Posted by : Maxime Hamon
mardi 27 janvier 2015
Maison des Beubarz 4 : Et le gagnant est …
Les beubarz se trouvaient dans le jardin en train de
savourer un bon verre de jus de fruit au soleil. Cela faisait 2 mois qu'ils
n'avaient pas eu de nouvelles de l'extérieur de la maison, mais comme ils
avaient de la nourriture et de l'électricité, ils ne se sont pas inquiétés.
Cependant après quelques temps certains commençaient à se poser des questions,
et ce jour-là, dans le jardin, l'un d'eux évoqua ses doutes :
No – Vous savez …. Ca fait 2 mois qu'on n'a pas eu un seul
appel d'Adrian … On ne devrait pas s'inquiéter ?
Flavie s'installa dans un transat en face de No et lui
répondit :
FL – Mais nan voyons, je suis sur qu'il va très bien et
qu'il va enfin nous donner le nom de la personne qui sort !
No – Oui je pense bien …. Parce que ça commence à travailler
certains.
No tourna la tête vers un coin du jardin, on l'on pouvait
voir Yann la tête entre les jambes, en train de murmurer "Je ne suis pas
une tapette, je ne vais pas sortir. Je ne suis pas une tapette, je ne vais pas
sortir."No soupira et reprit :
No – En même temps si tu lui avais pas coupé la … Voila, il
serait surement en train de nous parler en ce moment.
Flavie prit une gorgée de son verre et rétorqua sèchement :
Fl – En même temps il n'avait pas à me traiter d'idiote.
No fronça les sourcils, puis se rappela toutes les conneries
qu'avaient faites ses amis, et lui répondit :
No – C'est sur … Ce n'est pas toi la pire.
Soudain une voix métallique se fit entendre dans toute la
maison :
? – Mes amis, il est temps d'en finir ! Votre enfer est bel
et bien fini ! Veuillez sortir par la porte principale.
Les beubarz se regardèrent, Lily dit pour exprimer la pensée
générale :
L – C'est quoi ce merdier ?
P – Gne sé pa ma sa ma lair bien louuch !
R – Effectivement … Mais je suppose qu'on n'a pas le choix …
et puis comme ça on pourra enfin sortir de cette maison de malheur.
Rxy – Il a raison …. Pour une fois.
Les beubarz s'avancèrent tous vers la porte, Max attrapa la
poignée puis tourna le regard vers les autres. Ils lui firent signe d'ouvrir la
porte, il s'exécuta. Ils débarquèrent dans un immense couloir de verre, donnant
sur une immense vue de la ville de Vannes, dont la plupart des buildings
étaient recouvert d'énormes affiches d'Adrian habillé dans un énorme uniforme
noir, montrant du doigt un sigle des plus étranges. Les beubarz s'approchèrent
de la vitre, et virent en regardant le sol que des dizaines de troupes
lourdement armés se baladaient dans la ville, ainsi que d'énormes machines de
guerres. Les beubarz se regardèrent interloqués, Yann laissant échapper un :
Y – C'est quoi ce bordel ?!
T – Nous sommes plusieurs mois dans un jeu de téléréalité et
ça y est le monde perd la boule !
Soudain des soldats apparurent de l'autre côté du couloir,
Max s'avança de quelques pas pour demander :
M – Excusez-moi je peux savoir …
Max n'eut le temps de finir sa phrase. Entre temps, l'un des
soldats avaient dégainé une arme et tiré une flèche tranquillisante en
direction du Rouquin afin de l'immobiliser. Il eut un temps de latence,
accompagné d'un grand silence, puis les beubarz restant se mirent à paniquer et
courir dans tous les sens. Les soldats n'avaient plus qu'à tirer dans le tas,
mit à part Rom et Poté qui tombèrent dans les pommes après s'être rentrés
dedans.
Quelques heures plus tard, Lily rouvrit les yeux. Elle se
releva brusquement, l'air alerte pour voir si quelqu'un l'entourait. Mais
personne à l'horizon, elle en profita donc pour se remettre sur ses 2 jambes.
Autour d'elle une immense végétation comprenant des arbres de toutes sortes, ce
qui semblait surprenant car certains ne pouvaient pas cohabités, ne faisant pas
parti du même climat. Mais cela importait peu pour le moment, le plus important
étant de retrouver ses amis. Elle tenta de se frayer un chemin dans la forêt,
mais cela s'avéra très vite compliqué car elle n'avait aucun point de repère
dans cette densité végétale. Après quelques minutes de marche, elle remarqua
très vite que de nombreux câbles électriques se dirigeaient dans une même
direction et donc naturellement elle se mit à les suivre, espérant arriver à
une quelconque trace de civilisation. Elle finit par atterrir vers un lac avec
en son centre une petite ile ou se trouvait une petite machine. Elle remarqua
que d'autres beubarz s'étaient rassemblé sur l'île, elle s'y rua donc en empruntant un des ponts
qui reliait l'ile.
Ces personnes se trouvaient être Viviane, Roxy et Poté. Ils
firent des grands signes en voyant arriver Lily qui une fois à leur portée,
demande essoufflée :
L – Je suis contente de vous voir … Vous avez une idée d’où
nous sommes ?
Poté pointa du doigt la machine en haut, on pouvait y voir
un décompte qui allait se finir dans quelques secondes, Lily et les autres
retinrent leur souffle. Le décompte tomba à zéro, et la tête d'Adrian apparut
dans le ciel. Il s'apprêtait à dire quelque chose mais une voix venant de
quelque part dans l'immense forêt vint l'interrompre :
M – T'as vraiment une coiffure de merde !
Ad – Je t'emmerde le Roux espèce de …
Une voix se fit entendre derrière Adrian :
? – Chef vous êtes en direct.
Adrian se stoppa, puis reprit en ignorant ce que venait de
dire Max :
A – Mes amies, j'ai le bonheur de vous annoncé que vous
faites parti de mon tout nouveau jeu télévisé en tant que chef des médias.
P – Cé koi cet hystwoire ?
A – Et bien suite à l'agression de Flavie, une loi a été
voté, après avoir compris que les animateurs télé étaient les gens les plus
exposés au danger, le gouvernement a donné les pleins pouvoirs aux animateurs
sur le contrôle de l'information, du contenu des médias, etc … Et j'ai été
nommé chef des Médias. Et rien de tel
qu'un bon vieux jeu pour fêter ma nomination, et j'ai tout de suite pensé à
vous !
Emma – Et c'est quoi ce jeu ?
A – Très simple ! Vous devez survivre dans cette arène !
Viviane – C'est tout ?
A – C'est tout.
L – Attends … Ca sent l'entourloupe ! Y a pas autre chose
que tu dois nous préciser ?
Adrian fronça les sourcils puis reprit :
A – Bon … Vous vous doutez bien que ce ne sera pas aussi
facile qu'un Week-end à la plage ! L'endroit ou vous êtes est cerné par un dôme
spécial empêchant toute fuite ! Et bien sur l'endroit ou vous êtes vous veut du
mal !
P – Cé ta dire ?
A – Vous allez le savoir très vite ! Regardez les bracelets
à vos poignets ! Ils projettent une carte des lieux et ils indiquent un
check-up complet de votre santé, ainsi qu'un compte à rebours avant la
prochaine catastrophe.
P – Qui gagne ?
Adrian eut un léger sourire puis répondit :
A – C'est ça la magie de ce jeu ! Personne ne gagne !!!
MOUAHAHAHHAHAHA ! Vous allez tous mourir !!!
L – Il a perdu la boule ce con !
E – En même temps n'importe qui perdrait la tête après avoir
eut sa … sa … sa courgette coupée ainsi !
A – TOUT A FAIT ! VOUS ALLEZ TOUS PAYER POUR FLAVIE !
On entendit au loin :
Flavie – Il ne Fallait pas me traiter d'idiote ! Eunuque va
!
A – BREEEEEFFF ! Viviane ! Il y a marqué combien sur ton
bracelet ?
V – Heu … Y a marqué 10 secondes...
A – Dans ce cas je vous conseille de courir !!
Les beubarz se regardèrent puis se mirent en direction de la
forêt pour tenter d'échapper à la catastrophe.
M – Forêt de merde ! Jeu de merde ! Compte à rebours de
merde !
Max était prêt d'une rivière en train de taper dans des
cailloux, son Stitch sur son épaule en train d'essayer de le raisonner.
(Tu devrais peut-être aller te cacher ! Ca pourrait être
dangereux ...)
M – Rien à battre ! J'étais tranquille dans la maison et il
a fallut que l'autre pète un plomb ! Ras le bol ! Je ne peux jamais être
tranquille avec eux !
(Tu te ferais chier sinon ….)
M – Ouais … C'est vrai !
Max passa devant une grotte tandis qu'un gong se fit
entendre dans l'arène. Max regarda autour de lui alors que la terre se mit à
trembler. Les oiseaux qui s'étaient cachés dans les arbres s'enfuirent dans une
direction opposée, mais Max ne broncha pas, déterminé à affronter ce qui allait
lui tomber dessus. Mais la terre s'arrêta de trembler et rien ne se passa. Max
se mit à rire, et hurla dans le vide :
M – MOUHAHAHAHHA ! C'est quoi ça ? Ta machine à tuer ne
marche même pas ?! Espèce d'incompétent !
(Ca y est il perd la boule !)
Un cri venant de la grotte fit sursauter Max qui atterrit
sur ses fesses. Il se releva tout en fixant la grotte, des yeux de toutes les
couleurs commencèrent à apparaitre dans les tréfonds de la caverne. Max rangea
son Stitch dans sa veste puis murmura :
M – J'ai pas peur ! J'ai pas peur ! J'ai pas peur !
Des bruits de pas, puis des hommes et des femmes
commencèrent à sortir de la grotte. Max ne bougea pas mais il resta alerte. Et
il eut raison, car une fois qu'il pu discerner le visage de l'un d'entre eux,
son sang se glaça et il laissa échapper :
M – Tout mais pas ça …
Le groupe de Lily se baladait dans la forêt lorsqu'ils
entendirent un énorme cri :
? – AHHHHHHHHHHH MON DIEUUUUUUUUU !!!
Y – On aurait dit la voix de Max.
V – Vous croyez qu'il va bien.
Lily se retourna vers Viviane et lui répondit :
L – Ne t'inquiète pas pour lui ! Il n'a pas l'air comme ça
mais il est très courageux.
Pendant ce temps, quelques kilomètres plus loin, on pouvait
voir Max courir comme un dératé poursuivit par une centaine de zombies affamés.
Notre rouquin ne pouvait s'empêcher d'hurler :
M – POURQUOI CES CONNERIES N'ARRIVENT QU'A MOI ?!
No et Rom étaient tous les 2 assis côte à côte près d'une
cascade. Ils regardaient la lune tout en se tenant la main. No rompit le
silence qui régnait entre le couple :
No – Je pensais … Tu crois qu'on va survivre ?
Rom – Bien sur ! Nous sommes des gagnants après tout !
No – Tant mieux … Alors pourquoi tu as essayé de
m'empoisonner ?
Rom – Quoi ?
No se leva et fusilla du regard Rom tout en reprenant son
argumentation :
No – Les baies que tu m'as donné, elles n'étaient pas
comestibles !
Rom – Quoi ? Mais tu divagues ! Je les ai mangés devant toi
!
No – Qui me prouve que tu n'avais pas un anti-poison ?
Rom – Tu deviens folle ma parole ! Comment j'aurais put me
procurer un tel objet ?
Rom se leva pour prendre No dans ses bras mais cette
dernière dégaina un couteau tout en menaçant Rom de le planter s'il tentait de
l'approcher. Ce dernier fit quelques pas en arrière et porta des accusations à
son tour :
Rom – Et toi ? Tu crois que je n'ai pas vu ce regard que tu
me portais quand je faisais semblant de dormir ! Tu comptais me tuer dans mon
sommeil !
No – Mais nan je …
Rom – MENSONGE ! Regardes toi ! Tu pointes une arme dans ma
direction ! Mais regardes (Rom dégaina une fourchette et une cuillère) Moi
aussi je suis armé !
No – Je ne crois pas que la cuillère soit nécessaire.
Rom – Je te l'accorde ! dit alors Rom en rangea la cuillère
dans sa poche, Ne t'approches pas !
Les 2 amants se regardèrent avec une fureur ardente. Si l'un
des 2 tentait une approche vers l'autre, il risquerait de se faire blesse. Mais
après quelques secondes, No baissa son arme et dit à Rom :
No – Regardes ce qu'on est devenu … ça fait à peine quelques
heures que nous sommes là et nous perdons déjà la boule.
Rom – Tu as raison, répondit Rom en baissa sa fourchette, Je
m'excuse.
No – Moi aussi je m'excuse.
Rom et No allaient pour se faire un câlin. Mais ils se
stoppèrent en entendant une voix se rapprocher d'eux. Très vite ils purent
discerner ce que disait la personne :
M – POUSSEZ-VOUS !!!
Max passa devant No et bouscula Rom dans sa course, qui
perdit l'équilibre et tomba dans le vide tout en hurlant :
Rom – ESPECE DE SALE ROUUUUUUUUX !
No – Oh mon dieu !!! Tu as tué Rom !
Max – Désolé !!! J'étais pressé !!!
No se jeta près du bord, espérant voir Rom vivant en bas de
la cascade. Mais très vite elle vit que ce dernier s'était mangé environ une
dizaine de pierres avant de finir dans l'eau. No se releva dépitée, les larmes
aux yeux puis se retourna pour aller à l'opposée de Max. Mais elle butta dans
quelqu'un en se retournant, elle s'excusa sans lever la tête mais la personne
ne broncha pas. Elle leva les yeux et commença à hurler :
No – JE VIENS DE M'EXCUSER ALORS LAISSEZ MOI PASSER ! JE
DOIS ALLER FAIRE MON …
No s'arrêta net. Face à elle une horde de zombies, ses
derniers mots furent :
No – Sale roux de ….
T – C'était quoi ce cri ?
Flavie et Toto étaient assis autour d'un feu, tentant de se
réchauffer. Flavie qui soufflait sur ses mains gelées lui répondit :
Fl – Oh ça doit être une illusion de la zone.
T – Si tu le dis …. Tu crois que les autres vont bien ?
FL – Oui, ils ont surement dû trouver un coin où dormir.
Yann se tenait debout, vêtu d'un pagne en peau de bête, en
haut d'une falaise. Il observait la nature tel un guerrier aguerri. Il savait
que ses amis étaient en danger et pour les sauver, il devait abandonner son
statut d'homme. Il ne faisait plus faire
qu'un avec le nature. Etre aussi rapide que le guépard, aussi vif que l'aigle
royal et devenir le plus féroce des prédateurs. Plus tôt dans la journée, une
catastrophe lui était tombée dessus. Un tigre géant avait tenté de le tuer. La
bête avait arraché la plupart de ses vêtements d'un seul coup de griffes mais
Yann était rusé. Armé d'un bâton pointu, il planta les testicules de la bête
après avoir esquivé un coup de pattes. Il monta ensuite au sommet d'un arbre,
et n'avait plus qu'a attendre que le bête se vide de son sang et ne meurt, ce
qu'elle fit.
Yann se fit un collier avec ses dents et de ses os, il en
fit une arme. Il était devenu le roi de la jungle, il n'avait peur de rien ! Il
était fier ! Il …
E – Yann ! Tu arrêtes tes conneries et tu viens m'aider à
monter le camp.
Yann travaille toujours en solitaire. Il est le vent, l'eau,
le feu. Il est …
Emma – YANN !
Yann – Oh bordel j'arrive ! On peut même plus s'amuser ici !
Emma – Et enlève ce pagne à la con ! Y a encore du sang qui
en coule !
Le groupe composé de Poté, Lily, Viviane et Roxy se
trouvaient quelques mètres plus bas, au pied d'un arbre immense ou ils avaient
allumé un feu. Ils étaient en train de manger différentes sortes de fruits
trouvés dans une caisse. Roxy observa longuement sa nourriture, alors que les
autres la dévoraient à coup de grandes bouchées, puis les interrompit d'un air
concerné :
Rxy – Ils nous nourrissent pour mieux nous voir mourir.
L – C'est vrai … Mais on ne va pas mourir ! On va se battre
jusqu'au …
Un bip retentit depuis les bracelets de nos amis. Ils les
regardèrent, le compte à rebours s'était déclenché et il ne restait plus que 10
secondes. Les 4 amis se levèrent, et se mirent en cercle, prêt à recevoir de
plein fouet une quelconque catastrophe. Le compteur défilait, la sueur tombait
le long des joues de nos amis. Les mains de Roxy tremblaient, les poings de
Poté étaient serrés au point de saigner. Le compteur tomba à 10. Soudain Poté
reçu une goutte de pluie sur le front, une 2ème, puis une 3ème
et elles furent une multitude. Les 4 amis le virent tout d'abord comme une
bénédiction, pensant pourvoir le prendre dans l'enfer qu'était ce dôme mais
très vite ils déchantèrent. Les gouttes de pluies furent accompagnées d'un vent
des plus terribles. Il arrachait les arbres comme on arrache une mauvaise
herbe. Les gouttes heurtaient la peau de nos amis comme des cailloux. Ils
tentèrent d'avancer mais ils reculaient plus qu'autre chose, ils s'accrochaient
les un aux autres pour ne pas être séparer. Mais le pire était à venir. Une
énorme coulée de boue leur arriva dessus. Nos amis décidèrent de courir dans le
sens opposé, espérant profiter de la force du vent pour gagner en vitesse. Cela
marcha plutôt bien car ils parvenaient à garder leur distance avec la coulée de
boue, mais très vite un problème supplémentaire se posa. Face à eux se trouvait
une énorme falaise. Lily hurla à ses amis tant bien que mal :
L – IL FAUT SAUTER !
V – QUOI ? MAIS TU ES FOLLE ! ON N'AURA JAMAIS ASSEZ D'ELAN
!
L – C'est soit on mort à cause du vide soit à cause de la
boue ! Donc autant tenté le tout pour le tout ! En plus il est tout petit
alors.
Rx – … J'approuve.
Lily regarda Roxy et lui dit :
L – Même dans les situations de crise tu restes stoïque.
Rx - … Toujours.
Les Beubarz s'élancèrent par-dessus le vide. Lily et Roxy
furent les 1ères, et cela fut un succès. Alors Poté réussit à passer le
gouffre, Viviane manqua d'impulsion et atterrit sur le bord de la falaise, qui
craqua sous l'impact. Alors qu'elle tombait elle attrapa Poté qui s'accrocha à
Roxy qui prit la main de Lily, qui elle retenait le tout en s'agrippant à un
arbre.
L – BORDEL ! MAIS COMMENT TU AS FAIT POUR RATER CE SAUT !?
Vi – J'ai glissé en sautant !
Po – MAIS C'EST PAS VRAI ! C'ETAIT PAS DEJA SUFFISANT AVEC
MAX !!!
Rxy - …. J'ai mal au bras.
L'arbre auquel était agrippé Lily commençait à se déraciner.
Les forces commençaient à lui manquer dans le bras. Poté, dans un élan de
malhonnêteté, hurla :
P – Faut qu'on se débarrasse d'un poids !!
Poté tourna son regard vers Viviane qui rétorqua aussitôt :
Vi – Comment tu oses ?! Tu serais prêt à me tuer ?!!
P – Faut bien faire des sacrifices !
Vi – Mais tu es immonde ! Tu me dégoutes !
P – Ca va hein ! Tu n'es pas la 1ère et tu seras
pas la ….Dernière ?
Poté sentit que sa main était étonnamment libre. Il tourna
la tête et remarqua que Roxy l'avait lâché. Ils tombèrent alors de manière
quasi-instantanée, Poté eut juste le temps de lever son poing serré et d'hurler
:
P – Je vous Fist tous !!!
Puis lui et Viviane disparurent dans les profondeurs du
gouffre. Lily était bouche-bée, Elle hurla à Roxy :
L – MAIS POURQUOI T'AS FAIT CA ?!
Roxy resta silencieuse pendant quelques instants puis lui
répondit :
Rxy - …. Je ne sais pas … Ils m'énervaient.
L – Mais tu ne pouvais juste pas leur dire de se calmer ?!
Rxy - …. Pas assez efficace.
L – ET ARRETES D'ETRE AUSSI STOIQUE.
Rxy - …. Aucun sang-froid. Et puis je suis sur que …
Toto et Flavie se baladaient tranquillement en sautillant.
Les papillons virevoltaient autour, les oiseaux chantaient en harmonie.
Soudainement, ils arrivèrent sur un
petit chemin qui semblait à un coin du dôme. Ils l'empruntèrent sans se poser
de questions et après quelques minutes, ils arrivèrent en face de 2 gardes
posté devant une porte. Flavie, prenant son courage à 2 mains, décida d'aller
les voir.
Fl – Excusez-moi … Vous savez si on peut sortir par là ?
Les gardes, totalement surpris de voir 2 candidats ici,
pointèrent leurs armes en direction de Flavie qui leva les mains en l'air tout
en hurlant :
Fl – Cpas moi le cerveau du groupe !!!
Toto tenta de s'interposer, à sa manière :
To – Voyons les mecs, faut pas réagir comme ça ! Restons
calme.
Visiblement un des gardes n'était pas d'un tempérament très
calme puisqu'il tira sans avertissement sur Toto qui reçu la balle en pleine
jambe. Il tomba sur le sol et se mit à hurler :
To – OH MON DIEU MA JAMBE ! OH MON DIEU ! CA FAIT SUPER MAL
!
Fl – MAIS CA VA PAS ? VOUS ETES TARES OU PAS ?!
Les gardes tournèrent leurs armes vers Flavie qui sentit sa
dernière heure arrivée mais d'un seul coup, l'un des hommes tomba, la gorge
tranchée. L'autre garde se tourna pour voir qui était responsable, mais en se
tournant il se prit une lame en plein cœur. La dernière chose qu'il vit fut le
visage de Yann couvert de peintures de guerre. Le blondinet retira sa lame en
os du corps du malheureux, qui s'effondra aussitôt. Yann se retourna vers ses
amis, enfin ce qu'il en restait car Toto se vidait littéralement et Flavie
tremblait comme une feuille. Il leur déclara:
Y – La nature a parlé ! Je vous ai sauvé ! Ca fait 2 sur 12
… C'est déjà un début.
To – Quelqu'un pourrait … me … soigner la jambe …. Je vois
un long couloir blanc.
Emma se précipita sur Toto pour lui donner les 1ers secours
tandis que Lily et Roxy, arrivèrent à leur tour, couvertes de boue. Les filles
se prirent dans les bras, Toto demanda à Lily ce qui était arrivé aux autres,
elle répondit que Poté et Viviane étaient tombés PAR ACCIDENT dans un gouffre
et qu'elle ne savait pas pour les autres. Toto soupira tandis que Yann l'aidait
à se relever.
Lily se tenait près de la porte et dit à ses amis qu'il
était temps d'en découdre avec Adrian, car cette porte devait surement mené à
lui. Ses amis acquiescèrent d'un geste de la tête et d'un coup de pied, Lily
ouvrit et nos amis s'engagèrent dans le couloir remplit de câbles électriques.
Très vite ils se retrouvèrent à un croisement. A droite il n'y avait rien mais
à gauche des gardes lourdement armés firent leur apparition et tenaient en joue
nos amis. Yann se tourna vers Lily, lui donna une arme qu'il avait prit sur
l'un des 2 gardes et lui ordonna :
Y – Partez sans moi. Je vais les ralentir.
L – Mais Yann … Tu ne peux pas faire ça ! C'est un cliché de
film d'action.
Alors qu'il remettait son chapeau en peau de tigre, il lui
répondit :
Y – J'ai toujours été aimé ce qui était kitsch !
Ses amis prirent à droite tandis qu'il s'engagea sur la
gauche. Les gardes le sommèrent de s'arrêter mais il n'écouta pas. Il dégaina
son épée en os et hurla qu'il allait tous les charcuter. Les gardes, prenant la
menace très au sérieux, ce sont des gardes après tout, ouvrèrent le feu sur le
beubar. Des dizaines de balles lui transpercèrent le corps, mais tel Boromir
dans un jour de gloire, il continua à avancer jusqu’à s'écrouler à leurs pieds.
Ces derniers se mirent à rire en voyant le pagne de Yann, mais une série de bip
les alarma. Ils retournèrent le corps mourant de notre ami, qui arborait un
énorme sourire et avait une grenade dans chacune de ses mains. Avant qu'elles
n'explosent il eut le temps de prononcer un :
Y – On se retrouve en Enfer les tapettes.
L'explosion tua tous les gardes présents et bloqua le chemin
aux éventuels renforts. Lily et sa bande arrivèrent devant une énorme porte de
métal. Ils se regardèrent, firent un signe de la tête, puis poussèrent la
porte. Adrian les attendait à la station de contrôle au milieu de la salle, qui
faisait face à tous les écrans qui transmettaient les images au monde entier.
Il était en train de se faire une bouteille de Whisky à lui seul. Les Beubarz
regardèrent autour d'eux, la pièce était totalement vide et en désordre. Adrian
dit, alors qu'ils s'approchèrent :
A – Ils ont fuit quand ils ont su que vous arriviez … Me
voila donc sans défense.
Il se leva en titubant, faisant face à ses bourreaux. Il
reprit après avoir bu une nouvelle gorgée :
A – Vous croyez vraiment que ca va changer quelque chose ?
C'est trop tard la machine est déjà lancée depuis bien longtemps …
E – Qu'est ce que tu veux dire ?
A – Les médias contrôlent déjà nos vies depuis des dizaines
d'années. Nous en sommes la preuve, au départ nous faisions la maison des
beubarz pour se moquer d'eux, et elle nous a fait devenir comme eux, des
pantins sans âme. Je n'ai fait que profiter de cette opportunité.
Fl – Tout ça à cause de ta ….
A – ON ARRETE DE PARLER DE CA ! OUI TU ME l'A COUPEE J'AI
COMPRIS VOILA ! BIEN SUR QUE CA M'A RENDU BARJO !!! Mais il n'y a pas que ça ….
To – Quoi d'autres ?
A – Imaginez … Une foule entièrement pendu à vos lèvres pour
savoir quel idiot allait se faire éliminer … C'était grisant … J'avais du
pouvoir …! J'étais quelqu'un !! Puis Flavie est arrivée … et je n'ai pas
supporté l'humiliation … C'était trop pour moi ! Alors les pleins pouvoirs
médiatiques m'ont été donnés ! Je peux faire croire ce que je veux aux gens.
Rx - …. Ce n'était pas déjà le cas avant ?
A – Ouais mais sauf que la on s'assume vraiment ! Les
tabloïds racontent n'importe quoi sur les gens, les informations annoncent des
choses détournées, la jeunesse est formatée avec de la télé poubelle. TOUT LE
MONDE LE SAIT … ET PERSONNE NE FAIT RIEN.
Lily pointa son arme, et dit sur un ton des plus décidé :
L – Moi si !
Adrian baissa les épaules, puis lui répondit l'air blasé :
A – Ma pauvre Lily ca te dépasse … Tu crois vraiment que je
suis la tête pensante du système ? Il y a des gens au-dessus de moi qui me
trouveront un remplaçant. Tu n'es rien pour eux !
Lily ne répondit pas, un silence s'installa dans la salle,
son arme était pointée en direction d'Adrian. Finalement Lily rompit le silence
en déclarant :
L – Je vais faire en sorte que ce système s'effondre ! Un à
Un je vais les faire tomber … Et tu vas être le 1er de cette longue
liste.
Adrian fixa Lily droit dans les yeux, il finit son verre
puis écarta les bras en le laissant tomber. Lorsque ce dernier toucha le sol
Lily tira, par 3 fois. Adrian mourut sur le coup, et tomba dans son fauteuil.
Lily lâcha l'arme et ses amis la retinrent pour ne pas
qu'elle tombe dans les pommes. Ils décidèrent de ne pas trainer car des
renforts risquaient d'arriver d'un moment à l'autre.
Nos amis réussirent à s'échapper du dôme qui se trouvait en
plein milieu du golfe du Morbihan. Ils trouvèrent un embarcadère près de ce
dernier, et volèrent un bateau. Alors qu'ils s'éloignaient de l'enfer qu'il
venait de vivre, Lily dit à ses amis :
L – Je vais tous les venger ! Je le promets ! Tous ! Sauf Poté et Viviane parce que …
Rx – Parce que rien du tout ! On va les venger aussi voyons
!
L – Bref … Vous avez des nouvelles de Max ?
Les beubarz la regardèrent et ne répondirent pas, Lily
compris et préféra se murer dans le silence, car ce n'était pas le moment de
pleurer, ils n'étaient pas encore à l'abri.
Un homme observait la scène dans son bureau qui se trouvait
au sommet du Centre de Contrôle des
Médias, lui-même situé en ville. Rien ne le distinguait des autres, sauf qu'il
avait une photo de Cristiano Ronaldo sur son bureau. Une femme entra dans son
bureau, un énorme dossier à la main et lui annonça :
? – Monsieur … Ils se sont échappés.
L'homme se tourna vers la femme et dit d'un ton serein :
? – Eh bien … Que le vrai jeu … Commence.
Maison des Beubarz 4
Fin.
Theme :
M – AHHHHHHHHHH !!!!
Max atterrit dans une flaque de boue. Il resta quelques
secondes sans bouger, puis il entendit quelqu'un l'appeler :
? – Max ?
Il fit un bond de 15 mètres tout en hurlant :
M –PAS DES ZOMBIES ! PITIE !!
Max se couvrait le visage avec ses mains. Mais voyant que
rien ne se passait, il décida de jeter un coup d'œil furtif, et reconnu le
visage de Poté. Il lui demanda après avoir laissé échapper un soupir de
soulagement :
M – Mais qu'est ce que tu fous là ?
P – Bah il s'avère que par un hasard fortuit, Roxy nous a
lâché et nous avons atterrit ici … Et on ne sait pas comment sortir.
Max regarda autour de lui, s'arrêta quelques instants sur sa
droite tout en haussant le sourcil droit et questionna à nouveau Poté :
M - Pourquoi vous n'avez pas essayé l'escalier à droite ?
Poté regarda à droite à son tour, constata sa connerie,
soupira puis fit signe à Viviane d'avancer vers l'escalier. Alors qu'ils
montaient le long de ce dernier, Poté posa une question à Max qui le perturbait
depuis un long moment :
P – Au fait … Tu as croisé No et Rom ?
Le Visage de Max devint blême, il prit Poté par l'épaule et
lui chuchota :
M – Bon tu vas rire
mais …