrière eux se tenait Max, un marteau géant à la main et il arborait un énorme sourire sur le visage. Le chef, maintenant encerclé, commença à trembler comme une feuille.
Yann, dépité par la situation, déclara :
Y – Franchement …. Les blaireaux comme toi …  Ca mérite des paires de claques.
? – Espèce de …
Max l'empêcha de finir sa phrase en l'assommant à son tour. Yann le regarda tomber, puis dit en rigolant :
Y – Eh bah … Ca a bien changé les Ouesh …
M –Pourquoi tu dis ça ? Tu as mené une étude sur eux ?
Y – Oui je l'ai posté sur le site du collège.
M – Oh cool … J'irais jeter un coup d'œil.
Y – Ouais ca me ferait vraiment plaisir.
Ad – Les mecs … J'ai mal.
M – Oh pardon !

Max s'approcha d'Adrian qui était encore allongé sur le sol. Le beubarz attrapa le blessé par le bras et alors qu'il l'aidait à se révéler, Adrian lui demanda :
Ad – Pourquoi ?
Max et Yann se regardèrent puis notre rouquin répondit :
M – Parce que c'est le devoir d'un beubarz ! Ne jamais laisser tomber quelqu'un dans le besoin … Et je devais une faveur à quelqu'un …
Y – Qui ?
M – Ca … Tu t'en souviens pas …

Un lointain souvenir envahit alors les pensées de Max. C'était un vieux souvenir mais pour lui, c'était comme si c'était hier. Il était entouré par une bande de Ouesh, la même qui s'en était prit à Adrian. Ces derniers le maltraitaient, le frappaient, ils le tourmentaient depuis des mois. Alors qu'ils s'apprêtaient encore une fois à lui voler son argent, Yann accompagné de Poté, Toto, Keke et Adrian débarquèrent et foncèrent dans le tas pour défendre leur ami. La bataille fit tellement de bruits qu'elle attira le voisinage qui s'empressa d'appeler la police, qui s'en reprendre à deux fois pour séparer les deux groupes. Le lendemain, le groupe fut convoqué par le principal qui mit un blâme à chacun de nos héros, parce que ces derniers avaient violé le règlement de l'école. Un collégien, contrairement à un lycéen, ne peux pas utiliser ses pouvoirs en dehors du collège, à part dans le domaine privé. Chacun de nos héros étaient recouvert de bleus. A la sortie du bureau, la plupart des beubarz avaient la mine grave, sauf Max qui arborait un grand sourire, ce dernier heureux que ses amis soient venus le chercher. Il apprit bien plus tard que c'était Adrian qui avait prévenu les autres.

Lorsque Max revint à la réalité, Il remarqua que le regard d'Adrian s'était aggravit, a un tel point que Max pensait qu'il allait s'évanouir. Max tourna la tête, et vit Yann en train de basculer en avant, le regard vide. Le chef des Ouesh, malgré le coup qu'il venait de recevoir, s'était relevé et avait assommé Yannn. Max tenta de se lever mais le chef fut plus rapide que lui et lui décocha un énorme coup de poing dans le ventre. Le rouquin retomba sur ses genoux, le souffle coupé, tandis que Yann s'affalait sur le sol face contre terre. Max leva difficilement le regard, et vit que les yeux du chef n'étaient plus les mêmes. Ils brillaient d'un bleu intense. Le chef déclara, d'une voix quasiment mystique :
? – Alors comme ça, on essaye de changer le cours des choses mon ptit Max ?
Le rouquin reconnu aussitôt la voix de l'être bleu. En colère par le fait qu'il s'en prenne à ses amis, Max riposta :
M – Espèce d'enfoiré ! Je t'interdis de t'en prendre à mes amis ! Je jure que je vais te montrer ce que c'est de souffrir !
Max se rua sur son adversaire, en faisant apparaitre dans sa main une boule d'énergie multicolore. Il sauta vers le chef et hurla :
M – Imagination Level 3 !!! Bom …
Max mit son bras en avant et s'apprêtait à déclencher son attaque mais la petite orbe d'énergie dans sa main disparu aussitôt. Encore dans les airs, Max se souvient qu'il ne maitrisait par encore cette technique en cinquième, ce fut bien plus tard après un entrainement acharné qu'il parvint à l'utiliser. Max sans défense, le possédé en profita pour attraper notre héros par le bras, et il lui asséna un énorme coup de genou dans l'estomac. Le choc propulsa Max quelques mètres en arrière, qui atterrit ensuite violemment sur le sol. La douleur était telle que Max ne put retenir ses cris. L'être afficha un sourire sadique. Il se délectait de la souffrance de son adversaire. Il déclara :
? – Pas facile d'être dans un corps incapable de faire ce que l'on souhaite … N'est-ce pas ?
M – Va te faire voir !
? – Oh ! Restes poli voyons ! Je suis encore quelqu'un de jeune !
Soudain, l'être sentit des passants s'approcher d'eux. Ne souhaitant pas être dérangé, il stoppa le temps, sauf pour ceux se trouvant autour de lui. Max se remit péniblement debout, mais en raison du coup qu'il venait d'encaisser, ses jambes tremblaient et elles parvenaient à peine à le maintenir debout. L'être, qui le fixait avec un air de pitié, le pointa du doigt et dit :
? – Tu parles d'un héros … Ne me dit que tu vas déjà te mettre à pleurer … Je ne …
L'être arrêta son discours. Il était comme figé, incapable de faire quoi que ce soit. Une sorte d'emprise psychique lui paralysait tout le corps. Le possédé utilisa sa force brute pour opposer l'emprise et pouvoir tourner la tête. Il vit alors que sur sa droite, Adrian était en train d'utiliser son pouvoir contre lui. L'être, désabusé, se força à dire :
Ad – Tu … Crois … Que tu … vas … pouvoir m'arrêter ?
Adrian, malgré la douleur, répondit fièrement :
Ad – Surement pas moi vu mon état … mais lui …
L'être entendit alors quelqu'un hurler :
M – Imagination level 2 ! Speed X Strenght ……..

Il tourna le regard, et vit Max qui courait dans direction. Adrian, à bout de forces, relâcha son emprise et le chef reprit le contrôle de son corps. La vitesse de Max augmentait exponentiellement, et il ne semblait pas vouloir ralentir, ceux malgré les dégâts qui lui faisaient subir cette technique. L'être, qui comptait en finir rapidement, décocha un rapide et puissant coup de pied. Il pensait intercepter Max à toute vitesse et ainsi le tuer sur le coup. Cependant notre beubarz, dont la vitesse avait aussi augmenté les réflexes, se baissa au dernier moment. L'être, toujours dans son élan, était maintenant sans défense. Max s'avança d'un pas, concentra toute son énergie dans son poing et hurla en utilisant la technique la plus puissante qu'il connaissait à l'époque :
M – IMAGINATION UPPERCUT !
Le choc fut impressionnant. Les os de la mâchoire du ouesh se brisèrent instantanément et le coup le fit décoller du sol. L'être fut expulsé du possédé. Aussitôt après son attaque, Max ressentit les effets secondaires de sa super vitesse et il s'effondra, incapable de bouger. Bizarrement le temps était toujours gelé. Notre héros bougea la tête et vit qu'Adrian était figé à son tour. Il entendait quelqu'un marcher vers lui. Il leva les yeux tant bien que mal, et vit l'être qui se tenait près du chef des Ouesh. Ce dernier avait le regard emplit de haine. Il s'exclama :
? – Posséder ce type a épuisé pas mal de mon énergie … Je vais bientôt disparaitre de cette époque … Mais je vais faire une dernière chose avant de partir ….
Il posa son pied sur la gorge du lascar puis d'un coup sec, il l'écrasa, le tuant sur le coup. Max ne tarda pas à comprendre les raisons d'un tel acte de barbarie. L'être comptait rendre Max responsable pour le meurtre du Ouesh, profitant notamment de la dernière attaque utilisée par notre héros. Personne ne pourrait accuser un être qui n'existait pas, qui était invisible, qui pouvait disparaitre à volonté. Après avoir accompli son dessein, il fit un petit signe d'au revoir aux beubarz puis il disparu, comme à son habitude.

Le temps reprit son cours normal. Max savait que s'il se faisait attraper, il ne pourrait plus utiliser les pierres. Il ordonnait à son corps de bouger mais plus rien ne répondait. Il était foutu, piégé. C'était la fin. Soudain il entendit une voix lui dire :
Ad – Max …
M – Adrian … Aides-moi !!! Il m'a …
Ad – Il t'a piégé je sais !
M – Comment tu …
Ad – Poses-pas de questions ! Comment je peux t'aider ?!
M – Mets dans ma main une des pierres se trouvant dans ma poche ! Vite !!!
Adrian s'exécuta tant bien mal. Ses mouvements étaient lents et il avait du mal à extirper la pierre de la poche de notre héros. Finalement, Adrian fini par en sortir une et la mit dans la main de notre héros. Malheureusement, sans s'en rendre compte, il en fit tomber une seconde par terre. Max faillit le lui faire remarquer mais c'était trop tard, les adultes étaient presque arrivés à leur portée. Le corps de notre héros se remettait petit à petit fonctionner normalement, et avec toute sa détermination, il ferma sa main. La pierre se brisa et une aura de lumière entoura le rouquin. Adrian, comprenant que son ami allait disparaitre, lui dit :
Ad – Je ne sais pas comment te remercier.
M – Tu le pourras plus tard ne t'inquiètes pas.
Max disparu dans un énorme flash de lumière, une fois encore.

Une forte pluie tombait sur un vieux terrain vague. La plupart des beubarz étaient inconscient, sauf Max. L'ombre quant à elle était appuyé contre l'un des arbres qui tenaient encore debout. De nombreux cratères parsemaient le terrain et une partie de la forêt entourant les lieux était en flamme. L'ombre dit à Max :
? – C'est la fin …
Une forme angélique lui faisait face. Elle tenait une énorme lance qui dégageait des flammes et ses quatre ailes brillaient si puissamment qu'elles illuminaient la totalité des lieux qui devaient pourtant être submergé par les ténèbres de la nuit. Max ne disait rien. Il semblait amorphe. Soudain il entendit une voix dans sa tête lui chuchoter :
? – Je peux t'aider si tu veux ….
Il sentit une chose poser sa main sur son épaule. Il regarda la main en question, elle était entièrement noire et ses doigts étaient crochus. Notre héros se retourna et vit un être difforme avec des yeux entièrement blancs et une bouche gigantesque. Ce dernier reprit :
? – On va lui montrer ce qu'est un vrai …
Tout devint noir. Max entendit les cris d'une femme puis celui de l'ombre. Lorsqu'il rouvrit les yeux, une jeune femme se trouvait dans ses bras, ses yeux étaient entièrement noirs avec un rond blanc. Puis tout redevint noir à nouveau.

Max se réveilla dans son lit. Il en sortit, et regarda aussitôt son portable. Il le reconnut comme étant celui qu'il avait en troisième. Max soupira puis alla se préparer. Alors qu'il enfilait son blouson, il remarqua qu'aucune pierre ne s'était téléportée avec lui dans cette époque. Il comprit qu'Adrian avait fait tomber la dernière qui lui restait. Cette fois, il n'avait plus le droit à l'erreur. Lorsqu'il sortit de chez lui, il pensa que c'était la pire chose qui pouvait lui était arrivé. Même s'il ne le voulait pas, il devait passer par cette étape de sa vie. Il se rendit au collège à pieds, c'était l'hiver et de la neige recouvrait la route et les trottoirs. Une petite fumée blanche s'échappait de sa bouche à chaque expiration. Les enfants s'amusaient dans la neige, ils criaient, ils chantaient. Après une petite marche de quelques minutes, il s'arrêta devant son collège. Il regarda avec une mine triste l'écriteau qui affichait le nom de l'établissement. Sachant qu'il ne pouvait plus reculer, Il poussa les portes d'entrée et s'engagea dans la cour. Une bonne partie des élèves l'évitait. Il murmurait des choses qu'il ne pouvait entendre, même s'il savait qu'elles le concernaient. Il s'arrêta prés d'une des tables située au fin fond de la cour. Rom et Yann l'y attendaient. De l'autre côté se trouvait Poté, Adrian, Toto et Keke. Une atmosphère lourde pesait sur la cour, une tension qui donnerait la chair de poule à quiconque pénétrait les lieux.

Les beubarz ne s'étaient jamais vraiment embrouillés, mit à part une fois, et cet évènement faillit sonner la fin de la bande d'amis. Ils ont toujours essayé d'oublier cet épisode car ils ont fait des choses qu'ils regrettent encore aujourd'hui, mais maintenant Max allait devoir le revivre, afin de pouvoir sauver son époque.

Entre eux, ils nomment cet épisode "Le jour où on a faillit tuer The Band".

Part III
Fin.

Theme :

Halo – Space Brothers.

Remake : J'ai remonté le temps Partie III

Posted by : Maxime Hamon
samedi 28 mai 2016
0 Comments
Ma dernière publication en anglais, j'espère que vous allez aimer. C'était pour mon dossier sur Edgar Allan Poe :)

My Wicked Reality

I looked at the screen of my computer and I couldn't stop thinking that it was the most beautiful thing in the world. Here, I could be whenever I want, and could do whatever I want. No one here to blame me, I could forget about reality.
Since I was a little child, I had been playing video games. My mom offered me a game where the protagonist hunted vampires, ghouls and others creatures into a Gothic Castle. And right after launching the game, I was amazed by its incredible beauty, which was characterized by the darkness surrounding the castle, its architecture and the fact that even if it was dirtied by the blood of those creatures, it remained astonishing. So ever since the day, I'd been looking for this same feeling in any game that I played. But for some reason, that I couldn't explain, something was always missing. I couldn't tell what, but every time I wandered in those castles, I killed those monsters, it didn't feel the same. I'm not a troubled person; I'm just yearning for beauty.
When I was outside, in the real world, everything seemed rotten. The people were tainted in black, water was strained by a black miasma and the atmosphere was almost toxic. I've never found in reality anything comparable to what I experienced in that game, that day, and I was on the verge of giving up. Maybe it would be better to be swallowed by reality, and forget about that stupid bliss once and for all. I will try one last time, and if the result is the same as the previous tries, then I would end everything.
I heard from a friend about a new game that was supposed to have the kind of setting I'd been searching, and it was delivered with virtual reality equipment, so I thought it would be worth the try for a last round.

I went to several shops, but the game was already sold out. I tried any place that could sell it, but it was too late. I sat at the entrance of the last shop I visited, depressed and drawn out. Maybe it was a sign, it was destiny. Suddenly, I heard some footsteps next to me. I glanced at my right, and I saw a tall man wearing a long black raincoat and who was hiding his face behind a black scarf which was almost touching the ground. I tried to run away from him but he interrupted my escape with a loud:
-Hey you !
I was instantly frozen. He said loudly, with a voice coming out of the grave:
-I might have the thing you're looking for.
I turned to him and replied :
-How do you know I'm looking for something ?
I couldn't tell if he was smiling and grinning because of his scarf, but strangely, it was as if it wasn't his mouth when he was talking. His voice seemed to come from another place. He answered :
-Well you're sitting in front of a videogames store, and I saw you going in many other shops like this one, and since I know that one game was just released a few hours ago … I suppose you're yearning for it.
He opened his bag and took out one copy of the game. It made me angry, he was surely teasing me, I grumbled :
-If you're doing this to mock me, you're the worst person on Earth.
-You're jumping to conclusions my dear. I'm giving it to you. I got one for free due to a mistake of a seller so … I don't need it.
He handed the game to me. At first, I was suspicious of that man who was covering his face, but rapidly, temptation overwhelmed me and I snatched it away from his hand. I examined the game from every angle, and I noticed that the virtual reality equipment was not the usual color, it was red. Sensing it was a fake, it tried to complain to the mysterious guy but when I looked up, he was gone. I checked the whole street, but he was nowhere to be found. I sighed and I went back home, with a persistent feeling of betrayal.

I entered my decayed house in a flash, quickly said hello to my mom and locked myself into my room. I threw the game on my bed and jumped on the chair in front of my desk. I switched on my laptop and searched on the internet about that mysterious version the strange guy gave me. But nothing about it, I was in front of a sea of mystery.
I turned my seat and watched motionless the game for a few minutes. I didn't know what to do. What if it was bugged? I could end up being hurt. But what if it was a safe version of the game, maybe it was only a color swap … I decided to put it under my bad, and I would make a decision tomorrow.

At dinner, I stayed silent while my family had been talking about stupid topics like what happened at their work or how my brother's grades were. They were so empty, I was about to puke. I left the dinning-room without saying a word, and once I was safe in my room, I laid in my bed. My family was composed of empty shells for me, they had no meaning. Once I would have the power to run away from this place, I would do it, to explore the world. Found what I'd been looking for all this time. I couldn't wait to explore those old castles all around the world, where I could imagine myself as a king or a hunter fighting evil creatures trying to destroy humanity. It is quite paradoxical from a human who despised humanity, but humans are all like that, full of paradoxes. With all these images in my mind, I gathered my courage and took the game under my bed, opened the package, uploaded the game on my computer and put on the virtual reality in my equipment.
I heard it was a new kind of equipment that enabled the mind of the play to be in the game, as if he was feeling everything when he was touching things, breathing the air and interacting with people; It was labeled as the next step into a brighter future for games lovers.
Once I switched on the equipment, it advised me to lay in my bed. I did as it told me. Then it analyzed my brain, guessing what kind of avatar I wanted. After a few seconds, I saw the results of that search. It was a huge man who was wearing a black coat made of leather, he was also wearing a big hat hiding the top of his face and finally, he was carrying a huge whip, my favorite weapon in video games.
The game asked me if I was ready. I answered I was, I'd always been ready. I heard a noise and I felt something picking my forehead. Everything became dizzy, and without really realizing it, I passed out.

When I opened my eyes, I was standing in a gigantic hall. It was a castle's hall. It had a black throne which was standing firmly at the end of the room, and the candelabras were lightening the room. I observed my surroundings, and I noticed many stained-glass windows that were sumptuous. They were showing scenes of demons fighting humans in a battlefield tainted by blood, devoured by fire and covered by ashes. Such a show delighted me. Suddenly, I saw ashes falling around me, I looked up and I remarked clouds, the ashes were falling from them. Quickly, the floor was covered by it, as if it was a grey snow. I walked towards the door, while my footprints were rapidly erased by the ashes. With all my strength, I opened the huge door that was separating me from this virtual outside world. As soon as I saw what was standing in front of me, I was overwhelmed by happiness, surprise and excitement. It was a permanent full moon, and the ground was dead, filled with corpses of previous players. I looked at the trees; they were all burned by the atmosphere, by the darkness that was mixing in the air. I explored the area. I watched players fighting giant werewolves or powerful vampires, I didn't want to play with them, I wanted to keep this moment of bliss for myself. As I slowly walked into a path surrounded by trees with black leaves, I noticed on my right, far away from me, a black shadow with white eyes. I thought it was glaring at me. At first, I tried to run toward it, but the distance between us didn't seem to reduce. In fact it was the total opposite; it was growing. After a few tries, I gave up and did as if it wasn't there.
After a while, I ended up in a strange place. I wasn't marked on the game's map. It was a giant plain full of red poppies and in its center there was a big tree with ropes hanging on its branches. I slowly marched to it, to get closer, because I wanted to admire it. Once I was near it, I touched the tree trunk. It was cold, so cold that I thought it would freeze my arm instantly. I backed off, and I heard behind me:
-                     Hey you!
I turned my back. There was a girl waving her arms to get my attention. I didn't want to be disturbed. I was about to tell her not to disturb me but I was interrupted by the sight of the black shadow behind her. It was creepily smiling at me. I didn't know what to do, I couldn't look away. I closed my eyes. And after that, I couldn't remember what happened. But when I came back to my sense, the girl's throat was in my hands. She was trying to scream but no sound could come out from her mouth. Her pale skin was reddening as I was keeping her from breathing. Black smoke was coming out of my mouth. I was observing myself killing that girl. And after playing with her for a while, I ended it. I broke her neck, and a huge "snap" echoed in the whole area. She was dead; I was sitting on her belly. I laughed, like I never did before, I was a real madman. And then I came back to me sense. I screamed, I screamed so loudly that I might have awoken the dead. But I realized it was just a game so it might be an event made up by the developpers. I was just scared because it felt way too real. I wasn't used to it yet. I decided to log out.
I took off the virtual reality equipment, I wiped off my sweat. I took a huge breath and then I tried to sleep, to forget about what just happened.

I woke up around lunch, because it was a day off from school. I went downstairs. I sat at the table; my family was quietly eating while watching the TV. It was unusual. I looked at the news too, and at the same time I put some strawberry jam on my toast. The anchorman was talking about a strange murder in the neighboring city. I was about to swallow my whole bread when I saw the face of the victim. Because of the shock, I dropped my toast, which obviously felt on the jam side. She had the face of the player I killed last night. My blood instantly boiled up and I felt a river of cold sweat in my back. My lips were trembling and no sound could escape from my mouth. Hopefully my family was too busy watching the TV to notice the crisis I was going through.
The police told the news that they didn't know about the cause of her death but their main priority is a malfunction of her virtual reality equipment. Yes, it's surely a malfunction. It's not possible I couldn't have killed her; it was just a game after all.
I stood up and left the table, I took my coat and went outside to lighten my mind from those thoughts.

I walked near the river that was cutting in two my city. It seemed black to me, as always. But the distasteful noises of the people surrounding me were louder than usual. They seemed to be spilling their nonsense at me, taking the form of black matter which was gradually covering my face. I sat on a bench, just in front of the river. On the opposite side, there was the shadow from the game. It was looking at me with the same creepy smile that I couldn't forget. Was he laughing at me? I wonder. And from time to time, the girl's dying face surfaced in my eyes, forcing me to bear her death for the end of time. I had to go back in the game, to see if it was really me who did that.
I ran with all my might to my house, I rushed to my room, plunged in my bed, put on the equipment and started the game.

I started at the same place. At first, I felt anxiety, as if I didn't know what to do. I awkwardly looked around me, to see if the shadow was there. With no one around. I decided to explore the game a bit more, and also to stay away from the place with the three, in order to prevent any further incident. I meandered in the various places that the game provided. In normal times, I would have been blown out by those castles, churches or graveyards. But I couldn't enjoy them. Worst, I couldn't set my eyes on something without thinking about the girl from last time. After a few hours in the game walking around, I saw a group of players facing a giant monster. It was a kind of dragon which had its body made of bones and flesh from killed players.
I sat on a rock and I watched them fighting that abomination, waiting from one side to win over the other. At one moment, one of the players stepped aside from the fight, took a flask and drank its whole content. After that, he checked around him and was startled when he saw that someone was sitting on a rock. With his big blue eyes, he approached me and asked:
-                     How long have you been here?
-                     Around ten minutes. Why do you ask?
-                     Because you didn't appear in my in-game map … Are you wearing a cloak of invisibility?
-                     Of course not, I just started the game.
-                     I see …. But you don't have a faction?
-                     A … What?
-                     You know, you've to pick one when you start the game. The night runners or the moonlight eaters.
-                     … Never heard of that …
-                     Well … But why …
He threw his questions at me like a spear that a warrior was throwing at his enemy. I wanted him to stop but he wasn't even listening to me. I told him, I told him so many times that my throat started to get dry. Black miasma was spilling from his mouth, and it was slowly covering and devouring my shoes. I wanted him to shut up. I wanted to shut him. I wanted to …

Everything turned to black once again. Like last time, when I opened my eyes, my body was moving on its own. The guy was in front of me, he was coughing blood. I looked down and I saw my arm piercing his torso, and I was holding the heart of his avatar in my hand. I wanted to kill him. He was screaming. Loudly. He was way too loud. I heard something whispering in my ear. I couldn't hear what It was saying. The black shadow was here, smiling as always, but the distance seemed to have faded a bit. Unconsciously, I smiled too and I crushed his heart with my bare hands. When I regained the control of my body, I threw the corpse of the young warrior away from me. His blue eyes were still looking at me, still begging me to spare him. I looked at my hand, which was covered with his blood. At that moment, I felt bliss. That was the thing that was missing all this time. I had to take the life of two persons to understand it. I wanted to have to power of life and death. I wanted to be the Grim reaper which delivered its judgment upon mortals. I tasted the blood of my victim; I spread it all over my face and I laughed, overcame by joy. Finally, I had achieved what I was looking for, by loosing at the same time my sanity. The shadow was still looking at me, but it seemed that its smile became wider for some reason.

The following morning, I woke up early and I went out while everyone was still asleep. I ate my breakfast on the road and I spend my time walking in a park. My mind was blank; I couldn't gather my thoughts after what happened yesterday. I killed someone, willingly. I enjoyed it; I felt bliss when I saw life escaping his body and his face. The shadow asked me if I was happy, and I said yes. It was beautiful. That corpse fit perfectly in the poppies, with his blood tainting them. It could have been a perfect painting. I felt like an artist. I wanted to do it more; I wanted to fill this plain with corpses. They would have been my tin of paints. I looked at my hands; they were still soaked in blood. It was now my purpose. I would leave this world filled with black and I would create my own world, tainted in red.

During the following days, I observed how the community of the game was reacting to my killing spree. Many thought it was a fake, that it was troll made up by the developers of the game. But the police was very serious about it. They exploited many lead but they were still clueless. They thought a killer was using the game as a decoy to kill those people. I also learned that the cause of the death of the player I killed was an exploded heart. They couldn't explain why they died. They tried to find some clues in the recordings made by the game's producer, but they found themselves unlucky when they saw that the recordings of the game weren't exploitable, with the screen being black for fifteen minutes, the whole duration of the two abductions and killings. Those who believed that the killer existed considered it as a shadow, a being that nothing could catch and who would continue to do as he wanted to. They were right. I would do as I wanted to. I was the Grim reaper, the one that had the decision over life and death. A few fled from the game but those who stayed were at my mercy. From time to time, I sat next to the gargoyle who watched over the game's world. It was located at the top of the highest tower of the black castle, the greatest castle of the game. Nobody could access it but for some reason, I could. It was where my throne was located, the throne of my kingdom, where many people were unaware of my very existence. Cascade with blood mixed with water were flowing from its windows, crows were flying around me as if they knew I was the ruler of death in this place. The castle had numerous stained-glasses which portrayed Death, and numerous statues inside it were representing also Death. Since I was Death itself, I considered those things were made after my image, to honor my power.
I looked at all these players that were living innocently, trying to ignore my presence, unaware of the pressure I was applying on them. I could crush them as if they were ants. Now It was time to take action. I couldn't wait any longer; I had to satisfy that urge for beauty, my hunger for my own art.

I was standing in the darkness of one of the many alleys of the capital city. Many dead hobos laid next to me; I could smell their stench even outside of the game, even though it was impossible. I was observing a group of players; they were saying goodbye to each others. I waited for one of them to be isolated. After a few minutes which seemed hours to me, One of them remained a bit in the city and then probably went to the black mines to kill some monsters. I followed that fool. The road to the black mines was surrounded by huge mountains that looked like huge monsters pointing teeth at us, to eat us. For this reason, many people were scared and didn't want to go there. So hopefully, nobody was here to disturb our dance. The warrior was standing in front of the entrance of the mine, probably checking his equipment before hunting. I stopped a few meters behind him. The player heard my footsteps crackling on the gravels. The warrior turned to me. He asked me what I was doing here. I didn't answer, not that I didn't want to, but it would be useless because he would have got the answer a few moments after that. I came closer, He stepped back, not sure of what I was about to do. I stretched my hand to him and said, with a calm and gentle voice:
-                     Come to me; come with me to your grave.
-                     What the …
He didn't finish his sentence. A flash blinded him and when he recovered his eyesight, he was in the middle of the field of poppies. He seemed afraid, he looked all around him. Then he saw the tree. Dozens of corpse were hanging on it. He fell on his back, his whole body was shaking, and he couldn't control himself. I was glaring at him, disgusted by what I was seeing. The fierce warrior I followed a few moments ago turned into a coward, about to piss himself. I glancing behind me; the shadow was here, observing the scene. Strangely, the more people I was killing, the more it got closer to me. But the less it was smiling at the same time. I wanted to impress it, make it smile again. So I tried to kill more and more people, I wasn't a problem since nobody could find me. My eyes turned red, black miasma was escaping again from my mouth. With a sepulchral voice, I said:
-                     Let's dance.
He screamed in horror as I threw myself at him. I was now a monster that nobody could control anymore. My hand went through his throat, and I tore everything I could. He could no longer shout. I attacked his mouth; his ears. The only organs that were not torn were his eyes, which were hoping that I was just a nightmare. But it was reality. My own reality. The one I created far from that wicked world. He was coughing blood. I decided it was time to finish my duty. I stabbed through his chest, and like I did during the previous murders, I crushed his heart; it was the trademark of the reaper. He died instantly, and so to complete my piece of art, I hanged his dead corpse on one branch of the tree like the previous one. I glanced at the shadow, which came closer, and now it was next to me.

Was it treating me as equal? Was it acknowledging me? I didn't know at the time. It stood there, looking at my piece of art. It sighed and mumbled:
-                     Disappointing.
I was broken in pieces. The shadow, which I wanted to be recognized by, threw me away. I was trash now, everything I did until now was rejected and treated as meaningless by him. I thought I was like a god but in the end I was nothing. I was wrong. No, it couldn't be that way. It was wrong. I was the Grim Reaper, I was the God of Death. I felt my blood boiling inside, I was about to exploded. It was time to get rid of it, I didn't need hit anymore. My eyes turned red once again, and I tried to move but the shadow let out a loud scream, so strong so I was unable to move. It then smiled creepily at me, and before disappearing, I whispered:
-                     Game over.
And then it vanished. I was able to move only after its departure but I didn't try to pursue it. I didn't have to be afraid by such a thing. It wasn't even real. I was proud of my creation, and now I could sleep in peace, to find the missing piece tomorrow. I log out from the game and I fell asleep immediately.

When I woke up, it seemed as if I had the taste of blood in my mouth. It was very early in the morning, so I went out of my room and I ate my breakfast while my family was still sleeping. I sat at the table, and while listening to the radio, I ate bread with ham and bacon. At first, I wasn't paying attention to what the speaker but then  I heard "Player Killer", it was the nickname the media was giving me, so I rose the volume a bit to listen to him. At first, it was just telling that a new victim had been discovered during the night but then it revealed that someone who had video footage of the killings sent it to the police, without asking for any rewards, so now that the police had the face of the in-game character of the murderer, it would be easier to find the real killer. I stood up, turned off the radio and then, I fell on my knees, containing my screams of anger and distress. How? It was impossible for something like that to happen. I was invisible, invincible, nobody could track me. I was backed up in a corner, with wolves waited to kill me and to share my remains. I had to run away, run away somewhere I would be impossible to find. I rushed to my room, grabbed a few things, including my game and the equipment, and put them into a bag. I didn't care about my family, they were worthless worms, and they didn't care about me either, so it was convenient for both sides.
I opened the front door, took a last glance at my collapsing house and I walked towards the unknown, where no one could find me.

I precociously wandered in the city, watching behind me if I was followed. The black atmosphere around was way thicker than usual. Black miasma was now covering the buildings and was falling on the bystanders, who didn't notice it. I felt surrounded, pressured, stressed. It was like they were watching me, judging me, they knew it was me. My eyes were fixed on the ground; I didn't want to look at them. Their glances were tearing my entire body. The Grim Reaper looked pitiful; he was nothing once he was in that world, outside of his reality. After only two hours, I needed a break. I sat at the terrace of a bar and I glanced at the emptiness. I had to realize it. It was in my blood. I was no longer human. I had to get rid of my former self; I wanted to stay in that world of mine. For now, it wasn't possible. But after only two hours, I was experiencing withdrawal symptoms. It was calling me; I was addicted to that feeling, that bliss. It was disappointing, I couldn't care less. I had to satisfy myself; I had to appease that hunger.
I rose from the chair at the very moment the bartender came to ask what I wanted to drink. I didn't reply and went away. I looked for an internet café. After thirty minutes of a fairly long search, I finally found one. I asked if they had the game on their computers. The tenant answered yes. They were providing one person's room so that people could play in peace. I rented one. I sat in front the Pc. I was looking at it with childish impatience. I connected my equipment; I put it on and as usual passed out while the game started.

When I opened my eyes, I was sat on the throne of the black castle. The statues that used to represent me were tainted in black, and they were faceless. I looked at them; it seemed someone wanted to send me a message. I glared at the stained-glass, and they were all broken. Something was trying to destroy my world, but it wasn't possible, I was the God of Death. I got out of the castle and tried to warp into my secret place, but I couldn't achieve it. I tried several times but still nothing. I was angry, so to calm myself I decided to attack in a random manner anyone who dared to cross my road.
After a long exploration of the world, I came to that conclusion. The world was empty; there was no one in it. Why? I couldn't tell. The monsters were gone too. I wandered in a destroyed town, and I understood that right now, I was that town. The flames that devoured it where my hunger and the fact that one was here to extinguish it, it was an echo of my own loneliness.
I was about to leave the city when I saw the shadow, standing a few meters away from. I pointed my finger at him to cry out my rage but he snapped his fingers, and I immediately passed out.
I woke up, and I was laid among the poppies. I stood up; my tree was there, waiting for me. The shadow was under it, touching it. I tried to run towards it to get rid of it, once and for all, but suddenly, the tree started to burn. Immediately, I forgot about the shadow. I rushed to my piece of art, and I tried to save it. The flames were eating it, rapidly; nothing could be done about it. It hurted my hands; I tried to vaporize the flames with my whip, my clothes. I was desperate; I was a child trying to get back his stolen toy. It was too late. Falling branches were crushing the poppies, which started to catch fire too. The corpses smelt like Bacon and I was surrounded by fire. The shadow was smiling at me, at my weakness, at my helplessness. I was full of rage. I wanted to destroy it. I run to hit it and everything went black again. Literally, it went black. The tree, the poppies, all gone. I was floating in a king of subspace. I screamed:
-                     Come on! I'm Death! I'm not afraid of you.
A voice replied:
-                     You should be. I'm the one who granted you that power. And I'm the one who will take it from you.
-                     What?! What are you …
The shadow, now with a gigantic size, appeared in front of me. Black smoke escaped from his body, and it quickly surrounded me. It caught me between his two hands, and before throwing me into his mouth, it said:
-                     Thanks for the meal.
I swallowed me, but I was still conscious. I was plunging in an abyss filled with darkness. But I knew I would escape it. Well that's what I thought at first. Black miasma appeared from nowhere, and it devoured me. It was painful, so painful that I couldn't prevent myself from screaming. I was begging for help, my family, the shadow, anyone. But no one heard it. As it was about to eat my upper-half, I heard the shadow laughing. From killer, I became the killed and indeed, it was funny. Overwhelmed by madness, I laughed like a madmen and when it ate the last bit of me, everything stopped. The Grim Reaper was no more. That was the end of my wicked reality.

-                     Did you tell him the game's servers were shut down to investigate on the killer?
-                     No, I thought it would be funny if he paid for nothing. But since he didn't come back to complain, he must have found another game so …
-                     You're such a bad person.
-                     I know.
As the two employees were talking, a sinister figure entered the internet café. They were too busy talking so they didn't pay attention to him. He passed next to them, and went to one of the rooms. He opened the door. A player was there; his head was against the keyboard of the computer, with still the equipment on. His arms were hanging and he was about to fall on the floor. The stranger came closer, searched in the player's bag and took out a game from it. Then he removed the equipment from the player's head. Black tears were flowing from his eyes and droll mixed with blood and black miasma was escaping from his mouth. The stranger glanced at him, and murmured:
-                     Disappointing but Funny at least … Well … let's find someone else.
The stranger went out of the room, and also of the café while the two employees were still talking. Once outside, he waited a bit, to finally hear a loud scream escaping from the café. He laughed and smiled like the shadow, and then he disappeared among the mob, waiting for a new prey to entertain him.

Fin.

My Weaked Reality

Posted by : Maxime Hamon
vendredi 13 mai 2016
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