Archive for janvier 2015
Maison des Beubarz 4 : Et le gagnant est …
Les beubarz se trouvaient dans le jardin en train de
savourer un bon verre de jus de fruit au soleil. Cela faisait 2 mois qu'ils
n'avaient pas eu de nouvelles de l'extérieur de la maison, mais comme ils
avaient de la nourriture et de l'électricité, ils ne se sont pas inquiétés.
Cependant après quelques temps certains commençaient à se poser des questions,
et ce jour-là, dans le jardin, l'un d'eux évoqua ses doutes :
No – Vous savez …. Ca fait 2 mois qu'on n'a pas eu un seul
appel d'Adrian … On ne devrait pas s'inquiéter ?
Flavie s'installa dans un transat en face de No et lui
répondit :
FL – Mais nan voyons, je suis sur qu'il va très bien et
qu'il va enfin nous donner le nom de la personne qui sort !
No – Oui je pense bien …. Parce que ça commence à travailler
certains.
No tourna la tête vers un coin du jardin, on l'on pouvait
voir Yann la tête entre les jambes, en train de murmurer "Je ne suis pas
une tapette, je ne vais pas sortir. Je ne suis pas une tapette, je ne vais pas
sortir."No soupira et reprit :
No – En même temps si tu lui avais pas coupé la … Voila, il
serait surement en train de nous parler en ce moment.
Flavie prit une gorgée de son verre et rétorqua sèchement :
Fl – En même temps il n'avait pas à me traiter d'idiote.
No fronça les sourcils, puis se rappela toutes les conneries
qu'avaient faites ses amis, et lui répondit :
No – C'est sur … Ce n'est pas toi la pire.
Soudain une voix métallique se fit entendre dans toute la
maison :
? – Mes amis, il est temps d'en finir ! Votre enfer est bel
et bien fini ! Veuillez sortir par la porte principale.
Les beubarz se regardèrent, Lily dit pour exprimer la pensée
générale :
L – C'est quoi ce merdier ?
P – Gne sé pa ma sa ma lair bien louuch !
R – Effectivement … Mais je suppose qu'on n'a pas le choix …
et puis comme ça on pourra enfin sortir de cette maison de malheur.
Rxy – Il a raison …. Pour une fois.
Les beubarz s'avancèrent tous vers la porte, Max attrapa la
poignée puis tourna le regard vers les autres. Ils lui firent signe d'ouvrir la
porte, il s'exécuta. Ils débarquèrent dans un immense couloir de verre, donnant
sur une immense vue de la ville de Vannes, dont la plupart des buildings
étaient recouvert d'énormes affiches d'Adrian habillé dans un énorme uniforme
noir, montrant du doigt un sigle des plus étranges. Les beubarz s'approchèrent
de la vitre, et virent en regardant le sol que des dizaines de troupes
lourdement armés se baladaient dans la ville, ainsi que d'énormes machines de
guerres. Les beubarz se regardèrent interloqués, Yann laissant échapper un :
Y – C'est quoi ce bordel ?!
T – Nous sommes plusieurs mois dans un jeu de téléréalité et
ça y est le monde perd la boule !
Soudain des soldats apparurent de l'autre côté du couloir,
Max s'avança de quelques pas pour demander :
M – Excusez-moi je peux savoir …
Max n'eut le temps de finir sa phrase. Entre temps, l'un des
soldats avaient dégainé une arme et tiré une flèche tranquillisante en
direction du Rouquin afin de l'immobiliser. Il eut un temps de latence,
accompagné d'un grand silence, puis les beubarz restant se mirent à paniquer et
courir dans tous les sens. Les soldats n'avaient plus qu'à tirer dans le tas,
mit à part Rom et Poté qui tombèrent dans les pommes après s'être rentrés
dedans.
Quelques heures plus tard, Lily rouvrit les yeux. Elle se
releva brusquement, l'air alerte pour voir si quelqu'un l'entourait. Mais
personne à l'horizon, elle en profita donc pour se remettre sur ses 2 jambes.
Autour d'elle une immense végétation comprenant des arbres de toutes sortes, ce
qui semblait surprenant car certains ne pouvaient pas cohabités, ne faisant pas
parti du même climat. Mais cela importait peu pour le moment, le plus important
étant de retrouver ses amis. Elle tenta de se frayer un chemin dans la forêt,
mais cela s'avéra très vite compliqué car elle n'avait aucun point de repère
dans cette densité végétale. Après quelques minutes de marche, elle remarqua
très vite que de nombreux câbles électriques se dirigeaient dans une même
direction et donc naturellement elle se mit à les suivre, espérant arriver à
une quelconque trace de civilisation. Elle finit par atterrir vers un lac avec
en son centre une petite ile ou se trouvait une petite machine. Elle remarqua
que d'autres beubarz s'étaient rassemblé sur l'île, elle s'y rua donc en empruntant un des ponts
qui reliait l'ile.
Ces personnes se trouvaient être Viviane, Roxy et Poté. Ils
firent des grands signes en voyant arriver Lily qui une fois à leur portée,
demande essoufflée :
L – Je suis contente de vous voir … Vous avez une idée d’où
nous sommes ?
Poté pointa du doigt la machine en haut, on pouvait y voir
un décompte qui allait se finir dans quelques secondes, Lily et les autres
retinrent leur souffle. Le décompte tomba à zéro, et la tête d'Adrian apparut
dans le ciel. Il s'apprêtait à dire quelque chose mais une voix venant de
quelque part dans l'immense forêt vint l'interrompre :
M – T'as vraiment une coiffure de merde !
Ad – Je t'emmerde le Roux espèce de …
Une voix se fit entendre derrière Adrian :
? – Chef vous êtes en direct.
Adrian se stoppa, puis reprit en ignorant ce que venait de
dire Max :
A – Mes amies, j'ai le bonheur de vous annoncé que vous
faites parti de mon tout nouveau jeu télévisé en tant que chef des médias.
P – Cé koi cet hystwoire ?
A – Et bien suite à l'agression de Flavie, une loi a été
voté, après avoir compris que les animateurs télé étaient les gens les plus
exposés au danger, le gouvernement a donné les pleins pouvoirs aux animateurs
sur le contrôle de l'information, du contenu des médias, etc … Et j'ai été
nommé chef des Médias. Et rien de tel
qu'un bon vieux jeu pour fêter ma nomination, et j'ai tout de suite pensé à
vous !
Emma – Et c'est quoi ce jeu ?
A – Très simple ! Vous devez survivre dans cette arène !
Viviane – C'est tout ?
A – C'est tout.
L – Attends … Ca sent l'entourloupe ! Y a pas autre chose
que tu dois nous préciser ?
Adrian fronça les sourcils puis reprit :
A – Bon … Vous vous doutez bien que ce ne sera pas aussi
facile qu'un Week-end à la plage ! L'endroit ou vous êtes est cerné par un dôme
spécial empêchant toute fuite ! Et bien sur l'endroit ou vous êtes vous veut du
mal !
P – Cé ta dire ?
A – Vous allez le savoir très vite ! Regardez les bracelets
à vos poignets ! Ils projettent une carte des lieux et ils indiquent un
check-up complet de votre santé, ainsi qu'un compte à rebours avant la
prochaine catastrophe.
P – Qui gagne ?
Adrian eut un léger sourire puis répondit :
A – C'est ça la magie de ce jeu ! Personne ne gagne !!!
MOUAHAHAHHAHAHA ! Vous allez tous mourir !!!
L – Il a perdu la boule ce con !
E – En même temps n'importe qui perdrait la tête après avoir
eut sa … sa … sa courgette coupée ainsi !
A – TOUT A FAIT ! VOUS ALLEZ TOUS PAYER POUR FLAVIE !
On entendit au loin :
Flavie – Il ne Fallait pas me traiter d'idiote ! Eunuque va
!
A – BREEEEEFFF ! Viviane ! Il y a marqué combien sur ton
bracelet ?
V – Heu … Y a marqué 10 secondes...
A – Dans ce cas je vous conseille de courir !!
Les beubarz se regardèrent puis se mirent en direction de la
forêt pour tenter d'échapper à la catastrophe.
M – Forêt de merde ! Jeu de merde ! Compte à rebours de
merde !
Max était prêt d'une rivière en train de taper dans des
cailloux, son Stitch sur son épaule en train d'essayer de le raisonner.
(Tu devrais peut-être aller te cacher ! Ca pourrait être
dangereux ...)
M – Rien à battre ! J'étais tranquille dans la maison et il
a fallut que l'autre pète un plomb ! Ras le bol ! Je ne peux jamais être
tranquille avec eux !
(Tu te ferais chier sinon ….)
M – Ouais … C'est vrai !
Max passa devant une grotte tandis qu'un gong se fit
entendre dans l'arène. Max regarda autour de lui alors que la terre se mit à
trembler. Les oiseaux qui s'étaient cachés dans les arbres s'enfuirent dans une
direction opposée, mais Max ne broncha pas, déterminé à affronter ce qui allait
lui tomber dessus. Mais la terre s'arrêta de trembler et rien ne se passa. Max
se mit à rire, et hurla dans le vide :
M – MOUHAHAHAHHA ! C'est quoi ça ? Ta machine à tuer ne
marche même pas ?! Espèce d'incompétent !
(Ca y est il perd la boule !)
Un cri venant de la grotte fit sursauter Max qui atterrit
sur ses fesses. Il se releva tout en fixant la grotte, des yeux de toutes les
couleurs commencèrent à apparaitre dans les tréfonds de la caverne. Max rangea
son Stitch dans sa veste puis murmura :
M – J'ai pas peur ! J'ai pas peur ! J'ai pas peur !
Des bruits de pas, puis des hommes et des femmes
commencèrent à sortir de la grotte. Max ne bougea pas mais il resta alerte. Et
il eut raison, car une fois qu'il pu discerner le visage de l'un d'entre eux,
son sang se glaça et il laissa échapper :
M – Tout mais pas ça …
Le groupe de Lily se baladait dans la forêt lorsqu'ils
entendirent un énorme cri :
? – AHHHHHHHHHHH MON DIEUUUUUUUUU !!!
Y – On aurait dit la voix de Max.
V – Vous croyez qu'il va bien.
Lily se retourna vers Viviane et lui répondit :
L – Ne t'inquiète pas pour lui ! Il n'a pas l'air comme ça
mais il est très courageux.
Pendant ce temps, quelques kilomètres plus loin, on pouvait
voir Max courir comme un dératé poursuivit par une centaine de zombies affamés.
Notre rouquin ne pouvait s'empêcher d'hurler :
M – POURQUOI CES CONNERIES N'ARRIVENT QU'A MOI ?!
No et Rom étaient tous les 2 assis côte à côte près d'une
cascade. Ils regardaient la lune tout en se tenant la main. No rompit le
silence qui régnait entre le couple :
No – Je pensais … Tu crois qu'on va survivre ?
Rom – Bien sur ! Nous sommes des gagnants après tout !
No – Tant mieux … Alors pourquoi tu as essayé de
m'empoisonner ?
Rom – Quoi ?
No se leva et fusilla du regard Rom tout en reprenant son
argumentation :
No – Les baies que tu m'as donné, elles n'étaient pas
comestibles !
Rom – Quoi ? Mais tu divagues ! Je les ai mangés devant toi
!
No – Qui me prouve que tu n'avais pas un anti-poison ?
Rom – Tu deviens folle ma parole ! Comment j'aurais put me
procurer un tel objet ?
Rom se leva pour prendre No dans ses bras mais cette
dernière dégaina un couteau tout en menaçant Rom de le planter s'il tentait de
l'approcher. Ce dernier fit quelques pas en arrière et porta des accusations à
son tour :
Rom – Et toi ? Tu crois que je n'ai pas vu ce regard que tu
me portais quand je faisais semblant de dormir ! Tu comptais me tuer dans mon
sommeil !
No – Mais nan je …
Rom – MENSONGE ! Regardes toi ! Tu pointes une arme dans ma
direction ! Mais regardes (Rom dégaina une fourchette et une cuillère) Moi
aussi je suis armé !
No – Je ne crois pas que la cuillère soit nécessaire.
Rom – Je te l'accorde ! dit alors Rom en rangea la cuillère
dans sa poche, Ne t'approches pas !
Les 2 amants se regardèrent avec une fureur ardente. Si l'un
des 2 tentait une approche vers l'autre, il risquerait de se faire blesse. Mais
après quelques secondes, No baissa son arme et dit à Rom :
No – Regardes ce qu'on est devenu … ça fait à peine quelques
heures que nous sommes là et nous perdons déjà la boule.
Rom – Tu as raison, répondit Rom en baissa sa fourchette, Je
m'excuse.
No – Moi aussi je m'excuse.
Rom et No allaient pour se faire un câlin. Mais ils se
stoppèrent en entendant une voix se rapprocher d'eux. Très vite ils purent
discerner ce que disait la personne :
M – POUSSEZ-VOUS !!!
Max passa devant No et bouscula Rom dans sa course, qui
perdit l'équilibre et tomba dans le vide tout en hurlant :
Rom – ESPECE DE SALE ROUUUUUUUUX !
No – Oh mon dieu !!! Tu as tué Rom !
Max – Désolé !!! J'étais pressé !!!
No se jeta près du bord, espérant voir Rom vivant en bas de
la cascade. Mais très vite elle vit que ce dernier s'était mangé environ une
dizaine de pierres avant de finir dans l'eau. No se releva dépitée, les larmes
aux yeux puis se retourna pour aller à l'opposée de Max. Mais elle butta dans
quelqu'un en se retournant, elle s'excusa sans lever la tête mais la personne
ne broncha pas. Elle leva les yeux et commença à hurler :
No – JE VIENS DE M'EXCUSER ALORS LAISSEZ MOI PASSER ! JE
DOIS ALLER FAIRE MON …
No s'arrêta net. Face à elle une horde de zombies, ses
derniers mots furent :
No – Sale roux de ….
T – C'était quoi ce cri ?
Flavie et Toto étaient assis autour d'un feu, tentant de se
réchauffer. Flavie qui soufflait sur ses mains gelées lui répondit :
Fl – Oh ça doit être une illusion de la zone.
T – Si tu le dis …. Tu crois que les autres vont bien ?
FL – Oui, ils ont surement dû trouver un coin où dormir.
Yann se tenait debout, vêtu d'un pagne en peau de bête, en
haut d'une falaise. Il observait la nature tel un guerrier aguerri. Il savait
que ses amis étaient en danger et pour les sauver, il devait abandonner son
statut d'homme. Il ne faisait plus faire
qu'un avec le nature. Etre aussi rapide que le guépard, aussi vif que l'aigle
royal et devenir le plus féroce des prédateurs. Plus tôt dans la journée, une
catastrophe lui était tombée dessus. Un tigre géant avait tenté de le tuer. La
bête avait arraché la plupart de ses vêtements d'un seul coup de griffes mais
Yann était rusé. Armé d'un bâton pointu, il planta les testicules de la bête
après avoir esquivé un coup de pattes. Il monta ensuite au sommet d'un arbre,
et n'avait plus qu'a attendre que le bête se vide de son sang et ne meurt, ce
qu'elle fit.
Yann se fit un collier avec ses dents et de ses os, il en
fit une arme. Il était devenu le roi de la jungle, il n'avait peur de rien ! Il
était fier ! Il …
E – Yann ! Tu arrêtes tes conneries et tu viens m'aider à
monter le camp.
Yann travaille toujours en solitaire. Il est le vent, l'eau,
le feu. Il est …
Emma – YANN !
Yann – Oh bordel j'arrive ! On peut même plus s'amuser ici !
Emma – Et enlève ce pagne à la con ! Y a encore du sang qui
en coule !
Le groupe composé de Poté, Lily, Viviane et Roxy se
trouvaient quelques mètres plus bas, au pied d'un arbre immense ou ils avaient
allumé un feu. Ils étaient en train de manger différentes sortes de fruits
trouvés dans une caisse. Roxy observa longuement sa nourriture, alors que les
autres la dévoraient à coup de grandes bouchées, puis les interrompit d'un air
concerné :
Rxy – Ils nous nourrissent pour mieux nous voir mourir.
L – C'est vrai … Mais on ne va pas mourir ! On va se battre
jusqu'au …
Un bip retentit depuis les bracelets de nos amis. Ils les
regardèrent, le compte à rebours s'était déclenché et il ne restait plus que 10
secondes. Les 4 amis se levèrent, et se mirent en cercle, prêt à recevoir de
plein fouet une quelconque catastrophe. Le compteur défilait, la sueur tombait
le long des joues de nos amis. Les mains de Roxy tremblaient, les poings de
Poté étaient serrés au point de saigner. Le compteur tomba à 10. Soudain Poté
reçu une goutte de pluie sur le front, une 2ème, puis une 3ème
et elles furent une multitude. Les 4 amis le virent tout d'abord comme une
bénédiction, pensant pourvoir le prendre dans l'enfer qu'était ce dôme mais
très vite ils déchantèrent. Les gouttes de pluies furent accompagnées d'un vent
des plus terribles. Il arrachait les arbres comme on arrache une mauvaise
herbe. Les gouttes heurtaient la peau de nos amis comme des cailloux. Ils
tentèrent d'avancer mais ils reculaient plus qu'autre chose, ils s'accrochaient
les un aux autres pour ne pas être séparer. Mais le pire était à venir. Une
énorme coulée de boue leur arriva dessus. Nos amis décidèrent de courir dans le
sens opposé, espérant profiter de la force du vent pour gagner en vitesse. Cela
marcha plutôt bien car ils parvenaient à garder leur distance avec la coulée de
boue, mais très vite un problème supplémentaire se posa. Face à eux se trouvait
une énorme falaise. Lily hurla à ses amis tant bien que mal :
L – IL FAUT SAUTER !
V – QUOI ? MAIS TU ES FOLLE ! ON N'AURA JAMAIS ASSEZ D'ELAN
!
L – C'est soit on mort à cause du vide soit à cause de la
boue ! Donc autant tenté le tout pour le tout ! En plus il est tout petit
alors.
Rx – … J'approuve.
Lily regarda Roxy et lui dit :
L – Même dans les situations de crise tu restes stoïque.
Rx - … Toujours.
Les Beubarz s'élancèrent par-dessus le vide. Lily et Roxy
furent les 1ères, et cela fut un succès. Alors Poté réussit à passer le
gouffre, Viviane manqua d'impulsion et atterrit sur le bord de la falaise, qui
craqua sous l'impact. Alors qu'elle tombait elle attrapa Poté qui s'accrocha à
Roxy qui prit la main de Lily, qui elle retenait le tout en s'agrippant à un
arbre.
L – BORDEL ! MAIS COMMENT TU AS FAIT POUR RATER CE SAUT !?
Vi – J'ai glissé en sautant !
Po – MAIS C'EST PAS VRAI ! C'ETAIT PAS DEJA SUFFISANT AVEC
MAX !!!
Rxy - …. J'ai mal au bras.
L'arbre auquel était agrippé Lily commençait à se déraciner.
Les forces commençaient à lui manquer dans le bras. Poté, dans un élan de
malhonnêteté, hurla :
P – Faut qu'on se débarrasse d'un poids !!
Poté tourna son regard vers Viviane qui rétorqua aussitôt :
Vi – Comment tu oses ?! Tu serais prêt à me tuer ?!!
P – Faut bien faire des sacrifices !
Vi – Mais tu es immonde ! Tu me dégoutes !
P – Ca va hein ! Tu n'es pas la 1ère et tu seras
pas la ….Dernière ?
Poté sentit que sa main était étonnamment libre. Il tourna
la tête et remarqua que Roxy l'avait lâché. Ils tombèrent alors de manière
quasi-instantanée, Poté eut juste le temps de lever son poing serré et d'hurler
:
P – Je vous Fist tous !!!
Puis lui et Viviane disparurent dans les profondeurs du
gouffre. Lily était bouche-bée, Elle hurla à Roxy :
L – MAIS POURQUOI T'AS FAIT CA ?!
Roxy resta silencieuse pendant quelques instants puis lui
répondit :
Rxy - …. Je ne sais pas … Ils m'énervaient.
L – Mais tu ne pouvais juste pas leur dire de se calmer ?!
Rxy - …. Pas assez efficace.
L – ET ARRETES D'ETRE AUSSI STOIQUE.
Rxy - …. Aucun sang-froid. Et puis je suis sur que …
Toto et Flavie se baladaient tranquillement en sautillant.
Les papillons virevoltaient autour, les oiseaux chantaient en harmonie.
Soudainement, ils arrivèrent sur un
petit chemin qui semblait à un coin du dôme. Ils l'empruntèrent sans se poser
de questions et après quelques minutes, ils arrivèrent en face de 2 gardes
posté devant une porte. Flavie, prenant son courage à 2 mains, décida d'aller
les voir.
Fl – Excusez-moi … Vous savez si on peut sortir par là ?
Les gardes, totalement surpris de voir 2 candidats ici,
pointèrent leurs armes en direction de Flavie qui leva les mains en l'air tout
en hurlant :
Fl – Cpas moi le cerveau du groupe !!!
Toto tenta de s'interposer, à sa manière :
To – Voyons les mecs, faut pas réagir comme ça ! Restons
calme.
Visiblement un des gardes n'était pas d'un tempérament très
calme puisqu'il tira sans avertissement sur Toto qui reçu la balle en pleine
jambe. Il tomba sur le sol et se mit à hurler :
To – OH MON DIEU MA JAMBE ! OH MON DIEU ! CA FAIT SUPER MAL
!
Fl – MAIS CA VA PAS ? VOUS ETES TARES OU PAS ?!
Les gardes tournèrent leurs armes vers Flavie qui sentit sa
dernière heure arrivée mais d'un seul coup, l'un des hommes tomba, la gorge
tranchée. L'autre garde se tourna pour voir qui était responsable, mais en se
tournant il se prit une lame en plein cœur. La dernière chose qu'il vit fut le
visage de Yann couvert de peintures de guerre. Le blondinet retira sa lame en
os du corps du malheureux, qui s'effondra aussitôt. Yann se retourna vers ses
amis, enfin ce qu'il en restait car Toto se vidait littéralement et Flavie
tremblait comme une feuille. Il leur déclara:
Y – La nature a parlé ! Je vous ai sauvé ! Ca fait 2 sur 12
… C'est déjà un début.
To – Quelqu'un pourrait … me … soigner la jambe …. Je vois
un long couloir blanc.
Emma se précipita sur Toto pour lui donner les 1ers secours
tandis que Lily et Roxy, arrivèrent à leur tour, couvertes de boue. Les filles
se prirent dans les bras, Toto demanda à Lily ce qui était arrivé aux autres,
elle répondit que Poté et Viviane étaient tombés PAR ACCIDENT dans un gouffre
et qu'elle ne savait pas pour les autres. Toto soupira tandis que Yann l'aidait
à se relever.
Lily se tenait près de la porte et dit à ses amis qu'il
était temps d'en découdre avec Adrian, car cette porte devait surement mené à
lui. Ses amis acquiescèrent d'un geste de la tête et d'un coup de pied, Lily
ouvrit et nos amis s'engagèrent dans le couloir remplit de câbles électriques.
Très vite ils se retrouvèrent à un croisement. A droite il n'y avait rien mais
à gauche des gardes lourdement armés firent leur apparition et tenaient en joue
nos amis. Yann se tourna vers Lily, lui donna une arme qu'il avait prit sur
l'un des 2 gardes et lui ordonna :
Y – Partez sans moi. Je vais les ralentir.
L – Mais Yann … Tu ne peux pas faire ça ! C'est un cliché de
film d'action.
Alors qu'il remettait son chapeau en peau de tigre, il lui
répondit :
Y – J'ai toujours été aimé ce qui était kitsch !
Ses amis prirent à droite tandis qu'il s'engagea sur la
gauche. Les gardes le sommèrent de s'arrêter mais il n'écouta pas. Il dégaina
son épée en os et hurla qu'il allait tous les charcuter. Les gardes, prenant la
menace très au sérieux, ce sont des gardes après tout, ouvrèrent le feu sur le
beubar. Des dizaines de balles lui transpercèrent le corps, mais tel Boromir
dans un jour de gloire, il continua à avancer jusqu’à s'écrouler à leurs pieds.
Ces derniers se mirent à rire en voyant le pagne de Yann, mais une série de bip
les alarma. Ils retournèrent le corps mourant de notre ami, qui arborait un
énorme sourire et avait une grenade dans chacune de ses mains. Avant qu'elles
n'explosent il eut le temps de prononcer un :
Y – On se retrouve en Enfer les tapettes.
L'explosion tua tous les gardes présents et bloqua le chemin
aux éventuels renforts. Lily et sa bande arrivèrent devant une énorme porte de
métal. Ils se regardèrent, firent un signe de la tête, puis poussèrent la
porte. Adrian les attendait à la station de contrôle au milieu de la salle, qui
faisait face à tous les écrans qui transmettaient les images au monde entier.
Il était en train de se faire une bouteille de Whisky à lui seul. Les Beubarz
regardèrent autour d'eux, la pièce était totalement vide et en désordre. Adrian
dit, alors qu'ils s'approchèrent :
A – Ils ont fuit quand ils ont su que vous arriviez … Me
voila donc sans défense.
Il se leva en titubant, faisant face à ses bourreaux. Il
reprit après avoir bu une nouvelle gorgée :
A – Vous croyez vraiment que ca va changer quelque chose ?
C'est trop tard la machine est déjà lancée depuis bien longtemps …
E – Qu'est ce que tu veux dire ?
A – Les médias contrôlent déjà nos vies depuis des dizaines
d'années. Nous en sommes la preuve, au départ nous faisions la maison des
beubarz pour se moquer d'eux, et elle nous a fait devenir comme eux, des
pantins sans âme. Je n'ai fait que profiter de cette opportunité.
Fl – Tout ça à cause de ta ….
A – ON ARRETE DE PARLER DE CA ! OUI TU ME l'A COUPEE J'AI
COMPRIS VOILA ! BIEN SUR QUE CA M'A RENDU BARJO !!! Mais il n'y a pas que ça ….
To – Quoi d'autres ?
A – Imaginez … Une foule entièrement pendu à vos lèvres pour
savoir quel idiot allait se faire éliminer … C'était grisant … J'avais du
pouvoir …! J'étais quelqu'un !! Puis Flavie est arrivée … et je n'ai pas
supporté l'humiliation … C'était trop pour moi ! Alors les pleins pouvoirs
médiatiques m'ont été donnés ! Je peux faire croire ce que je veux aux gens.
Rx - …. Ce n'était pas déjà le cas avant ?
A – Ouais mais sauf que la on s'assume vraiment ! Les
tabloïds racontent n'importe quoi sur les gens, les informations annoncent des
choses détournées, la jeunesse est formatée avec de la télé poubelle. TOUT LE
MONDE LE SAIT … ET PERSONNE NE FAIT RIEN.
Lily pointa son arme, et dit sur un ton des plus décidé :
L – Moi si !
Adrian baissa les épaules, puis lui répondit l'air blasé :
A – Ma pauvre Lily ca te dépasse … Tu crois vraiment que je
suis la tête pensante du système ? Il y a des gens au-dessus de moi qui me
trouveront un remplaçant. Tu n'es rien pour eux !
Lily ne répondit pas, un silence s'installa dans la salle,
son arme était pointée en direction d'Adrian. Finalement Lily rompit le silence
en déclarant :
L – Je vais faire en sorte que ce système s'effondre ! Un à
Un je vais les faire tomber … Et tu vas être le 1er de cette longue
liste.
Adrian fixa Lily droit dans les yeux, il finit son verre
puis écarta les bras en le laissant tomber. Lorsque ce dernier toucha le sol
Lily tira, par 3 fois. Adrian mourut sur le coup, et tomba dans son fauteuil.
Lily lâcha l'arme et ses amis la retinrent pour ne pas
qu'elle tombe dans les pommes. Ils décidèrent de ne pas trainer car des
renforts risquaient d'arriver d'un moment à l'autre.
Nos amis réussirent à s'échapper du dôme qui se trouvait en
plein milieu du golfe du Morbihan. Ils trouvèrent un embarcadère près de ce
dernier, et volèrent un bateau. Alors qu'ils s'éloignaient de l'enfer qu'il
venait de vivre, Lily dit à ses amis :
L – Je vais tous les venger ! Je le promets ! Tous ! Sauf Poté et Viviane parce que …
Rx – Parce que rien du tout ! On va les venger aussi voyons
!
L – Bref … Vous avez des nouvelles de Max ?
Les beubarz la regardèrent et ne répondirent pas, Lily
compris et préféra se murer dans le silence, car ce n'était pas le moment de
pleurer, ils n'étaient pas encore à l'abri.
Un homme observait la scène dans son bureau qui se trouvait
au sommet du Centre de Contrôle des
Médias, lui-même situé en ville. Rien ne le distinguait des autres, sauf qu'il
avait une photo de Cristiano Ronaldo sur son bureau. Une femme entra dans son
bureau, un énorme dossier à la main et lui annonça :
? – Monsieur … Ils se sont échappés.
L'homme se tourna vers la femme et dit d'un ton serein :
? – Eh bien … Que le vrai jeu … Commence.
Maison des Beubarz 4
Fin.
Theme :
M – AHHHHHHHHHH !!!!
Max atterrit dans une flaque de boue. Il resta quelques
secondes sans bouger, puis il entendit quelqu'un l'appeler :
? – Max ?
Il fit un bond de 15 mètres tout en hurlant :
M –PAS DES ZOMBIES ! PITIE !!
Max se couvrait le visage avec ses mains. Mais voyant que
rien ne se passait, il décida de jeter un coup d'œil furtif, et reconnu le
visage de Poté. Il lui demanda après avoir laissé échapper un soupir de
soulagement :
M – Mais qu'est ce que tu fous là ?
P – Bah il s'avère que par un hasard fortuit, Roxy nous a
lâché et nous avons atterrit ici … Et on ne sait pas comment sortir.
Max regarda autour de lui, s'arrêta quelques instants sur sa
droite tout en haussant le sourcil droit et questionna à nouveau Poté :
M - Pourquoi vous n'avez pas essayé l'escalier à droite ?
Poté regarda à droite à son tour, constata sa connerie,
soupira puis fit signe à Viviane d'avancer vers l'escalier. Alors qu'ils
montaient le long de ce dernier, Poté posa une question à Max qui le perturbait
depuis un long moment :
P – Au fait … Tu as croisé No et Rom ?
Le Visage de Max devint blême, il prit Poté par l'épaule et
lui chuchota :
M – Bon tu vas rire
mais …
Maison des Beubarz 4
Dernièrement Lily et Moi venons de faire l'acquisition de Tomodachi Life, un jeu sortit l'année dernière sur 3DS, et qui à pour but d'être un jeu ... un jeu ... Ou tu regardes tes personnages vivrent leurs vies ! (Je sais ça donne pas envie comme ça mais tu vas voir restes encore un peu).
Je vous avoue être un peu dubitatif car payer pour ce genre de jeux m'a toujours un peu effrayé, mais une semaine après l'avoir acheté, je comprends mieux le succès de ce jeu.
Donc au lieu de faire un truc du mois dessus, qui aurait relativement vide en fait, j'ai préféré vous présenter la vie de nos personnages ... Bienvenue dans Beubarochi Life !
Faut savoir que nos ptits amis ont une vie bien remplit, et ce qui est drôle c'est de voir avec qui ils sont amis ... et surtout avec qui ils sortent ! Laissez moi vous faire une présentation des couples emblématiques de Beubarochi Life !
Cependant tout le monde n'arrive pas forcement à tirer son épingle du jeu ... No on pense à toi qui est toujours seule ... Et qui à un chat pour oublier ses soucis.
Mais il n'y a pas que ça dans Tomodachi Life ! Nos ptits avatars ont plein d'occupations disponibles comme devenir Star du Rock !
Ou bien .... Stars de J-Pop ...
Des balades entre amis (Keke et Poté lachés vous la main !)
Toto organise un barbecue ... Pour aussi oublier qu'il est seul ... et qu'il est alcoolique ... D'ailleurs ...
Un repas qui tourne mal ... Keke serait encore à l'hôpital, brulé au 3ème degré suite à l'attaque d'un jaune d'oeuf.
Poté s'adonne au Bass-ball ... Seul ... Le pauvre ... Vous savez depuis qu'il torche le cul des vieux il n'est plus le même et ...
Bref Tomodachi Life est un jeu très intéressant ! Je vous donnerais des nouvelles de vos amis ! Ne vous inquiétez pas ! En attendant je vous laisse sur ces quelques photos.
Les Beubars en Mode Techno !
Lily clachant la moitié de la Ville à une compet de Rap ... La moitié d'entre eux sont des dépressifs aujourd'hui.
Le Nouvel Anime des Studios MadHouse .... Max en méchant et les filles face à lui ... Qui vaincra ? Je ne le sais pas !
Et cette dernière ... BORDEL QUI A MIT CETTE PHOTO ?
Je vous avoue être un peu dubitatif car payer pour ce genre de jeux m'a toujours un peu effrayé, mais une semaine après l'avoir acheté, je comprends mieux le succès de ce jeu.
Donc au lieu de faire un truc du mois dessus, qui aurait relativement vide en fait, j'ai préféré vous présenter la vie de nos personnages ... Bienvenue dans Beubarochi Life !
Les Beubarz au grand complet ... Ca donne envie. (A vous de reconnaitre qui est qui) |
Le Couple Keke et Viviane ... Amoureux depuis le 1er jour.
Le Couple Vincent et Max .... Attends c'est pas un couple ça ! Qui a mit cette ...
Le Couple Yann et Emma ... Un couple sensuel et classe. (Avec leur fille ... Quel bande de cochons)
Max et Flavie, un couple qui sait appréhender son espace.
Cependant tout le monde n'arrive pas forcement à tirer son épingle du jeu ... No on pense à toi qui est toujours seule ... Et qui à un chat pour oublier ses soucis.
Yann ou avoir la définition du Grovve ! |
Pas de commentaire s'il vous plait. |
Bien sur il n'y a pas que le domaine de la chanson .... Nos héros peuvent aussi bien s'adonner à des sports comme le tennis.
Emma serait parfaite pour jouer dans Prince of Tennis.
Des balades entre amis (Keke et Poté lachés vous la main !)
Toto organise un barbecue ... Pour aussi oublier qu'il est seul ... et qu'il est alcoolique ... D'ailleurs ...
Un repas qui tourne mal ... Keke serait encore à l'hôpital, brulé au 3ème degré suite à l'attaque d'un jaune d'oeuf.
Poté s'adonne au Bass-ball ... Seul ... Le pauvre ... Vous savez depuis qu'il torche le cul des vieux il n'est plus le même et ...
Ah info de dernière minute ! Poté va mieux ! Il est désormais le compagnon de Roxy ! A quand le mariage ?
Certains de nos amis se sont découvert des vocations comme Lily qui est devenu le star de la chanson de L'ile.
Ou encore Riri ... Danseuse à ses heures perdues.
Tout ceci se terminant sur le bal de Promo de l'ile bien sur ... Ou le bal tout court ... Ca dépend des gens bien sur !
On notera la super teinture bleue des cheveux de Rom au fond ainsi que le costume Ours de Lily |
Les Beubars en Mode Techno !
Lily clachant la moitié de la Ville à une compet de Rap ... La moitié d'entre eux sont des dépressifs aujourd'hui.
Le Nouvel Anime des Studios MadHouse .... Max en méchant et les filles face à lui ... Qui vaincra ? Je ne le sais pas !
Et cette dernière ... BORDEL QUI A MIT CETTE PHOTO ?
Beubarochi Life !
Désolé pour cette semaine sans publication, mais j'ai été bien occupé avec mes partiels donc je promet de me rattraper en publiant aussi cette un article spécial ainsi que l'ultime partie de la maison des Beubarz.
et comme petite cure de rappel, voici le lien pour le 1er épisode :
The Godmother Part I
et comme petite cure de rappel, voici le lien pour le 1er épisode :
The Godmother Part I
Le soleil se couchait sur la
banlieue principale de Vannes, là ou tout se passait, car le siège de la Mairie
se trouvait maintenant là-bas, le maire ayant été destitué de sa fonction par
le groupe Prométhée. La ville s'était déclarée comme indépendante du
Gouvernement par le fait que Prométhée le considérait comme corrompu et incapable
de penser aux plus faibles. Dan fut nommé Chef de la ville et un immense
bâtiment fut construit en l'honneur de la victoire des gens du peuple. Le
massacre d'il y a 10 ans avait été nommé "Le Feu de Prometheus". Il
était célébré chaque année dans une immense fanfare populaire, ou seuls les
élus du peuple étaient conviés selon Dan. Ils eurent des survivants à ce
massacre. Parmis ces derniers, certains tentèrent de s'enfuir le plus loin possible
alors que d'autres restèrent et formèrent une rébellion, qui fut écrasée
aussitôt.
Ce jour-la avait lieu la réunion Hebdomadaire de Prométhée,
ou tous les Lieutenants des districts de Vannes se rassemblaient pour discuter
des affaires la ville, des entrées et des sorties, ainsi que des tentatives du
Gouvernement pour la reprendre. Les lieutenants étaient tous assis à une table
face à Dan qui se trouvait sur une énorme chaise dorée. Cette dernière qui
était autrefois utilisée à l'intronisation de la Godmother en tant que Chef de
toutes les familles afin montrer qu'il était maintenant le seul maitre à bord
et qu'il avait vaincu l'ancien temps. Les lieutenants semblaient tous sereins
car personne n'opposait de résistance à Promothée, sa force égalant aisément
celle des plus grandes armées de ce monde. Dan observait ses lieutenants, puis
demanda à l'un d'eux :
Dan – Alors Havoc … Rien à signaler concernant les limites
de la ville ?
Havoc, Un trentenaire Otaku aux cheveux verts posa le manga
qu'il était en train de lire puis répondit nonchalamment à son chef :
Hav – Beaucoup de tentatives de départs … Encore beaucoup
d'entrées pour aller au casino ou à notre cabaret mais j'attends encore le
compte rendu d'un de mes checkpoints … Et tiens, une entrée touristique.
Dan – Une entrée touristique, C'est plus que rare ça. De qui
s'agit-il ?
Hav – Rien de bien passionnant, des touristes américains je
crois.
Dan – Fait attention à bien contrôler ce qu'ils font.
Hav – Ils n'avaient pas l'air bien dangereux, l'un d'entre
eux se déplaçait même en canne.
Dan – Si tu le dis …
Massouf ?
Dan tourna son regard vers un homme massif d'au moins 2
mètres, de type méditerranéen, à ses côtés un homme plus petit, beaucoup plus
petit. Ce dernier demanda au géant de l'élever, ce qu'il fit aussitôt. L'homme
plus petit était lui aussi de type méditerranéen et avait une énorme tache de
naissance sur la joue, il dit sur un ton enthousiaste à son chef :
Mass – Tu es toujours aussi populaire Chef ! Les gens
t'adorent.
Dan – Tu es sur de ça ?
Massouf surpris par cette question rétorqua en questionnant
son chef :
Mass – Pourquoi tu demandes ça ?
Dan – Je ne sais pas … J'ai cru comprendre que tu utilisais
ton gorille pour faire en sorte que les votes me soient favorables … Ce n'est
pas vrai j'espère.
Massouf avala sa salive, et bégaya timidement :
Mass – Qui … Qui … Qui t'a dis ça ? Ce sont des accusations
mensongères ! Tu sais très bien que j'ai toujours été droit dans ma façon
d'agir voyons !!!
Dan fixa Massouf droit les yeux, la peur commençait à
envahir le petit homme qui savait que son chef n'était pas un tendre, qu'il
était capable de faire tuer son plus proche ami s'il n'avait pas été droit dans
sa façon de traiter son peuple. Cependant, le Roi de Vannes se contenta de dire
:
Dan – Si tu le dis … Jason n'est pas là ce soir ?
Une jeune femme entièrement vêtue de noir et avec l'œil
droit caché par sa mèche donna à Dan sa réponse :
? – Non il n'est pas là ce soir, il avait une affaire à
conclure avec des marchands sur le port.
Dan – Il ne m'a pas tenu au courant de ça, Comment se
fait-il que tu sois au courant Clarisse ?
Cl – Parce qu'il pensait que ça ne valait pas le coup de
t'en parler, tout simplement. C'est juste une affaire concernant des armes, il
fait ça tous les jours.
Dan – Hum … Comment se porte le monde du jeu et du Vice ?
Cl – Il se porte très bien si tu veux le savoir. Et tu ne
devrais pas appeler mon business comme ça.
Dan – Je l'appelle comme je veux. J'ai créé ces endroits
justes pour assurer un revenu permanent à notre organisation, une fois que j'en
aurais plus besoin, il faudra que tu trouves autre chose.
Cl – Mais …
Dan – La discussion est close.
Clarissa regarda Dan avec un regard noir puis s'en alla tout
en marmonnant :
Cl – Toi et ta morale …
Dan demanda alors que Clarissa claquait la porte :
Dan – Pete ?
Un homme vêtu d'un costume noir et de lunettes de soleil lui
répondit :
Pe – Oui ?
Dan – Je veux que tu ailles voir si Jason n'a pas de soucis
avec ces marchands, je n'aime pas quand il s'aventure tout seul.
Pete acquiesça d'un geste de la tête puis se leva, ordonna à
quelques hommes de le suivre et se dirigea vers le hangar de la propriété. Dan,
se leva et dit tout en prenant une grosse voix pour que toute la salle puisse l'entendre
:
Dan – J'ai l'honneur de vous annoncer qu'une jeune fille va
rejoindre notre groupe. Viens par ici, continua-t-il tout en montrant le côté
gauche de la salle.
Une jeune fille, qui se releva être Roxane, s'avança vers
Dan qui l'a prit par l'épaule et la présenta au reste de ses lieutenants :
Dan – Voici sans doute le futur de notre organisation, elle
a réussi tous les tests au la main ! Je vous présente la nouvelle Lieutenant de
Prométhée, Roxane ! Faites en sorte qu'elle se sente comme chez elle ici !
Roxane fit un signe de la tête timide pour montrer son
respect aux autres lieutenants, qui la regardaient à peine. Dan soupira, puis
l'invita à s'asseoir à coté d'Havoc qui était plongé dans la lecture d'un
manga. Dan après s'être rassit hurla :
Dan – Je veux seulement les lieutenants dans la salle. Nous
allons discuter de choses plus sérieuses.
Les hommes de mains s'exécutèrent sans broncher, Roxane les
regardaient s'éloigner puis soudain elle croisa le regard de Dan qui lui dit :
Dan – Désolé Roxane … Tu n'es pas encore assez ancrée dans
l'organisation pour pouvoir écouter cette conversation. Je vais devoir te
demander de partir aussi.
Roxane – Il n'y a pas de soucis.
Roxane se leva et s'éloigna alors qu'elle entendit les mots
"Feu Divin" être prononcé par Dan.
Un cortège de voitures roulaient en direction du Port, Pete
se trouvait dans la voiture de tête. Le conducteur lui demanda :
? – Tu sais beaucoup de choses sur la fille qui devait être
intronisé ce soir ?
P – Pas vraiment … Je crois qu'elle vient d'un pays étranger
mais je ne suis pas sur.
? – Hum … Ca m'étonne qu'il accepte un nouveau membre aussi
facilement. Ce n'est pas dans ses habitudes.
P – En même temps avec une telle aptitude à se déplacer.
? – Comment ça ?
P – L'hors de l'entrainement, je l'ai mit en face de 10
opposants pour voir comment elle se débrouillait.
? – Et alors ?
P – Elle les a tous éliminé … Sans qu'ils ne comprennent
pourquoi.
? – Il n'y a rien de ….
P – Tout ceci en moins de 2 mn.
? – Ah oui …
Le cortège s'approchait du lieu de rendez-vous mais très
vite, ils virent un énorme nuage de fumée. L'homme demanda à Pete :
? – C'est normal ça ?
Pete répondit en serrant les dents :
P – Je ne crois pas ! Accélère !
Les voitures se ruèrent en direction de l'endroit d’où se
dégageait la fumée, pour finalement débarquer ou devait avoir lieu le
rendez-vous. La voiture fit un dérapage pour s'arrêter. Pete descendit et ne
put que constater l'horreur de la scène. Des cadavres partout, le bateau d’où
semblait provenir les marchands était en flamme et en train de couler. Pete
ordonna à ses hommes de rechercher d'éventuels survivants. Pete s'avança parmi
les cadavres et les douilles à la recherche de Jason, et après quelques
minutes, il aperçu son ami, face contre terre, près de l'immeuble en
construction et entouré d'une dizaine de cadavres. Il espérait que ce dernier
faisait semblant d'être mort, comme il l'avait déjà fait par le passé pour
échapper à la mort, mais cette fois, ce n'était pas le cas. Jason avait des
dizaines d'impacts de balles dans le corps, des doigts en moins ainsi que des
dents.
Pete tomba genoux à terre puis laissa échapper un :
P – Qui diable a bien pu faire ça ?
? – Comment ça le tout pour 2 millions ? Tu te moques de moi
?!
Jason, vieil homme à la barbe de 3 jours et avec une longue
chevelure aussi blanche que la neige, était face à une bande de personne venant
du marché noir, il semblait particulièrement agacé par le prix que demandait le
chef des marchands. Le lieutenant de Dan, qui s'agitait avec des gestes
exagérés, fini par se calmer en se massant le front. Il prit le marchand par
l'épaule, l'entraina marcher un peu le long du port et lui demanda :
Jason – Gregor, Gregor, Gregor … Depuis combien de temps on
se connait ?
Gre – Je dirais une bonne trentaine d'années.
Jas – Tu vois ! On a même vécu le boom de la chute du bloc
soviétique en matière de vente d'armes … J'arrive pas à comprendre que tu me
fasses un prix aussi exorbitant !
Gregor laissa échapper un soupir résigné puis lui dit :
Gregor – Tu sais très bien qu'elle est la réalité en dehors
de votre petite Eden. Les gardes côtes sont de plus en plus présent autour de
vous et il devient extrêmement difficile de passer des marchandises jusqu’à
chez vous … Tu n'imagines même pas ce que je risque en faisant ça !
Jason passa sa main dans sa barbe, comme s'il cherchait quoi
répondre à son ami, et il finit par dire :
Ja – Je suis d'accord avec toi … Mais sache qu'une fois que
nous aurons mit en place notre plan, tu seras gracieusement récompensé pour
avoir rendu service à Prométhée.
Gregor regarda Jason, puis lui serra la main tout en disant
:
Gre – Je veux bien descendre jusqu’à 1 million 5 mais pas
plus bas.
Jason – Tu ne le regretteras pas. Je vais chercher les
papiers pour que tu puisses être tranquille avec les gardes côtes.
Jason s'avança vers son camion ou l'attendait sa vingtaine
d'hommes tandis que Gregor remontait dans son bateau pour faire descendre les
caisses d'armes. Jason se précipita pour prendre un crayon, qu'il ne trouvait
pas. Alors qu'il commençait à s'énerver, il finit par en trouver un dans sa
boite à gants, il pointa fièrement en disant :
Jason – Je finis toujours par avoir ce que …
Une énorme explosion interrompit Jason, manquant de lui
faire faire une crise cardiaque. Il sortit du camion pour voir le bateau de
Gregor en feu, et certains des hommes de ce dernier sautèrent par-dessus le
pont du bateau alors que leurs corps étaient en flammes. Jason dégaina son
pistolet doté d'une crosse en ivoire, et hurla à ses amis :
Jason – Trouvez moi le fils de putain qui a fait ça, que je
lui montre un peu pourquoi on m'appelle le "Bourreau de Prométhée !"
? – Je vous avoue que ce surnom vous va très bien !
Jason se retourna pour voir qui était le propriétaire de
cette voix, et se retrouva face à une femme vêtue d'un long manteau noir et
armée d'un lance-roquette. Jason et ses hommes pointèrent leurs armes en
direction de la femme qui se contenta de jeter son arme et de dire sur un ton
très calme :
? – Ce n'est pas très poli de pointer une arme sur une
inconnue.
Jason était fou de rage, et hurla à la jeune femme :
Jason – Tu crois que j'ai vraiment envie d'être poli après
ce que tu viens de faire ? A cause de ta gentille intervention, j'ai perdu 1
million 5 de marchandises ! Actuellement j'ai juste envie de te faire sauter le
crâne.
La jeune femme fixa Jason puis lui dit tout en souriant :
? – Tu ne veux pas entendre mon nom avant ?
Jason, surpris par cette demande, rétorqua tout en tournant
le dos à la jeune femme :
J – Pourquoi devrais-je demander ton nom ? Dans quelques
secondes tu vas être un cadavre !
La jeune femme murmura alors que Jason s'éloignait et que
ses hommes pointaient leurs armes vers elle :
? – Parce que ça aurait été la dernière que tu aurais
entendu
Des tirs se firent entendre jusqu’à très loin dans la ville.
Un des hommes de Jason tomba tête la 1ère, cette dernière dotée d'un
immense trou. Un autre tir, et un autre homme à terre. Jason se retourna pour
voir ses hommes s'effondrer comme des mouches. Il remarqua que la jeune femme
avait disparu. Il ordonna au reste de ses hommes de se planquer dans le
bâtiment en construction près du Port. Lui et les hommes qui avaient réussit à
survivre au tir de sniper étaient presque arrivé à la hauteur du bâtiment, mais
ils se retrouvèrent face à une dizaine d'hommes armés de fusils d'assauts. Jason
plongea sur le côté et une partie de ses hommes fit de même, mais le reste se
prit des balles de plein fouet. Jason paniqué, se mit à hurler :
Jason – Mais comment se fait-il qu'Havoc ai laissé passer
une telle bande de fou furieux !!!!
? – On fait quoi chef ? Si on ne fait rien ! On va se faire
flinguer !
Jason – Vous avez des grenades ?
? – Oui !
Jason – Fait moi tout péter !
L'homme balança la grenade qui roula jusqu’aux agresseurs,
qui ne purent échapper à l'explosion qui les souffla très violemment, les tuant
sur le coup. Jason se leva victorieux tout en hurlant :
Jason – C'est comme ça qu'on … AAAAAaaaahhh …
Une douleur immense s'empara du bras droit de Jason, le
forçant à lâcher son arme. Ses hommes autour de lui s'effondrèrent comme des
mouches, tous ayant reçu une balle dans la tête. Jason leva son bras dans la
douleur, pour voir qu'une lame argentée était planté de ce dernier. Il arracha
la lame mais très vite une autre se glissa autour de son cou, on lui chuchota à
l'oreille :
? – Il me semble que tu es en très mauvaise posture … Selon
mon humble avis.
Jason reconnut la voix de la jeune femme, il lui demanda en
criant :
Jason – Mais qui es-tu bon sang ? Est-ce que tu sais à quoi
tu t'attaques ?!
La jeune femme poussa Jason, qui remarqua en avançant qu'il
avait une dizaine de fusils braqué sur lui. La femme ramassa son pistolet puis
lui répondit :
? – Tu veux savoir mon nom maintenant ? Je croyais que je
n'étais qu'un simple cadavre pour toi. Et je sais très bien à quoi je
m'attaque.
Jason fixa la femme droit dans les yeux, cela dura quelques
secondes puis cette dernière reprit :
L – Je suis Lily Eltown, dernier membre de la famille des
Eltown.
Les yeux de Jason s'écarquillèrent, il n'avait pas entendu
ce nom depuis des années. Il pensait que la famille avait été éradiquée le jour
du "Feu de Prométhée". Il laissa échapper un :
Jason – Ce n'est pas possible … J'ai vérifié … C'est moi qui
ai fini les survivants de la maison.
Lily sourit puis lui répondit :
L – Je n'étais déjà plus la. Je suis passé par le tunnel en
dessous la maison.
Jason – Donc nos hommes morts à cet endroit n'était pas des
dommages collatéraux, quelqu'un était bien passé par là … Si j'avais vu … tu ne
serais pas la aujourd'hui.
L – Heureusement pour moi ce n'est pas le cas … Mais tu as
de la chance j'ai quelques questions à te poser.
Jason – En quoi suis-je chanceux ?
L – Tu vivras plus longtemps.
Jason cracha au visage de Lily et lui répondit :
Jason – Tu crois vraiment pouvoir faire vivre la torture à
un bourreau !
Lily s'essuya le visage, rangea son mouchoir puis rétorqua :
L – La chose la plus drôle … C'est que les bourreaux disent
ça alors qu'ils n'ont jamais connu la torture eux-mêmes … Flavie !
Flavie, les cheveux courts et de longues pinces s'avança
vers Jason qui fut retenu par des hommes de mains de Lily. Alors que Flavie
passait à côté de Lily, elle lui demanda :
Fl – Je dois lui faire avouer quoi ?
L – Ou se trouve Yann … Je pense qu'il est encore en vie.
Fl – Très bien … J'ai carte blanche ?
L – Fait ce que tu veux … Je veux juste qu'il nous dise ou
il se trouve !
Flavie fit claquer ses pinces en s'approchant de Jason, qui
tremblait et dont la sueur s'écoulait le long de visage. L'un des gorilles qui
tenaient Jason sentit quelque chose de chaud au niveau de sa jambe, et remarqua
que Jason était en train de se vider la vessie par la peur. Ce dernier se mit à
hurler :
Jason – JE VOUS DIRAIS TOUT CE QUE VOUS VOULEZ !!! NE ME
TUER PAR PITIE !!
Fl – Quoi ?! Mais ce n'est pas drôle !
Lily, surprise, demanda à Jason :
L – Ou se trouve Yann ?
Jason – Yann ? Il se trouve enfermer dans les sous-sols du
Casino !! Il est devenu le Jouet de
Clarisse !
L – Tu es drôlement coopératif … J'apprécie cela.
Jason – Epargnez … Je vous en supplie.
L – Cependant ça ne change rien a ta situation … Tu as tué
des dizaines de membres de ma famille … Et visiblement je ne peux pas laisser
passer ça … Donc tu m'excuseras.
Jason – Mais vous me devez me laisser en vie ! J'ai dit ce
que vous vouliez !!
Lily qui tournait le dos à Jason répondit :
L – Je n'ai jamais promis de telles choses, j'ai juste dit que
tu vivrais juste le temps de répondre à mes questions, ce qui est plus
longtemps que si je t'avais tué directement … Flavie.
Fl – Oui ?
L – Je te laisse ! Fais-en ce que tu veux !!
Fl – Merci Lily !
Flavie s'approcha de Jason qui se mit à hurler :
Jason – Nan ! Nan ! Laissez moi partir je vous en supplie !
Fl – Je te préviens ma pince est pleine de rouilles je
risque d'avoir du mal à couper.
Jason – Naaaaan !!
Lily s'avançait vers sa voiture, puis remarqua qu'elle était
seule, s'arrêta et prit une grande bouffée d'air frais. Rom s'approcha d'elle,
accompagné d'Emma et lui dit :
Rom – Tu sais que tu viens directement d'attaquer les
hostilités.
L – Il ne sait pas qui nous sommes.
Rom – Pour l'instant, quelqu'un finira par remarquer notre
présence.
L – Le plus tard sera le mieux … Bien joué pour tes tirs de
Sniper Emma, tu t'améliores de plus en plus.
Emma – Merci … C'est grâce à toi.
L – Ne me remercie pas. Nous avons des nouvelles de Roxane.
Rom – Pas pour l'instant … Elle devrait nous contacter plus
tard dans la soirée.
L – Parfait … Tu me conseilles de faire quoi ?
Rom regarda Lily, il savait que son avis comptait beaucoup
pour elle mais il devait faire attention à ne pas la brusquer car cette
vengeance, cela faisait des années qu'elle la planifiait et elle voulait que
tout soit parfait. Rom répondit :
Rom – Sachant que nous ne sommes pas encore repérés … Je
propose de nous infiltrer avec tes meilleurs éléments dans le fameux casino
dont ce cher Jason a parlé.
L – Tu es sur ?
Rom – Oui … Personne ne nous reconnaitra puis j'ai envoyé
Viviane sur place. Personne ne pensera qu'elle est la pour repérer les lieux
avec son air candide.
L – Si tu le dis … Nous ferions mieux de rentrer à la
planque. On prend des routes différentes et on se rejoint là-bas ?
Rom – Parfait … Je vais dire à Flavie d'en finir.
Lily, accompagné d'Emma, s'avançait vers sa voiture, tandis
qu'on entendait les cris de douleurs de Jason, des coups de feu puis plus rien.
Dan – COMMENT CELA A-T-IL PU ARRIVER ?
Pete et Havoc se trouvait face à Dan qui faisait les 100 pas
dans son bureau au sommet de son quartier général, il tapa sur la table du
poing et demanda d'un air agressif :
Dan – Je veux des réponses.
Havoc – On ne sait pas comment ils ont fait pour s'infiltrer
… On à découvert ce soir les gardes mort
Au checkpoint … et aucunes traces des vidéos de
surveillance.
Dan, à cette réponse, se contenta de boire cul-sec son verre
de cognac et alors qu'il s'en servait un autre, il ordonna à ses hommes :
Dan – Je veux que vous doubliez la surveillance de la ville
! Je veux un contrôle des entrées et des sorties !! JE VEUX SAVOIR SI CES
ENFOIRES SONT ENCORE EN VILLE !! MAINTENANT SORTEZ !!
Havoc et Pete sortirent alors que Clarisse et Roxane
attendaient près de la porte, Roxane demanda à Clarisse ce qu'il se passait et
cette dernière répondit :
Cl – Jason a été tué.
Roxy – C'était quelqu'un d'important ?
Cl – Un vieil ami à Dan … C'est lui qui l'a formé lorsque
ses parents ont été tués durant la guerre des gangs.
Roxy – Ah je vois …
Cl – Il avait beau être un lâche … Bref c'est du passé
maintenant.
Roxy – On ne devrait pas allez le voir ?
Cl – A tes risques et périls il ne supporte pas la pitié. Je
te laisse j'ai quelqu'un à aller voir !
Clarisse s'en alla alors que Roxane se tenait devant la
porte, ne sachant quoi faire, puis elle décida d'aller prévenir ses amis sur la
suite des évènements.
Lily se tenait devant la fenêtre de la chambre d'une ancienne
planque de sa famille. Dan regardait la ville à travers la fenêtre de son
bureau. Chacun avait l'air déterminé et chacun dit à l'unisson alors qu'ils
étaient éloignés de plusieurs kilomètres :
D + L – Tu peux tuer mes amis, tu peux me chasser, tu peux
me mettre dos au mur mais jamais tu n'échapperas à la fureur de Prométhée/Des
Eltows.
Clarisse ouvrait une porte dans le sous-sol de son casino.
Alors que cette dernière s'ouvrit, elle fit claquer le fouet qu'elle tenait
dans sa main et dit d'une douce voix :
Cl – Allez mon chou … Il est temps de venir jouer avec ta
patronne.
Un homme était enchainé en face, il leva la tête, laissant
apparaitre le visage meurtri de Yann.
Godmother
Part II
Fin
Theme :
Take me to
the Church – Hooziers
The Godmother Part II
Ceci est un test de réécriture, en
vue de la publication de la saison 1 des Beubarz en PDF, car c'est normal de
tout remettre au même niveau, je ne pouvais pas me permettre de
laisser ces beubarz dans cet état.
Voici le texte original pour comparer :
Original
Voici le texte original pour comparer :
Original
Chaque héros à ses amis, mais chaque
héros à aussi ses ennemis, celui qui va le pousser à dépasser ses
limites, et aussi le corriger pour chacune des conneries qu'il dit et
fait.
Max était en train d'écrire sur son
pc. Lily qui était en train de jouer à la PS3 le remarqua et
s'approcha de lui, déchiffra la citation sur l'écran et lui lança
:
L – Pas mal ta citation, elle te
vient d’où ?
Max s'arrêta, puis lui répondit :
M – Des céréales Fitness.
L – Ah …
Soirée du 14 septembre, les filles
dansaient comme des folles comme à leur habitude sur la madison
tandis que Sandra et Adrian débattaient sur la littérature de tout
temps, et l'on pouvait entendre Gaby hurler :
G – A bas les hommes !!! On devrait
leur couper les couilles !!!
No – Moins fort Gaby ! … Ils
pourraient …. nous entendre.
Les autres beubarz étaient assis sur
le canapé, en train d'observer la scène tout en buvant un verre.
Poté fixa son verre pendant quelques secondes puis soupira :
Po – Ca y est … déjà la rentrée
… Les vacances sont bien finies ! Le stress va nous envahir de
nouveau !
To – Oui … Ca me gave.
M – Oh franchement moi ça va !
Rom tourna la tête vers Max puis lâcha
sur ton cynique :
Rom – Pourtant tu devrais être celui
qui s'inquiète le plus, après 2 ans d'échecs consécutifs.
Le visage de Max devint blême et
rétorqua sèchement :
M – Oh ça va ! Ce sont des études
qui n'étaient pas faites pour moi.
Y – Ou alors toi qui n'est pas fait
pour les études.
Yannou se mit à sourire ainsi qu'a
rire alors que Max hurlait qu'il voulait le tuer et le transformer en
hachis parmentier. Il prit une gorgée de son verre puis se moqua des
autres beubarz :
Y – Oh moi ça va, je me sens pas
trop inquiété par la reprise.
T – En même temps … tu n'as pas de
raison d'être inquiété, vu que tu restes chez toi à glander !
Y – Je ne glande pas ! Je bosse les
cours chez moi … C'est dur vous savez !
M – Ça ne change pas grand chose en
fait !
Y – Alors primo je …
Un bip se fit entendre, Poté sortit
son portable puis commença à lire ses mails. Keke se mit au dessus
de son épaule et espionna les courriers de Poté, et tout en faisant
cela il remarqua que certains d'entre eux venaient du même
expéditeur. Il approcha son regard, et fini par constater qu'il
recevait les mêmes mails que Poté depuis quelques jours, il décida
de questionner Poté :
K – Toi aussi tu reçois des mails de
menace ?
Poté, leva la tête, vit Kéké en
train d'espionner son portable, et lui répondit tout en décalant
son portable d'un air suspicieux :
P – Une semaine environ …. Des
menaces bizarres … Je n'y comprends vraiment rien ! Ça parle de
vengeance et tout.
Leur discussion interpella Yann qui
était en train de bloquer d'une seule main Max qui tentait de lui
sauter dessus pour l'étrangler. Il s'incrusta aussitôt dans la
conversation :
Y – C'est marrant moi aussi j'en
reçois ….
Très vite les beubarz constatèrent
qu'ils recevaient tous les mails venant de cet inconnu, et ils ne
savaient vraiment pourquoi ce dernier leur envoyait des menaces. Poté
émit l'hypothèse suivant :
P – Il a dû se tromper de
destinataire.
M – Se tromper sept fois et comme par
hasard seulement avec des types de la même bande, ça fait quand
même une drôle de coïncidence !
P – C'est sur … Mais je ne vois pas
qui peut nous en vouloir ….
Y – En même temps … On ne se
souvient même pas de notre période au lycée alors … Ni collège
d'ailleurs.
No, choquée par ce que venait de dire
Yann, demanda à Rom :
No – C'est quoi ces histoires ? Vous
ne vous souvenez même pas de votre période lycée ?
Rom se tourna vers ses amis, qui le
regardèrent tous avec les mêmes regards désespérés. Rom tenta de
donner un début de réponse :
Ro – Ce n'est pas qu'on ne s'en
souvient pas mais …. On a quelques trous… et quand on demande à
nos parents, ou à des proches, ils ne sont pas fichus de nous
répondre non plus... Mais on a les grandes lignes.
San – Les grandes lignes ?! Mais
c'est quoi cette histoire conne et totalement illogique ?! Tu ne peux
pas oublier des fragments de ta vie comme ça !
No – Nan mais c'est juste une
question d'habitude tu sais, tu en apprends tous les jours avec eux,
Je suis sur qu'ils nous cachent des choses! Tu me diras (No se tourna
vers Rom) ça présente certains avantages, ce côté mystérieux.
Ga – Lesquels ?
No – Bah mon voisin ne me casse plus
les couilles depuis qu'ils sont allés le voir ! D'ailleurs …. Il a
déménagé je crois.
Sa – Quowa ?
No – Je te raconterai ça une
prochaine fois.
Adrian, prit aussitôt le rôle de la
raison :
A – Nan mais on a mon avis ce sont
des conneries ! Ça doit être un mec qui a dû prendre les adresses
e-mails qu'on avait donné au lycée et faire une blague, rien de
bien méchant je pense.
M – Tu crois ?
A – Nan … Profitons du fait que
nous soyons ensemble et parlons d'autre chose pour changer, essayons
de parler de quelque chose d'intelligent, d'avoir une conversation
enrichissante !
Beu – Yeah !
Un gros silence s'installa dans la
pièce. Les beubarz se regardaient dans le blanc des yeux, ne sachant
pas quoi se dire. Soudain la voix de Max s'éleva dans la pièce :
M – Sinon … Vous avez vu le trailer
du prochain Call of Duty ?
Y – C'est de la merde.
P – Je suis d'accord.
R – Je ne peux pas vous laissez dire
ça ! Franchement il a l'air …
No demanda à Keke alors que les autres
commençaient à se taper dessus avec des oreillers :
No – Y a des femmes dedans ?
K – Euh... je ne crois pas.
No – QUOI ? C'est vraiment un univers
macho le jeu vidéo, on devrait tous vous couper les couilles !
Romain qui venait de prendre un coup
d'oreiller en pleine gueule, se permit de faire un commentaire :
R – En même temps les femmes …
No – Quoi ?
R Elles ne servent à rien !
No – Rom je vais te tuer !
No attrapa un oreiller et commença à
frapper Rom avec, Gaby quand à elle dormait dans un coin de la pièce
et Sandra lisait son bouquin, ne voulait plus avoir affaire à cette
farce.
Adrian regardait la scène puis se
frappait le crâne avec dégoût tout en pensant :
A – Jamais je n'arriverais à faire
quelque chose de ces idiots...
Et la soirée se termina dans
l'ambiance habituelle.
Quelques jours plus tard, Poté sortait
d'une salle de classe de l'IFSI accompagné de son pote Julien qui
lui proposa d'aller faire un tour dans un bar de la ville. Poté
refusa, expliquant qu'il avait pas mal de boulot en retard. Julien
compris et s'en alla dans la direction opposée. Notre ami quant à
lui s'avança vers l'une des salles informatiques du campus. Sur son
chemin, il passa à coté d'une photo de lui pleine de graffiti. Il
continua son chemin mais après quelques instants il se stoppa net,
fit volte-face, arracha la photo du mur puis laissa échapper un
énorme : « C'est quoi ce Bordel ?! »
Il regarda à nouveau le mur et
s’aperçut qu'une dizaine de photos de lui étaient affichées sur
le mur. Un « crack » se fit entendre dans un petit coin
de son cerveau. Il se mit à arracher une à une les photos tout en
poussant des hurlements hystériques, puis il les jeta violemment
dans une poubelle. Il plissa ses vêtements qui étaient tout
chiffonnés suite à sa crise de nerf, souffla un bon coup puis
reprit sa route. Mais après quelques pas, il remarqua que des gens
le montraient du doigt, tout en tenant une affiche, cependant Poté
se contenta d'ignorer les regards car ils ne devaient être que le
fruit de son imagination. Une fois arrivé dehors, il s'aperçut
qu'une petite foule s'était rassemblée autour d'une personne
légèrement surélevée. Poté s'avança dans la foule, et poussa
plusieurs personnes pour pouvoir s'approcher du fameux centre
d'intérêt. Il finit par arriver au centre du cercle, et constata
que la personne qui provoquait tant d'intérêt chez les étudiants
était un garçon de son âge, incroyablement beau. Il avait une
longue chevelure qui tombait jusqu'en bas de son dos, ses yeux
étaient d'un bleu profond et son visage pouvait captiver n'importe
quelle personne tellement sa beauté était unique. Le regard du
jeune homme croisa celui de Poté. Il stoppa alors son speech,
descendit de son piédestal et s'exclama tout en montra notre ami du
doigt :
« Vous voyez cet homme ? Il a
fait de mes années lycée un enfer ! J'étais au plus haut de la
hiérarchie mais lui et son groupe d'amis nous ont fait du mal !
Beaucoup de mal ! Je me suis retrouvé seul … sans rien … Puis un
glorieux bienfaiteur m'a tendu la main, et voila ce que je suis
devenu : la perfection !!! Cet homme est un monstre ! Prenez
garde à lui ! »
Des regards de dégoût et suspicion se
posèrent sur Poté ; les gens qui se tenaient à coté de lui
se décalèrent, et notre beubar entendit des chuchotements parmi la
foule, le traitant de "monstre" ou encore "d'ordure".
Poté, las de cette situation, s'approcha du mystérieux jeune homme
et déclara tout en restant très calme :
P – Je ne sais pas qui tu es, mais tu
dois être sacrément mal informé pour me dire ça … Car j'étais
quelqu'un de très apprécié dans mon lycée.
? – Ah bon ? Pourtant tu ne te
souviens de rien.
P – Que … Comment tu le sais ?
L'inconnu se rapprocha de l'oreille de
Poté et lui chuchota :
? – Je le sais parce que j'étais là
… Si vous n'étiez pas là, il aurait été à nous ce lycée …
Mais toi et votre maudite Section Occulte en avez décidé autrement
… Mais soit … C'est le passé et maintenant c'est moi … Je
veux dire nous qui avons le contrôle …
Il recula d'un pas et dit :
? – Si vous m'aimez … et je sais
que vous m'aimez, montrez à cet homme ce que c'est de souffrir.
Soudain, la foule se mit à hurler et
commença à balancer de la nourriture, des choses de tout sorte sur
Poté qui dû aller se réfugier dans sa voiture, et démarrer
directement, pour ne pas subir les foudres des étudiants.
L'homme regardait Poté s'éloigner, il
prit son portable et appela un de ses contacts :
? – C'est bon de mon côté.
Au même moment, à Vannes, une
conférence se tenait sur la relation entre le Football et le
bien-être humain. Kéké et Adrian y assistaient. Après avoir passé
une demi-heure à soupirer, Adrian chuchota à Kéké :
A – Je n'arrive pas à croire que tu
m’aie traîné ici !
K – Oh ça change un peu de ce qu'on
va voir d'habitude, et puis ça fait du bien d'ouvrir un peu son
esprit à des choses qu'on déteste.
A – t'en foutrait des "Ouvrir
ton esprit".
La conférence se déroulait
normalement jusqu’à ce que deux intervenants masqués montent sur
l'estrade. Ils semblaient ne pas être invités étant donné la
réaction des organisateurs suite à leur intrusion. Ils tentèrent
de les faire partir mais l'un des deux hommes dégaina une arme.
L'autre les chassa de l'estrade en les soulevant d'une seule main,
sans aucune peine. Adrian et Keke se levèrent pour intervenir mais
l'homme à l'arme hurla en pointant son arme sur une personne du
public :
? – Ne bougez pas !! Sinon je lui
explose la cervelle !
Keke et Adrian se figèrent, l'homme
reprit aussitôt :
? – Parfait … Maintenant vous deux,
vous vous asseyez ! C'est pour vous qu'on vient, ce serait dommage de
vouloir en finir si vite.
Keke et Adrian se regardèrent, puis se
rassirent sans faire d'histoires. L'homme sortit une clé USB de sa
poche et la brancha sur le pc. Il ouvrit un fichier Powerpoint
montrant la photo d'un score de football. Keke regarda le score,
plissa les yeux, puis murmura à Adrian :
K – C'est marrant ce score me dit
quelque …
Mais l'homme masqué lui coupa la
parole en hurlant :
? – Jamais ! Jamais je n'ai oublié !
Jamais je n'ai pardonné ce qu'il m'a fait ! J'avais déjà connu
l'affront au lycée, ce dernier m'ayant humilié … Martyrisé …
frappé ! Mais j'ai voulu tout misé dans un seul match, un seul
espoir de pouvoir me venger, MAIS TU NE M'AS MEME PAS LAISSE CETTE
CHANCE !
Il pointa Keke du doigt, ce dernier ne
comprenait pas de quoi l'homme parlait. Alors l'inconnu prit une
grande inspiration et soupira :
? – Je suppose que je vais devoir en
arriver là …
Il retira son masque. Keke d'abord
choqué, se leva et finit par hurler :
K – BORDEL JIBCON CA FAIT DEUX ANS !
PASSE A AUTRE CHOSE !
J – Jamais ! dit-il en serrant les
dents, Jamais je te pardonnerais pour ça !!!
Il sauta sur l'estrade comme un gamin
de six ans à qui on avait enlevé son jouet, mais son compagnon
finit par le calmer. Il dit alors d'un ton solennel :
J – Mais l'heure n'est pas a la
vengeance... On réglera ça plus tard. Ciao Beubarz !
Jibson s'appuya sur l'épaule de son
partenaire qui s'envola aussitôt dans un immense fracas et explosa
le toit de l'amphithéâtre. Keke dit alors à Adrian :
K – On ne devrait pas prévenir les
autres ?!
A – On devrait …. Mais je me
demande qui est la personne qui l'accompagnait …
Yann était sur Wow, comme à son
habitude, se baladant tranquillement, lorsqu'il croisa un autre
avatar, qui semblait totalement perdu. L'avatar lui demanda par
discussion privée :
? – Serais-tu ou se trouve Les
Mortemines ?
Yann, comme il n'avait rien à faire
d'urgent, prit le temps de répondre au joueur débutant.
Y – A la Marche de l'ouest.
? – Merci.
L'avatar s'en alla. Yann décida de se
rendre dans une autre région pour explorer un peu l'histoire de
cette dernière. Sur place, il remarqua que l'avatar qu'il venait
d'aider se trouvait au même endroit, mais il se contenta de
l'ignorer. Mais plus il avançait, plus il remarquait que l'avatar le
suivait. Au bout d'un bon quart d'heure, Yann se stoppa et demanda à
l'avatar :
Y -C'est quoi ton problème à me
suivre ?!
L'avatar ne répondit pas, Yann décida
qu'il était plus juste de s'en aller mais c'est avec stupeur qu'il
constata que son avatar ne répondait plus à ses commandes. Il pensa
d'abord à un lag mais il remarqua que l'autre avatar bougeait malgré
tout. Ce dernier s'approcha du personnage de Yann, et commença à
lui enlever des Pv alors qu'il est environ 80 niveaux inférieurs, et
que le mode joueur contre joueur était désactivé. Yann essaya un
dizaine de commande sur son Pc mais rien ne changea, Et il vit son
personnage se faire violer littéralement sous ses yeux par l'avatar
bas niveau, puis mourir sans qu'il ne puisse rien faire. Puis l'écran
de son PC s'éteint, et se ralluma sur le texte :
"Tu es a moi Yann, et à personne
d'autre … Je serais bientôt là pour toi ne t'inquiètes pas. »
Puis tout revint à la normal. Yann
resta sans rien dire à fixer son écran pendant de longues minutes,
puis il lâcha un :
Y - … Quowa ?
Rom attendait No en compagnie de Max
qui lisait ses messages sur son portable, il dévoila leur contenu à
Rom :
M – Les autres se sont faits agresser
d'une drôle de manière aujourd'hui.
R – Ah bon ? Agresser ? Tu en es sur
?
M – L'avatar de Yann s'est fait violé
sur Wow je crois …
R – Ah oui quand même …
M – Bon … Je reviens je vais voir
les cours que je vais avoir demain.
R – Okay de toute façon je comptais
monter pour voir ce que fait No.
Les deux amis se séparèrent. Max se
dirigea au tableau de sa section, il nota son emploi du temps sur une
feuille, mais très vite une main se posa sur le tableau et lui cacha
l'emploi du temps. D'une marnière très courtoise, Max demanda au
possesseur de cette main de :
M – Bouger ta main sinon je la coupe
et la donne à manger à des chiens !
? – Bah dis donc Gramon ! Tu ne t'es
pas amélioré avec le temps !
M – Que … Med ? Qu'est ce que tu
fous ici ?
Med–Ca ne se voit pas ? Je suis venu
rendre une petite visite à une vieille connaissance ! Je n'ai pas le
droit ?
M – Si bien sur … Ça ne me dérange
pas du tout.
Med – En même temps je ne comptais
pas te demander ton avis, hein ? Haha !
Il frappa Max dans le dos, lui
décollant un de ses poumons au passage. Med observa Max pendant
quelques instants tandis que ce dernier tentait de récupérer son
souffle, et il finit par dire sur un ton moqueur :
Med – Dis donc tu as arrêté le
badminton, mais tu n'as pas arrêté la bonne bouffe n'est ce pas ?!
Haha !!
M – Ouais enfin c'est un peu vex …
Med coupa Max :
Med – Oh c'est bon ! On peut rigoler
quand même … Tu pourrais être content de me voir ! Ça remonte à
quand la dernière fois qu'on s'est vu ?
M – Au lycée je crois … En bons
termes d'ailleurs.
Med – Tu m'as brisé la jambe et le
bras, je n'ai jamais pu refaire de bad' à nouveau.
M – Peut-être pas en si bon termes
que ça finalement…
Med posa sa main sur l'épaule de Max
et lui lança tout en ayant un air bienveillant :
Med – Mais tu sais quoi ? Je suis
passé au-dessus de tout ça … J'ai cru comprendre que vous avez
des nouvelles amies depuis quelques temps nan ?
Max – Oui … Attends … Comment tu
sais ?
Med – Je le sais c'est tout … Tu
devrais faire attention … Un accident ça arrive très vite.
Max – Attends je sais que je t'ai pas
épargné au lycée mais on n'avait pas le choix et ….
Med – Ça c'est ce que tu crois …
Pourquoi vous vous êtes immiscés dans les affaires des trois rois ?
Vous aviez le choix maiiiiiiss on ne va pas en parler … De toute
manière … Elles finiront par le savoir … Qui vous êtes
vraiment.
Med disparut, laissant Max sur place
sans voix. Son Stitch sortit la tête de son sac et lui demanda
(C'était qui ?)
M – Quelqu'un que j'aurais préféré
oublier.
Au même moment, Rom se baladait dans
les couloirs de l'Ubs sans se presser, à la recherche de la salle où
était No. Brusquement il entendit crier derrière lui :
? – Hey toi la-bas !!
Rom regarda autour de lui, puis demanda
:
R – Moi ?
? – Oui toi ! Tu sais qui je suis ?
Rom se cassa le crâne puis répondit
assez naturellement :
R – Je n'ai aucune idée de qui tu
es.
Le cœur de l'inconnu se brisa en mille
morceaux suite à cette réponse d'une totale franchise. Rom, qui ne
comprenait rien à se qu'il se passait, décida de reprendre son
chemin mais l'inconnu l'interpella à nouveau :
? – Restes-ici !
Rom, agacé, lui gueula :
Rom – Bordel je ne sais pas qui tu es
!
? – Tu es sur ? Je vais te raconter
une histoire.
Rom – Euh... Je suis pressé tu sais
!
? – Elle va attendre !
Rom – Bon bah tu t'expliqueras avec
elle.
? – Jusqu’à mes dix ans, tout me
souriait, rien qu'à l'écoute de mon prénom, les gens me
vénéraient, mais un jour, les gens ont commencés à me haïr,
m'accusant de choses que je n'avais pas commisses, les filles me
foutaient des baffes dès qu'elles entendaient mon prénom, j'étais
devenu un pariât !!! Un marginal !
R – Ah … Ce n'est pas du bol dis
donc … T'as fini là ?
? – Puis j'ai compris … Quelqu'un
devait se servir de mon identité, afin de faire le mal. Après des
années de recherche, je l'ai enfin trouvé ! Et cette personne …
C'est toi !
R – Quoi ? C'est quoi ces conneries
encore.
? – Mon prénom est ….JOHN !!!
hurla-t-il tout en pointant Rom d'un signe de la main et en affichant
un air sévère.
Rom regarda John, puis répondit :
R - C'est marrant … Comme mon prénom
d'emprunt.
J – TOUT A FAIT ! POUR FAIRE TES
MEFAITS !
R – Des méfaits, des méfaits, des
conneries de jeunesse.
J – Cramer le Monoprix ? Une connerie
de jeunesse ?!
R – Ah ça … Mais on avait une
gueule de bois avec les potes alors …
J – Et comme je te ressemble un peu,
tout le monde me prenait pour toi … J'ai du payer pour toutes tes
erreurs !
R – C'est vrai qu'il y a un truc …
On dirait moi … Mais en version Picasso.
J – Tes mots ne m'atteignent pas !!!
L'heure est à la vengeance mais je serais patient !! Quand à toi,
tu devrais faire attention à ceux qui te sont chers … Ou alors tu
risques de tout perdre.
Il commença à s'en aller dans un
couloir tout en rigolant d'une manière fracassante, mais il revint
quelques secondes après pour demander à Rom :
J – Il est ou l'escalier déjà ?
R – A ta droite.
J – Merci … HAAHHAHAHAHAHHAHAA !
Et il disparut. No sortit de sa classe,
elle l'embrassa puis lui demanda :
No – C'était toi qui rigolais comme
ça ?
R – Nan pas vraiment … Juste un mec
qui avait les boules.
No – Ah bon pourquoi ?
R – Parce qu'il n'est pas aussi
génial que moi.
No – T'en rates pas une pour te
vanter.
R – En même temps y a de quoi !
No – Tiens ce n'est pas Max qui
arrive en courant là ?
R -Il a l'air vachement paniqué.
Max s'arrêta devant ses amis, tentant
de reprendre son souffle tant bien que mal, puis il finit par dire :
M – Réunion de crise ! Ce soir !
R -Pourquoi ça ?
M - On à un sérieux problème !
"Permettez-moi
de vous présenter mon ennemi intime..."
de Jules Verne"
de Jules Verne"
?
– Elle est pas mal ta citation. Ça change de l'autre tout de
suite.
M
– Merci.
?
– Mais elle n'est toujours pas de toi.
M
– Va te faire …
Beubar on a des Rivaux (Reboot)
Theme :
Un homme sonna à une porte, Quelqu'un
vint ouvrir. C'était Toto. Face à lui se trouvait un homme avec le
charisme d'un tigre, que dis-je d'un léopard. De la bave coulait de
sa bouche et l'on pouvait voir des traces d'urine sur son pantalon.
Un silence pesant s'installa entre les deux hommes, une tension des
plus palpable que les esprits n'auraient pas pu supporter. Les deux
hommes se fixaient mais aucun des deux ne semblaient vouloir lâcher
prise sur son adversaire. Mais au bout d'un moment, l'inconnu rompit
le silence :
? – Bus … Branlette … Bus.
Toto le regarda, et lui claqua la porte
au nez. A cette réaction, l'inconnu ne put sortir qu'un seul mot :
? – Kekette ….