Archive for 2016
Bordel de ... Il est passé ou ce con depuis 3 mois ?
Bah je suis toujours là ! Sauf que j'ai changé de refuge ! Et comme un idiot j'ai oublié de prévenir !
Ce blog commençait a devenir un peu vieux donc je voulais changer. J'ai essayé de le garder mais je trouvais pas de solutions donc voila !
Désolé de pas avoir donner de nouvelles et d'avoir totalement massacré cet endroit ! Donc si vous voulez voir mes derniers textes, RENDEZ-VOUS A CETTE ADRESSE !
https://beubarzteamblog.wordpress.com
Soyez indulgent il est toujours en construction. ;)
Bah je suis toujours là ! Sauf que j'ai changé de refuge ! Et comme un idiot j'ai oublié de prévenir !
Ce blog commençait a devenir un peu vieux donc je voulais changer. J'ai essayé de le garder mais je trouvais pas de solutions donc voila !
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Soyez indulgent il est toujours en construction. ;)
Mais il est passé ou ?
Et oui ... C'est un espèce rare mais si on ne la repère pas assez tôt, elle risque d'envahir votre bande d'amis et très vite semer la panique parmi vous !
Voici les choses à savoir sur ce genre de personnes.
10 - Le beubarz se moule très bien dans la masse en début de soirée ...
Bah ouais, le beubarz quand il est pas dans son environnement, au début c'est pas simple. Il est dans son coin, il observe, de manière un peu bizarre souvent et on a du mal à l'approcher. Autant qu'au premier abord, c'est pas un joyeux drille.
9 - ... Mais dès que y a de l'alcool, il se fait très vite remarquer
A partir de ce moment-là, ça devient n'importe quoi. Il fait des blagues a tout va, il drague en enfilant des oreilles de lapins ou une perruque ca dépend. Et il fait souvent des trucs cons, voir même très cons mais généralement ca ne l'atteint pas. Les conséquences, c'est pour les autres ! Le beubarz il s'en fout du moment qu'il s'amuse.
8 - Il reconnait ses congénères.
Pour les beubarz c'est simple, ils se reconnaissent direct . Un simple cri de ralliement suffit, a savoir un "Beubar" qui raisonne bien dans la pièce. Bon, ils sont un peu con, donc du coup ils s'encu.. très vite ! Mais au début c'est toujours soft .... au début.
7 - Il connait plusieurs sujets sur le bout des doigts, mais chaque beubarz à sa spécialité.
Un beubarz sait beaucoup de choses, enfin il le croit, mais faut pas le lui dire sinon il se vexe. Ouais un beubarz se vexe facilement, mais ça c'est une autre histoire. En tout cas chaque beubarz à un sujet de prédilection : les mangas, le foot, l'histoire. Un sujet ou il sera incollable ... Enfin le croit encore une fois. Mais ça ... C'est autre chose.
6 - Ils sont très moqueurs
Alors un beubarz se moque très facilement. Une seule petite erreur, une chute, une mauvaise prononciation ou quelque chose du genre, et c'est foutu !! Un beubarz n'oublie jamais ! Un surnom vous suivra à vie ! Il apparaitra sur votre tombe d'ailleurs. Pas de chance.
5 - Ils réagissent à certaines chansons.
Zombie de Maitre Gims, Hangover de Taio Cruz. Ce sont quelques unes des chansons qui déclenchent une hystérie quasi frénétique chez nos beubarz. Ils se mettent à chanter en cœur, hurler, cracher sur vos jupes neuves de la veille. Un véritable concert de mauvais gout.
4 - Ils proposent le même style de jeu d'alcool.
Ils usent souvent de ce stratagème pour faire monter l'ambiance ou alors pour faire boire des personnes innocentes. Ne vous laissez pas avoir !!! Ce sont des fourbes ! Méfiez-vous ! Ils sont dangereux. Gare au Maya !
3 - Ils sont très imaginatifs quand il s'agit de faire chier le monde.
Ils adorent faire chier les gens, bien au-delà de la moquerie. Quand ils doivent emmerder le monde ce sont les rois. Gueuler dans la rue, boucher une rue ou encore faire croire à une foule en délire que l'un d'entre eux à le virus Ebola.
2 - Étonnamment beaucoup sont en couple.
Voici les choses à savoir sur ce genre de personnes.
10 - Le beubarz se moule très bien dans la masse en début de soirée ...
Bah ouais, le beubarz quand il est pas dans son environnement, au début c'est pas simple. Il est dans son coin, il observe, de manière un peu bizarre souvent et on a du mal à l'approcher. Autant qu'au premier abord, c'est pas un joyeux drille.
9 - ... Mais dès que y a de l'alcool, il se fait très vite remarquer
A partir de ce moment-là, ça devient n'importe quoi. Il fait des blagues a tout va, il drague en enfilant des oreilles de lapins ou une perruque ca dépend. Et il fait souvent des trucs cons, voir même très cons mais généralement ca ne l'atteint pas. Les conséquences, c'est pour les autres ! Le beubarz il s'en fout du moment qu'il s'amuse.
8 - Il reconnait ses congénères.
Pour les beubarz c'est simple, ils se reconnaissent direct . Un simple cri de ralliement suffit, a savoir un "Beubar" qui raisonne bien dans la pièce. Bon, ils sont un peu con, donc du coup ils s'encu.. très vite ! Mais au début c'est toujours soft .... au début.
7 - Il connait plusieurs sujets sur le bout des doigts, mais chaque beubarz à sa spécialité.
Un beubarz sait beaucoup de choses, enfin il le croit, mais faut pas le lui dire sinon il se vexe. Ouais un beubarz se vexe facilement, mais ça c'est une autre histoire. En tout cas chaque beubarz à un sujet de prédilection : les mangas, le foot, l'histoire. Un sujet ou il sera incollable ... Enfin le croit encore une fois. Mais ça ... C'est autre chose.
6 - Ils sont très moqueurs
Alors un beubarz se moque très facilement. Une seule petite erreur, une chute, une mauvaise prononciation ou quelque chose du genre, et c'est foutu !! Un beubarz n'oublie jamais ! Un surnom vous suivra à vie ! Il apparaitra sur votre tombe d'ailleurs. Pas de chance.
5 - Ils réagissent à certaines chansons.
Zombie de Maitre Gims, Hangover de Taio Cruz. Ce sont quelques unes des chansons qui déclenchent une hystérie quasi frénétique chez nos beubarz. Ils se mettent à chanter en cœur, hurler, cracher sur vos jupes neuves de la veille. Un véritable concert de mauvais gout.
4 - Ils proposent le même style de jeu d'alcool.
Ils usent souvent de ce stratagème pour faire monter l'ambiance ou alors pour faire boire des personnes innocentes. Ne vous laissez pas avoir !!! Ce sont des fourbes ! Méfiez-vous ! Ils sont dangereux. Gare au Maya !
3 - Ils sont très imaginatifs quand il s'agit de faire chier le monde.
Ils adorent faire chier les gens, bien au-delà de la moquerie. Quand ils doivent emmerder le monde ce sont les rois. Gueuler dans la rue, boucher une rue ou encore faire croire à une foule en délire que l'un d'entre eux à le virus Ebola.
2 - Étonnamment beaucoup sont en couple.
Ouais faut y croire que des goujats pareils arrivent à avoir des filles assez folles pour sortir avec eux. Mais bon généralement elles sont toutes aussi folles. C'est pas un mal d'ailleurs. Car plus ils sont de fous, plus ils sont de fous ... Au final c'est pas si bien.
1 - Attention, chacun à son rôle dans la meute.
Il n'y a pas vraiment de chef dans la bande, contrairement à ce que certains semblent affirmer. Il y a l'intello, le dragueur, le sympa, le gros lourd ainsi de suite. C'est ainsi qu'il s'attribuent des rôles alors si vous voulez approcher la meute, choisissez bien votre approche. Ne pas s'adresser aux trop nerveux dès le début.
Bonus
A - Ne parlez pas surtout Geek devant eux.
B - Le cinéma les divise.
C - Ils adorent les nanars.
Top 10 : Comment savoir si vous avez un beubarz dans votre groupe d'amis.
Voici le remake d'un de mes premiers beubarz ! Il est sortit au début de mon blog. J'ai essayé de le mettre au gout du jour ! J'espère que vous allez apprécier.
? – Elle a 20 ans cette année ! Il faut qu'on fasse quelque
chose de spécial !
? – Hum … On lui fait un strip-tease ?
? – Elle a un mec je te rappelle !
? – Ca ne m'a jamais dérangé ce genre de choses !
? – T'es bien trop poilu pour elle ! Nan mais je veux dire,
un truc unique, qui montre qui est investit !
Yann leva la tête puis prit la parole, tel le messie qui
venait d'arriver parmi ses fidèles :
Y – Et si on lui faisait un film ?
Les autres beubarz se regardèrent, acquiescèrent tous d'un
signe de la tête puis ils s'exclamèrent :
TLM – Banco !!
? – Mais … Il est comment Max … Sur un tournage ?
P – Oh vous savez c'est une personne très gentille. Très
proche de ses acteurs et à l'écoute. Franchement rien à redire.
Les sept beubarz se retrouvèrent autour d'une table, pour
choisir le thème du beubarz et quelle serait la distribution des personnages.
Max, qui s'autoproclama réalisateur, déclara :
M – Perso … Je propose une comédie parce que c'est plus
simple à faire puis …
Y – Ta gueule ! Il nous faut un film avec des batailles
épiques ! Du drame ! Je veux des pleurs, du sang, de la sueur ! JE VEUX L'OSCAR
POUR CE FILM !!
M – Mais mec … On a pas de budget …
Y – Ah oui … merde …
M – Donc je disais …
R – Je veux un film comme le dernier Samurai !! Ou je suis
le héros dedans … Forcément … Parce que je suis génial !
K – Un biopic sur Cristiano Ronaldo ! Il est tellement
magique ce type ! Vous devez lui rendre hommage ! Sucez-lui la bite !!!
M – Heu … Mais Keke …
K – J'ai dit Foot !
P – Que dalle ! Un bon vieux film d'horreur des familles !
Des os qui craquent et de la chair dévorée ! Je veux que les gens se chient, se
pisent puis se rechient dessus en le voyant !
M – Nan mais Poté c'est pas le but de …
Ad – Il faut qu'on montre au monde que nous sommes impliqués
dans l'histoire de notre pays ! Faut faire un film engagé !!
Un immense brouhaha commença à envahir la salle jusqu’à ce
que Max intervienne, utilisant comme toujours sa verbe fleurie :
M – VOS GUEULES SINON JE VOUS FIST !
Le reste de la bande se tut. Max reprit son calme et déclara
:
M – On va réfléchir au scénario ensemble ! Pour faire en
sorte que cette vidéo pour Marie soit inoubliable, que ce soit le plus beubarz
qu'on ait jamais fait vous m'entendez ?! VOUS ETES AVEC MOI ?!
TLM – OUI !
M – ALORS AU BOULOT.
Deux jours plus tard.
Max était en train d'écrire sur une feuille pendant que les
autres beubarz agonisaient sur la table, épuisés après deux jours de réflexion,
de débat et d'acharnement. Après quelques secondes, Max posa son crayon, prit
la feuille et commença à la lire :
M – Alors donc … Voici le résumé de notre scénario : Donc
Marie est une footballeuse communiste, fille de Staline, qui voyage dans le
temps afin d'empêcher son père de prendre le pouvoir car elle souhaite sauver
son pays, et donc dans sa quête elle est aidée par un vieux samouraï qui
dérange une très grande armée. Tout ceci pendant qu'une invasion de zombie
ravage le pays. Voilà.
Les beubarz se dévisagèrent. Max posa la feuille puis reprit
:
M – On va prendre un de mes scénarios hein ?
P – Oui !
Y – Bonne idée !
Ad – Moi j'aimais bien l'idée.
M - Hum … Bref …
Alors je vous propose …
Ainsi l'idée était choisie. Mais avant tout chose, il se
devait de trouver un financement. Tout d'abord ils essayèrent les banques :
? – Bonjour M.Hamon, Alors d'après ce que j'ai compris vous
souhaitez construire une maison pour votre femme qui est enceinte ,c'est bien ça ?
Face au banquier se trouvait Max vêtu d'un costume cravate
et Rom déguisé en femme et vêtu d'une perruque, qui cachait un cousin sous ses
habits afin de simuler sa maternité. Max prit une voix rauque et répondit :
M – Tout a fait … Vous comprenez … C'est un projet important
pour moi et ma femme. N'est-ce pas Chérie?
Rom affichait un air désabusé et emplit de mépris pour Max. Il grogna :
Rom – Espece de …
Max décocha un énorme coup de pied dans la jambe de Rom qui
se reprit aussitôt. Le travelo toussa pour masquer son cri de douleur, tout
ceci devant le regard intrigué de banquier. Puis il reprit avec une voix féminine
:
Rom – Bien sur … mon amour.
M – Ahaha ! Elle est un peu sotte des fois mais ça reste ma
femme ! Haha !
Rom – Macho !
? – Ahah .. Alors vous souhaitez combien.
M – 10 000 euros serait une bonne base.
? – 10 000 pour faire une maison ? Ca me parait peu quand
même.
M – C'est une petite maison … Haha.
? - … Vous souhaitez rembourser comment ?
Max prit un morceau de papier, écrivit dessus, puis le
tendit au banquier qui le lut. Son regard se fronça et il demanda :
? – Pourquoi il y a marqué "Rien" ?
M – Parce vous allez nous donner l'argent … pour le bonheur
de mon enfant.
? - … Sécurité !
Rom se leva et hurla :
Rom – Comment osez-vous faire à une femme enceinte ?!
M – Rom ..
Rom – Vous devriez avoir honte !
M – Rom …
Rom – QUOI ?!
M – Ta perruque est tombée …
Rom – AH …
Deux gorilles arrivèrent nos deux héros. L'un d'eux commença
à se craquer les doigts tandis que l'autre dégaina une matraque électrique. Max
et Rom se regardèrent puis ils hurlèrent ensembles :
M et R – COURS !!!!
Ils passèrent entre les deux gorilles et filèrent en
direction de la sortie, avec les deux hommes de la sécurité à leurs trousses.
Après une heure de course-poursuite dans la ville de Vannes, nos héros finirent
par échapper à leurs poursuivants.
? – Mais … Comment vous avez fait pour trouver un tel
financement ?
Rom – Oh vous savez … nous sommes pleins de ressources.
? - … Je te fais ce cadeau …
Puis un jour, et ce jour ne viendra peut-être jam …
Rom – Oh puis merde je me casse j'en ai marre de ces
conneries.
Rom jeta sa perruque puis quitta le hangar ou avait lieu le
rendez-vous. Max quant à lui se trouvait toujours avec la bande de mafieux
lourdement armée. Le parrain lui demanda :
? – Elle ressemble drôlement à un homme ta femme …
Max fixa le parrain droit dans les yeux, plissa les yeux,
ramassa son sac, le balança à la gueule du parrain puis il se mit à courir
alors que les mafieux commencèrent à lui tirer dessus.
Quelques jours plus tard, les beubarz revinrent avec un sac
remplit d'argent tandis que les filles étaient de boire un café sur le balcon
de l'appart de Max. No, surprise et intrigué, questionna nos héros sur
l'origine de l'argent :
No – Vous avez réussi à avoir un prêt finalement ?
Poté répondit d'une voix guillerette :
P – Ils ont accepté de nous le donner !
Manon – Quoi ?
Y – Ouais ! On a fait une présentation du projet tellement
génial qu'ils n'ont pas pu nous dire non. Puis ils ont refusé qu'on les
rembourse.
Luciole, qui écoutait la conversation d'une oreille
attentive, demanda :
L – Quel genre de présentation ?
Dans l'une des plus grandes banques de Bretagne, la vie
suivait son cours. Des familles se faisaient endettées sur plusieurs années
tandis que les employés gagnaient toujours plus d'argent, et ce de manière
indécente. Soudain, une voiture traversa l'énorme baie vitrée qui donnait sur la rue. Cette intrusion explosive
sema la panique parmi les usagers et les employés qui se mirent à courir dans
tous les sens. Sept hommes s'extirpèrent du véhicule. Ils portaient tous des
cagoules pour cacher leur visage. Le plus grand d'entre eux s'avança vers le
devant du véhicule, et lorsqu'il vit les dégâts, il se mit à se lamenter en
hurlant :
? – BORDEL ! JE VENAIS JUSTE DE FINIR DE LA REPARER !
Le plus petit d'entre eux s'approcha de lui, lui tapa sur
l'épaule puis le rassura :
? – Tu sais au pire tu feras une turlutte au garagiste pour
avoir une réduc ! Tu sais faire ça toi !
? – Ouais … Mais ça fait mal aux fesses …
? – Je sais bien …
Un autre membre de la bande s'approcha d'eux et les
réprimanda en s'exclamant :
? – Bon vous arrêtez de faire vos gays tous les deux ?! Nous
sommes en public !
Le chef de la bande, qui portait une cagoule orange, leva le
bras en l'air et tira un coup de feu, ce qui immobilisa la foule en panique. Un
autre s'avança, qui portait des lunettes de soleil par-dessus sa cagoule,
s'exclama :
? – Ceci est-un hold-up mesdames et messieurs ! Restez calme
et tout se passera bien !
Le plus petit en profita pour rajouter :
? – Sinon on vous enc… PAF !
? – Ta gueule ! s'écria le bandit à la cagoule orange tout
en frappant son partenaire sur la tête.
Tandis que les autres surveillaient les clients ainsi que
les membres de la sécurité, l'homme à la cagoule orange et celui avec des
lunettes de soleil s'approchèrent du comptoir. Le premier demanda à la jeune
femme qui était au guichet :
? – Vous allez suivre nos instructions.
? – Ou … Oui Monsieur !
? – Très bien, reprit l'homme à la cagoule orange alors
qu'il sortait un papier de sa poche. Donc nous voudrions un pain perdu, des
frites ainsi que …
? – Mec c'est ta liste de courses !
? – Hein ? Ah oui pardon autant pour moi ! On se perd
toujours avec tous ces papiers. Alors … Je voudrais cette somme.
Il tendit le papier à la guichetière qui reste fixer dessus
pendant quelques secondes, interloqué par son contenu. Elle demanda :
? - … C'est drôlement précis comme somme.
L'homme aux lunettes rétorqua :
? – On aime les choses précises.
? – Bon … Je vais chercher ça …
? – Au fait …, interrompu l'homme à la cagoule orange alors
que la jeune femme s'apprêtait à partir dans les coffre. Vous pouvez arrêter
d'appuyer sur le bouton d'appel de la police, nous avons désactivé le système
de sécurité et les téléphones ne fonctionneront pas tant que nous serons là.
Alors si vous pouviez vous dépêchez … Ce serait fort aimable.
? - … D'acc … D'accord.
La guichetière s'exécuta et en quelques minutes la somme fut
rassemblée. Elle revint avec un énorme sac que l'homme aux lunettes de soleil
s'empressa de vérifier. Il fit un signe de la tête à son partenaire qui dit
alors :
? – Merci de votre coopération dans ce cas ! Bonne
continuation à tous !
Les voleurs remontèrent dans le véhicule et filèrent à toute
allure, tandis que la police arriva sur les lieux quelques minutes plus tard.
? – Bien joué les mecs ! Ohlalalalala jamais j'aurais cru
que ce plan puisse marcher.
? – Vas sur le terrain vague là-bas.
? – Pourquoi faire ?
Les 7 bandits se tenaient devant la carcasse de leur
voiture, qui était dévorée par les flammes. Le plus grand enleva sa cagoule, il
s'agissait de Poté. Il murmura :
P – Je venais juste de finir de la payer les mecs …
Max retira sa cagoule orange et lui dit :
M – On avait pas le choix … Puis on a prit plus exprès pour
t'en payer une nouvelle !
P – J'en ai marre que vous fassiez exploser mes bagnoles.
Y – Franchement t'en rajoute un peu quand même. C'est qu'une
voiture.
Rom – Dis donc ce n'est pas ta voiture qui commence à
prendre feu la ?
Y – OH BORDEL !
Lu – C'est bizarre votre histoire. Jamais une banque
n'aurait donné de l'argent comme ça.
P – Faut croire que nous sommes des beaux gosses … Attends
une seconde.
Poté se mit à fixer Luciole et Manon qui elles-même le
regardaient, un peu mal à l'aise à cause de son comportement. Le géant se
demanda :
P - … Dis donc … Vous n'étiez pas là avant … Si ?
Lu – En fait si mais ton abruti de pote a mit du temps à
nous intégrer dans son univers.
Man – J'avoue ! Depuis le temps qu'on lui en parle.
P – Ah je vois … Je vois … Je vois je vois. Bon … Bah
bienvenue alors.
Lu – Merci.
Man – Merci !
P – Bon … Bon Bon ! Je vais y aller du coup.
Lu – A plus tard !
Man – Salut !
Quelques jours plus tard, Max réussit enfin à terminer une
version finale du scénario. Il convia la plupart de ses amis à une réunion pour
décider des rôles. Il s'apprêtait à partir au lieu de rendez-vous quand Lily
l'arrêta :
L – Tu vas ou encore ?
Max se stoppa. Il regarda sa sœur dans les yeux puis
répondit :
M – On … Je vais faire un tour.
L – Je peux venir ?
M – Mais nan voyons ! Restes te reposer ici ! Tu es fatiguée
!
L – Je vois … C'est un complot !
M – Quoi ?
L – Je le sais … Vous voulez tous me tuer ! Je le sens ! Je
vous vois comploter dans mon dos ! JAMAIS !!!! JAMAIS VOUS NE M'AUREZ !!!
Lily attrapa son chat puis s'en alla en sautant à travers la
fenêtre. Alors que les morceaux de verre s'éclataient sur le sol et que sa sœur
s'éloignait dans la rue, Max se demanda :
M - … Mais qu'est ce qu'il vient encore de se passer ?
Max décida de passer à autre chose et il se rendit au point
de rendez-vous, en prenant le temps de réparer comme il pouvait la fenêtre de
son salon.
M – Bon …
La bande d'amis était rassemblée autour d'une table. Max se
tenait fièrement, pensant avoir une sorte de mission sacrée, alors qu'en vrai
il réalisait juste un mauvais film a petit budget. Ses amis le regardaient tous
avec des yeux emplit d'envie, d'admiration et de détermination. Max tenait le
scénario dans sa main droite, il le déplia puis résuma le scénario :
M – Bon en fait j'ai imprimé le Beubarz Spécial Halloween.
Yann, se sentant floué, s'indigna :
Y – Attends ! Ca fait une semaine que tu nous bassines avec
l'écriture de ton scénario … tout ça pour finalement nous dire qu'en fait tu as
photocopié un vieux que tu as écrit ??!!
M - … Oui … Mais j'ai changé le titre.
P – Il se fout de notre gueule en plus !
M – Mais si ! Il se nomme maintenant … "Elle a eu 20
ans".
Rom – EN MEME TEMPS C'EST NORMAL ! C'EST SON ANNIVERSAIRE
ESPECE D'AHURIT !
Rom se mit à courser Max qui fuit en hurlant comme une
fillette poursuivie par une horde de chatons énervés, tout ceci devant les yeux
des beubarz qui soupirèrent en même temps. Manon demanda à Luciole :
Man – Tu sors vraiment avec ce type ?
Lu – Ca fait partit de son charme
Max s'arrêta, arracha son t-shirt puis cria tout en prenant
une pose de karatéka :
M – Fais gaffe je suis ceinture jaune orangé en Feng Shui !!
Rom se figea. Il prit une profonde inspiration, puis riposta
en aboyant :
Rom – Alors primo, c'est
même pas une vraie ceinture et secondo C'EST UN PUTAIN D'ART DECORATIF !!!
Alors que Rom était en train d'étrangler Max sous les
applaudissements de Yann et Poté, No se pencha vers Luciole et lui demanda :
No – Ca fait toujours partit de son charme ?
Lu – Je connais plus cet homme.
No – Radical dis donc.
M – Bon …
Max avait encore la marque des doigts de Rom sur son coup,
et ce dernier était en train de se faire calmer par Poté qui lui faisait un
message. Un moment intimiste, ou le petit dit au grand :
Rom – Tu masses bien.
P – Je sais … Je m'entraine souvent.
Rom – Tu masses que le dos ?
P – Nan je fais aussi les gros gourdins comme le ..
NO – CA SUFFIT LES GAYS ! ON REVIENT A LA RAISON DE NOTRE
PRESENCE ICI MAINTENANT !
M – En effet, reprit notre rouquin national, comme je disais
avant qu'on me coupe la parole, ce beubarz va se nommer "Elle a 20
ans" et en gros, cela reprend la trame du Beubarz d'Halloween ou Marie
devient folle, sauf que ici, nous allons gâcher sa fête d'anniversaire et
évidemment on va faire plus réalisable.
Y – Pas d'explosion ?
M – Pas d'explosion?
Y – BORDEL !
M – Maintenant il est temps … de décider du rôle de chacun
dans la vidéo.
Chaque beubarz était anxieux quant au rôle qu'il allait
avoir. Max prit sa feuille, le lut puis dit :
M – Yann … Tu seras celui qui apporte les bonbons et qui les
donnent à Lily. Evidemment tu ne meurs pas. Ca va être plus drôle.
Y – Yes !
M – Ca colle bien à la réalité. Il fout la merde et il s'en
sort toujours.
Y – T'as dit quoi ?
M – Moi ? Rien
pourquoi ? … Bon Rom … Tu meurs le premier.
Rom – Bordel pourquoi moi ?!
M - … 2 fois en plus.
Rom – Je hais ma vie.
M – Toto … Tu meurs en 2ème.
Toto – Je …
M – Après viens le tour de Poté.
P – C'est super arbi .. PAF !!!
M – Tu l'as pas volé celle-là. Alors ensuite … No !
No – Ouais ca va je m'en sors bien.
M – Tu meurs dans ta pisse.
No – J'aurais mieux fait de me taire.
M – Et enfin ce sera le tour de Luciole.
Rom fronça les sourcils, et exprima son mécontentement en
déclarant :
Rom – Dis donc … elle meurt vachement tard Luciole.
Lu – Ca veut dire quoi ça ?
Rom – Ca veut dire qu'être la copine du real donne des
privi… AOUCH !
Lucille frappa Rom dans les roubignoles, qui firent un
énorme crach sous l'impact. Rom s'effondra comme une petite fille à qui on
venait de piquer sa poupée, ceci sous le regard choqué des beubarz. Luciole se
baissa et chuchota à l'oreille de Rom :
Lu – Tu disais … You poor little shit ?
Rom – RIEN !! PITIE !
Lu – Je prefer that !
Max - … Hum … En ce qui concerne Marie … Je donne le rôle a
Manon.
Man – Moi ?
Max – Oui toi.
Man – Tu es sur ?
Max – oui.
Man – Vraiment sur ?
Max – JE T'AI DIT … Oui Manon.
Man – Oh je suis si heureuse ! Je vais vous montrer mes
talents d'actrices !
Max – Oui en effet .. Après ce n'est que ..
Man – Je vais surement avoir l'oscar pour ce film !
Max – Quoi mais ….
Yann posa sa main sur l'épaule de son ami puis susurra à
l'oreille de ce dernier :
Y – Ne brise pas son rêve.
Max – Mais …
Y – NE … BRISE … PAS … SON REVE !
Max regarda Manon dans les yeux. Des étoiles filaient de par
ses yeux et des papillons volaient autour de la jeune fille, tandis que des
lapins sautaient de joie autour d'elle. Max soupira puis répondit finalement :
M – Oui tu auras l'oscar.
Man –
Youpiiii !
M – Bordel
de …
P – Mais … Il manque du monde du coup … On va faire comment
pour eux ?
M – Ils m'enverront une vidéo plus tard dans le mois ou ils
se feront tuer par une ombre mystérieuse.
P - C’n’est pas un peu nébuleux comme explication ?
M - Perso je ne trouve pas. Ca me parait très clair. Je suis
sur d'avoir une vidéo de qualité de la part de Flavie, Roxy, Adrian et les
autres.
Faisons un
petit bond en avant dans le temps. Max et
Yann étaient en train de visionner la vidéo faite par Flavie et Roxy. Plus la
vidéo avançait plus leurs visages se décomposaient. A la fin de la vidéo, Yann
dit :
Y – Je me sens sale. J'ai l'impression d'avoir regardé un
porno allemand …
M – Je sais pas … Je ne vois pas ou je me suis gouré dans
mon explication.
Y – On garde la vidéo ?
M – Evidemment qu'on la garde ! Un tel dossier !
Y – Ouais pas faux.
Fin du flashforward bitch !
P – Si tu le dis !
M – Bon on se
retrouve dans quelques jours à Vannes ! Tout le monde doit venir !
Max se retourna, pointa du doigt No et lui dit :
M – Surtout toi ! Tu es notre réalisatrice ! On compte sur
toi !
No – Ne t'inquiètes pas ! Je serais au rendez-vous.
No – Oui alors je sais … Mais en fait je dois garder la
petite encore un peu.
Max était en train de discuter au téléphone avec No. Il faisait les cent pas
dans le jardin de Toto tandis que les autres se préparaient pour le tournage.
Il rétorqua :
M – Bordel No tu m'avais dit que tu serais là à l'heure !!
No – Oui mais comme je te disais … J'ai un petit contretemps
!
M – Quoi encore ? Ses parents sont partis en boite comme la
dernière fois ?!!
De son côté, No se cachait derrière la porte des toilettes
pendant que la petite fille qu'elle gardait tentait de donner des coups de
couteaux dans cette même porte, tout en parlant en langue satanique. La lame du
couteau passa à quelques centimètres de sa jambe droite. Elle reprit en disant
à son ami :
No – T'inquiètes je serais la vers 22H.
M - … Je te fais confiance.
No – Pas de … AH NON PAS LA HACHE !
M – No ?
No – JE TE RAPPELLE PLUS TARD !
Max - … Mais … No ?
No avait raccroché. Max se gratta la tête, inquiet pour No,
puis il passa très vite à autre chose en haussant les épaules .Il rangea son
portable dans sa poche et alla rejoindre les autres qui s'étaient déjà rendu
dans le sous-sol de la maison de Toto.
Yann était vêtu d'une perruque blonde, Poté d'un drôle de chapeau et
Toto semblait boire une bière. Manon s'approcha de Max une fois ce dernier
arrivée et lui demanda :
M – Je ressemble bien à Lily ?
La jeune était entièrement vêtue de noir et elle portait une
perruque brune surmontée d'un bonnet. Max acquiesça d'un geste de la tête et
ajouta :
M – Son portrait craché.
Man – Super !!! J'ai trop hâte !!! C'est super !
M – Humpf.
Man – Luciole n'est pas là ?
M – Heu …
Lu – Tu crois que j'ai que ça à foutre ?! Jouer dans un film
de merde avec des tocards comme vous ?!
M – Elle devait réviser.
Man – Bon … Si tu le dis. Je suis déçu.
M – Tu passes d'une émotion à une autre à une telle vitesse
… C'est vraiment … surprenant. Bon en place !!
Max donna la caméra à Manon qui se mit en place. Max s'assit
sur un siège avec à sa gauche Rom qui cachait sa tête dans sa capuche, Yann
était au milieu, Poté se trouvait à la gauche du grand blond et enfin Toto
faisait face à Poté. Max fixa ses amis un à un puis il fit à Manon qui dit à
haute-voix :
Man – 3 … 2 … 1 … ACTION !
On a fait
un film (Remake)
Theme :
Good Life –
Kanye West.
On a fait un film (Remake) Partie 1
Truc un peu en retard je dois l'admettre, mais vaut mieux tard que jamais ;)
Alors ce mois-ci nous allons parler d'un manga et il s'agit de ... de ... de ... Gintama !
Donc Gintama est un manga dessiné par Hideaki Sorachi et publié par la Shueisha depuis 2003 et qui compte aujourd'hui plus de 63 tomes. Cette série est publiée dans Shonen Jump et elle est l'une des séries phares de l'éditeur malgré des débuts difficiles. La série est arrivée tardivement en France, à savoir en 2007.
Ce manga compte un bon nombre d'adaptions en anime, dont notamment la dernière en date qui est de 2015. Cette série est très populaire pour son alternance efficace entre humour et moments badass.
Alors pour résumer, Le japon a été envahit par des extraterrestres durant l'ère Edo et après une longue guerre, ces derniers ont finalement réussi à vaincre les samurais. Dès lors ils ont instauré une modernisation radicale de la Terre, mêlant des éléments de notre ère moderne avec ceux de l'ère Edo. Ils ont aussi interdit le port du Sabre. Malgré cela, certains samurais se refusent à abandonner leur arme, dont notamment le protagoniste de cette histoire, Gintoki Sataka, qui était autrefois surnommé le démon aux yeux rouges. Il tente survivre dans cet univers en tant qu'homme à toute faire, et il est très vite rejoint par Shipachi Shimura, un jeune samurai qui s'occupe du Dojo familial et enfin Kagura, une jeune Yato à la force surhumaine.
L'un des points forts de la série sans aucun doute. Chaque personnage est développé au fur et à mesure de l'histoire. Même ceux qui paraissent les moins importants ont leur petit moment à eux ou l'on en apprend plus sur eux, leur vie, ainsi de suite.
Le trio principal, Gintoki, Shipachi et Kagura est très bien développé et ils sont tantôt drôle, tantôt touchant puis enfin badass. Chacun à été marqué par des événements tristes, qui ont fait qu'ils se soient rencontrés. Le destin les a rassemblés et le manga le rappelle assez souvent. Ils apprennent à avancer ensemble, et Gintoki qui ce sont ses deux amis qui l'ont sortit de l'enfer.
Les méchants sont aussi très bien développés, ayant tous une backstory qui les rend intéressants.
Bon faut se l'avouer, au tout début c'était pas ça niveau dessin mais très vite l'auteur a fait d'énormes progrès et le manga a eut le droit a des moments visuels forts, avec une emphase sur les regards, et l'expression du visage. D'ailleurs l'anime met ces éléments en valeur par une importance utilisation des couleurs.
Le fond est généralement travaillé juste ce qu'il faut, l'auteur ne fait pas dans la surenchère.
Ce manga a plusieurs intérêts : Dejà la comédie puisqu'il n'hésite pas à parodier notre société, à enchainer les sociètés absurdes puis à parodier les autres mangas tels que DBZ, One piece ou encore Bleach.
De plus son univers est très vaste et entraine un grand intérêt chez les lecteurs, on veut savoir quels sont les enjeux de ces terriens et comment ils font pour résister à la modernisation agressive des extraterrestres.
Et enfin son action, les moments de badassitude s'enchainent et les personnages peuvent un moment paraitre idiot, et l'instant d'après ils deviennent les personnes les plus cools du monde. C'est ça la force de ce manga, être un mélange entre les éléments classiques du Shonen, l'humour et l'action, tout en les exploitant de la meilleure des facons.
Gintama n'est pas une machine à vendre à l'international comme One piece, à cause de son univers bizarre et son humour un peu étrange au premier abord, mais c'est un must-have et je vous promet qu'une fois que vous serez dedans, vous ne pourrez plus jamais quitter notre trio maléfique ! Il est souvent classé par les lecteurs de manga dans le trio de tête des mangas de sa génération, et ce n'est pas pour rien ;)
Alors ce mois-ci nous allons parler d'un manga et il s'agit de ... de ... de ... Gintama !
Donc Gintama est un manga dessiné par Hideaki Sorachi et publié par la Shueisha depuis 2003 et qui compte aujourd'hui plus de 63 tomes. Cette série est publiée dans Shonen Jump et elle est l'une des séries phares de l'éditeur malgré des débuts difficiles. La série est arrivée tardivement en France, à savoir en 2007.
Ce manga compte un bon nombre d'adaptions en anime, dont notamment la dernière en date qui est de 2015. Cette série est très populaire pour son alternance efficace entre humour et moments badass.
Histoire
Alors pour résumer, Le japon a été envahit par des extraterrestres durant l'ère Edo et après une longue guerre, ces derniers ont finalement réussi à vaincre les samurais. Dès lors ils ont instauré une modernisation radicale de la Terre, mêlant des éléments de notre ère moderne avec ceux de l'ère Edo. Ils ont aussi interdit le port du Sabre. Malgré cela, certains samurais se refusent à abandonner leur arme, dont notamment le protagoniste de cette histoire, Gintoki Sataka, qui était autrefois surnommé le démon aux yeux rouges. Il tente survivre dans cet univers en tant qu'homme à toute faire, et il est très vite rejoint par Shipachi Shimura, un jeune samurai qui s'occupe du Dojo familial et enfin Kagura, une jeune Yato à la force surhumaine.
Personnages
L'un des points forts de la série sans aucun doute. Chaque personnage est développé au fur et à mesure de l'histoire. Même ceux qui paraissent les moins importants ont leur petit moment à eux ou l'on en apprend plus sur eux, leur vie, ainsi de suite.
Le trio principal, Gintoki, Shipachi et Kagura est très bien développé et ils sont tantôt drôle, tantôt touchant puis enfin badass. Chacun à été marqué par des événements tristes, qui ont fait qu'ils se soient rencontrés. Le destin les a rassemblés et le manga le rappelle assez souvent. Ils apprennent à avancer ensemble, et Gintoki qui ce sont ses deux amis qui l'ont sortit de l'enfer.
Les méchants sont aussi très bien développés, ayant tous une backstory qui les rend intéressants.
Visuel
Bon faut se l'avouer, au tout début c'était pas ça niveau dessin mais très vite l'auteur a fait d'énormes progrès et le manga a eut le droit a des moments visuels forts, avec une emphase sur les regards, et l'expression du visage. D'ailleurs l'anime met ces éléments en valeur par une importance utilisation des couleurs.
Le fond est généralement travaillé juste ce qu'il faut, l'auteur ne fait pas dans la surenchère.
Intérêt.
Ce manga a plusieurs intérêts : Dejà la comédie puisqu'il n'hésite pas à parodier notre société, à enchainer les sociètés absurdes puis à parodier les autres mangas tels que DBZ, One piece ou encore Bleach.
De plus son univers est très vaste et entraine un grand intérêt chez les lecteurs, on veut savoir quels sont les enjeux de ces terriens et comment ils font pour résister à la modernisation agressive des extraterrestres.
Et enfin son action, les moments de badassitude s'enchainent et les personnages peuvent un moment paraitre idiot, et l'instant d'après ils deviennent les personnes les plus cools du monde. C'est ça la force de ce manga, être un mélange entre les éléments classiques du Shonen, l'humour et l'action, tout en les exploitant de la meilleure des facons.
Conclusion
Gintama n'est pas une machine à vendre à l'international comme One piece, à cause de son univers bizarre et son humour un peu étrange au premier abord, mais c'est un must-have et je vous promet qu'une fois que vous serez dedans, vous ne pourrez plus jamais quitter notre trio maléfique ! Il est souvent classé par les lecteurs de manga dans le trio de tête des mangas de sa génération, et ce n'est pas pour rien ;)
Truc sympa du mois d'avril/Mai.
Encore un remake, qui n'a rien à avoir avec ce qu'il se passe dans l'original.
Max, encore groggy suite au voyage temporel qu'il d'effectuer,
ne réagit pas tout de suite aux paroles de son ami. Keke, quelque peu froissé
par ce manque de considération, reprit en hurlant :
K – Hey Connard ! C'est moi ! Keke !
Max sursauta et décolla une baffe à Keke qui bascula en
arrière et s'éclata le dos sur le sol. Notre héros, horrifié par ce qu'il
venait de faire, releva son ami en s'excusant :
M – Je suis vraiment désolé je ne pensais vraiment pas …
Mais à la grande surprise du rouquin, Keke s'exclama :
K – Oh ce n'est pas grave ! C'est ma faute après tout !
Comment tu vas ?!
M – Hein … Heu … Moi ca va … On est en quelle année ?
K – Heu … Bah en cinquième … Ca fait quand même quelques
jours qu'on a commencé l'année … Tu devrais le savoir !
M – Une … semaine …. Ca veut dire que …
K – T'as l'air vraiment bizarre aujourd'hui … Tu n'as pas eu
ta dose de Gamecube ?
M – Hein ? Si … Attends une seconde … Si tu me demande ça…
Keke fixait Max avec ses grands yeux clairs, se demandant au
passage si son ami n'était pas devenu fou. Le rouquin, qui arborait un sourire
sadique, demanda à Kekenaldo :
M – Tu penses quoi de … Christiano Ronaldo ?
K – Lui ? C'est un des plus grands top-modèles de notre
génération.
M – Et le foot ?
K – Quoi ? C'est un sport pour les … Fin tu vois quoi.
M – Hum … C'est tout ce que je voulais savoir.
K – Pourquoi tu m'as demandé ça ?
Max posa sa main sur l'épaule droite de son ami puis
s'exclama :
M – Pour rien …. Je voulais juste me rappeler de vieux
souvenirs.
K – Hein ? Je comprends que dalle.
Le beubarz répondit avec un signe de la tête puis accompagné
de Keke, il descendit les escaliers principaux du Collège, comme il avait pour
habitude de le faire.
La dernière fois qu'il avait remonté le temps, Max n'avait pas
prit le temps d'observer ces lieux qu'il avait fini par oublier avec le temps.
Et alors qu'il entrait dans la grande cour du complexe, il redécouvrit ce qu'il
considérait comme gigantesque durant ses plus jeunes années. Le bâtiment
principal, qui servait en même temps d'entrée, faisait office de bouclier entre
le monde extérieur et l'univers du Collège. Notre héros s'arrêta quelques
instants au milieu des élèves, qui s'agitaient comme dans une véritable
fourmilière. Ca lui manquait cette époque ou rien n'avait d'importance.
Soudain, Il entendit des voix derrière lui :
? – Max … MAX !!!
Notre héros se retourna, et aperçu Yann, Poté et Toto qui
s'avançaient vers lui. Le beubarz fit un sourire à ses amis, sourire qui
provoqua un énorme sentiment de dégout chez Yann, alors ce dernier s'empressa
de répondre:
Y – Alors tu arrêtes ça tout de suite ou je te pete les
genoux.
Max ravala sa salive et souffla :
M - … D'accord.
Y – Je préfère ça !
Poté, qui n'arrivait pas à cacher son excitation, s'écria :
P – Alors j'ai une grande nouvelle !
M – Tu as découvert le fist an…
P – Non pas ça ! Encore mieux ! J'ai rencontré quelqu'un de
génial pour notre petit groupe ! Un nouveau membre !
M – Qu … Oh je vois.
Le rouquin fit aussitôt le parallèle avec ses souvenirs. En
effet, il se rappela qu'Adrian les avait rejoint durant leur année de
cinquième, après que Poté l'ai présenté à notre héros d'une manière assez
similaire. Max, enjoué, répondit :
M – J'ai hâte de voir de qui il s'agit !
P – Tu vas ne pas être déçu.
Poté et Yann s'écartèrent, dévoilant le visage du nouveau
membre de The Band. C'est à cet instant précis que la joie de Max se transforma
en stupeur. Face à lui ne se trouvait pas Adrian mais un blondinet élancé et
l'air un peu niais, tout le contraire de la bête de muscle savante en somme.
Max dévisagea l'inconnu de haut en bas puis questionna Poté :
M – Heu … Qui-est ce ?
P – Ah je te présente Val ! Il est nouveau dans le coin et
il est très enthousiaste ! Il aime des tas de trucs comme nous ! J'suis sur tu
vas l'adorer.
Le blondinet me tendit sa main tout en hurlant à mon visage
:
Val – Ravi de faire ta connaissance !
M – Moi aussi … Mais vous n'avez pas croisé quelqu'un
d'autre ?
Y – Tu veux dire ?
M – Un mec assez baraqué avec des lunettes et un brushing ! Ca
ne vous dit rien ?!
Y- Heu …
T – Salut Ma …
P – Non je ne m'en rappelle pas.
M – Okay ….
Val s'approcha de Max, le serra dans ses bras et s'écria :
Val – Je suis sur qu'on va devenir très amis ! Allons jouer
aux cartes Yu-gi-oh !
Ma – Oh bordel !!!
Max se dégagea de l'étreinte de Val et le poussa violemment,
et alors que ce dernier chutait, le temps semblait ralentir, puis il se figea
complètement avant que l'adolescent ne touche le sol. Tout était immobile
autour de notre héros. Il bougea sa tête dans tous les sens pour voir qui en
était le responsable, puis il finit par remarquer l'être qui lui lança :
? – J'ai bien peur que tu n'arrives trop tard Max.
M - … Je ne vois pas de quoi tu parles.
? – Pourtant la rencontre avec un de tes amis ne s'est pas
passée comme prévue … En fait elle n'a même pas eu lieu pour être franc. Tu
ferais mieux d'utiliser une de tes pierres si tu veux sauver ta timeline.
D'ailleurs je viens d'y penser mais … Pourquoi tu ne retournes pas dans le
présent pour … me botter les fesses
comme tu aimes si bien le dire ? Oh … C'est vrai … Ca ne sert à rien … Autant
pour moi !
Le visage de notre héros resta impassible. Il se contenta de
rétorquer :
M – Je n'ai pas besoin de ça … Je vais juste attendre que ma
timeline soit revenue dans l'ordre et une fois que ce sera fait … La je te
botterais le cul !
? – Tu peux toujours essayer … Tu viens déjà d'arriver trop
tard …
M – Que te dis ça ? Je peux faire comme toi, changer le
cours des choses …
? – …
M – Et oui … Mais je crois que le compte à rebours est
bientôt finie … On se revoit plus tard.
? – Espèce de …
Val tomba violemment sur ses fesses devant le regard
interloqué de Poté qui se sentit obligé de réprimander notre héros :
P – Tain mais qu'est ce qui va pas chez toi ?!
Y – Hum moi je trouve que c'est plutôt habituel chez lui.
Max attrapa Poté par le bras et l'emmena quelques mètres
plus loin avec de pouvoir discuter seul à seul avec lui :
M – Tain mais bordel Poté ! Depuis quand tu traines avec des
types pareils ?
P – Depuis que je t'ai rencontré.
M – Elle fait mal celle-là.
P – Et d'abord je ne vois pas du tout ce que tu lui
reproches ! Val est un type formidable.
Les deux beubarz se retournèrent et virent Val en train de
poursuivre des filles afin de pouvoir coller ses crottes de nez sur leurs
vêtements, tout ceci sous le regard médusé de Yann. Max regarda alors Poté avec
insistance, qui tenta de bafouiller une excuse pour se sortir de ce pétrin :
P – Bon … Il est peut-être pas si formidable que ça mais en
tout cas il est très amusant. En plus il adore Warcraft, Warhammer, Age of
Empire, tout ce genre de choses !
M - … Pour résumer, il t'a léché les pompes pour ne pas
finir tout seul.
P - …
M - …
P - … Oui certainement !
M – Et tu as adoré ça.
P – Et j'ai kiffé ça !!
M - … et je suppose que je ne vais pas pouvoir te faire
changer d'avis.
P – Y a peu de chance en effet …
M – Bon … On en reparle plus tard. Et garde en mémoire ce
que je viens de dire !
Max salua son ami puis s'en alla tandis que Poté rejoignit
ses amis qui semblaient observer Val en train de s'entrainer au break-dance. Il
s'arrêta à côté de Yannou et s'interrogea à voix-haute :
P – Tu crois qu'il sait qu'il faut une protection pour la
tête quand on s'essaye à ce genre de danse ?
Y – Non … Je pense pas.
P – Et tu ne comptes pas le lui dire ?
Y – Hum … Nan … C'est plus drôle ainsi.
Et alors que les cris de joie Val commençaient à devenir des
cris de douleur, Poté chuchota :
P – Fascinant … Vraiment fascinant.
Max déambulait dans les couloirs du Collège. Il prenait garde
à chaque tournant dans l'espoir de croiser la personne qu'il cherchait, tout en
évitant de se faire remarquer par les surveillants. Après plusieurs minutes de
recherche, il s'arrêta devant la porte qui menait aux escaliers extérieurs. Alors
qu'il empoignait la poignée, il se demanda si son accès avait déjà été condamné
à l'époque. N'ayant plus rien à perdre, Il tourna la poignée et poussa de
toutes ses forces. La porte s'ouvrit facilement et emporter par son élan, il
manqua de passer par-dessus la rambarde, a laquelle il se rattrapa au dernier
moment. Après quelques secondes à récupérer de sa frayeur, il grimpa les
escaliers quatre à quatre afin de se rendre sur le toit. Une fois en haut, il
marqua un temps d'arrêt, observa les alentours puis remarqua une masse assise
comme une bouche d'aération. Il s'avança lentement vers elle et sans que cette
dernière ne le remarque, il dit :
M – Salut.
Surprise, la masse qui se révéla être un garçon sursauta et
lâcha le bouquin qu'il était en train de lire. Enervé d'avoir été abusé de la
sorte, il jeta un regard noir à notre héros. Il ramassa ensuite son ouvrage et
déclara :
? – Si tu viens m'embêter comme tous les autres, ce n'est
pas la peine j'ai autre chose à faire.
M – Je ne viens pas pour ça.
? – Et tu viens pour quoi alors ?
M – Faire connaissance.
Le rouquin tendit sa main puis dit d'un air enjoué :
M – Je m'appelle Max.
Le garçon fixa la main de notre héros pendant quelques
instants, puis tourna la tête en répondant froidement :
Ad - … Moi c'est Adrian.
M – Enchanté.
Alors qu'Adrian replongeant la tête dans son livre pour le
finir, Max s'assit calmement en face de lui. Après quinze minutes, le garçon à
lunettes lui demanda :
Ad – Tu ne vas pas en cours ?
M – J'en ai pas vraiment l'utilité pour l'instant.
Ad – Drôle de façon de voir les choses.
M – Je sais … Et toi ?
Ad – Heu … J'ai pas trop envie d'en parler.
M – Sur ?
Ad – Désolé je dois y aller.
Adrian se remit debout d'un seul bond, et il déguerpit comme
l'éclair. Max, surpris par son comportement, marmonna :
M – C'est pas à son habitude d'être comme ça … Etrange.
A la fin des cours, Adrian s'empressa de quitter la classe dans
l'indifférence générale pour arriver le premier au parking ou il attrapa son
vélo et fila à toute allure en direction de sa maison. Bien trop concentré dans
son coup de pédale, il ne remarqua pas que Yann et Max l'avaient prit en
filature. Ils chevauchaient aussi un vélo, qu'il avait "emprunté".
Max était sur la selle tandis que Yann essayait tant bien que mal de rester
assis sur le porte-bagages sans trop souffrir. Grognon, il ne put s'empêcher d'exprimer
son mécontentent:
Y – Je me demande vraiment pourquoi je suis ton pote des
fois.
M – Parce que tu n'as pas le choix.
Y - … Ca se tient … Pourquoi on suit ce mec au fait ?
M – Y a un truc qui me chiffonne dans sa façon d'agir.
Y – Tu le connais ?
M – En quelque sorte.
Y – Bon … J'espère que c'est quelque chose d'intéressant
sinon quick !
M - … Le restaurant ?
Y – Tu fais chier.
Après quelques mètres, les 2 beubarz virent au détour d'un
virage qu'Adrian se fit prendre à parti par une bande de Ouesh. Max et Yann se
planquèrent derrière un muret pour ne se faire repérer. Yann en profita pour
constater :
Y – Attends … Ce sont des mecs de notre collège.
M – Ouais …. Je crois bien. Qu'est ce qu'ils lui veulent ?
Y – Aucune idée … Rien de bon à mon avis. Dans mes souvenirs
ils ne sont pas très fréquentables.
Un des jeunes, habillé d'un survêtement multicolore digne
des années 90, s'approcha d'Adrian et lui fit signe de lui donner quelque chose.
Ce dernier répondit d'un signe de la tête négatif. Le lascar, visiblement amusé
par l'aplomb du jeune garçon, explosa de rire et se mit à faire des grands gestes
vers sa bande qui attendait un peu plus loin. Ils encerclèrent Adrian et
commencèrent à le pousser dans tous les sens, tout en hurlant des insultes en
tout genre pour le faire craquer et pleurer. Max grogna à Yann :
M – Faut qu'on intervienne !
Y – Attends …
M – Quoi mais …
Y – J'ai dit attend !
Max était en train de bouillir. Il ne supportait pas de voir
son ami se faire traiter de la sorte. Un des lascars l'envoya à terre. Max
serrait les dents. Il s'apprêtait à ruer sur les jeunes mais Yann l'en empêcha
en disant :
Y – Attends encore un peu … C'est pour son bien ….
Un autre des jeunes s'élança et donna un énorme coup de pied
dans l'abdomen d'Adrian, qui se trouvait toujours au sol. Yann se leva et
s'écria:
Y – Maintenant !!!!!
Le cri de Yann résonna dans toute l'allée, jusqu'aux
oreilles des lascars qui s'arrêtèrent aussitôt. Ils tournèrent tous la tête, et
aperçurent deux garçons foncer dans leur direction, l'un armé d'un sabre en
bois et l'autre avec sa main droite enfouit dans son sac. L'un des Ouesh demanda
:
? – C'est qui ces tocards ?
Le chef, qui se révéla être le garçon au survêt multicolore,
répondit :
? – Aucune idée ! Occupe-t-en pendant que moi je finis ma
discussion avec notre ami.
? – Okay.
Le larbin s'exécuta, et marcha en direction des beubarz,
avec ses poings qui commencèrent à briller d'un bleu intense. Max s'exclama :
M – Un spécial !!
Y – Un de classe normale ! Laisse-moi faire !
Yann fit un énorme bond en avant, un bond si rapide que le
Ouesh ne le remarqua même pas. Le beubarz profita de cette ouverture pour se
glisser derrière son adversaire et l'assommer d'un coup de sabre dans la nuque.
La bande de thugs, refroidie par ce tour de force, recula de quelques pas car
ses membres ne souhaitaient pas finir comme leur ami. Le chef, malgré les
circonstances, resta calme et ordonna :
? – Tabassez-les ! Ce ne sont que deux spéciaux !! On est
plus nom … Que …
Le Ouesh entendit plusieurs bruits dans son dos ainsi que
des cris. Ne sachant pas ce qu'il allait trouver derrière lui, il se retourna
très longtemps. Lorsque ce fut fait, il constata que tous ses hommes étaient KO
sur le sol. Derrière eux se tenait Max, un marteau géant à la main et il
arborait un énorme sourire sur le visage. Le chef, maintenant encerclé,
commença à trembler comme une feuille.
Yann, dépité par la situation, déclara :
Y – Franchement …. Les blaireaux comme toi … Ca mérite des paires de claques.
? – Espèce de …
Max l'empêcha de finir sa phrase en l'assommant à son tour.
Yann le regarda tomber, puis dit en rigolant :
Y – Eh bah … Ca a bien changé les Ouesh …
M –Pourquoi tu dis ça ? Tu as mené une étude sur eux ?
Y – Oui je l'ai posté sur le site du collège.
M – Oh cool … J'irais jeter un coup d'œil.
Y – Ouais ca me ferait vraiment plaisir.
Ad – Les mecs … J'ai mal.
M – Oh pardon !
Max s'approcha d'Adrian qui était encore allongé sur le sol.
Le beubarz attrapa le blessé par le bras et alors qu'il l'aidait à se révéler,
Adrian lui demanda :
Ad – Pourquoi ?
Max et Yann se regardèrent puis notre rouquin répondit :
M – Parce que c'est le devoir d'un beubarz ! Ne jamais
laisser tomber quelqu'un dans le besoin … Et je devais une faveur à quelqu'un …
Y – Qui ?
M – Ca … Tu t'en souviens pas …
Un lointain souvenir envahit alors les pensées de Max. C'était
un vieux souvenir mais pour lui, c'était comme si c'était hier. Il était
entouré par une bande de Ouesh, la même qui s'en était prit à Adrian. Ces
derniers le maltraitaient, le frappaient, ils le tourmentaient depuis des mois.
Alors qu'ils s'apprêtaient encore une fois à lui voler son argent, Yann
accompagné de Poté, Toto, Keke et Adrian débarquèrent et foncèrent dans le tas
pour défendre leur ami. La bataille fit tellement de bruits qu'elle attira le
voisinage qui s'empressa d'appeler la police, qui s'en reprendre à deux fois
pour séparer les deux groupes. Le lendemain, le groupe fut convoqué par le
principal qui mit un blâme à chacun de nos héros, parce que ces derniers
avaient violé le règlement de l'école. Un collégien, contrairement à un lycéen,
ne peux pas utiliser ses pouvoirs en dehors du collège, à part dans le domaine
privé. Chacun de nos héros étaient recouvert de bleus. A la sortie du bureau,
la plupart des beubarz avaient la mine grave, sauf Max qui arborait un grand
sourire, ce dernier heureux que ses amis soient venus le chercher. Il apprit
bien plus tard que c'était Adrian qui avait prévenu les autres.
Lorsque Max revint à la réalité, Il remarqua que le regard
d'Adrian s'était aggravit, a un tel point que Max pensait qu'il allait
s'évanouir. Max tourna la tête, et vit Yann en train de basculer en avant, le
regard vide. Le chef des Ouesh, malgré le coup qu'il venait de recevoir,
s'était relevé et avait assommé Yannn. Max tenta de se lever mais le chef fut
plus rapide que lui et lui décocha un énorme coup de poing dans le ventre. Le
rouquin retomba sur ses genoux, le souffle coupé, tandis que Yann s'affalait
sur le sol face contre terre. Max leva difficilement le regard, et vit que les
yeux du chef n'étaient plus les mêmes. Ils brillaient d'un bleu intense. Le
chef déclara, d'une voix quasiment mystique :
? – Alors comme ça, on essaye de changer le cours des choses
mon ptit Max ?
Le rouquin reconnu aussitôt la voix de l'être bleu. En
colère par le fait qu'il s'en prenne à ses amis, Max riposta :
M – Espèce d'enfoiré ! Je t'interdis de t'en prendre à mes
amis ! Je jure que je vais te montrer ce que c'est de souffrir !
Max se rua sur son adversaire, en faisant apparaitre dans sa
main une boule d'énergie multicolore. Il sauta vers le chef et hurla :
M – Imagination Level 3 !!! Bom …
Max mit son bras en avant et s'apprêtait à déclencher son
attaque mais la petite orbe d'énergie dans sa main disparu aussitôt. Encore
dans les airs, Max se souvient qu'il ne maitrisait par encore cette technique
en cinquième, ce fut bien plus tard après un entrainement acharné qu'il parvint
à l'utiliser. Max sans défense, le possédé en profita pour attraper notre héros
par le bras, et il lui asséna un énorme coup de genou dans l'estomac. Le choc
propulsa Max quelques mètres en arrière, qui atterrit ensuite violemment sur le
sol. La douleur était telle que Max ne put retenir ses cris. L'être afficha un
sourire sadique. Il se délectait de la souffrance de son adversaire. Il déclara
:
? – Pas facile d'être dans un corps incapable de faire ce
que l'on souhaite … N'est-ce pas ?
M – Va te faire voir !
? – Oh ! Restes poli voyons ! Je suis encore quelqu'un de
jeune !
Soudain, l'être sentit des passants s'approcher d'eux. Ne
souhaitant pas être dérangé, il stoppa le temps, sauf pour ceux se trouvant
autour de lui. Max se remit péniblement debout, mais en raison du coup qu'il
venait d'encaisser, ses jambes tremblaient et elles parvenaient à peine à le
maintenir debout. L'être, qui le fixait avec un air de pitié, le pointa du
doigt et dit :
? – Tu parles d'un héros … Ne me dit que tu vas déjà te
mettre à pleurer … Je ne …
L'être arrêta son discours. Il était comme figé, incapable
de faire quoi que ce soit. Une sorte d'emprise psychique lui paralysait tout le
corps. Le possédé utilisa sa force brute pour opposer l'emprise et pouvoir
tourner la tête. Il vit alors que sur sa droite, Adrian était en train
d'utiliser son pouvoir contre lui. L'être, désabusé, se força à dire :
Ad – Tu … Crois … Que tu … vas … pouvoir m'arrêter ?
Adrian, malgré la douleur, répondit fièrement :
Ad – Surement pas moi vu mon état … mais lui …
L'être entendit alors quelqu'un hurler :
M –
Imagination level 2 ! Speed X Strenght ……..
Il tourna le regard, et vit Max qui courait dans direction. Adrian,
à bout de forces, relâcha son emprise et le chef reprit le contrôle de son
corps. La vitesse de Max augmentait exponentiellement, et il ne semblait pas
vouloir ralentir, ceux malgré les dégâts qui lui faisaient subir cette
technique. L'être, qui comptait en finir rapidement, décocha un rapide et
puissant coup de pied. Il pensait intercepter Max à toute vitesse et ainsi le
tuer sur le coup. Cependant notre beubarz, dont la vitesse avait aussi augmenté
les réflexes, se baissa au dernier moment. L'être, toujours dans son élan,
était maintenant sans défense. Max s'avança d'un pas, concentra toute son
énergie dans son poing et hurla en utilisant la technique la plus puissante
qu'il connaissait à l'époque :
M – IMAGINATION UPPERCUT !
Le choc fut impressionnant. Les os de la mâchoire du ouesh
se brisèrent instantanément et le coup le fit décoller du sol. L'être fut
expulsé du possédé. Aussitôt après son attaque, Max ressentit les effets
secondaires de sa super vitesse et il s'effondra, incapable de bouger.
Bizarrement le temps était toujours gelé. Notre héros bougea la tête et vit
qu'Adrian était figé à son tour. Il entendait quelqu'un marcher vers lui. Il
leva les yeux tant bien que mal, et vit l'être qui se tenait près du chef des
Ouesh. Ce dernier avait le regard emplit de haine. Il s'exclama :
? – Posséder ce type a épuisé pas mal de mon énergie … Je
vais bientôt disparaitre de cette époque … Mais je vais faire une dernière
chose avant de partir ….
Il posa son pied sur la gorge du lascar puis d'un coup sec,
il l'écrasa, le tuant sur le coup. Max ne tarda pas à comprendre les raisons
d'un tel acte de barbarie. L'être comptait rendre Max responsable pour le
meurtre du Ouesh, profitant notamment de la dernière attaque utilisée par notre
héros. Personne ne pourrait accuser un être qui n'existait pas, qui était
invisible, qui pouvait disparaitre à volonté. Après avoir accompli son dessein,
il fit un petit signe d'au revoir aux beubarz puis il disparu, comme à son
habitude.
Le temps reprit son cours normal. Max savait que s'il se
faisait attraper, il ne pourrait plus utiliser les pierres. Il ordonnait à son
corps de bouger mais plus rien ne répondait. Il était foutu, piégé. C'était la
fin. Soudain il entendit une voix lui dire :
Ad – Max …
M – Adrian … Aides-moi !!! Il m'a …
Ad – Il t'a piégé je sais !
M – Comment tu …
Ad – Poses-pas de questions ! Comment je peux t'aider ?!
M – Mets dans ma main une des pierres se trouvant dans ma
poche ! Vite !!!
Adrian s'exécuta tant bien mal. Ses mouvements étaient lents
et il avait du mal à extirper la pierre de la poche de notre héros. Finalement,
Adrian fini par en sortir une et la mit dans la main de notre héros. Malheureusement,
sans s'en rendre compte, il en fit tomber une seconde par terre. Max faillit le
lui faire remarquer mais c'était trop tard, les adultes étaient presque arrivés
à leur portée. Le corps de notre héros se remettait petit à petit fonctionner
normalement, et avec toute sa détermination, il ferma sa main. La pierre se
brisa et une aura de lumière entoura le rouquin. Adrian, comprenant que son ami
allait disparaitre, lui dit :
Ad – Je ne sais pas comment te remercier.
M – Tu le pourras plus tard ne t'inquiètes pas.
Max disparu dans un énorme flash de lumière, une fois
encore.
Une forte pluie tombait sur un vieux terrain vague. La
plupart des beubarz étaient inconscient, sauf Max. L'ombre quant à elle était
appuyé contre l'un des arbres qui tenaient encore debout. De nombreux cratères parsemaient
le terrain et une partie de la forêt entourant les lieux était en flamme.
L'ombre dit à Max :
? – C'est la fin …
Une forme angélique lui faisait face. Elle tenait une énorme
lance qui dégageait des flammes et ses quatre ailes brillaient si puissamment
qu'elles illuminaient la totalité des lieux qui devaient pourtant être submergé
par les ténèbres de la nuit. Max ne disait rien. Il semblait amorphe. Soudain
il entendit une voix dans sa tête lui chuchoter :
? – Je peux t'aider si tu veux ….
Il sentit une chose poser sa main sur son épaule. Il regarda
la main en question, elle était entièrement noire et ses doigts étaient
crochus. Notre héros se retourna et vit un être difforme avec des yeux
entièrement blancs et une bouche gigantesque. Ce dernier reprit :
? – On va lui montrer ce qu'est un vrai …
Tout devint noir. Max entendit les cris d'une femme puis
celui de l'ombre. Lorsqu'il rouvrit les yeux, une jeune femme se trouvait dans
ses bras, ses yeux étaient entièrement noirs avec un rond blanc. Puis tout
redevint noir à nouveau.
Max se réveilla dans son lit. Il en sortit, et regarda aussitôt
son portable. Il le reconnut comme étant celui qu'il avait en troisième. Max
soupira puis alla se préparer. Alors qu'il enfilait son blouson, il remarqua
qu'aucune pierre ne s'était téléportée avec lui dans cette époque. Il comprit
qu'Adrian avait fait tomber la dernière qui lui restait. Cette fois, il n'avait
plus le droit à l'erreur. Lorsqu'il sortit de chez lui, il pensa que c'était la
pire chose qui pouvait lui était arrivé. Même s'il ne le voulait pas, il devait
passer par cette étape de sa vie. Il se rendit au collège à pieds, c'était
l'hiver et de la neige recouvrait la route et les trottoirs. Une petite fumée
blanche s'échappait de sa bouche à chaque expiration. Les enfants s'amusaient
dans la neige, ils criaient, ils chantaient. Après une petite marche de
quelques minutes, il s'arrêta devant son collège. Il regarda avec une mine
triste l'écriteau qui affichait le nom de l'établissement. Sachant qu'il ne
pouvait plus reculer, Il poussa les portes d'entrée et s'engagea dans la cour.
Une bonne partie des élèves l'évitait. Il murmurait des choses qu'il ne pouvait
entendre, même s'il savait qu'elles le concernaient. Il s'arrêta prés d'une des
tables située au fin fond de la cour. Rom et Yann l'y attendaient. De l'autre
côté se trouvait Poté, Adrian, Toto et Keke. Une atmosphère lourde pesait sur
la cour, une tension qui donnerait la chair de poule à quiconque pénétrait les
lieux.
Les beubarz ne s'étaient jamais vraiment embrouillés, mit à
part une fois, et cet évènement faillit sonner la fin de la bande d'amis. Ils
ont toujours essayé d'oublier cet épisode car ils ont fait des choses qu'ils regrettent
encore aujourd'hui, mais maintenant Max allait devoir le revivre, afin de
pouvoir sauver son époque.
Entre eux, ils nomment cet épisode "Le jour où on a
faillit tuer The Band".
Part III
Fin.
Theme :
Halo –
Space Brothers.
Remake : J'ai remonté le temps Partie III
Ma dernière publication en anglais, j'espère que vous allez aimer. C'était pour mon dossier sur Edgar Allan Poe :)
My Wicked Reality
I
looked at the screen of my computer and I couldn't stop thinking
that it was the most beautiful thing in the world. Here, I could be whenever I
want, and could do whatever I want. No one here to blame me, I could forget
about reality.
Since I was a little child, I had
been playing video games. My mom offered me a game where the protagonist hunted
vampires, ghouls and others creatures into a Gothic Castle. And right after
launching the game, I was amazed by its incredible beauty, which was
characterized by the darkness surrounding the castle, its architecture and the
fact that even if it was dirtied by the blood of those creatures, it remained
astonishing. So ever since the day, I'd been looking for this same feeling in
any game that I played. But for some reason, that I couldn't explain, something
was always missing. I couldn't tell what, but every time I wandered in those
castles, I killed those monsters, it didn't feel the same. I'm not a troubled
person; I'm just yearning for beauty.
When I was outside, in the
real world, everything seemed rotten. The people were tainted in black, water
was strained by a black miasma and the atmosphere was almost toxic. I've never
found in reality anything comparable to what I experienced in that game, that
day, and I was on the verge of giving up. Maybe it would be better to be
swallowed by reality, and forget about that stupid bliss once and for all. I
will try one last time, and if the result is the same as the previous tries,
then I would end everything.
I heard from a friend about a
new game that was supposed to have the kind of setting I'd been searching, and
it was delivered with virtual reality equipment, so I thought it would be worth
the try for a last round.
I went to several shops, but
the game was already sold out. I tried any place that could sell it, but it was
too late. I sat at the entrance of the last shop I visited, depressed and drawn
out. Maybe it was a sign, it was destiny. Suddenly, I heard some footsteps next
to me. I glanced at my right, and I saw a tall man wearing a long black
raincoat and who was hiding his face behind a black scarf which was almost
touching the ground. I tried to run away from him but he interrupted my escape
with a loud:
-Hey you !
I was instantly frozen. He
said loudly, with a voice coming out of the grave:
-I might have the thing you're
looking for.
I turned to him and replied :
-How do you know I'm looking
for something ?
I couldn't tell if he was
smiling and grinning because of his scarf, but strangely, it was as if it
wasn't his mouth when he was talking. His voice seemed to come from another
place. He answered :
-Well you're sitting in front
of a videogames store, and I saw you going in many other shops like this one,
and since I know that one game was just released a few hours ago … I suppose
you're yearning for it.
He opened his bag and took out
one copy of the game. It made me angry, he was surely teasing me, I grumbled :
-If you're doing this to mock
me, you're the worst person on Earth.
-You're jumping to conclusions
my dear. I'm giving it to you. I got one for free due to a mistake of a seller
so … I don't need it.
He handed the game to me. At
first, I was suspicious of that man who was covering his face, but rapidly,
temptation overwhelmed me and I snatched it away from his hand. I examined the
game from every angle, and I noticed that the virtual reality equipment was not
the usual color, it was red. Sensing it was a fake, it tried to complain to the
mysterious guy but when I looked up, he was gone. I checked the whole street,
but he was nowhere to be found. I sighed and I went back home, with a
persistent feeling of betrayal.
I entered my decayed house in
a flash, quickly said hello to my mom and locked myself into my room. I threw
the game on my bed and jumped on the chair in front of my desk. I switched on
my laptop and searched on the internet about that mysterious version the
strange guy gave me. But nothing about it, I was in front of a sea of mystery.
I turned my seat and watched
motionless the game for a few minutes. I didn't know what to do. What if it was
bugged? I could end up being hurt. But what if it was a safe version of the
game, maybe it was only a color swap … I decided to put it under my bad, and I
would make a decision tomorrow.
At dinner, I stayed silent
while my family had been talking about stupid topics like what happened at
their work or how my brother's grades were. They were so empty, I was about to
puke. I left the dinning-room without saying a word, and once I was safe in my
room, I laid in my bed. My family was composed of empty shells for me, they had
no meaning. Once I would have the power to run away from this place, I would do
it, to explore the world. Found what I'd been looking for all this time. I
couldn't wait to explore those old castles all around the world, where I could
imagine myself as a king or a hunter fighting evil creatures trying to destroy
humanity. It is quite paradoxical from a human who despised humanity, but
humans are all like that, full of paradoxes. With all these images in my mind,
I gathered my courage and took the game under my bed, opened the package,
uploaded the game on my computer and put on the virtual reality in my
equipment.
I heard it was a new kind of
equipment that enabled the mind of the play to be in the game, as if he was
feeling everything when he was touching things, breathing the air and interacting
with people; It was labeled as the next step into a brighter future for games
lovers.
Once I switched on the
equipment, it advised me to lay in my bed. I did as it told me. Then it
analyzed my brain, guessing what kind of avatar I wanted. After a few seconds,
I saw the results of that search. It was a huge man who was wearing a black
coat made of leather, he was also wearing a big hat hiding the top of his face
and finally, he was carrying a huge whip, my favorite weapon in video games.
The game asked me if I was
ready. I answered I was, I'd always been ready. I heard a noise and I felt
something picking my forehead. Everything became dizzy, and without really
realizing it, I passed out.
When I opened my eyes, I was
standing in a gigantic hall. It was a castle's hall. It had a black throne
which was standing firmly at the end of the room, and the candelabras were
lightening the room. I observed my surroundings, and I noticed many
stained-glass windows that were sumptuous. They were showing scenes of demons
fighting humans in a battlefield tainted by blood, devoured by fire and covered
by ashes. Such a show delighted me. Suddenly, I saw ashes falling around me, I
looked up and I remarked clouds, the ashes were falling from them. Quickly, the
floor was covered by it, as if it was a grey snow. I walked towards the door,
while my footprints were rapidly erased by the ashes. With all my strength, I
opened the huge door that was separating me from this virtual outside world. As
soon as I saw what was standing in front of me, I was overwhelmed by happiness,
surprise and excitement. It was a permanent full moon, and the ground was dead,
filled with corpses of previous players. I looked at the trees; they were all
burned by the atmosphere, by the darkness that was mixing in the air. I
explored the area. I watched players fighting giant werewolves or powerful
vampires, I didn't want to play with them, I wanted to keep this moment of
bliss for myself. As I slowly walked into a path surrounded by trees with black
leaves, I noticed on my right, far away from me, a black shadow with white
eyes. I thought it was glaring at me. At first, I tried to run toward it, but
the distance between us didn't seem to reduce. In fact it was the total
opposite; it was growing. After a few tries, I gave up and did as if it wasn't
there.
After a while, I ended up in a
strange place. I wasn't marked on the game's map. It was a giant plain full of
red poppies and in its center there was a big tree with ropes hanging on its
branches. I slowly marched to it, to get closer, because I wanted to admire it.
Once I was near it, I touched the tree trunk. It was cold, so cold that I
thought it would freeze my arm instantly. I backed off, and I heard behind me:
-
Hey you!
I turned my back. There was a
girl waving her arms to get my attention. I didn't want to be disturbed. I was
about to tell her not to disturb me but I was interrupted by the sight of the
black shadow behind her. It was creepily smiling at me. I didn't know what to
do, I couldn't look away. I closed my eyes. And after that, I couldn't remember
what happened. But when I came back to my sense, the girl's throat was in my
hands. She was trying to scream but no sound could come out from her mouth. Her
pale skin was reddening as I was keeping her from breathing. Black smoke was
coming out of my mouth. I was observing myself killing that girl. And after
playing with her for a while, I ended it. I broke her neck, and a huge
"snap" echoed in the whole area. She was dead; I was sitting on her
belly. I laughed, like I never did before, I was a real madman. And then I came
back to me sense. I screamed, I screamed so loudly that I might have awoken the
dead. But I realized it was just a game so it might be an event made up by the
developpers. I was just scared because it felt way too real. I wasn't used to
it yet. I decided to log out.
I took off the virtual reality
equipment, I wiped off my sweat. I took a huge breath and then I tried to
sleep, to forget about what just happened.
I woke up around lunch,
because it was a day off from school. I went downstairs. I sat at the table; my
family was quietly eating while watching the TV. It was unusual. I looked at
the news too, and at the same time I put some strawberry jam on my toast. The
anchorman was talking about a strange murder in the neighboring city. I was
about to swallow my whole bread when I saw the face of the victim. Because of
the shock, I dropped my toast, which obviously felt on the jam side. She had
the face of the player I killed last night. My blood instantly boiled up and I
felt a river of cold sweat in my back. My lips were trembling and no sound
could escape from my mouth. Hopefully my family was too busy watching the TV to
notice the crisis I was going through.
The police told the news that
they didn't know about the cause of her death but their main priority is a
malfunction of her virtual reality equipment. Yes, it's surely a malfunction.
It's not possible I couldn't have killed her; it was just a game after all.
I stood up and left the table,
I took my coat and went outside to lighten my mind from those thoughts.
I walked near the river that
was cutting in two my city. It seemed black to me, as always. But the
distasteful noises of the people surrounding me were louder than usual. They seemed
to be spilling their nonsense at me, taking the form of black matter which was
gradually covering my face. I sat on a bench, just in front of the river. On
the opposite side, there was the shadow from the game. It was looking at me
with the same creepy smile that I couldn't forget. Was he laughing at me? I
wonder. And from time to time, the girl's dying face surfaced in my eyes,
forcing me to bear her death for the end of time. I had to go back in the game,
to see if it was really me who did that.
I ran with all my might to my
house, I rushed to my room, plunged in my bed, put on the equipment and started
the game.
I started at the same place.
At first, I felt anxiety, as if I didn't know what to do. I awkwardly looked
around me, to see if the shadow was there. With no one around. I decided to
explore the game a bit more, and also to stay away from the place with the
three, in order to prevent any further incident. I meandered in the various
places that the game provided. In normal times, I would have been blown out by
those castles, churches or graveyards. But I couldn't enjoy them. Worst, I
couldn't set my eyes on something without thinking about the girl from last
time. After a few hours in the game walking around, I saw a group of players
facing a giant monster. It was a kind of dragon which had its body made of
bones and flesh from killed players.
I sat on a rock and I watched
them fighting that abomination, waiting from one side to win over the other. At
one moment, one of the players stepped aside from the fight, took a flask and
drank its whole content. After that, he checked around him and was startled
when he saw that someone was sitting on a rock. With his big blue eyes, he
approached me and asked:
-
How long have you been here?
-
Around ten minutes. Why do you ask?
-
Because you didn't appear in my
in-game map … Are you wearing a cloak of invisibility?
-
Of course not, I just started the
game.
-
I see …. But you don't have a
faction?
-
A … What?
-
You know, you've to pick one when you
start the game. The night runners or the moonlight eaters.
-
… Never heard of that …
-
Well … But why …
He threw his questions at me
like a spear that a warrior was throwing at his enemy. I wanted him to stop but
he wasn't even listening to me. I told him, I told him so many times that my
throat started to get dry. Black miasma was spilling from his mouth, and it was
slowly covering and devouring my shoes. I wanted him to shut up. I wanted to
shut him. I wanted to …
Everything turned to black
once again. Like last time, when I opened my eyes, my body was moving on its
own. The guy was in front of me, he was coughing blood. I looked down and I saw
my arm piercing his torso, and I was holding the heart of his avatar in my
hand. I wanted to kill him. He was screaming. Loudly. He was way too loud. I
heard something whispering in my ear. I couldn't hear what It was saying. The
black shadow was here, smiling as always, but the distance seemed to have faded
a bit. Unconsciously, I smiled too and I crushed his heart with my bare hands.
When I regained the control of my body, I threw the corpse of the young warrior
away from me. His blue eyes were still looking at me, still begging me to spare
him. I looked at my hand, which was covered with his blood. At that moment, I
felt bliss. That was the thing that was missing all this time. I had to take
the life of two persons to understand it. I wanted to have to power of life and
death. I wanted to be the Grim reaper which delivered its judgment upon
mortals. I tasted the blood of my victim; I spread it all over my face and I
laughed, overcame by joy. Finally, I had achieved what I was looking for, by
loosing at the same time my sanity. The shadow was still looking at me, but it
seemed that its smile became wider for some reason.
The following morning, I woke
up early and I went out while everyone was still asleep. I ate my breakfast on
the road and I spend my time walking in a park. My mind was blank; I couldn't
gather my thoughts after what happened yesterday. I killed someone, willingly.
I enjoyed it; I felt bliss when I saw life escaping his body and his face. The
shadow asked me if I was happy, and I said yes. It was beautiful. That corpse
fit perfectly in the poppies, with his blood tainting them. It could have been
a perfect painting. I felt like an artist. I wanted to do it more; I wanted to
fill this plain with corpses. They would have been my tin of paints. I looked
at my hands; they were still soaked in blood. It was now my purpose. I would
leave this world filled with black and I would create my own world, tainted in
red.
During the following days, I
observed how the community of the game was reacting to my killing spree. Many
thought it was a fake, that it was troll made up by the developers of the game.
But the police was very serious about it. They exploited many lead but they
were still clueless. They thought a killer was using the game as a decoy to
kill those people. I also learned that the cause of the death of the player I
killed was an exploded heart. They couldn't explain why they died. They tried
to find some clues in the recordings made by the game's producer, but they
found themselves unlucky when they saw that the recordings of the game weren't
exploitable, with the screen being black for fifteen minutes, the whole
duration of the two abductions and killings. Those who believed that the killer
existed considered it as a shadow, a being that nothing could catch and who would
continue to do as he wanted to. They were right. I would do as I wanted to. I
was the Grim reaper, the one that had the decision over life and death. A few
fled from the game but those who stayed were at my mercy. From time to time, I
sat next to the gargoyle who watched over the game's world. It was located at
the top of the highest tower of the black castle, the greatest castle of the
game. Nobody could access it but for some reason, I could. It was where my
throne was located, the throne of my kingdom, where many people were unaware of
my very existence. Cascade with blood mixed with water were flowing from its
windows, crows were flying around me as if they knew I was the ruler of death
in this place. The castle had numerous stained-glasses which portrayed Death,
and numerous statues inside it were representing also Death. Since I was Death
itself, I considered those things were made after my image, to honor my power.
I looked at all these players
that were living innocently, trying to ignore my presence, unaware of the
pressure I was applying on them. I could crush them as if they were ants. Now It
was time to take action. I couldn't wait any longer; I had to satisfy that urge
for beauty, my hunger for my own art.
I was standing in the darkness
of one of the many alleys of the capital city. Many dead hobos laid next to me;
I could smell their stench even outside of the game, even though it was
impossible. I was observing a group of players; they were saying goodbye to
each others. I waited for one of them to be isolated. After a few minutes which
seemed hours to me, One of them remained a bit in the city and then probably
went to the black mines to kill some monsters. I followed that fool. The road
to the black mines was surrounded by huge mountains that looked like huge
monsters pointing teeth at us, to eat us. For this reason, many people were
scared and didn't want to go there. So hopefully, nobody was here to disturb
our dance. The warrior was standing in front of the entrance of the mine,
probably checking his equipment before hunting. I stopped a few meters behind
him. The player heard my footsteps crackling on the gravels. The warrior turned
to me. He asked me what I was doing here. I didn't answer, not that I didn't
want to, but it would be useless because he would have got the answer a few
moments after that. I came closer, He stepped back, not sure of what I was
about to do. I stretched my hand to him and said, with a calm and gentle voice:
-
Come to me; come with me to your
grave.
-
What the …
He didn't finish his sentence.
A flash blinded him and when he recovered his eyesight, he was in the middle of
the field of poppies. He seemed afraid, he looked all around him. Then he saw
the tree. Dozens of corpse were hanging on it. He fell on his back, his whole
body was shaking, and he couldn't control himself. I was glaring at him, disgusted
by what I was seeing. The fierce warrior I followed a few moments ago turned
into a coward, about to piss himself. I glancing behind me; the shadow was
here, observing the scene. Strangely, the more people I was killing, the more
it got closer to me. But the less it was smiling at the same time. I wanted to
impress it, make it smile again. So I tried to kill more and more people, I
wasn't a problem since nobody could find me. My eyes turned red, black miasma
was escaping again from my mouth. With a sepulchral voice, I said:
-
Let's dance.
He screamed in horror as I
threw myself at him. I was now a monster that nobody could control anymore. My
hand went through his throat, and I tore everything I could. He could no longer
shout. I attacked his mouth; his ears. The only organs that were not torn were
his eyes, which were hoping that I was just a nightmare. But it was reality. My
own reality. The one I created far from that wicked world. He was coughing
blood. I decided it was time to finish my duty. I stabbed through his chest,
and like I did during the previous murders, I crushed his heart; it was the
trademark of the reaper. He died instantly, and so to complete my piece of art,
I hanged his dead corpse on one branch of the tree like the previous one. I
glanced at the shadow, which came closer, and now it was next to me.
Was it treating me as equal?
Was it acknowledging me? I didn't know at the time. It stood there, looking at
my piece of art. It sighed and mumbled:
-
Disappointing.
I was broken in pieces. The
shadow, which I wanted to be recognized by, threw me away. I was trash now,
everything I did until now was rejected and treated as meaningless by him. I
thought I was like a god but in the end I was nothing. I was wrong. No, it
couldn't be that way. It was wrong. I was the Grim Reaper, I was the God of
Death. I felt my blood boiling inside, I was about to exploded. It was time to
get rid of it, I didn't need hit anymore. My eyes turned red once again, and I
tried to move but the shadow let out a loud scream, so strong so I was unable
to move. It then smiled creepily at me, and before disappearing, I whispered:
-
Game over.
And then it vanished. I was
able to move only after its departure but I didn't try to pursue it. I didn't
have to be afraid by such a thing. It wasn't even real. I was proud of my
creation, and now I could sleep in peace, to find the missing piece tomorrow. I
log out from the game and I fell asleep immediately.
When I woke up, it seemed as
if I had the taste of blood in my mouth. It was very early in the morning, so I
went out of my room and I ate my breakfast while my family was still sleeping.
I sat at the table, and while listening to the radio, I ate bread with ham and
bacon. At first, I wasn't paying attention to what the speaker but then I heard "Player Killer", it was the
nickname the media was giving me, so I rose the volume a bit to listen to him.
At first, it was just telling that a new victim had been discovered during the
night but then it revealed that someone who had video footage of the killings sent
it to the police, without asking for any rewards, so now that the police had the
face of the in-game character of the murderer, it would be easier to find the
real killer. I stood up, turned off the radio and then, I fell on my knees,
containing my screams of anger and distress. How? It was impossible for
something like that to happen. I was invisible, invincible, nobody could track
me. I was backed up in a corner, with wolves waited to kill me and to share my
remains. I had to run away, run away somewhere I would be impossible to find. I
rushed to my room, grabbed a few things, including my game and the equipment,
and put them into a bag. I didn't care about my family, they were worthless
worms, and they didn't care about me either, so it was convenient for both
sides.
I opened the front door, took
a last glance at my collapsing house and I walked towards the unknown, where no
one could find me.
I precociously wandered in the
city, watching behind me if I was followed. The black atmosphere around was way
thicker than usual. Black miasma was now covering the buildings and was falling
on the bystanders, who didn't notice it. I felt surrounded, pressured,
stressed. It was like they were watching me, judging me, they knew it was me.
My eyes were fixed on the ground; I didn't want to look at them. Their glances
were tearing my entire body. The Grim Reaper looked pitiful; he was nothing
once he was in that world, outside of his reality. After only two hours, I needed
a break. I sat at the terrace of a bar and I glanced at the emptiness. I had to
realize it. It was in my blood. I was no longer human. I had to get rid of my
former self; I wanted to stay in that world of mine. For now, it wasn't
possible. But after only two hours, I was experiencing withdrawal symptoms. It
was calling me; I was addicted to that feeling, that bliss. It was
disappointing, I couldn't care less. I had to satisfy myself; I had to appease
that hunger.
I rose from the chair at the
very moment the bartender came to ask what I wanted to drink. I didn't reply
and went away. I looked for an internet café. After thirty minutes of a fairly
long search, I finally found one. I asked if they had the game on their
computers. The tenant answered yes. They were providing one person's room so
that people could play in peace. I rented one. I sat in front the Pc. I was
looking at it with childish impatience. I connected my equipment; I put it on
and as usual passed out while the game started.
When I opened my eyes, I was
sat on the throne of the black castle. The statues that used to represent me
were tainted in black, and they were faceless. I looked at them; it seemed
someone wanted to send me a message. I glared at the stained-glass, and they
were all broken. Something was trying to destroy my world, but it wasn't
possible, I was the God of Death. I got out of the castle and tried to warp
into my secret place, but I couldn't achieve it. I tried several times but
still nothing. I was angry, so to calm myself I decided to attack in a random
manner anyone who dared to cross my road.
After a long exploration of
the world, I came to that conclusion. The world was empty; there was no one in
it. Why? I couldn't tell. The monsters were gone too. I wandered in a destroyed
town, and I understood that right now, I was that town. The flames that
devoured it where my hunger and the fact that one was here to extinguish it, it
was an echo of my own loneliness.
I was about to leave the city
when I saw the shadow, standing a few meters away from. I pointed my finger at
him to cry out my rage but he snapped his fingers, and I immediately passed
out.
I woke up, and I was laid
among the poppies. I stood up; my tree was there, waiting for me. The shadow
was under it, touching it. I tried to run towards it to get rid of it, once and
for all, but suddenly, the tree started to burn. Immediately, I forgot about
the shadow. I rushed to my piece of art, and I tried to save it. The flames
were eating it, rapidly; nothing could be done about it. It hurted my hands; I
tried to vaporize the flames with my whip, my clothes. I was desperate; I was a
child trying to get back his stolen toy. It was too late. Falling branches were
crushing the poppies, which started to catch fire too. The corpses smelt like
Bacon and I was surrounded by fire. The shadow was smiling at me, at my
weakness, at my helplessness. I was full of rage. I wanted to destroy it. I run
to hit it and everything went black again. Literally, it went black. The tree,
the poppies, all gone. I was floating in a king of subspace. I screamed:
-
Come on! I'm Death! I'm not afraid of
you.
A voice replied:
-
You should be. I'm the one who
granted you that power. And I'm the one who will take it from you.
-
What?! What are you …
The shadow, now with a
gigantic size, appeared in front of me. Black smoke escaped from his body, and
it quickly surrounded me. It caught me between his two hands, and before
throwing me into his mouth, it said:
-
Thanks for the meal.
I swallowed me, but I was
still conscious. I was plunging in an abyss filled with darkness. But I knew I
would escape it. Well that's what I thought at first. Black miasma appeared
from nowhere, and it devoured me. It was painful, so painful that I couldn't
prevent myself from screaming. I was begging for help, my family, the shadow,
anyone. But no one heard it. As it was about to eat my upper-half, I heard the
shadow laughing. From killer, I became the killed and indeed, it was funny.
Overwhelmed by madness, I laughed like a madmen and when it ate the last bit of
me, everything stopped. The Grim Reaper was no more. That was the end of my
wicked reality.
-
Did you tell him the game's servers
were shut down to investigate on the killer?
-
No, I thought it would be funny if he
paid for nothing. But since he didn't come back to complain, he must have found
another game so …
-
You're such a bad person.
-
I know.
As the two employees were
talking, a sinister figure entered the internet café. They were too busy talking
so they didn't pay attention to him. He passed next to them, and went to one of
the rooms. He opened the door. A player was there; his head was against the
keyboard of the computer, with still the equipment on. His arms were hanging
and he was about to fall on the floor. The stranger came closer, searched in
the player's bag and took out a game from it. Then he removed the equipment
from the player's head. Black tears were flowing from his eyes and droll mixed
with blood and black miasma was escaping from his mouth. The stranger glanced
at him, and murmured:
-
Disappointing but Funny at least …
Well … let's find someone else.
The stranger went out
of the room, and also of the café while the two employees were still talking.
Once outside, he waited a bit, to finally hear a loud scream escaping from the
café. He laughed and smiled like the shadow, and then he disappeared among the
mob, waiting for a new prey to entertain him.Fin.