Posted by : Maxime Hamon
samedi 28 mai 2016
Encore un remake, qui n'a rien à avoir avec ce qu'il se passe dans l'original.
Max, encore groggy suite au voyage temporel qu'il d'effectuer,
ne réagit pas tout de suite aux paroles de son ami. Keke, quelque peu froissé
par ce manque de considération, reprit en hurlant :
K – Hey Connard ! C'est moi ! Keke !
Max sursauta et décolla une baffe à Keke qui bascula en
arrière et s'éclata le dos sur le sol. Notre héros, horrifié par ce qu'il
venait de faire, releva son ami en s'excusant :
M – Je suis vraiment désolé je ne pensais vraiment pas …
Mais à la grande surprise du rouquin, Keke s'exclama :
K – Oh ce n'est pas grave ! C'est ma faute après tout !
Comment tu vas ?!
M – Hein … Heu … Moi ca va … On est en quelle année ?
K – Heu … Bah en cinquième … Ca fait quand même quelques
jours qu'on a commencé l'année … Tu devrais le savoir !
M – Une … semaine …. Ca veut dire que …
K – T'as l'air vraiment bizarre aujourd'hui … Tu n'as pas eu
ta dose de Gamecube ?
M – Hein ? Si … Attends une seconde … Si tu me demande ça…
Keke fixait Max avec ses grands yeux clairs, se demandant au
passage si son ami n'était pas devenu fou. Le rouquin, qui arborait un sourire
sadique, demanda à Kekenaldo :
M – Tu penses quoi de … Christiano Ronaldo ?
K – Lui ? C'est un des plus grands top-modèles de notre
génération.
M – Et le foot ?
K – Quoi ? C'est un sport pour les … Fin tu vois quoi.
M – Hum … C'est tout ce que je voulais savoir.
K – Pourquoi tu m'as demandé ça ?
Max posa sa main sur l'épaule droite de son ami puis
s'exclama :
M – Pour rien …. Je voulais juste me rappeler de vieux
souvenirs.
K – Hein ? Je comprends que dalle.
Le beubarz répondit avec un signe de la tête puis accompagné
de Keke, il descendit les escaliers principaux du Collège, comme il avait pour
habitude de le faire.
La dernière fois qu'il avait remonté le temps, Max n'avait pas
prit le temps d'observer ces lieux qu'il avait fini par oublier avec le temps.
Et alors qu'il entrait dans la grande cour du complexe, il redécouvrit ce qu'il
considérait comme gigantesque durant ses plus jeunes années. Le bâtiment
principal, qui servait en même temps d'entrée, faisait office de bouclier entre
le monde extérieur et l'univers du Collège. Notre héros s'arrêta quelques
instants au milieu des élèves, qui s'agitaient comme dans une véritable
fourmilière. Ca lui manquait cette époque ou rien n'avait d'importance.
Soudain, Il entendit des voix derrière lui :
? – Max … MAX !!!
Notre héros se retourna, et aperçu Yann, Poté et Toto qui
s'avançaient vers lui. Le beubarz fit un sourire à ses amis, sourire qui
provoqua un énorme sentiment de dégout chez Yann, alors ce dernier s'empressa
de répondre:
Y – Alors tu arrêtes ça tout de suite ou je te pete les
genoux.
Max ravala sa salive et souffla :
M - … D'accord.
Y – Je préfère ça !
Poté, qui n'arrivait pas à cacher son excitation, s'écria :
P – Alors j'ai une grande nouvelle !
M – Tu as découvert le fist an…
P – Non pas ça ! Encore mieux ! J'ai rencontré quelqu'un de
génial pour notre petit groupe ! Un nouveau membre !
M – Qu … Oh je vois.
Le rouquin fit aussitôt le parallèle avec ses souvenirs. En
effet, il se rappela qu'Adrian les avait rejoint durant leur année de
cinquième, après que Poté l'ai présenté à notre héros d'une manière assez
similaire. Max, enjoué, répondit :
M – J'ai hâte de voir de qui il s'agit !
P – Tu vas ne pas être déçu.
Poté et Yann s'écartèrent, dévoilant le visage du nouveau
membre de The Band. C'est à cet instant précis que la joie de Max se transforma
en stupeur. Face à lui ne se trouvait pas Adrian mais un blondinet élancé et
l'air un peu niais, tout le contraire de la bête de muscle savante en somme.
Max dévisagea l'inconnu de haut en bas puis questionna Poté :
M – Heu … Qui-est ce ?
P – Ah je te présente Val ! Il est nouveau dans le coin et
il est très enthousiaste ! Il aime des tas de trucs comme nous ! J'suis sur tu
vas l'adorer.
Le blondinet me tendit sa main tout en hurlant à mon visage
:
Val – Ravi de faire ta connaissance !
M – Moi aussi … Mais vous n'avez pas croisé quelqu'un
d'autre ?
Y – Tu veux dire ?
M – Un mec assez baraqué avec des lunettes et un brushing ! Ca
ne vous dit rien ?!
Y- Heu …
T – Salut Ma …
P – Non je ne m'en rappelle pas.
M – Okay ….
Val s'approcha de Max, le serra dans ses bras et s'écria :
Val – Je suis sur qu'on va devenir très amis ! Allons jouer
aux cartes Yu-gi-oh !
Ma – Oh bordel !!!
Max se dégagea de l'étreinte de Val et le poussa violemment,
et alors que ce dernier chutait, le temps semblait ralentir, puis il se figea
complètement avant que l'adolescent ne touche le sol. Tout était immobile
autour de notre héros. Il bougea sa tête dans tous les sens pour voir qui en
était le responsable, puis il finit par remarquer l'être qui lui lança :
? – J'ai bien peur que tu n'arrives trop tard Max.
M - … Je ne vois pas de quoi tu parles.
? – Pourtant la rencontre avec un de tes amis ne s'est pas
passée comme prévue … En fait elle n'a même pas eu lieu pour être franc. Tu
ferais mieux d'utiliser une de tes pierres si tu veux sauver ta timeline.
D'ailleurs je viens d'y penser mais … Pourquoi tu ne retournes pas dans le
présent pour … me botter les fesses
comme tu aimes si bien le dire ? Oh … C'est vrai … Ca ne sert à rien … Autant
pour moi !
Le visage de notre héros resta impassible. Il se contenta de
rétorquer :
M – Je n'ai pas besoin de ça … Je vais juste attendre que ma
timeline soit revenue dans l'ordre et une fois que ce sera fait … La je te
botterais le cul !
? – Tu peux toujours essayer … Tu viens déjà d'arriver trop
tard …
M – Que te dis ça ? Je peux faire comme toi, changer le
cours des choses …
? – …
M – Et oui … Mais je crois que le compte à rebours est
bientôt finie … On se revoit plus tard.
? – Espèce de …
Val tomba violemment sur ses fesses devant le regard
interloqué de Poté qui se sentit obligé de réprimander notre héros :
P – Tain mais qu'est ce qui va pas chez toi ?!
Y – Hum moi je trouve que c'est plutôt habituel chez lui.
Max attrapa Poté par le bras et l'emmena quelques mètres
plus loin avec de pouvoir discuter seul à seul avec lui :
M – Tain mais bordel Poté ! Depuis quand tu traines avec des
types pareils ?
P – Depuis que je t'ai rencontré.
M – Elle fait mal celle-là.
P – Et d'abord je ne vois pas du tout ce que tu lui
reproches ! Val est un type formidable.
Les deux beubarz se retournèrent et virent Val en train de
poursuivre des filles afin de pouvoir coller ses crottes de nez sur leurs
vêtements, tout ceci sous le regard médusé de Yann. Max regarda alors Poté avec
insistance, qui tenta de bafouiller une excuse pour se sortir de ce pétrin :
P – Bon … Il est peut-être pas si formidable que ça mais en
tout cas il est très amusant. En plus il adore Warcraft, Warhammer, Age of
Empire, tout ce genre de choses !
M - … Pour résumer, il t'a léché les pompes pour ne pas
finir tout seul.
P - …
M - …
P - … Oui certainement !
M – Et tu as adoré ça.
P – Et j'ai kiffé ça !!
M - … et je suppose que je ne vais pas pouvoir te faire
changer d'avis.
P – Y a peu de chance en effet …
M – Bon … On en reparle plus tard. Et garde en mémoire ce
que je viens de dire !
Max salua son ami puis s'en alla tandis que Poté rejoignit
ses amis qui semblaient observer Val en train de s'entrainer au break-dance. Il
s'arrêta à côté de Yannou et s'interrogea à voix-haute :
P – Tu crois qu'il sait qu'il faut une protection pour la
tête quand on s'essaye à ce genre de danse ?
Y – Non … Je pense pas.
P – Et tu ne comptes pas le lui dire ?
Y – Hum … Nan … C'est plus drôle ainsi.
Et alors que les cris de joie Val commençaient à devenir des
cris de douleur, Poté chuchota :
P – Fascinant … Vraiment fascinant.
Max déambulait dans les couloirs du Collège. Il prenait garde
à chaque tournant dans l'espoir de croiser la personne qu'il cherchait, tout en
évitant de se faire remarquer par les surveillants. Après plusieurs minutes de
recherche, il s'arrêta devant la porte qui menait aux escaliers extérieurs. Alors
qu'il empoignait la poignée, il se demanda si son accès avait déjà été condamné
à l'époque. N'ayant plus rien à perdre, Il tourna la poignée et poussa de
toutes ses forces. La porte s'ouvrit facilement et emporter par son élan, il
manqua de passer par-dessus la rambarde, a laquelle il se rattrapa au dernier
moment. Après quelques secondes à récupérer de sa frayeur, il grimpa les
escaliers quatre à quatre afin de se rendre sur le toit. Une fois en haut, il
marqua un temps d'arrêt, observa les alentours puis remarqua une masse assise
comme une bouche d'aération. Il s'avança lentement vers elle et sans que cette
dernière ne le remarque, il dit :
M – Salut.
Surprise, la masse qui se révéla être un garçon sursauta et
lâcha le bouquin qu'il était en train de lire. Enervé d'avoir été abusé de la
sorte, il jeta un regard noir à notre héros. Il ramassa ensuite son ouvrage et
déclara :
? – Si tu viens m'embêter comme tous les autres, ce n'est
pas la peine j'ai autre chose à faire.
M – Je ne viens pas pour ça.
? – Et tu viens pour quoi alors ?
M – Faire connaissance.
Le rouquin tendit sa main puis dit d'un air enjoué :
M – Je m'appelle Max.
Le garçon fixa la main de notre héros pendant quelques
instants, puis tourna la tête en répondant froidement :
Ad - … Moi c'est Adrian.
M – Enchanté.
Alors qu'Adrian replongeant la tête dans son livre pour le
finir, Max s'assit calmement en face de lui. Après quinze minutes, le garçon à
lunettes lui demanda :
Ad – Tu ne vas pas en cours ?
M – J'en ai pas vraiment l'utilité pour l'instant.
Ad – Drôle de façon de voir les choses.
M – Je sais … Et toi ?
Ad – Heu … J'ai pas trop envie d'en parler.
M – Sur ?
Ad – Désolé je dois y aller.
Adrian se remit debout d'un seul bond, et il déguerpit comme
l'éclair. Max, surpris par son comportement, marmonna :
M – C'est pas à son habitude d'être comme ça … Etrange.
A la fin des cours, Adrian s'empressa de quitter la classe dans
l'indifférence générale pour arriver le premier au parking ou il attrapa son
vélo et fila à toute allure en direction de sa maison. Bien trop concentré dans
son coup de pédale, il ne remarqua pas que Yann et Max l'avaient prit en
filature. Ils chevauchaient aussi un vélo, qu'il avait "emprunté".
Max était sur la selle tandis que Yann essayait tant bien que mal de rester
assis sur le porte-bagages sans trop souffrir. Grognon, il ne put s'empêcher d'exprimer
son mécontentent:
Y – Je me demande vraiment pourquoi je suis ton pote des
fois.
M – Parce que tu n'as pas le choix.
Y - … Ca se tient … Pourquoi on suit ce mec au fait ?
M – Y a un truc qui me chiffonne dans sa façon d'agir.
Y – Tu le connais ?
M – En quelque sorte.
Y – Bon … J'espère que c'est quelque chose d'intéressant
sinon quick !
M - … Le restaurant ?
Y – Tu fais chier.
Après quelques mètres, les 2 beubarz virent au détour d'un
virage qu'Adrian se fit prendre à parti par une bande de Ouesh. Max et Yann se
planquèrent derrière un muret pour ne se faire repérer. Yann en profita pour
constater :
Y – Attends … Ce sont des mecs de notre collège.
M – Ouais …. Je crois bien. Qu'est ce qu'ils lui veulent ?
Y – Aucune idée … Rien de bon à mon avis. Dans mes souvenirs
ils ne sont pas très fréquentables.
Un des jeunes, habillé d'un survêtement multicolore digne
des années 90, s'approcha d'Adrian et lui fit signe de lui donner quelque chose.
Ce dernier répondit d'un signe de la tête négatif. Le lascar, visiblement amusé
par l'aplomb du jeune garçon, explosa de rire et se mit à faire des grands gestes
vers sa bande qui attendait un peu plus loin. Ils encerclèrent Adrian et
commencèrent à le pousser dans tous les sens, tout en hurlant des insultes en
tout genre pour le faire craquer et pleurer. Max grogna à Yann :
M – Faut qu'on intervienne !
Y – Attends …
M – Quoi mais …
Y – J'ai dit attend !
Max était en train de bouillir. Il ne supportait pas de voir
son ami se faire traiter de la sorte. Un des lascars l'envoya à terre. Max
serrait les dents. Il s'apprêtait à ruer sur les jeunes mais Yann l'en empêcha
en disant :
Y – Attends encore un peu … C'est pour son bien ….
Un autre des jeunes s'élança et donna un énorme coup de pied
dans l'abdomen d'Adrian, qui se trouvait toujours au sol. Yann se leva et
s'écria:
Y – Maintenant !!!!!
Le cri de Yann résonna dans toute l'allée, jusqu'aux
oreilles des lascars qui s'arrêtèrent aussitôt. Ils tournèrent tous la tête, et
aperçurent deux garçons foncer dans leur direction, l'un armé d'un sabre en
bois et l'autre avec sa main droite enfouit dans son sac. L'un des Ouesh demanda
:
? – C'est qui ces tocards ?
Le chef, qui se révéla être le garçon au survêt multicolore,
répondit :
? – Aucune idée ! Occupe-t-en pendant que moi je finis ma
discussion avec notre ami.
? – Okay.
Le larbin s'exécuta, et marcha en direction des beubarz,
avec ses poings qui commencèrent à briller d'un bleu intense. Max s'exclama :
M – Un spécial !!
Y – Un de classe normale ! Laisse-moi faire !
Yann fit un énorme bond en avant, un bond si rapide que le
Ouesh ne le remarqua même pas. Le beubarz profita de cette ouverture pour se
glisser derrière son adversaire et l'assommer d'un coup de sabre dans la nuque.
La bande de thugs, refroidie par ce tour de force, recula de quelques pas car
ses membres ne souhaitaient pas finir comme leur ami. Le chef, malgré les
circonstances, resta calme et ordonna :
? – Tabassez-les ! Ce ne sont que deux spéciaux !! On est
plus nom … Que …
Le Ouesh entendit plusieurs bruits dans son dos ainsi que
des cris. Ne sachant pas ce qu'il allait trouver derrière lui, il se retourna
très longtemps. Lorsque ce fut fait, il constata que tous ses hommes étaient KO
sur le sol. Derrière eux se tenait Max, un marteau géant à la main et il
arborait un énorme sourire sur le visage. Le chef, maintenant encerclé,
commença à trembler comme une feuille.
Yann, dépité par la situation, déclara :
Y – Franchement …. Les blaireaux comme toi … Ca mérite des paires de claques.
? – Espèce de …
Max l'empêcha de finir sa phrase en l'assommant à son tour.
Yann le regarda tomber, puis dit en rigolant :
Y – Eh bah … Ca a bien changé les Ouesh …
M –Pourquoi tu dis ça ? Tu as mené une étude sur eux ?
Y – Oui je l'ai posté sur le site du collège.
M – Oh cool … J'irais jeter un coup d'œil.
Y – Ouais ca me ferait vraiment plaisir.
Ad – Les mecs … J'ai mal.
M – Oh pardon !
Max s'approcha d'Adrian qui était encore allongé sur le sol.
Le beubarz attrapa le blessé par le bras et alors qu'il l'aidait à se révéler,
Adrian lui demanda :
Ad – Pourquoi ?
Max et Yann se regardèrent puis notre rouquin répondit :
M – Parce que c'est le devoir d'un beubarz ! Ne jamais
laisser tomber quelqu'un dans le besoin … Et je devais une faveur à quelqu'un …
Y – Qui ?
M – Ca … Tu t'en souviens pas …
Un lointain souvenir envahit alors les pensées de Max. C'était
un vieux souvenir mais pour lui, c'était comme si c'était hier. Il était
entouré par une bande de Ouesh, la même qui s'en était prit à Adrian. Ces
derniers le maltraitaient, le frappaient, ils le tourmentaient depuis des mois.
Alors qu'ils s'apprêtaient encore une fois à lui voler son argent, Yann
accompagné de Poté, Toto, Keke et Adrian débarquèrent et foncèrent dans le tas
pour défendre leur ami. La bataille fit tellement de bruits qu'elle attira le
voisinage qui s'empressa d'appeler la police, qui s'en reprendre à deux fois
pour séparer les deux groupes. Le lendemain, le groupe fut convoqué par le
principal qui mit un blâme à chacun de nos héros, parce que ces derniers
avaient violé le règlement de l'école. Un collégien, contrairement à un lycéen,
ne peux pas utiliser ses pouvoirs en dehors du collège, à part dans le domaine
privé. Chacun de nos héros étaient recouvert de bleus. A la sortie du bureau,
la plupart des beubarz avaient la mine grave, sauf Max qui arborait un grand
sourire, ce dernier heureux que ses amis soient venus le chercher. Il apprit
bien plus tard que c'était Adrian qui avait prévenu les autres.
Lorsque Max revint à la réalité, Il remarqua que le regard
d'Adrian s'était aggravit, a un tel point que Max pensait qu'il allait
s'évanouir. Max tourna la tête, et vit Yann en train de basculer en avant, le
regard vide. Le chef des Ouesh, malgré le coup qu'il venait de recevoir,
s'était relevé et avait assommé Yannn. Max tenta de se lever mais le chef fut
plus rapide que lui et lui décocha un énorme coup de poing dans le ventre. Le
rouquin retomba sur ses genoux, le souffle coupé, tandis que Yann s'affalait
sur le sol face contre terre. Max leva difficilement le regard, et vit que les
yeux du chef n'étaient plus les mêmes. Ils brillaient d'un bleu intense. Le
chef déclara, d'une voix quasiment mystique :
? – Alors comme ça, on essaye de changer le cours des choses
mon ptit Max ?
Le rouquin reconnu aussitôt la voix de l'être bleu. En
colère par le fait qu'il s'en prenne à ses amis, Max riposta :
M – Espèce d'enfoiré ! Je t'interdis de t'en prendre à mes
amis ! Je jure que je vais te montrer ce que c'est de souffrir !
Max se rua sur son adversaire, en faisant apparaitre dans sa
main une boule d'énergie multicolore. Il sauta vers le chef et hurla :
M – Imagination Level 3 !!! Bom …
Max mit son bras en avant et s'apprêtait à déclencher son
attaque mais la petite orbe d'énergie dans sa main disparu aussitôt. Encore
dans les airs, Max se souvient qu'il ne maitrisait par encore cette technique
en cinquième, ce fut bien plus tard après un entrainement acharné qu'il parvint
à l'utiliser. Max sans défense, le possédé en profita pour attraper notre héros
par le bras, et il lui asséna un énorme coup de genou dans l'estomac. Le choc
propulsa Max quelques mètres en arrière, qui atterrit ensuite violemment sur le
sol. La douleur était telle que Max ne put retenir ses cris. L'être afficha un
sourire sadique. Il se délectait de la souffrance de son adversaire. Il déclara
:
? – Pas facile d'être dans un corps incapable de faire ce
que l'on souhaite … N'est-ce pas ?
M – Va te faire voir !
? – Oh ! Restes poli voyons ! Je suis encore quelqu'un de
jeune !
Soudain, l'être sentit des passants s'approcher d'eux. Ne
souhaitant pas être dérangé, il stoppa le temps, sauf pour ceux se trouvant
autour de lui. Max se remit péniblement debout, mais en raison du coup qu'il
venait d'encaisser, ses jambes tremblaient et elles parvenaient à peine à le
maintenir debout. L'être, qui le fixait avec un air de pitié, le pointa du
doigt et dit :
? – Tu parles d'un héros … Ne me dit que tu vas déjà te
mettre à pleurer … Je ne …
L'être arrêta son discours. Il était comme figé, incapable
de faire quoi que ce soit. Une sorte d'emprise psychique lui paralysait tout le
corps. Le possédé utilisa sa force brute pour opposer l'emprise et pouvoir
tourner la tête. Il vit alors que sur sa droite, Adrian était en train
d'utiliser son pouvoir contre lui. L'être, désabusé, se força à dire :
Ad – Tu … Crois … Que tu … vas … pouvoir m'arrêter ?
Adrian, malgré la douleur, répondit fièrement :
Ad – Surement pas moi vu mon état … mais lui …
L'être entendit alors quelqu'un hurler :
M –
Imagination level 2 ! Speed X Strenght ……..
Il tourna le regard, et vit Max qui courait dans direction. Adrian,
à bout de forces, relâcha son emprise et le chef reprit le contrôle de son
corps. La vitesse de Max augmentait exponentiellement, et il ne semblait pas
vouloir ralentir, ceux malgré les dégâts qui lui faisaient subir cette
technique. L'être, qui comptait en finir rapidement, décocha un rapide et
puissant coup de pied. Il pensait intercepter Max à toute vitesse et ainsi le
tuer sur le coup. Cependant notre beubarz, dont la vitesse avait aussi augmenté
les réflexes, se baissa au dernier moment. L'être, toujours dans son élan,
était maintenant sans défense. Max s'avança d'un pas, concentra toute son
énergie dans son poing et hurla en utilisant la technique la plus puissante
qu'il connaissait à l'époque :
M – IMAGINATION UPPERCUT !
Le choc fut impressionnant. Les os de la mâchoire du ouesh
se brisèrent instantanément et le coup le fit décoller du sol. L'être fut
expulsé du possédé. Aussitôt après son attaque, Max ressentit les effets
secondaires de sa super vitesse et il s'effondra, incapable de bouger.
Bizarrement le temps était toujours gelé. Notre héros bougea la tête et vit
qu'Adrian était figé à son tour. Il entendait quelqu'un marcher vers lui. Il
leva les yeux tant bien que mal, et vit l'être qui se tenait près du chef des
Ouesh. Ce dernier avait le regard emplit de haine. Il s'exclama :
? – Posséder ce type a épuisé pas mal de mon énergie … Je
vais bientôt disparaitre de cette époque … Mais je vais faire une dernière
chose avant de partir ….
Il posa son pied sur la gorge du lascar puis d'un coup sec,
il l'écrasa, le tuant sur le coup. Max ne tarda pas à comprendre les raisons
d'un tel acte de barbarie. L'être comptait rendre Max responsable pour le
meurtre du Ouesh, profitant notamment de la dernière attaque utilisée par notre
héros. Personne ne pourrait accuser un être qui n'existait pas, qui était
invisible, qui pouvait disparaitre à volonté. Après avoir accompli son dessein,
il fit un petit signe d'au revoir aux beubarz puis il disparu, comme à son
habitude.
Le temps reprit son cours normal. Max savait que s'il se
faisait attraper, il ne pourrait plus utiliser les pierres. Il ordonnait à son
corps de bouger mais plus rien ne répondait. Il était foutu, piégé. C'était la
fin. Soudain il entendit une voix lui dire :
Ad – Max …
M – Adrian … Aides-moi !!! Il m'a …
Ad – Il t'a piégé je sais !
M – Comment tu …
Ad – Poses-pas de questions ! Comment je peux t'aider ?!
M – Mets dans ma main une des pierres se trouvant dans ma
poche ! Vite !!!
Adrian s'exécuta tant bien mal. Ses mouvements étaient lents
et il avait du mal à extirper la pierre de la poche de notre héros. Finalement,
Adrian fini par en sortir une et la mit dans la main de notre héros. Malheureusement,
sans s'en rendre compte, il en fit tomber une seconde par terre. Max faillit le
lui faire remarquer mais c'était trop tard, les adultes étaient presque arrivés
à leur portée. Le corps de notre héros se remettait petit à petit fonctionner
normalement, et avec toute sa détermination, il ferma sa main. La pierre se
brisa et une aura de lumière entoura le rouquin. Adrian, comprenant que son ami
allait disparaitre, lui dit :
Ad – Je ne sais pas comment te remercier.
M – Tu le pourras plus tard ne t'inquiètes pas.
Max disparu dans un énorme flash de lumière, une fois
encore.
Une forte pluie tombait sur un vieux terrain vague. La
plupart des beubarz étaient inconscient, sauf Max. L'ombre quant à elle était
appuyé contre l'un des arbres qui tenaient encore debout. De nombreux cratères parsemaient
le terrain et une partie de la forêt entourant les lieux était en flamme.
L'ombre dit à Max :
? – C'est la fin …
Une forme angélique lui faisait face. Elle tenait une énorme
lance qui dégageait des flammes et ses quatre ailes brillaient si puissamment
qu'elles illuminaient la totalité des lieux qui devaient pourtant être submergé
par les ténèbres de la nuit. Max ne disait rien. Il semblait amorphe. Soudain
il entendit une voix dans sa tête lui chuchoter :
? – Je peux t'aider si tu veux ….
Il sentit une chose poser sa main sur son épaule. Il regarda
la main en question, elle était entièrement noire et ses doigts étaient
crochus. Notre héros se retourna et vit un être difforme avec des yeux
entièrement blancs et une bouche gigantesque. Ce dernier reprit :
? – On va lui montrer ce qu'est un vrai …
Tout devint noir. Max entendit les cris d'une femme puis
celui de l'ombre. Lorsqu'il rouvrit les yeux, une jeune femme se trouvait dans
ses bras, ses yeux étaient entièrement noirs avec un rond blanc. Puis tout
redevint noir à nouveau.
Max se réveilla dans son lit. Il en sortit, et regarda aussitôt
son portable. Il le reconnut comme étant celui qu'il avait en troisième. Max
soupira puis alla se préparer. Alors qu'il enfilait son blouson, il remarqua
qu'aucune pierre ne s'était téléportée avec lui dans cette époque. Il comprit
qu'Adrian avait fait tomber la dernière qui lui restait. Cette fois, il n'avait
plus le droit à l'erreur. Lorsqu'il sortit de chez lui, il pensa que c'était la
pire chose qui pouvait lui était arrivé. Même s'il ne le voulait pas, il devait
passer par cette étape de sa vie. Il se rendit au collège à pieds, c'était
l'hiver et de la neige recouvrait la route et les trottoirs. Une petite fumée
blanche s'échappait de sa bouche à chaque expiration. Les enfants s'amusaient
dans la neige, ils criaient, ils chantaient. Après une petite marche de
quelques minutes, il s'arrêta devant son collège. Il regarda avec une mine
triste l'écriteau qui affichait le nom de l'établissement. Sachant qu'il ne
pouvait plus reculer, Il poussa les portes d'entrée et s'engagea dans la cour.
Une bonne partie des élèves l'évitait. Il murmurait des choses qu'il ne pouvait
entendre, même s'il savait qu'elles le concernaient. Il s'arrêta prés d'une des
tables située au fin fond de la cour. Rom et Yann l'y attendaient. De l'autre
côté se trouvait Poté, Adrian, Toto et Keke. Une atmosphère lourde pesait sur
la cour, une tension qui donnerait la chair de poule à quiconque pénétrait les
lieux.
Les beubarz ne s'étaient jamais vraiment embrouillés, mit à
part une fois, et cet évènement faillit sonner la fin de la bande d'amis. Ils
ont toujours essayé d'oublier cet épisode car ils ont fait des choses qu'ils regrettent
encore aujourd'hui, mais maintenant Max allait devoir le revivre, afin de
pouvoir sauver son époque.
Entre eux, ils nomment cet épisode "Le jour où on a
faillit tuer The Band".
Part III
Fin.
Theme :
Halo –
Space Brothers.