Toute la bande, comprenant Lily et ses amies se sont retrouvés dans la salle de réunion du Ouest-France. Ils sont tous assis autour d'une table en train de s'occuper chacun de leur côté pour passer le temps. Et alors que certains envisageaient de partir sans crier gare, une jeune journaliste entra avec fracas dans la pièce tout en disant :
J - Mesdames, Messieurs, Désolé pour mon retard ! Je me présentes Caroline Proust, et je vous préviens d'avance j'insiste sur le s ! Le 1er qui fait une blague je le déboîtes compris ? Bon si je vous ai convoqué aujourd'hui c'est ...
Yannou la coupa aussitôt :
Y - Donc si on a accepté de venir ...
Caroline fixa Yannou pendant quelques secondes avec de grands yeux ébahis puis elle finit par reprendre :
C - Donc .... si vous avez accepté de venir c'est pour une raison bien précise: Votre ami, en la personne de Max, fête les 1 an de son blog ou il écrit les différentes histoires vous mettant en scène chaque semaine.
Y - C'est un connard !
R - Une tarlouze !
Fl - Du coup je pensais les roux ils ont tendance à plus aimer les carottes que les autres ?
Rx - ......... Qu'est-ce que je fous la Bordel de merde ?!
C - Bref ... Hum ... Si vous êtes d'accord, je voudrais vous interviewer chacun votre tour, en vous posant différentes questions sur le travail de Max.
P - Pourquoi il a engagé une journaliste plutôt que de le faire lui-même ?
C - Il veut faire quelque chose de ... plutôt officiel pour l'occasion, après tout l'article d'un journal n'est-il pas la meilleure façon de fêter l'anniversaire d'un Blog ? Et il compte ajouter vos interviews dans cet article tout simplement.
P - C'est pas bête comme idée dis donc.
C - En plus il va en profiter pour faire de la pub pour son site, et ainsi gagner de l'argent sur votre dos sans que vous soyez au courant.
P - Le Salaud j'aurais dut le parier !!!
C - Bon .... Qui commence ?
Caroline et Lily se faisaient face dans une petite pièce du journal à peine éclairée par une minuscule ampoule. Caroline sortit un Pc de son sac, qui était d'un rose tellement éclatant qu'il aurait put aveugler n'importe qui.
C - Alors Lily .... Que pensez-vous du travail de votre grand ...
L - PETIT frère c'est mieux.
C - Mais ....
L - J'ai dit Petit frère !
C - Bon .... de votre petit frère dans ce cas.
L - C'est vraiment pas mal, j'aime plutôt bien son style mais il devrait vraiment investir dans un Bescherelle ce con ! Y a une seule chose qui me chagrine : C'est que je passes toujours pour une brute épaisse dans ses beubarz ... Pourtant je suis quelqu'un de raffinée, doux, gentille ...
C - Ah Bon ? Pourtant ...
A peine la journaliste avait commencée sa phrase que Lily dégaina son légendaire "Shotgun Glance of the Dead !" qui transformerait la plus féroce des créatures en un vulgaire caniche. Caroline qui s'était figée en croisant le regard de Lily, se ravisa aussitôt :
C - Nan mais vous êtes quelqu'un de sensible, agréable, terriblement aimable ....
L - N'en faites pas trop sinon je vais devoir répandre vos boyaux sur chacun des murs de cette pièce.
C - Sympa aussi ... Très Sympa ...
C - Quelque chose vous chagrine Mr.Poté ?
P - Bah ... Vous voyez... Je trouve que j'ai vraiment l'air désespéré avec les filles dans les écrits de Max, alors que ce n'est pas du tout le cas, au contraire , je suis quelqu'un de très patient en ce qui concerne les filles.
C - Vraiment ? Pourtant j'ai cru comprendre que vous étiez inscrit sur plus de 60 sites de rencontres en tout genre sous le pseudo "ShowShowLapin56".
Les mains de Poté se crispèrent, il demanda avec une voix étouffée :
P - Comment vous savez-ça ?
C - On va dire ... que j'ai mes sources.
Pendant ce temps, dans la salle d'attente du journal, No demanda à Rom :
N - Mais d'ou tu sors tout cet argent ?!
R - On va dire que ... J'ai croisé le chemin d'une âme charitable.
R - Excusez-moi j'étais en train de discuter avec ma copine.
C - Très bien.
R - C'est du solide vous savez ... 1 an ... Hehe .... Du Rock.
C - Hum.
R - Vous vous en foutez ?
C - Totalement. Donc si j'ai bien compris votre saga est l'une de plus suivies sur le Blog de Max, c'est bien ça ?
R - Que voulez-vous ? Les personnages extraordinaires ont toujours fasciner la populace.
C - Possible ... Mais pourtant dans cette saga vous êtes un personnage très sombre, bien loin de l'image qu'il donne de vous habituellement je trouve.
R - Quoi ?
C - Vous y apparaissez colérique
R - Hum ...
C - Sombre.
R - Heu ....
C - Un véritable assassin en somme ... Qui a tué un de ses amis de sang-froid.
R - ... Est-ce que vous avez une corde ?
T - ....
C - ....
T - ....
C - Vous en avez pas marre d'être toujours caractérisé par cette lenteur ?
T - Oh ... Je le prends pas mal vous savez je sais qu'il ne pense pas a mal .. C'est juste un running-gag, rien de bien méchant !
C- Mais vous méritez une plus grande place quand même ...
T - Je l'aurais ne vous inquiétez pas pour ça , mon heure de gloire ne vas pas tarder.
C - Très bien ... Mais du coup ...D'ou vous vient cette lenteur légendaire ?
T -Oh ... Donc vous voulez savoir .. C'est un grand débat parmi mes amis. De nombreuses tentatives pour l'expliquer ont vu le jour mais je vais vous dire le pourquoi du comment, et c'est très simple car il s'agit de ....
Fl - Il devrait avoir honte !
C - Je vous demande pardon ?
Fl - A cause de lui, je passe pour une véritable écervelée. C'est juste ... que je ... Bon je l'avoue ... Je suis un peu tête en l'air je l'admet.
C - Oh il exagère les choses vous savez bien.
Fl - QUOI ? J'exagère en plus ?!
C - Mais nan voyons vous avez mal compris ....
Fl - Quoi ?! C'est de ma faute en plus c'est ce que vous voulez dire ? Vous avez commis votre 1ère et dernière erreur jeune fille !
Flavie, s'éleva les 2 pieds sur la table grâce a un petit bond et s'élança en High Kick en direction de la journaliste. Cependant le portable de Caroline tomba de sa poche directement sur le sol, et par réflexe, elle se baissa aussitôt pour le ramasser, esquivant ainsi le coup de pied de Flavie qui n'ayant plus personne a frapper, traversa la porte et alla s'encastrer dans la photocopieuse. Caroline se releva en s'excusant, remarqua que Flavie n'était plus la, elle sortit de la pièce pour découvrir Flavie devenir la 1ère femme-photocopieuse. Affolée, elle s'approcha de Flavie en lui demandant :
C - Ça va ?!
Fl - Hum ... Ca va ... et la effectivement vous pourrez dire ... que c'est ma faute.
C - ...
A - Oui donc à la page 64 du Code Civil.
C - ....
A - Alinéa 6, Ligne 148, Ordonnance de Mr.Boring a l'attention de Miss Lame datant de Juillet 1978.
C - Excusez de vous interrompre a la tentative de réponse "Comment allez vous ?" mais ... d'ou vous vient ce superbe brushing.
Les yeux d'Adrian s'illuminèrent, Il jeta sa tête en arrière puis dit :
A - Vous parlez ... de ça ?
Adrian se leva à la surprise de Caroline, un cameraman entra dans la pièce, Adrian déboutonna sa chemise et dit sur un ton langoureux tout en sortant une bouteille de shampoing :
A - C'est simple, j'utilise "Bretagna", le shampoing des vrais bretons, les durs, fait à partir d'eau de mer et d'une tonne de produits toxiques dont on ne prononcera pas le nom évidemment. 45 euros la bouteille.
C - Je prends !
Adrian se rapprocha de son visage :
A - La bouteille ?
C - LA CAISSE !!!!
C - Alors d'après vous les beubarz de Max sont juste parfait ?
V - Bah vi ... Enfin je crois .. Je sais pas trop ...
C - Pourquoi vous dites ça ?
V - Je ... Je sais pas ... J'ai l'impression que j'ai la poisse depuis qu'il m'a inclut dans ses écrits.
C - Mais nan voyons ! C'est votre imagination que vous joue des tours j'en suis sur.
Caroline se leva et renversa son café brûlant sur le haut de Viviane qui hurla sous le coup de la douleur, Caroline, terrifiée, voulut aider les choses mais elle trébucha et tomba sur Viviane dont la chaise bascula en arrière et traversa le mur de la pièce. Viviane tenta de se relever mais elle se prit un chariot remplit de dossier qui avait échappé au contrôle d'un archiviste du journal. Le Chariot l'envoya directement dans les escaliers ou elle fit une chute d'environ 2 étages. Les pompiers confièrent aux beubarz que c'était un miracle qu'elle soit peu abîmée par une telle chute, mais que par contre au niveau psychologique elle avait prit un coup, n'arrêtant pas de dire que c'était la faute d'un Roux si elle était maudite.
E - Vous savez il me faisait peur avant ... Mais c'est du passé.
C - Oh je suis contente pour vous.
E - Voila ... Je n'ai plus peur quand il m'approche ...
C - C'est bien ...
E - Des fois il me hante dans mes cauchemars ...
C - Heu vous allez bien ?
E - Il me poursuit ... Il me fait peur, il est là, dans l'ombre ... J'arrive pas à dormir ...
C - Calmez-vous !
E - AHHHH LE VOILA !
Emma sortit de la pièce en hurlant, descendit dans la rue, attrapa un taxi et lui ordonna de l'envoyer le plus loin possible de cette ville.
C - Donc ... Vous n'avez rien à dire ?
Rx - ... Rien a dire.
C - Vraiment ? ... Parce que ça risque d'être problématique quand même pour l'article vous savez ...
Rx - ... Biatch.
C - Je vous demande pardon ?
Rx - Je veux dire .... Effectivement fraudait pas que ça fasse tache !
C - Ah ... Bon ... Alors ?
Rx - ....... Drôle !
C - C'est tout ?
Rx - Tu veux pas la lune non plus espèce d'idiote ?
C - Vous avez dit quoi ?
Rx - C'est tout ce que je voulais dire.
C - Bon ... Au revoir dans ce cas.
Rx - C'est ça ... Bonne a rien.
N - Bah ... C'est un roux quoi.
C - Oui je sais ... Mais ?
N - Qu'est ce que vous voulez que je dises de plus ?
C - Bah vous pensez quoi de son écriture ?
N - Oh bah je trouves qu'il prend un peu la grosse tête depuis quelques temps, à écrire en Anglais et tout ! Il pense même pas à ceux qui ont du mal avec cette langue.
C - Ah c'est un peu méch ...
N - De plus il prend pas en cause la lutte féministe ! Je veux dire les femmes sont toujours relayés au 2nd rang !
C - Oui c'est sur mais ...
N - Et l'Irak ?! Il y a pensé à L'Irak ?! Au lieu d'écrire ses textes pourris ?! ET MON VOISIN ?! JE VAIS LA DEFONCER CE FILS DE .... ! JE VAIS LUI FAIRE BOUFFER SON FAUTEUIL ROULANT PAR L'ANUS !
Rom entra dans la pièce, attrapa No par les épaules tout en disant :
R - Je vous la pique je crois qu'elle fait une de ses nombreuses crises.
N - JE VAIS TOUS VOUS TUER !!!!!
R - Oula c'est plus violent que d'habitude.
La légende raconte que No aurait menacé les policiers qui l'ont embarqué d'enfoncer son Fist si fort dans leur postérieur qu'il ressortirait par la bouche, et qu'elle aurait tentée de s'enfuir tout en chantant du Wax Taylor ... Mais est-ce vrai ? On ne le saura jamais.
R - Ah si c'est vraiment arrivé ! Elle a même frappée une prostituée tout en disant qu'elle dégradait l'image de la femme.
Le suspens Bordel de merde !
R - Roh ... Même pas drôle !
K - Max il a toujours été là pour moi.
C - C'est ce qu'on m'a dit.
K - Même quand ça n'allait vraiment pas.
C - Je veux bien croire ça !
K - De toute façons les femmes vous savez ... Elles n'en valent pas la peine !
C - Je vous demande pardon !
K - Bah ca se voit non ?
C - Quoi ?
K -Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?.
C - Si, je le suis ...
K - J'ai écrit une thèse la dessus je peux vous la lire ?
C - Heu ... Revenons à l'interview !
K - Alors Page 1 sur 149 !
C - Bordel de merde ..
C - Bon j'ai eut une journée difficile vous savez ... Vous êtes le dernier des Beubarz donc on va faire vite.
Y - Très bien.
C - Donc vous êtes acteur professionnel c'est bien ça ?
Yannou sortit ses lunettes et les mit aussitôt :
Y - Oui a mes heures perdues.
C - Il vous paye pour ça ?
Y - Nan voyons ... Je fais don de moi .. Ce sont mes amis.
C - Vous semblez ... Beaucoup plus direct dans les Beubarz.
Y - C'est une image qu'il aime bien donner de moi ... Vous savez ce qu'il m'a dit une fois ?
C - Nan allez-y.
Y - Que quand il sera éditeur ... Il publiera un de mes livres ...
C - Vous y croyez ...
Y - Le monde est pleins de surprises ... Et chacun de ses beubarz en est la preuve.
C - Hum ...
Y - Par contre il reste toujours une tarlouze.
Le dernier beubarz sortit du bureau du Ouest-France, la journaliste était avachie dans sa chaise après avoir poussé un très long soupir. Soudain des pas se firent entendre derrière elle, elle se retourna, c'était Max accompagné de son légendaire Stitch qui trônait comme d'habitude sur son épaule. Max attrapa et lut les différentes interviews, il esquissa un sourire, Caroline lui demanda :
C - Alors vous avez prit votre décision pour votre Beubarz des 1 an ?
M - Oui Ca y est.
C - Je regrette quand même d'avoir participé à cette machination ... Leurs faire croire que c'était pour le journal franchement ...
M - Je suis irrécupérable je le sais ... Mais après tout c'est la meilleure façon pour moi de les remercier.
C - Ah bon ?
M - Oui car c'est en les mettant en scène que j'ai réussi à faire vivre ce blog, grâce à leurs personnalités hautes en couleurs.
C - Mais ... C'est toi qui à écrit ces articles nan ?
M - Tout ce que j'ai fait ... C'est observer ... C'est la seule chose que j'arrive à faire.
C - Un peu flippant.
M - Je te l'accorde.
Caroline se leva, attrapa sa veste, Maxime posa la feuille et la suivit, sur cette dernière on pouvait lire comme titre :
