Posted by : Maxime Hamon lundi 31 août 2015

Carter fixait les trois personnes qui se dirigeaient vers eux à toute allure. Celui qu'il pensait avoir abandonné dans le désert les menaient. Il ordonna à ses hommes de former une barrière entre les 3 renégats et Cowton. D'ailleurs ce dernier sortit la tête et hurla à son shérif :
Cow – Vous comptez les arrêter ou les regarder faire ?
Plusieurs caravanes ralentirent, contenant des hommes armés jusqu'aux dents. Ils commencèrent à tirer en direction de nos héros afin de les mettre en garde. Mais aucun d'eux ne ralentit. Ils étaient déterminés à en finir. La Croix géante de Poté s'était déployé des deux cotés de son cheval. Il tira un énorme missile en direction d'une des charrettes qui explosa en milles morceaux. Carter ne pouvait qu'observer la chose. Ces hommes n'étaient que trois mais ils avaient la force et la détermination d'une véritable armée.
Les balles continuaient de fuser vers nos héros. Une manqua de peu Yann, lui lança une coupure sur le bras gauche. Poté s'approcha de lui et lui demanda :
P – Je peux te demander une faveur ?
Y – Hum ?
P – Tu peux me laisser le shérif ?
Y – Tu es sur ?
P – C'est à moi de venger Lily, je te laisserai Cowton.
Y – Ca me va ! Je vous couvrirai tous les deux depuis derrière le convoi.
M – Ah parce que j'y vais moi aussi ? Je pensais rester tranquillement ici … en arrière.
Y – Nan il a besoin de toi !
M – Bon ! Bon !
Yann pointa son pistolet, appuya sur un des nombreux boutons de la crosse puis tira en direction des différentes charrettes. Les balles s'accrochèrent aux toiles et laissèrent échapper un immense nuage de fumée qui cacha nos héros. Carter et ses hommes étaient totalement effrayés. Ils ne voyaient plus les assaillants alors en réponse ils se mirent à tirer dans tous les sens. Un cri se fit entendre, suivit d'un autre. Ces idiots se tiraient les uns sur les autres. Carter tenta de les calmer mais rien ne semblait les stopper. Soudain il entendit des bruits de sabots se rapprocher de lui, il tira dans la direction du bruit mais cela ne l'interrompit pas. Il s'acharna mais cela ne changea rien. Soudain il vit une ombre gigantesque se jeter sur lui. C'était Poté. Il tomba lourdement sur Carter et le fit basculer en arrière. Les deux hommes chutèrent dans une charrette qui se trouvait non loin de là. Poté se releva le premier et envoya valser le conducteur qui se fit écraser par les roues de la charrette.  Carter se releva, sortit son arme et tenta de descendre son adversaire mais le géant fut plus rapide et désarma le shérif en le frappant dans le bras. Carter pour se défendre, attrapa la première qui se trouvait à portée. Il empoigna un objet métallique et menaça Poté avec. Carter tenait une immense poêle dans la main. Un flottement s'installa pendant quelques instants. Ils se trouvaient dans la charrette cuisine du convoi. Carter reprit ses esprits et frappa Poté avec en plein visage. Notre héros tituba pendant quelques instants, puis rétorqua en le frappant avec une casserole. Les deux hommes s'affrontèrent ainsi pendant un petit moment, puis ils finirent par se battre à mains nues.

Yann était sur le cheval de Poté et cherchait à faire fonctionner l'arme de son ami. Il regardait l'impressionnante quantité de boutons et décida d' appuyer sur un au hasard. Cela déclencha une sulfateuse qui décima la population d'une des charrettes. Yann eut un air choqué pendant quelques instants, puis son coté joueur reprit le dessus et il s'amusa à tester tous les boutons sur les pauvres hommes de Carter et Cowton.
Plusieurs miliciens se trouvaient dans une charrette, l'un d'eux tirait dans le vide depuis l'ouverture, la fumée obstruant toujours leur vision. Un des hommes qui chargeait son fusil appuyé contre la toile se mit soudainement à hurler de douleur. Ses partenaires se tournèrent vers lui. Ils remarquèrent alors la lame qui traversait le ventre de leur compagnon. Le katana fila vers le bas et ouvrit en grand le ventre de pauvre bougre, qui déversa ses tripes sur le sol. Ses partenaires se levèrent d'un bond et tirèrent dans sa direction afin de tuer l'assassin, et d'achever les souffrances du pauvre garçon. Les balles le traversaient comme une passoire et très vite il ne ressembla plus à rien. Les tireurs finirent par se calmer et fixèrent la toile toute trouée pendant quelques instants, comme s'ils espéraient que quelque chose vienne les rassurer. Ils entendirent un clic, ils tournèrent la tête à gauche et une balle traversa la tête de deux d'entre eux. L'assaillant était Max, qui se tenait à la toile de la charrette. Ils essayèrent de le descendre, mais notre ami se faufila rapidement parmis eux et les désarma en leurs coupant la main à chacun. Il les fini ensuite en leur tranchant la gorge. La fumée commençait à se dissiper et Yann remarqua la tuerie que venait de faire Max. Il se dit alors :
Y – Faudra que je fasse attention à ne pas l'énerver celui-là. Il n'y a pas qu'avec les couteaux de cuisine qu'il était adroit.
Max s'approcha des rênes et prit le contrôle du véhicule. Cependant, il n'entendit pas le cowboy qui se rapprochait de lui. Il pointa son arme vers notre rouquin, qui était concentré sur la route. Un bruit de coup de feu retentit, résonnant dans toute la vallée. L'homme qui s'apprêtait à tirer sur notre ami tomba de son cheval, blessé à la poitrine. Max se retourna et vit Yann lui faire signe, l'irlandais pensa :
M – Je ferais mieux de ne jamais le mettre en colère, ou il serait capable de me faire un deuxième trou de ….

Carter et Poté s'échangeaient toujours des coups de poings dans le véhicule cuisine. Puisqu'il n'y avait personne aux commandes, la charrette voguait de droite à gauche, heurtant d'autres véhicules de temps à autres.
Carter, le visage tuméfié, moqua son adversaire en disant :
C - Tu ne te débrouilles pas trop mal pour un homme d'église.
Poté rétorqua :
P – Toi par contre pour un shérif tu te bats comme un vieillard.
Le shérif, fou de rage, répondit en envoyant la tête de notre pasteur se fracasser contre la cuisinière qui se trouvait à coté d'eux. Poté attrapa un pot de verre et l'explosa sur le crâne de son adversaire. Carter avait du sang qui lui coulait partout sur le visage. Sans raison, il se mit à rire et rigola :
C – Vous me faites rire ! Vous pensez être la justice alors que vous descendez des hommes à tour de bras, vous brulez des maisons. Vous pensez vraiment être capable de vous attaquer au monstre qu'est Cowton ?
P – Tu parles de celui qui s'est enfuit comme un pleutre ? Ca me parait plutôt jouable.
Il frappa une nouvelle fois Carter qui bascula en arrière, tombant sur les chevaux. Poté se rua sur lui et tenta de le faire tomber mais le shérif se cramponna aux chevaux afin de ne pas chuter. Il riposta en frappant le géant en plein ventre. Il put ainsi remonter dans la carriole. Poté eut du mal à récupérer, et de ce fait Carter put prendre le dessus sur le pasteur, le plaquant au sol et le rouant de coups. Après un moment, il s'arrêta. Le visage de Poté était déformé, son œil droit avait doublé de volume et du sang venant de sa bouche coulant à flots. Le shérif lui chuchota à l'oreille :
C – Tu sais c'est dommage que votre amie soit morte, elle était plutôt jolie … Je l'aurais bien … fin tu vois quoi. Ça aurait été un honneur pour elle, une sale sauvage. Je suis quelqu'un de très généreux avec les êtres inférieurs.
Le visage de notre héros se déforma encore plus, mais cette fois à cause de la colère. Il assena une énorme droite à Carter qui le mit KO. Il enchaina avec une deuxième, une troisième. Le shérif tomba en arrière, permettant au pasteur de se relever. Le géant attrapa le lieutenant de Cowton par le col et commença à le frapper de toutes ses forces, à chaque endroit qu'il pouvait atteindre, tout en gueulant :
P – JE T'INTERDIS DE DIRE ÇA SUR MA SŒUR ESPECE D'ORDURE !!!
C – Ta sœur …. Cette peau-rouge … C'était plutôt une P..
Il ne put finir sa phrase. Poté le frappa encore une fois en plein visage, brisant la mâchoire du shérif mais se cassant la main au passage. Il lâcha Carter qui tomba, l'air totalement hagard. Il attrapa le pistolet de ce dernier et l'arma vers lui. Il s'apprêtait à tirer mais une balle traversant le véhicule l'en empêcha. Il remarqua alors plusieurs ombres sur le tissu de la carriole, se révélant être des hommes du shérif accrocher au véhicule. Il descendit deux d'entre eux mais l'arme se révéla vite être a court de munitions, et il restait encore quatre personnes en train d'assaillir le véhicule. Poté savait la situation désespérée, et elle le devint encore plus lorsqu'il aperçut Carter en train de s'enfuir en détachant un des chevaux. Il tenta de le rejoindre mais un tir l'en empêcha à nouveau. Soudain un choc fit trembler la charrette, faisant tomber un des hommes accroché sur le toit.  Le pasteur sortit sa tête et vit Max en train de fracasser son véhicule contre le sien, afin de faire diversion. Le rouquin lui ordonna :
M – Occupe toi de Carter ! T'en fais pas pour eux je m'en charge !!
P – Merci !! Je te revaudrai ça !

Poté sans attendre se jeta sur les chevaux, pour rejoindre Carter qui se trouvait sur ceux de tête. Max rentra encore une fois dans la charrette, faisant tomber un second cowboy. Il en restait deux. L'un d'eux sortit son arme pour tirer sur notre ami, mais ce dernier utilisa l'arme à feu cachée dans son sabre et le descendit d'une balle dans la tête. Cependant le quatrième lui aussi avait son colt dans la main, et Max devait recharger, ce qui le laissant sans défense. L'irlandais tenta de recharger le plus rapidement possible mais il était trop tard, le cowboy allait lui tirer dessus. Il n'avait plus qu'à espérer que la blessure ne soit pas mortelle. Cependant ce ne fut pas le bruit d'un tir de pistolet qui résonna, mais celui d'un énorme boulet de canon. L'énorme projectile déchiqueta la toile, ainsi que l'homme qui se trouvait dessus. Les morceaux de son corps tombèrent sur le sol. Max, choqué, regarda derrière lui, et aperçut Yann, qui se trouvait dans le même état. Ce dernier s'exclama :
Y – Ce n'était pas le résultat escompté …
M – Au moins tu m'as sauvé la vie … Ils sont ou les autres ?
Y – Bah … Je me suis amusé avec l'arme de Poté … Elle est vachement bien dis donc !  Je veux la …
M – Tu as déjà la tienne !
Y – Roux de mes ….

Poté se rapprochait de plus en plus du shérif qui tentait tant bien que mal de couper les liens qui liaient les chevaux à la carriole. Poté était enfin à portée de Carter mais ce dernier réussit enfin à défaire les cordes. Les deux bêtes de têtes se détachèrent et il allait prendre le large. Poté revit l'image de Lily morte dans ses bras. Il pensa que s'il échouait, il ne pourrait pas ne le supporter. Il se devait de la venger, de les venger. Cet homme a prit sa famille.
Poté s'élança de toute sa longueur, il attrapa Carter par le col et le ramena sur son cheval. Les deux autres montures s'en allèrent. Poté, d'un énorme coup de coude, assomma le lieutenant de Cowton. Poté prit alors une des cordes que le shérif avait défaites quelques secondes plus tôt, et il l'attacha solidement avec. Il détourna la route de la charrette qui se dirigeait maintenant vers un étang. Il attendit le dernier moment, vraiment le dernier moment. Il balança Carter qui passa sous la carriole et qui était maintenant trainé par la charrette. Le pasteur libéra les chevaux alors que le véhicule était sur le point de toucher l'eau. Les bêtes se décalèrent et la charrette fonça dans le lac. Carter se réveilla, il était dans le dur mais il sentait bien qu'il était trainé par quelque chose. Il observa autour de lui et vit que Poté l'observait. Il leva les yeux et s'aperçu que la charrette était en train de couler, l'entrainant peu à peu vers le fond de l'eau. Il se mit à gesticuler dans tous les sens et à pousser des jurons à l'encontre de notre géant. Il tenta de défaire ses liens mais Poté frappa plusieurs fois le pauvre homme, s'acharnant sur ses bras. Ses jambes commençaient à toucher l'eau. Il hurla à Poté :
C – Tu vas crever tu m'entends !! Cowton fera de ta vie un enfer !!! DIEU TE PUNIRA POUR CA !
Poté fixa le shérif avec de la pitié. Il lui répondit :
P – Tu sais. Dieu est la dernière des choses à laquelle je me soucis en ce moment. Ce que Dieu ne peut pas faire, je vais le faire. Je vais t'envoyer en enfer, le seul endroit ou tu dois être.
La partie basse de son corps était sous l'eau. Il suppliait Poté de l'aider, que c'était injuste de le laisser mourir et qu'il s'excusait pour ce qu'il avait fait, il demandait le pardon de Poté. Notre héros le dévisagea une dernière fois puis avant de partir il lâcha :
P – Et dire que Lily est morte à cause de toi … La vie est vraiment une chienne des fois ….
Poté s'en alla, laissant Carter pousser des hurlements et se faire lentement emporter dans l'eau glacée par la charrette.

Max et Yann fouillaient les différents cadavres afin de trouver des indices sur la localisation exacte de la propriété principale de Cowton. Poté les rejoignit. Max lui sourit et questionna :
M – Ca y est ?
Poté, l'air soulagé, répondit :
P – Oui … Une partie du travail a été accomplie.
Y – Vous savez … Que nous allons être des criminels recherchés à cause de ça … Nous serons traqués par des chasseurs de primes.
P – Je n'en ai que faire. Si c'est la seule manière d'être juste, c'est le chemin que nous emprunterons.
M – J'approuve … Puis je n'ai rien d'autre à faire alors.
Y – Bien … Dans ce cas …
Yann, qui venait de ramasser quelque chose, le montra à ses amis. Il s'agissait d'un bout de papier ou était écrit le nom d'une ville se trouvant à quelques kilomètres d'ici. Elle portait le nom du Père de Cowton, ce dernier l'ayant fondé. Nos amis décidèrent de camper dans une forêt non loin afin de ne pas attirer l'attention et de pouvoir penser à un plan tranquillement.

Cowton avait été accueillit en héros dans sa ville natale, mais il n'en avait que faire. Tout ce qu'il voulait c'était avoir des nouvelles de ses hommes. Il attendit plusieurs heures, sans rien dire à personnes. Il finit par se rendre lui-même sur les lieux de l'affrontement, accompagné d'un groupe d'une cinquantaine d'hommes. Une fois sur place, ils ne purent que constater les dégâts. Des charrettes en morceaux, des cadavres partout. Un garçon descendit de son cheval, remarqua des traces étranges sur le sol. C'était comme si on avait trainé quelque chose sur une longue distance. Il la suivit et finit par atterrir près du lac. La trainée allait jusque dans l'eau. Curieux, il se pencha pour voir ce qu'il avait d'enfouit dans le lac. Il poussa un cri de terreur qui alerta Cowton et le reste des troupes. Ils s'approchèrent aux galops. Cowton sauta de sa monture et regarda dans l'eau à son tour. Il fut parcourut d'effroi. Il aperçut le visage déformé de Carter, qui était encore attaché à la carriole. Il se retint de vomir. Il ordonna à ses hommes d'aller chercher le corps afin de lui donner un enterrement descend. Une fois le cadavre en dehors du lac, Cowton remarqua les doigts abimés de son shérif. C'était sans doute à cause de sa tentative désespérée pour rompre ses liens. Il murmura :
Cow – Des monstres … Ce sont des monstres …
? – Qu'est ce qu'on fait chef ?
Cow – Ce qu'on fait ? C'est simple ! On devient comme eux ! Réunissez toute la ville ! Je veux que ça devienne un fort imprenable ! Et Prévenez les autorités compétentes ! Je veux des renforts en cas de soucis ! Je veux qu'ils payent !
? – Au sujet des esclaves on …
Cow – Attention ! Ce ne sont pas des esclaves ! Officiellement ce sont des employés de maison ! Fais les travailler ! Histoire de protéger la ville.
? – et Après ?
Cow - … J'ai perdu une propriété. Je n'ai pas le luxe de garder des noirs inutiles.

Nos trois amis étaient réunis autour d'un feu dans une forêt de pins. Ils mangeaient en silence. Yann posa son assiette et dit :
Y – Je … Souhaiterais que vous restiez à mes cotés.
Max et Poté s'arrêtèrent de manger. Le rouquin posa son assiette et lui répondit :
M – Je trouve que cette proposition est vachement ambigüe.
P – Désolé ma religion me l'interdit.
Y – Ce n'est pas ce que je veux dire. Je souhaite … parcourir le pays … Aider les autres … Faire ce que j'aurais dû faire depuis le début. Je n'ai jamais réussit à retrouver ma place depuis la guerre … et je crois que je ne la retrouverai jamais.
M – Je te comprends … C'est dur de retrouver sa place après un drame.
Y – J'aimerais que vous parcouriez ce pays à mes cotés. Je sais qu'on se connait depuis pas longtemps, mais nous sommes les mêmes.
Ses compagnons ne répondirent pas tout de suite. Ils regardaient tout deux le feu qui illuminait leurs visages marqués par un profond sérieux. Poté finit par répondre :
P – Je n'ai plus personne alors … Je suppose que je peux t'accompagner.
M – On m'a enlevé les miens, donc quitte à parcourir le pays, autant que ce soit avec des fous comme vous.
Y – Nous allons faire vivre la volonté de Lily et du Lonesome Cowboy. Nous allons reprendre leur œuvre. Mais nous ferions mieux de nous coucher, demain sera une journée éprouvante.

Cowton observait ses travailleurs noirs en train d'installer des barricades aux portes de la ville. Un homme les fouettait tout en aboyant dessus afin qu'ils se pressent. Un de ses cowboys s'approcha du riche homme d'affaire et lui chuchota à l'oreille :
? – La cavalerie devrait arriver dans quelques heures, accompagné du Marshall donc en cas de soucis nous sommes couverts.
Cow – Très bien … La ville a été évacuée ?
? – Oui! Toutes les habitations sont maintenant occupées par nos hommes ! S'ils essayent de venir ici, ils seront reçus par une pluie de balles.
Cow – Parfait … Envoyé une troupe en reconnaissance.
Les esclaves ouvrirent les barricades et la petite troupe s'élança dans la plaine, afin de savoir ou se trouvait les trois renégats. Cette situation rappela à Cowton ses années en tant que général durant la Guerre Civile. Il avait dû tenir des jours de sièges face à l'Union, mais il avait réussit à les repousser. C'était son plus grand fait d'arme. Il en avait torturé des soldats. Il s'en souvient d'un en particulier. Il l'avait torturé pendant des jours afin de connaitre les plans de l'union, mais il ne cracha jamais le morceau. Le pire dans cette histoire c'est qu'il s'échappa et que dans la bataille qui suivit, il provoqua la défaite des troupes de Cowton. Alors que Cowton s'était fait arrêter par l'union, il croisa une dernière fois le regard de cet homme, qui avait été surnommé comme le légendaire cowboy qui sévissait durant la même période. Par la suite, Cowton réussit à s'en sortir en donnant une liste de noms, et le gouvernement le laissa tranquille. Il fut sortit de ses pensés par des coups de feu et des cris. Il ordonna à ses hommes de se mettre à leurs postes, et il alla se cacher dans son immense propriété faite de bois blanc, accompagné de ses meilleurs hommes.
Les gorilles de Cowton se tenaient prêt sur les barricades. Soudain le bruit assourdissant des cris et des tirs s'arrêta. Ils virent alors trois hommes s'avancer lentement vers eux. Ils reconnurent les trois responsables de la tuerie de la veille. Cependant ils ne décidèrent de ne pas tirer. Ils firent quelque chose de bien pire. Ils ouvrirent les barricades, et nos trois héros durent faire face à un spectacle des plus horribles. Les soldats de Cowton envoyèrent des esclaves noirs recouvert d'explosifs. Chacun d'entre eux avait un bâton de dynamite allumé attaché contre le torse. Les barbares les menaçaient de leurs armes et les ordonnaient de se jeter sur nos trois héros. Certains refusèrent de bouger et périrent sous les balles de leurs bourreaux. Les autres pleuraient, imploraient Dieu de les aider. Les derniers quant à eux suppliaient nos héros de les achever. Max et Poté étaient bouleversés, ils hésitaient à sortir leurs armes. Cependant Yann n'eut pas autant d'état d'âme. Il dégaina et visa la tête des esclaves, afin que la mort soit rapide. Poté voulut dire quelque chose mais Yann fut plus rapide :
Y – Nous n'avons pas le luxe de mourir. J'ai connu des choses plus terribles durant la guerre. Ils paieront pour ça mais là nous n'avons pas le choix, nous devons vivre.
Poté remarqua la main de Yann. Elle tremblait frénétiquement. Le géant compris qu'a chaque vie qu'il enlevait, Yann était encore plus profondément touché. Ses deux partenaires se décidèrent à sortir leurs armes et à tirer sur ces pauvres innocents, afin qu'ils ne se voient pas exploser. Poté croisa le regard de l'un d'entre eux, il semblait implorer notre géant de le tuer. Poté s'exécuta la mine grave. Quelque secondes après que le dernier soit tombé, les premières bombes explosèrent, et très vite la plaine devint semblable à un terrain d'essai pour des explosifs.
Après la dernière détonation, les hommes de Cowton se tinrent près au cas où. Ils entendirent un sifflement, mais ce n'était pas celui d'une balle habituelle. Un bruit d'impact résonna, et une énorme explosion décima les soldats présents sur la barricade et détruisit l'édifice. Cela fit suivit par une pluie de balles, mais ne venant pas des soldats de Cowton mais plutôt de nos héros. Ils s'étaient cachés dans un des cratères causés par l'explosion et Poté avait déployé sa croix en mode sulfateuse. Elle décima les hommes présents sur les toits, et ses balles traversaient les murs, blessant les hommes qui s'étaient cachés à l'intérieur des immeubles. Max utilisait un fusil à lunette pour descendre les personnes ayant survécu sur les toits. Yann quant à lui se contentait de tirer avec les balles explosives afin de ne laisser aucune chance à leurs adversaires.

Cowton, réfugié dans sa maison, entendait les explosions. Lui qui était si sur auparavant commençait à douter, c'était la première fois depuis des années. Un de ses hommes vint le voir et lui annonça que les trois fous furieux allaient bientôt entrer dans la ville. Cowton ne broncha pas, il se contenta de répondre :
Cow – Ils nous restent des hommes dans la seconde partie de la ville, qu'ils n'agissent qu'une fois que ces trois fous ont mit un pied dans la ville.

L'avant-garde avait été décimée. Plus personne n'avait résisté. Il y avait parmis les nombreux cadavres quelques blessés mais ils n'en avaient plus pour longtemps, en raison de la gravité de leurs blessures. Nos trois héros avancèrent, et rentrèrent dans la ville. C'était un vestige du début de la conquête de l'Ouest. Une antiquité sachant qu'elle se trouvait dans une région entre l'Est et l'Ouest. Il y avait tous les clichés possibles et imaginables, le saloon, la banque, les abreuvoirs ainsi que la grange du forgeron. Ils firent une petite pause. Yann s'apprêtait à dire quelque chose mais des tirs les interrompirent. Le cowboy plongea sur la droite tandis que ses partenaires se ruèrent dans le saloon. Les tirs venaient de l'école et de la maison close. Yann, qui était plaqué contre le mur de la banque. Il demanda à ses amis si tout allait bien, Max lui répondit :
M - Fonce! Passe par les cotés, on va faire diversion.
Y – Mais …
M – Discute-pas ! On veut jouer les héros nous aussi ! Casse-toi !
Poté dégaina son immense croix et se mit à tirer avec sa sulfateuse sur les troupes en retrait. Max courut parmi les cadavres, monta à l'étage, et rejoignit le toit en passant par la fenêtre. Il attrapa un fusil près d'un corps et se mit à tirer dans la direction des hommes de Cowton. Ces derniers, surpris de voir quelqu'un débarquer par les hauteurs, se replièrent derrière une seconde série de barricades.
Yann quant à lui en profita pour passer sur les cotés. C'est alors que le gamin qui avait découvert le cadavre de Carter lui tomba dessus. Son chapeau était bien trop grand pour lui et il avait du mal à tenir son colt. Il tentait de menacer Yann avec, mais ce dernier soupira :
Y – Tu crois que tu me fais peur comme ça ? Tu ne devrais pas être ici. Tu es bien trop jeune pour ce genre de conneries.
? – Tais-toi !! Cowton va me donner une grosse récompense !!! Je …
Yann profita d'un moment de relâchement pour arracher l'arme des mains du jeune et l'assomma avec la crosse. Il l'appuya contre un mur puis reprit sa route. Il pencha la tête, caché derrière un mur pour voir ou se trouvaient les hommes de Cowton. Ils étaient trop occupés à en découdre avec les complices de notre héros pour remarquer sa présence. Sans attendre, Yann s'élança et fonça en direction des plantations pour se rendre tranquillement vers la propriété. Chacun de ses pas était marqué par un craquement. Il avançait prudemment. Personne ne devait remarquer que les cannes à sucres bougeaient. Il finit par arriver au bout du champ. Il écarta un peu deux plants de cannes à sucres et observa l'horizon. Il vit la superbe propriété de Cowton. Des chevaux se baladaient dans les alentours, et il possédait un jardin probablement inspiré de la culture asiatique. Le cowboy allait tenter une sortie, il se stoppa aussitôt en remarquant deux hommes faire des rondes. Il observa alors un peu plus minutieusement les fenêtres. Il aperçut des hommes postés avec des fusils à chacune d'entre elles. Il prit une grande inspiration et paf, il avait un plan. Le temps pressait alors il s'élança.

La sulfateuse tomba en rade. Et il resta encore pas mal d'hommes de Cowton vivant à tirer sur nos amis. Max quand à lui s'était réfugié derrière une petite barricade présente sur le toit, et il n'avait presque plus aucune ouverture pour tirer. Après un certain temps, il entendit un cri, suivit d'un long silence. Max sursauta après que quelque chose ne tombe près de lui. Il s'approcha pour voir ce que c'était, et fit ensuite parcouru d'un terrible frisson. C'était un bâton de dynamite. Max resta 2 secondes immobiles à regarder la mèche se consumer puis il sauta du toit, qui explosa juste après. Max se fracasse sur une charrue pleine de foin qui se trouvait près de là. Poté quant à lui fut soufflé par l'explosion. Les Soldats décidèrent alors de passer à l'action et se ruèrent sur nos deux héros. Cependant Poté n'était pas à l'endroit ou il devait être. La rue était vide. Ils entendirent un clic. Et le mur du saloon près d'eux vola en morceaux.  L'arme de Poté avait provoqué une énorme bourrasque de vent qui souffla les pauvres soldats. Ils furent propulsés en arrière. La croix de Poté se mit alors à cracher des clous en rafales, qui transpercèrent les pauvres hommes laissés sans défense. Les autres qui s'étaient lancés à la recherche du cadavre de Max, tombèrent sur ce dernier allongés dans les décombres d'une charrette. Il ne bougeait pas. Ils se regardèrent et l'un d'entre eux, étant sans doute un peu plus brave que les autres, se porta volontaire. Il s'approcha lentement, recula un peu au moment de toucher le corps, mais il prit son courage à deux mains et retourna le corps. Il reçu comme cadeau une balle en pleine gorge. Il tomba à genoux, Max le poussa et se mit à descendre les hommes entassés comme du bétail. D'un bond il se remit debout et tua les autres avec son sabre. Cependant un homme derrière lui réussit à tirer sur Max malgré le fait qu'il soit blessé.
Poté entendit le coup de feu et s'apprêtait à courir vers son origine, mais Max sortit de derrière le Saloon, une balle logée dans la cuisse. Poté l'aida à se poser et lui demanda :
P – Mais comment ?
M – J'ai pas fait attention comme d'hab. Rien de grave … Si on la traite à temps.
P – Je vais retirer la balle.
Poté sortit un couteau de sa poche et Max regarda sur sa gauche pour ne pas à avoir à supporter la vue de l'opération. Il fronça les sourcils, et posa une question à son ami :
M – Dis moi … Tu as appelé des renforts ?
P – Bah …. Je vois pas comment j'aurais pu faire !
M – Très bien … Du coup je suppose que tu ne sais pas qu'elle est l'origine de cet énorme nuage de poussière.
P – Bah nan je … quoi ?
Poté tourna son regard vers la gauche, et vit un immense nuage de fumée se diriger vers eux. Il entendait aussi un bruit d'instrument. C'était un bruit qu'il avait déjà entendu auparavant. Max murmura :
M – Clairon …
P – Quoi ?
M – Un clairon … Un putain de clairon !
P – Oh non …
Ils pouvaient enfin discernés la raison de ce nuage. Des tenues bleues, des sabres distinctifs. La cavalerie arrivait sur eux. Max interrogea Poté :
M – On fait quoi ?
P – On prie.

Deux hommes discutaient tranquillement en observant des esclaves noirs au travail. Ils se moquaient d'eux en imitant des bruits de singe. L'un d'eux jeta un regard agacé vers les deux blancs.  Le cowboy n'apprécia pas et s'apprêtait à lui tirer dessus lorsque quelqu'un arriva derrière lui et brisa sa nuque. L'assaillant se servit ensuite du silencieux de son arme pour assassiner l'autre cowboy. Les travailleurs noirs regardèrent la scène sans un mot. Le tueur, qui se révéla être Yann, mit son doigt devant sa bouche en regardant les esclaves. Ces derniers sourirent, puis se remirent au travail. Yann ouvrit doucement la porte de derrière. Il arriva dans la cuisine, qui était digne des plus grands restaurants de la capitale. Il se déplaçait doucement, jetait un coup d'œil avant chaque nouveau couloir. Il finit par arriver devant la porte de l'immense salle à manger. Des hommes y étaient en train de jouer au poker. Il les compta. Ils étaient cinq. Son arme était totalement chargée. D'un coup de pied, il ouvrit la porte et descendit deux hommes.  Il en empêcha un troisième de dégainer et il tua les  deux derniers qui se trouvaient désarmés près de la fenêtre. Il rangea son arme satisfait de sa gestion de la situation, mais cependant sa joie fut de courte durée. Un majordome venait d'ouvrir la porte principale et fixait Yann, des verres d'alcools à la main. Ils se fixèrent pendant quelques secondes, puis Max voulant faire une tentative pour négocier avec lui, il se mit à hurler qu'il y avait un intrus dans la maison. Yann le fit taire en lui tirant en pleine tête. Mais il était déjà trop tard. Des bruits de pas et des cris résonnèrent dans toute la maison. Certains descendirent les escaliers quatre à quatre. Ils arrivèrent à l'entrée principale de la salle à manger. Sans réfléchir, Yann tira une balle explosive dans leur direction. La déflagration les tua sur le coup et propulsa notre héros en arrière, qui passa à travers le mur.
Il atterrit dans une petite annexe ou des hommes étaient en train de s'armer. Il se releva en sursaut et descendit le maximum de personnes. Puis il fit un bond pour sortir de la salle. Il courut dans le couloir et descendit quiconque se trouvait sur sa route. A un moment il tomba à court de balles, et il croisa un homme de Cowton. Ni une ni deux, Yann lui explosa le crâne contre le mur et attrapa son arme pour éviter d'avoir à recharger. Il le descendit et tira sur ceux qui arrivaient derrière lui. Alors qu'il montait des escaliers, il se trouva encerclé par quatre. L'un d'eux se jeta seul sur notre héros, qui le fit passer par-dessus les escaliers. Les 3 gorilles restants, fort de cette leçon, se ruèrent sur Yann en même temps. Le cowboy réussit à garder le dessus grâce à sa maitrise de combat au corps au corps. D'un coup de poing, il en assomma, d'un coup de pied, il brisa la jambe d'un autre et il brisa la nuque du dernier. Il regarda autour de lui, la maison n'était plus que habitée par des cadavres. Il reprit sa recherche de Cowton. Cependant, il ne remarqua pas le début d'incendie qui avait pour cause sa balle explosive.

Arme à la main, il fouilla chacune des pièces de l'étage. La tension était à son comble. Sa respiration était lourde, ses mains moites et ses jambes étaient tremblotantes. Il arriva face à une dernière porte. Le couloir était très sombre et il y était difficile d'y voir clairement. Il fixa la poignée pendant quelques instants, puis il se décida à l'empoigner. Mais Yann n'eut pas le temps d'ouvrir la porte. Des coups de feu traversèrent la porte et une balle alla se loger dans l'épaule gauche de Yann, et l'autre effleura son flanc. Notre héros se mit à tituber, et il mit un genou à terre à cause de la douleur. La porte s'ouvrit, dévoilant le visage de Cowton. Ce dernier fit deux pas vers le cowboy et dit en jetant l'arme à terre :
Cow – Comme quoi mon intuition est toujours bonne. Dommage que j'ai vidé la plupart de mon chargeur dans le vide.
Y – Faut croire que tu n'es pas très bon au tir.
Cow – tu as raison … Je préfère les discussions plus musclées.
En réponse, Cowton frappa au visage d'un énorme coup de pied. Yann bascula en arrière et se cogna la tête contre le sol. Voyant son adversaire sans défense sur le sol, Cowton en profita et appuya sur la blessure que notre héros avait à l'épaule. L'ancien soldat hurla à cause de la douleur, tandis que Cowton lui disait :
Y – J'aimerais bien voir  le visage de celui qui m'a causé tant de soucis.
Le bourgeois attrapa un chandelier qui se trouvait sur une petite table près de lui et il l'alluma avec son briquet. Il approcha les flammes près de notre héros pour distinguer son visage. Lorsqu'il le vit, il le reconnut tout de suite. C'était lui. L'homme qui avait causé sa perte. Celui qui n'avait pas cédé à la folie durant la torture. D'un geste brusque, Cowton déchira la chemise de Yann. Elles étaient toutes là. Les cicatrices dues aux longs interrogatoires entre les deux hommes. Cowton était comme sonné, et Yann en profita. Il attrapa une lame qui trainait près d'un cadavre et la planta dans le genou de l'ancien confédéré. Cowton lâcha le chandelier, Yann se releva et le frappa en plein visage. Cependant tous deux se mirent à tousser, et une épaisse fumée noire commençait à se répandre dans la maison. Yann s'approcha de l'escalier et vit qu'une partie du rez de chaussée était totalement enflammée. Il s'apprêtait à se retourner pour en finir rapidement avec Cowton mais il fut surpris par ce dernier, qui le chargea et fit tomber les deux hommes dans les escaliers. Les deux adversaires continuèrent à se battre, et ceux malgré les flammes. Cowton d'un violent coup de pied, expulsa Yann hors de la maison en le faisant traverser la porte d'entrée de la maison. Le riche propriétaire n'en avait que faire des flammes, il était animé que par une seule chose, la rage. Il ouvrit une armoire se trouvant dans l'entrée, appuya sur un petit bouton qui revéla une cache d'arme. Il attrapa un colt et un fusil et sortit pour achever notre héros. Cependant ce dernier n'était plus là. Il observa les environs, aucune trace de lui. Il entendait aussi des coups de feu au loin. Ca devait être ses hommes qui affrontaient les acolytes de Yann. Cowton hurla :
C – Tu peux te cacher mais c'est ma propriété, tes chances de survivre sont très minces. Rends-toi maintenant, ça va rendre les choses moins douloureuses et beaucoup plus simples.
Il marcha quelques instants et vit des coups de sang se diriger vers derrière la maison, qui commençait à laisser échapper une fumée noirâtre. Il suivit les tâches, arme de à la main. Il progressait lentement, soucieux de chaque pas qu'il faisait. Il se retrouva face à une vieille bâtisse, donc la porte avait été forcée. Cowton se mordit la lèvre, et entra dans le bâtiment.

Une fois à l'intérieur, Cowton alluma plusieurs lampes qui se trouvaient près de la porte. Elles illuminèrent la pièce, qui révéla un immense musée à la gloire des confédérés. Cowton jeta un coup d'œil dans les environs et déclara, tout en se promenant arme à la main :
Cow – Quelle ironie n'est-ce pas ? Te retrouver piégé dans un musée à la gloire de ce que tu as juré de combattre.
Il se baissa pour voir sous une table. Rien. Il grogna puis se remit debout et reprit sa recherche tout en continuant à parler :
Cow – Tu sais … J'ai commis des choses horribles comme toi. Tiens une fois, j'ai ordonnée le massacre d'une ville tout entière. Je les ai brulé, torturé et il y avait cette famille … Cette femme était si belle … Elle criait le nom de son mari alors que …. Et C'est marrant car son mari avait ton prénom d'ailleurs … Et son enfant ne cessait de pleurer … J'ai du la faire taire bien sur Hahah … Comment elle s'appelait déjà ?
Un bruit retentit. Cowton se retourna direct et tira vers l'origine du son. Il explosa une vitrine et la balle alla se loger dans le mur. Il entendit alors derrière lui :
Y – Elle se nommait Sarah.
Yann tira. Cowton se décala un peu mais la balle le toucha à la gorge, lui arrachant une partie du cou. L'ancien confédéré tomba sur les fesses et se mit à pousser des râles tout en tenant sa trachée, dont le sang s'échappait à flot. Yann s'approcha de son adversaire, le frappa plusieurs fois au visage. Ses mains se brisant un peu plus à chaque choc. Il frappait, frappait. A chaque coup, il répétait les noms de Lily et des membres de sa famille. Le visage de Cowton se déformait, cassait. Il s'arrêta. Il attrapa l'homme par le cou. Le sang coulait sur la main de notre héros et le confédéré se mit à suffoquer. Il lui chuchota :
Y – Tu vois …. Pour ce que tu viens de dire, je pourrais te maintenir en vie et te torture pendant des heures … Mais je ne vais pas le faire. Je serais toujours aussi vide à la fin alors … Je vais te laisser mourir seul … toi et tout ce que tu as essayé de préserver dans cet endroit pitoyable … Tu vas payer pour tout ceux que tu as tué … Lily, les esclaves … Ma famille.
Il balança Cowton. Ce dernier tenta de ramasser une arme mais notre héros l'envoya plus loin d'un simple coup de pied. Il fit tomber une vitrine sur l'homme qui était totalement immobilisé. Yann s'en alla malgré les râles de désespoir du confédéré. Le cowboy s'arrêta à la porte, regarda une dernière fois Cowton et jeta les lampes sur le sol, provoquant un départ de feu.

Cowton criait de toutes ses forces mais personne ne l'entendait. Yann observait la bâtisse brûler. Il avait les poings serrés et le cœur gros. Il murmura :
Y – Tu vas savoir ce qu'ils ont ressenti ce jour-là.
Puis les cris s'intensifièrent. Ils exprimaient toute la douleur de l'homme. Puis plus rien. Yann baissa la tête, puis s'en alla rejoindre ses amis. Enfin ce sont ses amis qui vinrent plutôt vers lui. Ils avaient choper des chevaux on ne sait comment. Max, la voix tremblante et haletante :
M – Il faut qu'on file d'ici !!
Y – Pourquoi ?
M – La cavalerie est à nos trousses ! On a réussit à les ralentir un peu ! Mais pas pour longtemps !!
Yann ne répondit rien. Poté qui fixait notre héros sans arrêt demanda :
P – Alors ?
Y – C'est bon … C'est fait.
Yann tourna la tête. Les esclaves les fixaient avec l'air perdu. Poté cria :
P – Partez !! Fuyez vers le nord ! Vous serez libre là-bas! Le monstre est mort!!
Les esclaves se regardèrent puis lâchèrent leurs outils et se dépêchèrent d'aller chercher quelques affaires pour fuir avec leurs familles. Nos amis devaient faire pareil. Poté à Yann
P – Dans ce cas nous …
Y – Dans ce cas il nous reste le monde à découvrir messieurs !
Yann, d'un bond, monta sur le cheval qu'ils avaient prit pour lui et ils se mirent à galoper dans une direction choisit au hasard. Alors que les chevaux filaient à travers les plaines, nos héros avaient le cœur plus léger. Ils avaient accomplit leurs devoirs. Cependant, il avait toujours les soldats derrière eux. La course poursuite était des plus folles. Les balles fusaient. Nos amis approchaient de la frontière. Si jamais ils échouaient maintenant, c'était fini. Et heureusement cela ne se passa pas comme ça. Ils passèrent la frontière. L’armée s'arrêta net, car ce n'était plus leur secteur. Nos héros continuèrent quelques kilomètres, ils ne s'étaient même pas rendu compte qu'il n'y avait plus personne derrière eux. Ils finirent par se stopper.
Yann descendit du cheval, sortit la médaille qui lui avait donné Lily et la mit autour du cou.
P – Et voila … Nous sommes sans but.
Yann répondit :
Y – Si nous avons un but mais nous sommes seuls. Comme il l'était. Le monde va vouloir notre tête pour ce que nous avons fait mais peu importe, nous avons été juste. Ce sera notre voie. Nous aiderons les autres …
Yann s'avança de quelques mètres. Il regardait l'horizon. Il sortit son arme, l'observa briller de milles feux. Il avait maintenant les deux symboles des deux personnes qui l'avaient inspiré. Il se tourna devant ses amis et dit :
Y – A partir de maintenant je serais le ….

The Lonesome Cowboy (End)
Theme :

Simple Man.


Nowhere to hide


do I wanna Know ?

We are finally Cowboys.


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