Archive for mai 2015
Enfin de retour après 2 longues semaines d'exams, j'espère que vous allez appréciez cet Hors-série.
The Band était tranquillement en train
de savourer une bonne boisson fraîche sur la terrasse d'un café.
L'été était bientôt là et les beaux jours commençaient déjà à
pointer le bout de leur nez. Donc rien de plus normal pour les
beubarz d'en profiter. Soudain Kéké, qui était un peu éméché
suite à un panaché, demanda tout en affichant un sourire niais :
K – Vous savez ou il est Max ? Ça
fait quand même longtemps qu'on ne l'a pas vu.
Les Beubarz, dans un 1er
temps, sourirent après avoir entendu la question de Kéké, pensant
que cette dernière était une connerie monumentale. Mais très vite
les sourires s'effacèrent, laissant place à une inquiétude
palpable. Adrien, l'air songeur pour donner l'impression d'être
cool, déclara :
A – C'est vrai que maintenant qu'il
le dit … Ça doit bien faire trois ou quatre semaine qu'on ne l'a
pas vu.
Yann, avec sa sagesse et son tac
naturel, ajouta :
Y – C'est vrai que ça fait un moment
qu'il a rien posté sur son blog de merde.
P – Je trouve personnellement que
c'est relativement tendu si aucun d'entre nous ne s'est rendu compte
de sa disparition.
Rom, qui était visiblement agacé par
les mots de Poté, rétorqua en élevant la voix :
R – Fin ce n'est pas de notre faute
s'il a disparu … Il a qu'a être moins discret aussi … On a nos
vies merde à la fin !
Un silence s'installa. Chacun des
beubarz étaient perdu dans ses pensées, imaginant les théories les
plus folles au sujet de Max. Par exemple, Toto supposa que Max avait
réussit à trouver le vaccin contre le cancer mais qu'il doit fuir
suite a la pression des lobbies pharmaceutiques. Malheureusement sa
théorie tomba à l'eau lorsqu'il se rappela que Max était con comme
une pelle. La théorie de Yann était tout aussi intéressante. Il
pensait que Max était partit s'exiler au Tibet afin de recouvrer la
paix intérieur et de gagner une âme, mais que comme les chinois
n'aiment pas les roux, il a fini dans une prison chinoise comme
l'esclave du Caïd. Poté mit fin aux délires de nos amis en
proposant la chose suivante :
P – Bon … Puisque cet abruti est
notre ami, il me parait normal que nous essayons de le retrouver
n'est-ce pas ?
Les beubarz acquiescèrent d'un geste
de la tête, mit à part Yann dont les yeux s'illuminèrent beaucoup plus que d'habitude. Poté le remarqua et lui demanda :
P – Ça veut dire quoi ce regard ?
Yann avala sa salive et répondit :
Y – Donc on mène une enquête ?
P – Oui en quelque sorte.
Y – Alors ça veut dire …
P – Nan.
Y – Allez !!! Juste pour une fois !!
P – J'en ai ras-le-bol de tes idées
à la con ! A chaque fois ça finit mal c'est nan !
Toto se pencha vers Poté et chuchota à
son oreille :
T – Franchement … Une fois de temps
en temps ça ne tue personne. Et puis elle est peut-être marrante
son idée.
Poté soupira tout en baissant la tête.
Il dit à Yann avec un ton des plus blasé :
P – Bon je te préviens !!! Pas de
mauvais plan ! Je refuse de finir encore une fois dans une boite de
strip-tease !
Yann s'exclama avec une confiance
communicative :
Y – Ne t'inquiètes pas ! Je gère la
situation !
? – Lily ! Tu peux allez voir qui a
frappé à la porte ?
L – Je m'en occupe.
Lily sortit de sa chambre et se dirigea
vers l'entrée de l'appartement familial. Lorsqu'elle ouvrit la
porte, elle se retrouva à sa plus grande surprise face à six
personnes vêtues de pardessus et feutres, chacun ayant des cernes
dessinées sous les yeux et semblait fumer quelque chose semblable à
une cigarette au chocolat. L'un d'eux s'avança, et questionna la
jeune femme tout en présentant sa carte de détective :
? – Je me présente je suis l'agent
Johnson et voici mes associés. Nous sommes à la recherche d'un
certain Max, le connaissez-vous ?
L – Bah c'est mon grand frère donc
oui … Je le connais un peu quand même.
? – Quand est-ce que vous l'avez vu
pour la dernière fois ?
L – Heu … Nan mais les mecs c'est
quoi vos conneries encore ?
? – Hum ? Pardon Jeune fille on ne se
connaît pas. C'est la 1ère fois qu'on se voit.
D'ailleurs ….
Une voix s'éleva derrière Yann, le
coupant totalement dans son élan. Elle dit :
? - Tu vois qu'elle nous a reconnu Yann. Ça ne sert à rien. Et puis franchement une carte du club
mickey … Y avait plus crédible.
La personne enleva son chapeau,
laissant apparaître le visage de Poté. Les autres Beubarz firent de
même. Yann les regarda pendant quelques secondes, puis il s'exclama,
le visage rongé par là déception :
Y – Je suis blessé … T'FACON QUAND
JE PROPOSE DES TRUCS ON ME SUIT JAMAIS !
Yann balança son feutre sur le sol et
décida d'aller bouder à l'autre bout du couloir. Adrian qui ne
prêta même pas attention à ce dernier expliqua à Lily la
situation :
A – Alors voila … Il s'avère qu'on
s'est rendu compte que ton frère a disparu depuis 3 ou 4 semaines …
Lily fixa Adrian pendant quelques
secondes puis elle lui rétorqua, l'air complètement dépité :
L – Wow elle est belle l'amitié.
J'espère pour vous qu'il n'est pas en danger de mort sinon vous
allez tous y passer.
A – Ouais bah en même temps il est
super transparent. Je veux dire ce n'est pas facile de s'en rendre
compte quand il n'est pas là. Et puis dis donc tu ne sembles pas
vraiment inquiètes pour quelqu'un qui n'a pas vu son frère depuis
trois ou quatre semaines.
Lily fronça les sourcils. Un vent de
terreur souffla parmi les beubarz. Adrian venait de répondre à Lily
et en plus il avait porté une accusation. En temps normal, il se
serait mangé un joli pétage de genoux bien en règle comme il faut.
Mais heureusement pour lui, Lily était de très bonne humeur et elle
se contenta de lui répondre :
L – Écoutes Gamin …. Alors primo,
Max n'est pas transparent il est juste très discret et secondo …
Il se trouve que par un hasard fortuit … Bah il est très discret
donc je m'en suis pas rendu compte.
Y – Tocard.
T – Te revoilà toi ?
Y – La nana de l'appartement en face a menacé d'appeler les flics si on ne bougeait pas moi et mon
pardessus de pervers.
T – Bah … Tu n'es pas tout nu en
dessous. Il te suffisait de le lui montrer.
Yann jeta un regard vers Toto. C'est
alors que ce dernier dans un 1er temps voulu rétorquer quelque chose mais il décida alors de ne pas poursuivre la
conversation. Yann se permit malgré tout d'ajouter :
Y – C'est bien …. L'air frais et
tout …. Ça vivifie le corps.
T – Quowa ?
K – Fait comme si il n'avait rien
dit.
Poté demanda à Lily, qui regardait
toujours Yann avec des gros yeux :
P – Je pense que ce serait mieux que
tu viennes le chercher avec nous.
L – Ouais … Faudrait quand même
que je pense à réagir. Je …
La mère de Lily coupa sa fille en
l'appelant avec une voix inquiète. Lily dit aux autres de l'attendre
devant l'entrée pendant qu'elle allait voir de quoi il s'agissait.
Mais c'est alors que Lily hurla quelques secondes plus tard aux
Beubarz de la rejoindre dans le salon. Surpris, nos amis s'attelèrent et ce qu'ils virent fut des plus surprenants. Un flash spécial sur
toutes les chaînes parlait de la revendication d'un enlèvement par
une branche extrémiste du BN. Une vidéo qui passait en boucle sur
les chaînes nationales montrait des hommes et des femmes pointant leurs armes
sur un homme la tête dans un sac. La fille qui semblait être la
tête pensante du groupe prit alors la parole après brandissait un
drapeau de son groupe, nommé "FMR" :
? – Moi … Micheline Breskou, promet
de nettoyer la France de cette peste orange qui salit nos rues, de
ces gens qui polluent notre espace visuel. Je parle bien sur … des
Roux.
Les beubarz restèrent fixés sur
l'écran, Rom murmura juste :
Rom – Ne me dites pas que ….
Poté coupa Rom et ils regardèrent le
reste de la vidéo :
Mich – Mais le gouvernement et même
notre propre parti a refusé de nous écouter. Donc nous avons décidé
de passer à l'action ! Et c'est pourquoi nous avons enlevé ce
Spécimen de roux. Malheureusement nous sommes tombés sur un
individu des plus agressifs, ce dernier ayant envoyé plusieurs de
nos hommes à l'infirmerie après que nous l'ayons séparé de sa
peluche bleue. Nous allons donc montrer son visage pour que vous
contempliez la peur dans ses yeux.
Micheline s'exécuta, et ceci confirma
les craintes de nos amis. Il s'agissait bien de Max. Ce dernier leva
la tête, il avait d'immenses cernes sur les yeux, le teint blafard
et les joues creusées. Il croisa le regard de Micheline, et se mit à
hurler :
M – T'ETAIS UNE FILLE BIEN AVANT !!!
JE VAIS TE TUER TOI ET TOUTE TA FAMILLE !!!!!! JE VAIS TE TUER ! TE
DONNER A MANGER A DES COCHONS ET ENSUITE LES FAIRE TE VOMIR !!! JE
JURE QUE …
L'un des hommes de Micheline coupa la
vidéo. Un message apparut sommant les autorités françaises de
répondre à leurs exigences qui étaient de virer tous les roux du
pays et ensuite de confier le pouvoir à la plus grande dame de France,
Eniram El Nep. Si aucune de ses exigences n'étaient accordées, le
roux sera exécuté publiquement ce soir.
Le présentateur reprit l'antenne et
annonça que le gouvernement allait faire tout son possible pour
localiser ces terroristes mais il ajouta qu'il ne comptait
pas négocier avec ces derniers.
Un silence de mort s'installa dans le
salon, la mère des Hamon était effondrée. Le visage de Lily était
inexpressif, mais à l'intérieur elle était déchirée entre la
colère et la tristesse. Elle tourna sa tête sur sa gauche pour voir
quelle était la réaction des Beubarz, mais ces derniers avaient
déjà disparus. Lily se rua dehors pour voir les beubarz se rendre à
leurs voitures. Abasourdie, cette dernière demanda :
L – Mais vous allez ou ?
Les beubarz se retournèrent vers Lily,
Poté commença :
P – Pourquoi tu demandes ça ?
Kéké poursuivit :
K – La réponse est pourtant simple.
R – Personne …
T – Ne Touches à notre …
A – Roux sans notre …
Y – Permission … Tu viens avec nous
?
Lily acquiesça avec un sourire et
s'empressa d'aller chercher des affaires. Plus tard, alors qu'ils se
rendaient au repère des Beubarz, Lily questionna nos amis à propos
de leur plan. Poté répondit alors qu'il conduisait la voiture :
P – C'est simple. On forme une
équipe. On essaye de trouver la planque du FMR et on libère Max.
L – Mais on ne sait même pas ou ils
sont.
Y – Ce n'est pas un problème.
Yann était sur son PC en train de
croiser différentes données grâce à sa clé Wi-fi personnelle. Il
avait réussit à cracker les différentes infos personnelles des
membres du groupe et grâce à des mails mal protégés il avait
trouvé l'adresse de la planque. Lily leva un sourcil et dit sur un
ton sérieux :
L – Je ne sais pas si je dois être
impressionnée ou dégoûtée … Je suis partagée.
Y – Peu importe les deux je serais
flatté.
P – Bon … Lily … Pourrais-tu
contacter les autres ? Il va nous falloir du monde.
L – Je m'en occupe de suite.
Une heure plus tard, Nos amis se
trouvaient dans le repère de The Band. C'était un vieil hangar que
les beubarz avaient acheté avec de l'argent gagné durant une
compétition de jeu vidéo et qu'ils avaient passé plusieurs mois à
retaper l'endroit, qui devint une sorte de refuge idéal pour un geek
comprenant des consoles par dizaines, un bar américain et un étage
avec tous le confort nécessaire pour y passer quelques jours. Lily,
accompagnée de Roxy, Viviane, Emma et Flavie, observa quelques
instants les alentours puis commenta :
L – Je comprends mieux pourquoi ça
ne dérangeait pas Max de partir quelques jours pour un simple
week-end geekage.
Rom, qui était en train de se servir à
boire lui répondit :
R – Écoutes … même les gens les
plus simples ont besoin de confort pour vivre de manière descente.
Tout le monde se tourna vers Roxy,
comme si ils attendaient quelque chose de cette dernière. Tout ce
qu'elle trouva à dire fut :
Rxy – Rien à dire … Il se
ridiculise tout seul. Je ne vais pas frapper un homme déjà à
terre.
R – Ouch ….
Adrian, qui était le stratège de The
Band, demanda aux personnes de s'installer, puis il se mit à chercher
quelqu'un. Il posa alors la question à Rom :
Ad – Elle n'est pas là No ?
Rom haussa les épaules. Adrian supposa
qu'elle n'allait pas tarder et commença sa réunion.
Pendant ce temps, devant le hangar.
? – MAIS ELLE VA BOUGER SA CAISSE
CELLE-LA ? CA FAIT QUINZE MINUTES QU'ON ATTEND !
No – Oh ca va hein
! C'est pas facile de faire un créneau !
Un homme dans sa voiture hurla :
? – ELLE VEUT DE L'AIDE PEUT-ETRE ?
No – JAMAIS ! JE PREFERE ENCORE
CREVER !
Une vielle dame, en train d'observer la
scène depuis sa voiture, murmura :
? – Ça peut s'arranger.
Ad – Donc d'après les infos que Yann a trouvé en cherchant sur le net …
Emma – En stalkant tu veux dire.
Y – Nan ça c'est le domaine de Max.
Je ne me fais que me renseigner.
Ad – Hum … Bref … Nous savons ou
se trouve le repaire du FMR. Il se trouve à une centaine de
kilomètres d'ici, dans un vieux complexe hospitalier qu'ils ont
réaffecté.
T – Sérieux ? Nice !
Viv – Ils sont armés ? Parce que ça
risque d'être dangereux et tout sinon …
Li – Ça m'arrange ! J'aime quand ça
saigne.
Ad – Ils sont armés en effet, comme
la vidéo l'atteste mais je ne sais pas si ce sont des vraies armes ou
des fausses … Nous verrons cela sur place. En tout cas nous aussi
nous sommes armés.
TLM – Sérieux ?
AD – Ouaip … Enfin avec des armes
qui endorment … Mais c'est déjà pas mal.
Li – Le sommeil est ce qui nous
rapproche de la mort.
Emma – J'ai quelqu'un de vachement
lugubre à côté de moi je peux changer de place ?
Ad – Mais je vous préviens … je vous somme d'être
extrêmement prudent. Je ne sais pas jusqu'à quel point ils sont armés.
Y – Tu nous connais ! Nous sommes
toujours des personnes prudentes.
Adrien fronça les sourcils, et il se
rappela certaines conneries de ses amis.
Y – Hey les mecs regardez ! JE
CONDUIS SANS LES MAINS !!!
Max – Y a une vielle sur le passage
piéton !
Y – Super 50 points de plus !
M – Mais Yann c'est horrible.
Y – C'est le loto de la vie.
K – Dites … vous ne trouvez pas que
nos feux d'artifices sont pointés en direction des maisons ?
Rom – T'inquiètes ! Ce sont des feux
d'artifices je te rappelle ça s'envole ! Il n'y a AUCUN risque !
5 mn plus tard. Une bonne partie du
quartier de Cliscouet était en flamme tandis que les beubarz
achetaient des billets pour fuir au Nicaragua.
Ad – Des personnes prudentes oui …
Bref ! On se prépare ! ET C'EST PARTI !
Les beubarz s'équipèrent de la tête
aux pieds, revêtant des gilets pare-balles ainsi que des casques
pour protéger leurs visages. La porte du hangar s'ouvrit et la
totalité des beubarz sortirent de ce dernier avec en fond "Back
in Black" d'ACDC, chacun ayant personnalisé sa tenue. Lily
portait le sourire du Joker sur son casque et Adrian avait la totalité
de sa tenue teinte en rouge. Yann revêtait ses gants en cuir des
grandes occasions tandis que No était encore en train de s'habiller
tout en ordonnant aux Beubarz de l'attendre.
Flavie conduisait la voiture des filles
tandis que Kéké et Poté s'occupaient de celles des mecs. Les
voitures avaient été recouvertes de peintures de guerre. Après
avoir fait chauffer les moteurs, les beubarz s'élancèrent à toute
vitesse sur l'autoroute.
Alors que les voitures formaient un
étonnant cortège, surprenant la plupart des autres automobilistes,
Yann tentait d'avoir une vue satellite de la zone. Après l'avoir
obtenu, il expliqua les environs aux 2 autres leaders qui se
trouvaient dans les autres voitures :
Y – Alors il y a environ une dizaine
de bâtiments mais il y a de fortes chances pour qu'il se trouve dans
l'immeuble au milieu du complexe, le problème étant que nous allons
devoir traverser une immense allée avec de nombreux building ayant
une vue sur cette dernière.
Lily, répondit via la radio :
L – Il va falloir foncer je suppose.
Y – Ouais mais non, car nous allons avoir besoin des 3 voitures pour défoncer la grille d'entrée
qui est extrêmement solide.
Rom – trois voitures pour une grille ?
Sérieux ?
Y – Elle a été construite pour
éviter toute tentative de fuite puisque de nombreux criminels ont
séjourné dans cet hôpital. Elle est donc extrêmement solide.
Rom – … Qu'est ce qu'il faut pas
faire pour aller sauver un roux.
Kéké – Ça y est on arrive.
Les 3 voitures s'arrêtèrent dans un
parking remplit de quelques voitures arborant les voitures du FMR.
Kéké, au volant de sa voiture, demanda à Rom qui se trouvait à sa
droite :
K – Comment ça se fait que les flics
n'ont pas trouvé cet endroit ? Des drapeaux du FMR sont sur chaque
immeuble.
Rom – La réponse se trouve dans ta
question.
Kéké réfléchit quelques secondes,
comprit que sa question était idiote, et resta silencieux. Rom prit sa radio et contacta Adrian :
R – On fait quoi ?
Ad – On va foncer chacun notre tour
dans la grille. Elle devrait céder au bout du 3ème
impact. Bien sur nos véhicules seront HS après la manœuvre. Alors à
mon signal vous …
Lily – WAZAAAAA !!
La voiture des filles s'élança sans
plus attendre contre la grille, elle la percuta dans un bruit
assourdissant au point de réveiller les morts. Kéké et Poté se
regardèrent tandis qu'Adrian s'arrachait les cheveux par la colère.
Ce dernier grogna aux autres conducteurs de faire de même. Kéké
s'élança le 1er suivit de Poté. Les 2 voitures
percutèrent à leur tour la grille qui chancela dans un 1er
temps, pour ensuite céder et s'écraser sur le sol dans un vacarme
fracassant. Les 3 voitures étaient immobiles, les passagers
silencieux. Adrian fit signe à ses amis, ce qu'ils firent. Ils
décidèrent de sortir chacune des voitures. Ils avaient tous leurs
armes à la main. Adrian se mit en tête de l'équipe, avec Rom à sa
gauche et Lily à sa droite. Il observa l'immense allée qui menait
au fameux bâtiment, plusieurs centaines de mètres plus loin. Il se
retourna et dit :
Ad – Bon il est sur que notre entrée
n'est pas passé inaperçue donc il va falloir agir de manière
réfléchie. On va se séparer en …
L – BANZAIIIIII !!!!
Le groupe des filles fonça comme des
dératés en direction de l'allée. Une pluie de balles déferla sur
elles mais elles n'en avaient que faire. Emma tout en courant se mit
à tirer dans tous les sens, tuant un pigeon qui passait par là.
Roxane, qui pensait que la violence n'était que l'outil d'êtres
arriérés ne daigna même pas dégainer son arme. Viviane, se mit à
courir en tournant car elle ne maîtrisait pas son arme et cette
derrière se mit à tirer dans tous les sens, immobilisant par chance
les tireurs sur les toits. Flavie enchaîna les backflips, les
frontflips suivit d'un grand écart pour esquiver les balles, puis
elle finit par se rendre compte que ça servait à rien alors il
reprit sa route. Lily tirait sur chaque personne qui tentait de
sortir des bâtiments adjacents à l'allée, le tout dans un rire
machiavélique qui donnait même des sueurs froides à ses amies.
Les beubarz restés en arrière
observèrent la scène d'un air ébahit, et ils restèrent focalisés
sur ces dernières jusqu’à qu'elles soient rentrés dans
l'immeuble.
Adrian, blessé dans sa fierté, se
tourna vers ses amis et cria, comme un conquérant galvanisant ses
troupes :
Ad – A notre tour de montrer qui nous
sommes !!! TRAVERSONS CETTE ALLEE SANS PLUS ATTENDRE !!
TLM – OUAIS !!
Adrian s'élança en 1er,
les beubarz derrière lui s'apprêtaient faire de même mais le bruit
d'un tir de sniper les interrompit. Adrian s'effondra et après
s'être écroulé, il se mit à hurler que sa jambe était touchée.
Les beubarz, qui s'étaient entre temps cachés derrière un muret,
tirèrent à la courte paille pour savoir qui allait chercher Adrian.
Finalement, No, grâce à sa chance légendaire, fut désignée. Elle
jeta un regard désespéré vers Rom, mais ce dernier détourna
aussitôt le regard, prétextant devoir refaire les lacets de ses
chaussures à scratch. Sans soutien, elle se leva et se rua sur
Adrian. Elle le traîna tandis que ses amis faisaient un tour de
couverture, mais Toto, encore un peu endormi, tira dans la cuisse
d'Adrian ce qui fit convulser ce dernier. Les beubarz jetèrent un
regard noir a Toto tandis que ce dernier baillait, n'ayant même pas
remarqué sa connerie.
Pendant ce temps, dans l'immeuble
principal, les filles se créaient paisiblement un chemin à travers
les couloirs de l'immeuble. Un homme surgit d'une salle pour les
surprendre, mais il eut le malheur de tomber sur Flavie qui lui met
un coup de pied dans le genou suivit d'une droite en pleine gueule.
Un autre apparut à l'autre bout du couloir, Flavie se baissa,
révélant le sniper de Lily. L'homme tenta de réagir mais Lily fut
plus rapide et elle l'immobilisa aussi d'un tir précis. Soudain un
homme surpris Lily en sautant à travers une vitre et se jetant sur
elle, son sniper atterrit à plusieurs mètres d'elle. Elle tenta de
l'attraper mais son bras était trop court. L'homme dégaina son arme
et s'apprêtait à tirer sur Lily mais un bruit d'os brisé se fit
entendre. L'homme s'effondra à côté de Lily, dévoilant Roxy et
Emma avec chacun une batte de base-ball dans la main. Elles aidèrent
Lily à se révéler qui leur fit un sourire pour les remercier. Mais
Viviane vint interrompre ce moment joyeux en montrant l'autre bout du
couloir, ou 2 hommes tenaient un lance-roquette tandis qu'une fille
l'armait. Lily eut juste le temps de dire à ses amies de sauter que
la roquette fut tirée, explosant une bonne partie de l'immeuble.
L'explosion surpris les beubarz qui se
trouvaient toujours derrière leur muret. Yann qui commençait à
s'énerver grogna :
Y – Faut qu'on aille les aider !!!
Ils sont beaucoup trop nombreux là-dedans !
K – On fait comment … Je te
rappelle que y a encore des snipers sur les toits.
Rom – Comment se porte Adrian ?
Adrian était allongé le long du
muret, il était totalement en train de déliré alors que Poté
soignait sa plaie comme il pouvait :
Ad – Oh les oiseaux sont bleus ! Les
fleurs sont rouges et MA MERE PATRIE M'ATTEND ! STALINE JE TE VOIS
!!!
P – Heu … Si on intervient va
falloir que quelqu'un reste avec lui.
Les beubarz se tournèrent vers Toto
qui était en train de dormir. Il fut donc désigné comme gardien
naturel. No sortit une vieille peluche qu'elle avait dans sa poche,
Rom lui demanda :
Rom – Pourquoi tu fais ça ?
No – Tu vas voir.
No balança la peluche par-dessus le
muret. Elle n'avait même pas encore atteint le sol qu'une dizaine de
tir la déchiqueta. No tourna les yeux vers Rom qui était devenu
livide, montrant qu'il avait compris l'utilité de ce genre de
manœuvre. Poté proposa :
P – Bon … Je propose que quelqu'un
fasse diversion et que le reste se divise en 2 groupes, et que chacun
d'entre eux se rende dans les bâtiments adjacents. Bon … Qui fait
diversion ?
Les autres restèrent à fixer Poté.
Ce dernier soupira un bon coup puis se leva, comprenant qu'il venait
d'être désigné.
Les snipers restant fumaient
tranquillement une cigarette, mais ils furent interrompus par Poté
qui courait tout nu en direction de l'immeuble principal. L'un des
snipers s'apprêtait à lui tirer dessus mais son chef le stoppa,
disant que de toute manière il se ferait tuer dans l'immeuble. Les
autres se divisèrent en 2 groupes pour pouvoir entrer dans les 2
bâtiments adjacents.
Lorsque Viviane rouvrit les yeux, la
moitié de la pièce était en morceaux. Elle se releva tant bien que
mal, et posa la main sur son oreille car son ouïe avait été
légèrement perturbée à cause de l'explosion. Elle remarqua alors
que Roxy et Emma étaient toutes les 2 ensevelis sous un morceau du
plafond, elle commença à enlever les débris tant bien que mal.
Soudain, elle entendit des bruits de pas ainsi que des lumières de
torches. Elle décida de s'activer pour pouvoir libérer ses amies
mais ces dernières étaient recouvertes par un trop gros nombre de
débris. Elle décida alors d'aller se planquer pour essayer de
trouver un moyen de se débarrasser des 2 gardes qui se
rapprochaient. Ces derniers remarquèrent Roxy et Emma, l'un des 2
demanda ce qu'il devait faire, l'autre répondit qu'il devait
éliminer toutes les menaces potentielles. Viviane commençait à
trembler alors que les 2 hommes pointaient leurs armes sur elles,
mais alors que tout semblait perdu, 2 ombres sortirent des décombres
derrière les 2 gardes. Ces derniers eurent à peine le temps de se
retourner qu'ils se ramassèrent un énorme coup de batte de
base-ball en pleine gueule de la part de Lily et Flavie. Emma et Roxy
se relevèrent une fois les 2 hommes KO au sol, à la plus grande
surprise de Viviane qui se mit à conspuer ses amis pour leur manque
total de considération pour ses sentiments. Roxy se moqua de Viviane
mais les réjouissances furent de courte durée. Une femme
s'approchait d'eux, c'était celle qui avait chargé le
lance-roquettes quelques secondes plus tôt. Les filles se mirent en
ligne, prêtes à en découdre. La nana fit craquer ses os puis
dévoila sa musculature, qui était celle d'un véritable monstre.
Les Filles se regardèrent puis Lily dit :
L – C'est marrant mais j'ai déjà
l'impression d'avoir vécue ça … Bon pas grave.
Lily se rua sur la femme de main en
tentant de la frapper avec sa batte de base-ball mais la brute la
brisa juste en la bloquant avec son bras. Lily regarda quelques
secondes les restes de sa batte de base-ball dans ses mains, puis se
tourna le regard désespéré vers ses amies qui le rejoignirent
aussitôt dans le conflit.
Yann et Kéké traversaient le bâtiment
de gauche à toute vitesse. Yann dû faire quelques pauses pour
recouvrer son souffle tandis que Kéké regardait s'il n'avait pas de
nouveaux likes sur Tinder. Ils tentèrent de rejoindre la sortie à
l'autre bout de l'immeuble mais pour une raison inconnue, cette
dernière était condamnée. Ils décidèrent, au plus grand dam de
l'endurance de Yann, de monter jusqu'au toit pour trouver une autre
issue. En chemin ils croisèrent quelques soldats qu'ils réussirent
à immobiliser avec leurs armes. Alors qu'ils arrivèrent près du
toit, Kéké proposa une différente approche :
K – Alors je propose de la jouer
fine. Donc la j'ai une grenade fumigène, je le balance et ensuite on
défonce les mecs tout en la jouant discrète.
Yannou fixa Kéké durant quelques
instants, puis il le posa de l'entrée du toit en lui disant :
Y – J'ai une meilleure idée.
Kéké qui resta en arrière entendit
quelques cris ainsi que plusieurs bruits d'os qui se brisent.
Lorsqu'il se décida enfin à ouvrir la porte, il vit Yann seul sur
le toit avec à coté de lui une pile de mec assommé. Kéké lui
signala qu'il aurait put se servir de son arme, Yann rétorqua que
les armes c'est pour les tapettes et que les vrais beubarz, ils se
battent à mains nues. Ils se postèrent près de bord pour voir quel
était le panorama de la zone. Ils avaient une vue directe sur ce qui
semblait être le bureau de parti. Yann regarda autour, Kéké l'air
interrogateur lui demanda :
K – Tu cherches quoi ?
Y – Une corde pardi.
K – Tu comptes faire quoi avec une
corde ?!
Y – Se rendre de l'autre … Qu'est
ce que c'est que ces conneries encore ?!
Face à eux, un homme avec une coupe
mulet blonde, un blouson de biker et une longue barbe. Yann jeta un
regard blasé à Kéké qui haussa les épaules. Yann soupira et dit
au biker :
Y – Écoutes je ne savais pas que y
avait encore des fans du film Ghost Rider mais là tu vois on n'a pas
le temps alors …
Yann se baissa juste à temps pour
esquiver l'attaque du Biker avec une chaîne de biker. Yann craqua
ses doigts et décida de rentrer dans le tas, tandis que Kéké
filmait la scène.
Rom et No couraient dans les couloirs
poursuivis par des hommes de mains. Rom hurla sur No :
Rom – MAIS POURQUOI A-T-IL FALLUT QUE
TU JETTES SES ARMES BON DIEU ?
No–La violence ce n'est pas bien.
Rom – SOIT MAIS TU ATTENDS DE LE
FAIRE UNE FOIS QUE NOUS SOMMES PLUS EN DANGER DE MORT !
No – DE TOUTE MANIERE TU M'OPRESSES
TOUT LE TEMPS !!!
Les 2 tourtereaux tournèrent vers la
droite tandis que leurs poursuivants prirent à gauche. No et Rom
restèrent silencieux pendant quelques secondes, au cas où ils
avaient des retardataires parmi les poursuivants. Ne voyant personne,
Rom reprit son chemin mais No l'interrompit. A leur gauche se
trouvait une immense porte en fer d’où s'échappait des bruits de
coups à intervalle régulier. No et Rom se regardèrent, No demanda
à ce dernier :
No – Tu comptes l'ouvrir ?
Rom fixa la porte, et répondit à No :
Rom – Hum … On a rien perdre je
suppose.
No – Ça … Ça dépend de ce qu'il
y a derrière la porte.
Rom tourna la manivelle de la porte
sans prêter attention à la réponse de No. La porte s'ouvrit dans
un énorme grincement. La pièce était sombre, No se cacha derrière
Rom qui sortit son portable pour éclairer la pièce. Mais à la
surprise de nos amis, une ombre surgit et se jeta au visage de Rom
qui hurla de terreur. Il ordonna à Rom de lui retirer ce qui était
sur son visage, No prit une photo pour immortaliser le moment puis
elle retira l'étrange individu qui était étonnamment petit. C'est
alors que No reconnut le Stitch de Max. Rom se releva, des traces de
griffures partout sur le visage, et murmura, en voyant que la boule
de poil bleue n'est pas avec son propriétaire :
Rom – Nous sommes dans la merde.
No – Pourquoi tu dis ça ?
Rom – Bah tu sais que Max est
quelqu'un de très colérique mais depuis qu'il a sa pel …
Stitch jeta un regard à Rom qui se
reprit aussitôt :
Rom – Qu'il a son stitch … Bah il
se contrôle un peu mieux mais dès qu'il en est séparé pour trop
longtemps … Bah … Hum … On ferait mieux de le lui ramener avec
que ça n'arrive.
No mit Stitch sur son épaule et ils
reprirent leur route vers le bâtiment principal.
Les filles étaient de taper comme des
tarés sur la brute qui était maintenant au sol. Lily, Emma, Flavie
et Viviane s'arrêtèrent mais Roxy s'acharna encore pendant quelques
coups sur cette dernière. Emma lui demanda :
E – je croyais que la violence
c'était pour les simples d'esprits.
Roxy se releva, du sang sur le visage,
et lui rétorqua :
Roxy – On n'est pas à l'abri d'un
moment de faiblesse.
Mais à la surprise générale, la
brute se releva encore une fois et attrapa Roxy par la gorge pour lui
briser la nuque. Ses amies tentèrent d'intervenir mais rien n'y
faisait et alors que tout semblait perdu, un miracle se produisit. Un
homme nu apparut dans le couloir en hurlant, bouscula la brute qui
lâcha Roxy et qui dans sa chute se brisa la nuque contre un des
débris du plafond. L'homme continua sa route comme si de rien
n'était. Les filles furent plusieurs secondes sans rien dire ni même
bouger, mais Lily fini par rompre le silence :
L – C'est Poté qui vient de nous
sauver là-non ?
E – Je crois …
L – Il était bien tout nu ?
Vi – Il me semble …
L – Très bien … On n'est pas
obligé de la mentionner je pense nan ?
FL – Nan ce n'est pas nécessaire.
Yann était en train de se faire
étrangler par le biker tandis que Kéké checkait facebook via son
portable. Yann, dont le visage était devenu bleu, tendis son bras
vers Kéké et grogna :
Y – Aides … Moi ….
K – Alors écoutes y a cette fille
qui me plaît vachement mais je sais pas trop parce qu'elle me
regarde jamais et tout … Les filles ne m'aiment pas … Ma vie est
nulle.
Y – C'est … pas le … moment …
K – En plus la dernière fois je lui
ai envoyé un message sur Fb. J'ai vu qu'elle l'avait lu mais elle
m'a toujours pas répondu … Ça fait 1 mois. …
Y – Kéké …
K – En même temps je lui ai jamais
parlé … En fait … Maintenant que tu le dis …
Y – J'ai rien dit … PUTAIN !
K – OH CA VA !! PERSONNE N'ECOUTE MES
PROBLEMES ! Tfacons vous vous en foutez de moi !!!! Vous êtes des
faux-frères je vous le dit ! C'est moi qui devrais avoir du succès
les filles. Pas vous !
Y – Argh …
Kéké jeta un coup d'œil vers Yann,
soupira, rangea son portable et se décida enfin à se battre. Kéké,
qui avait par le passé était entraîné par un vieux maître
chinois à la maîtrise de Kung-fu, prit tout son élan et sauta en
Mawashigeri sur le biker. Yann retenait son souffle … en même
temps dans sa situation actuelle il n'avait pas trop le choix.
Malheureusement pour Kéké, le biker eut juste à se baisser et Kéké
finit sa course dans les escaliers menant au toit. D'ailleurs dans sa
chute il croisa le chemin de Toto et Adrian qui tentait d'aller les
rejoindre, et comme Kéké était quelqu'un altruiste il les entraîna
avec lui dans sa chute. Yann pensa que ses amis étaient une bande de
tocards et qu'il devait tout faire lui-même. Profitant du fait que
le biker venant d'être distrait, il lui mit un coup de poing dans le
ventre. Yann se dégagea de l'étreinte et s'éloigna du Biker qui
reprit alors ses esprits. Yann tenait sa gorge alors que le biker se
mit à faire tourner sa chaîne dans tous les sens. Yann se remit
droit, haussa les épaules, dégaina son pistolet et immobilisa le
biker avec un tir paralysant. Il regarda autour de lui pour voir si
personne ne l'avait vu faire, puis il donna un ptit coup pied dans le
visage du gentil biker. Il prit la chaîne, regarda le bâtiment d'en
face et dit tout en arborant un sourire de beau gosse de film
d'action :
Y – Let's Roll !
Les filles explosèrent la porte du
bureau de Micheline, pour se retrouver devant une dizaine d'hommes et
femmes armés jusqu'aux dents. Ils pointèrent tous leurs armes en
direction de nos amies qui se mirent en cercle. Micheline s'avança.
Elle arborait une tenue militaire au couleur de parti et une photo de
Marine se trouvait sur le mur. Elle contempla le visage de chacune de
ses opposantes puis déclara, tout en arborant un air victorieux :
Mich – Vous m'avez donné du fil à
retordre je dois l'admettre. Mais malheureusement votre quête touche
à sa fin. Tuez-les, et évitez de tacher le sol, j'en ai marre de
nettoyer vos conneries.
Lily remarqua son frère qui avait la
tête baissée, la mine triste et le regard triste. Les armes se
pointèrent sur elles, Lily tenta une percée mais un des hommes de
main lui tira dans la cuisse ce qui l'immobilisa au sol. Et alors que
tout semblait perdu, que les terroristes s'apprêtaient à tuer nos
amies, un cri les interrompit. Personne ne savait d’où il venait.
Micheline se tourna vers la vitre et vit l'impensable. La vitre
explosa en milles morceaux, Yann passa à travers, fit une roulade
pour se réceptionner. Il attrapa Micheline par le cou, et tout en
ayant des morceaux de verre dans le corps, menaça les membres du FMR
de tuer leur chef. Ces derniers ne surent plus comment réagir mais
très vite Micheline calma ses troupes et le rassura en disant :
Mich – Vous êtes bien plus nombreux
qu'eux … et de toute manière si je meurs quelqu'un me remplacera
donc ne croyez pas en ces menaces de bas-étages et continuez votre
mission coûte que coûte.
Y - … Ce n'était pas censé se
passer comme ça … Vous avez un plan de secours les filles ?
Tout semblait encore une fois perdu. Je
sais ça fait beaucoup de rebondissements d'un coup. Soudain une voix
interrompit les 2 groupes d'opposants. A la porte se trouvait No et
Rom. Notre amie dit tout fièrement :
No – Je vous conseille de vous rendre
maintenant … Sinon nous allons devoir sortir notre botte secrète.
Les soldats commencèrent à paniquer.
Micheline, de sa voix imposante, rétorqua :
Mich – Je demande à voir cette
fameuse arme secrète !!! Montrez la-moi !!
No jeta un regard à Rom qui lui
répondit avec un signe de la tête. Elle lui chuchota :
No – J'espère que tu as raison.
No, qui avait une main dans le dos,
montra la fameuse arme secrète. Les membres du FMR explosèrent de
rire et Micheline, qui avait du mal à se contrôler, se moqua
allégrement de nos amis :
Mich – Une peluche ? Vous êtes quand
même pas sérieux ? On n'est pas la pour jouer vous savez !!!
Attendez c'est bientôt l'heure du goûter ! Un Stitch … Je vous
jure.
Max à l'entente de ce nom, leva les
yeux, et croisa le regard de sa peluche. Son visage reprit vie et il
ordonna, calmement à ses amis :
Max – Baissez-vous.
No laissa tomber Stitch et tous les
beubarz présent se jetèrent à terre. Max fit un clin d'œil et
chuchota, comme si seulement cette dernière pouvait l'entendre :
M – Stitch … Maintenant !
La peluche bleue leva la patte en l'air
et c'est alors qu'elle commença à se transformer en une immense
bête. Elle avait des griffes acérées. Des dents semblables à des
épées et des yeux aussi noirs que la nuit. D'un simple coup de
patte, la bête envoya valser la plupart des hommes et femmes de main
de Micheline. Cette dernière attrapa la seule arme qui était à
portée d'elle et tira sur Stitch. Les balles ricochèrent sur
Stitch. Ce dernier arbora un sourire carnassier, arracha l'arme des
mains de Micheline, puis jeta le fusil à l'autre bout de la pièce.
Il approcha son visage de cette dernière qui tremblait de peur, puis
il lui hurla violemment au visage. Micheline, effrayée et choquée,
s'évanouit comme une nouille.
Le monstre bleu tourna la tête vers
Max, le fixa pendant quelques secondes puis reprit sa forme
habituelle après avoir lâché un Gna de joie. Elle alla se poser
sur l'épaule de rouquin comme à son habitude. Yann détacha Max
tandis que Poté débarqua; après s'être rhabillé, juste à temps
pour soigner.
Max se tenait devant sa bande, qui
était à la fois sa famille et ses amis, et leur dit le sourire aux
lèvres :
M – Merci d'être venu me chercher …
Vous avez mit un peu de temps quand même… 2 semaines quoi ….
Les beubarz se regardèrent, et Yann
répondit, avec son tac naturel :
Y – En même temps t'es aussi
transparent que la virilité de Poté.
P – ça … Ça fait mal.
M – Nan mais je vais travailler
dessus …. Bon … Merci quand même.
Y – Tapette.
Rom – Tarlouze.
Roxy – Suceuse.
M – Hum … On rentre ?
Et ainsi les beubarz se mirent en route
pour rentrer chez eux. Ils décidèrent de prendre des voitures du
parti de Micheline pour rentrer, en prenant soin de prendre les
radios qu'ils avaient lancé dans leurs anciennes voitures. La
plupart des beubarz dormaient dans les voitures … Épuisés parce
qu'ils venaient de vivre.
Mais alors qu'ils étaient à
mi-chemin, Une lumière venue du ciel illumina la route, tout en
étant accompagné d'un bruit assourdissant. Rom sortit la tête
pour voir de quoi il s'agissait et remarqua que c'était un
hélicoptère. Il le signala aux autres qui sortirent leurs têtes,
sauf Poté qui conduisaient toujours.
Ils reçurent un appel radio d'Adrian
qui les avertit qu'une armée de voitures se trouvaient derrière
eux, Gyrophares et Sirènes à fond. Rom lui répondit de leur faire
des signes pour les avertir qu'ils avaient libéré Max et qu'ils
avaient juste empruntés des voitures du FMR. Adrian sortit le haut
du corps et fit des signes en disant que c'était bon et qu'ils
n'avaient plus besoin, mais visiblement les flics ne devaient pas
être très réceptifs puisqu'ils répondirent avec des coups de feu.
Lily signala à la radio qu'en même temps un mec habillé d'un gilet
pare-balle faisant des signes depuis une voiture du FMR, ça pouvait
être suspect. Dès lors s'engagea une course poursuite entre les
flics et les beubarz qui zigzaguèrent entre les voitures sur la
route. Mais bizarrement après quelques minutes de poursuite,
l'hélico et les voitures de police disparurent. Étrangement ce fut
la même chose pour les voitures présentent sur le trafic. Après
quelques mètres, les beubarz s'arrêtèrent. Face à eux, 3 immenses
tanks sans doute prêt à les réduire en cendres. Dans la voiture,
nos amis restèrent à fixer les tanks, les yeux écarquillés et la
bouche grande ouverte. Ils espéraient un conseil d'Adrian mais ce
dernier ne dit rien, il était dans le même état. Soudain, une des
3 voitures se mit à foncer et nos beubarz entendirent dans la radio
les voix des filles qui hurlaient :
Beubarzes – YOUUUUUPIIIIII !!!
La voiture s'élançait à toute
vitesse contre ces derniers. Les beubarz présent dans les 2
dernières voitures se regardèrent. Rom dit à la radio :
Rom – Je suppose qu'on a pas le
choix.
Yann attrapa la radio d'Adrian et
répondit:
Yann – Tout a fait. FOR THE SHOW !!
PARCE QUE NOUS NE SOMMES PAS DES TAPETTES !
Poté et Kéké serrèrent fort le
volant des voitures qu'ils conduisaient et chacun des mecs hurlèrent,
alors que leurs voitures s'élançaient et que la voiture commençait
à esquiver les tirs des canons :
TLM – BEUUUUBARRRRR !!!!
Ou est Maxime ?
Fin
Thème :
Heroes – Sweden 2015
Ou est Maxime ?
Yann était assis, attaché à une chaise, le torse nu
recouvert de coupures. Il avait la tête baissée, de la bave mélangée à du sang
coulait de sa bouche. Un homme en uniforme de sudiste s'approcha de lui, lui
mit une baffe et lui demanda :
? – Encore une fois … En quoi consistent les plans des
nordistes concernant notre région.
Yann releva la tête. Son visage était déformé par les coups
qu'il avait reçus. Il regarda son ennemi avec dédain et lui répondit :
Y – Tu peux me tuer, je ne dirais jamais rien.
Le sudiste soupira. Il se leva, s'approcha du feu non loin
de là et tout en mettant à chauffer du fer, il lui rétorqua :
? – Oh mais je ne compte pas te tuer, ce n'est pas assez
productif à mon gout. Je compte bien te faire parler, et par tous les moyens
possibles et imaginables.
Le fer était rouge vif. Il s'avança vers Yann qui lâcha un
hurlement de douleur quelques secondes après.
Yann se réveilla en sursaut. Il était allongé sur un matelas
posé à même le sol. Surpris il tenta de se lever mais il n'avait pas encore
totalement récupéré de son séjour dans le désert. Il remarqua une gourde près
de lui, la où était posé ses habits. Il l'attrapa et l'a bu d'une traite.
Soudain il entendit une voix lui dire :
? – A ta place je ne boirais pas cette eau aussi vite, tu
risquerais de t'étouffer
Yann, par réflexe, balança la gourde et tenta d'attraper son
arme mais elle n'était pas de son étui. L'homme, qui était très grand, se mit à
rire et s'exclama :
? – Tu sais ce n'est pas vraiment poli de vouloir tuer une
personne qui t'a sauvée la vie.
Yann fixa l'inconnu pendant quelques instants, puis lui
demanda :
Y – A qui ai-je l'honneur ?
L'homme prit une posture dominante et répondit :
P – Je suis Poté, je viens d'être nommé Pasteur. Et ceci est
mon église.
Yann regarda autour de lui. Tout ce qu'il vit était un vieux
bâtiment délabré avec une statue de Jésus qui était en piteux état. Yann le
regarda, l'air perplexe et lui dit :
Y – Mais … Ce n'est pas une église ça. C'est un taudis !
Poté se figea et aucun son ne sortit de sa bouche
entreouverte. Son visage devint Bleu, blanc, vert. Il passa par toutes les
couleurs possibles et imaginables. Il fini par se reprendre et répondit :
P – Bon c'est encore un projet récent hein ! Mais bientôt
j'aurais des tas de clients !
Yann, qui venait de tiquer à cause de la réponse de Poté,
rétorqua en demandant :
Y – On ne dit pas plutôt des fidèles ?
P – Ah bon ? … En même temps je n'écoutais pas durant ma
formation alors … Oui ça doit se dire mais je ne suis pas sur.
? – Tu seras sans doute
le pire Pasteur du pays.
Yann et Poté tournèrent la tête vers l'origine de la voix.
C'était Lily qui venait d'ouvrir la porte de l'église, un sac de provisions sur
le dos. Elle s'approcha de nos amis et le posa sur l'autel qui servait
habituellement aux reliques de l'endroit. Le sang de Poté ne fit qu'un tour et
il s'offusqua aussitôt en hurlant :
P - Comment oses-tu !! Tu poses de la nourriture impure sur
cet autel qui …
Lily répondit du tac au tac :
L – Dixit la personne qui, comme motivation première pour
accéder au métier de Pasteur, à dit qu'il voulait se faire de l'argent.
Poté fixa du regard Lily pendant quelques secondes puis se
contenta de râler tout en attrapant une des pommes du sac. Lily tendis un
morceau de pain à Yann qui l'attrapa et le dévora en quelques secondes. Elle se
posa à côte de lui, en silence, mangeant elle aussi du pain. Yann, la bouche
pleine lui demanda :
Y – zojsidhfszfjszf ?
L – Pardon ?
Yann toussa un bon coup puis redemanda :
Y – Ca fait combien que je suis ici ?
Poté et Lily se jetèrent un regard complice, puis cette
dernière répondit :
L – Environ 2-3 jours.
Y – 2-3 jours ?! Et comment vous avez fait pour mes
blessures ?
P – On va dire que je ne voulais pas être Pasteur à la base.
Je souhaitais travailler dans la médecine mais j'ai eu une révélation et j'ai
décidé de devenir Pasteur ! D'ailleurs c'est une chance que j'ai pu m'occupé de
toi à temps … Tes blessures étaient salement infectées.
L – Tu as surtout demandé à un Pasteur combien il gagnait
par mois !
P – On peut appeler ça une révélation aussi.
Yann baissa la tête et dit à ses 2 sauveurs :
Y – J'ai une dette envers vous … Si je peux vous aider pour
quoi que ce soit dites moi. Dans la mesure du possible bien sur … Je ne suis
pas un sorcier non plus.
Lily laissa apparaitre un sourire sur son visage et dit d'un
ton enjoué :
L – Ca tombe bien j'ai un marché à te proposer, mais ça
attendra. Allons diner.
La nuit commençait à tomber sur les alentours de l'église. Nos
3 amis avaient récupéré quelques bouts de bois pour faire une table de fortune.
Alors qu'ils dégustaient une modeste assiette de lentille, Yann racontait ses
anecdotes de guerre à ses compagnons qui eux avaient réussit à se réfugier dans
le nord du pays pour éviter cette guerre. Il expliqua comment il avait réussit à éviter
l'attentat par des sudistes sur une ligne de chemin de fer. Poté et Lily
étaient tout bonnement impressionnés. Après de longues heures à discuter, Poté
totalement vanné, alla se coucher. Lily était allongée sur un des bancs encore
intacts de la vieille église. Yann s'approcha et lui demanda :
Y – Ca fait peut être un peu cliché de demander ça … Mais
vous auriez pu me laisser mourir comme un chien dans le désert … Pourqoui
m'avoir amené ici ? Vous n'êtes même pas sur que je puisse vous être utile.
Lily répondit, calmement :
L- C'est simple. Nous partageons sans doute les mêmes
objectifs.
Y – c’est-à-dire ?
L – Cowton est responsable pour la destruction du village de
mes parents. Ils ont refusé de céder la terre qu'ils occupaient depuis
plusieurs générations alors Cowton a envoyé sa milice, avec l'autorisation du
Gouverneur … Soit disant nous étions dangereux pour la survie des Colons.
Y – Je suis désolé.
L – Il n'y a aucune raison. Moi-même je ne me souviens de
rien. J'ai été recueillit par un Cowboy ami de mes parents. Poté était son apprenti.
Il m'a formé à la vie dans l'Ouest. J'ai connu beaucoup de choses tu sais,
malgré mon jeune âge.
Y – Je ne juge pas. Mais effectivement nous avons un intérêt
en commun. Nous venger de Cowton.
L – Cependant … Il faut que tu saches quelque chose.
Y – Je t'écoute.
L – Si tu empruntes la même voie que nous … Tu ne pourras
plus jamais être celui que tu étais avant. Je veux dire, il y a de forts
risques que nos têtes soient mises à prix et que nous devions quitter l'Etat au
plus vite alors si tu as des attaches …
Y – Ne t'en fais pas pour ça … Je suis seul.
L – Très bien … Dans ce cas je t'expliquerais notre plan
demain. Mais en attendant tu peux aller dormir.
Yann et Lily se firent signe et allèrent se coucher sans
plus attendre, une longue journée les attendait le lendemain.
Des cris retentissaient dans l'une des granges de la
propriété de Mr.Cowton. A l'intérieur de cette dernière se trouvait un ring
entouré d'une trentaine de gentleman.
Dans ce dernier, deux hommes noirs étaient en train de se battre. Ils
avaient tous les deux le visage déformé par les coups, ils tenaient à peine
debout et souvent leurs coups manquaient de précision.
Dans les coins du ring, des hommes hurlaient des insultes et
des instructions à leur combattant, allant jusqu’à les menacer de mort si
jamais ce dernier venait à perdre.
Cowton était tranquillement assis sur une chaise, en train
de savourer un cigare en compagnie d'une charmante jeune femme. Soudain, Carter
s'assis sur la chaise libre qui se trouvait à côté de lui. Carter se pencha et
chuchota à son oreille :
Car – Nous n'avons trouvé aucune trace de lui.
Cowton, sans le regarder, lui demanda :
Cowton – Il est mort ?
Car – Jamais personne en bonne santé ne pourrait survivre à
ce genre de voyages alors sachant qu'il était blessé … J'en suis quasiment sur.
Cowton – Parfait dans ce cas ! Mon avocat à modifié le rapport
du juge. Officiellement il a été pendu et son corps jeté dans une fosse
commune.
Carter – Parfait … Un de vos Champions ?
Cowton – Non une nouvelle acquisition … Je viens de
l'acheter à un exploitant de la Louisiane. Un grand esp …
Soudain un des combattants s'écroula sur le ring dans un
énorme fracas qui fit taire toute la salle. C'était le jeune noir dont parlait
Cowton. L'arbitre s'approcha de l'homme, lui mit quelques baffes et constata le
KO. Un des gentlemans présent dans la salle se mit à sauter de joie, hurlant
que son protégé était le meilleur et qu'il allait gagner beaucoup d'argent
grâce à lui. Le Coach de l'homme à terre releva son champion tout en regardant
Mr.Cowton qui venait de couper en deux son cigare en serrant les dents. Ce
dernier se leva, le gentleman calma sa joie aussitôt. Cowton monta sur le ring,
demanda au coach de lui donné de l'eau, qu'il versa aussitôt sur le visage du
jeune homme qui reprit ses esprits. Il attrapa par le derrière du crâne et lui
dit :
Cowton – Tu sais … Quand j'achète quelque chose … J'espère
toujours en tirer du profit immédiatement … et généralement c'est ce qu'il se
passe.
Le jeune homme, ne comprenant pas ou en voulait venir son
propriétaire, resta silencieux. Cowton reprit :
Cow – Et ainsi quand quelque chose ne se passe pas comme je
l'ai prévu, je suis très déçu et quand je suis très déçu … J'évacue cette
déception comme je peux.
Soudain, le poing droit de Cowton s'abattu sur le jeune
garçon, suivit du gauche, puis une nouvelle fois du droit. Une véritable
déferlante de poings s'abattu sur le pauvre garçon qui était totalement sans
défense. Du sang giclait de son visage dont on entendait les os craqués. Après
quelques temps, Cowton se stoppa. Il se releva, remit sa veste de costume puis
ordonna à son coach de se débarrasser du corps. Il descendit du ring, s'avança
vers l'homme qui venait de célébrer sa victoire et lui proposa :
Cow – Ca vous intéressait de me suivre dans mon bureau ?
J'ai une offre que vous ne pourrez refuser.
L'homme n'attendit pas une seconde pour répondre et
acquiesça rapidement d'un geste de la tête. D'un geste du bras Cowton l'invita
à le suivre tandis qu'un noir nettoyait le sol du ring, les larmes aux yeux.
Y – Vous voulez faire quoi ?!
P – C'est marrant j'ai eu la même réaction.
L – J'ai dit … Nous allons bruler les plantations de
Mr.Cowton. C'est pour passer un message ! Elles sont exactement au même endroit
que l'ancien village de mon clan.
Y – Nan mais ça j'ai compris. C'est juste que ca va demander
de prendre en compte beaucoup de choses. Il va falloir occuper Cowton et sa
bande, faire attention aux noirs qui travaillent dans la plantation car ce sont
eux qui vont subir le châtiment si jamais nous réussissons.
L – J'y ai déjà pensé … Il s'avère que dans quelques jours,
Cowton fait sa messe annuelle en compagnie de tout son personnel dans l'Eglise
de sa ville, y compris les noirs.
Y - … Ca va faciliter pas mal de choses en effet.
L – Pourquoi Crois-tu que je suis venue ici à cette période
de l'année ?
Y – Mais combien de temps dure cette messe ?
L – Pas très longtemps malheureusement … Mais pour cela j'ai
eu une autre solution.
Lily tourna la tête vers Poté qui semblait bidouiller son
énorme croix en métal. Il remarqua qu'elle l'observait et du regard il lui
demanda pourquoi. Elle retourna la tête vers Yann qui lui dit :
Y – En effet ça pourrait marcher. Mais va falloir avoir une
carte des lieux.
Lily se leva, et dit tout en s'avançant vers la porte de
l'église :
L – Justement c'est ce que nous allons faire aujourd'hui.
Y – Ce n'est pas un peu risqué pour moi ?
L – Ca va rendre les choses plus drôles.
Yann sourit, se leva et s'avança à son tour vers la porte
tandis que Lily ordonnait à Poté de lui lancer le sac qui se trouvait à coté de
lui, ce qu'il fit. Une fois dehors, la jeune indienne ouvrit le sac et le
tendit à Yann. Il vida son contenu qui était un poncho et une moustache, tout
ceci accompagné d'un peu de maquillage. Il demanda à Lily :
Y – C'est quoi cette mascarade ?
L – Ta nouvelle identité mon cher Roberto. Allez enfiles ça
et hâtons nous en direction de la ville !
Yann s'exécuta et une
fois sur leurs chevaux, Yann ayant emprunté celui de Poté, ils se dirigèrent
vers la ville.
Alors que leurs chevaux galopaient à toute vitesse, Lily
aperçut une charrette au loin. Elle était poursuivit par un petit groupe à
cheval. Yann le remarqua et s'attendait à voir Lily se rendre vers la charrette
mais elle détourna la tête. Yann lui cria :
Y – Tu les ignores ?
L – Nous n'avons pas le temps de sauver la veuve et
l'orphelin. Nous devons nous hâter en direction de la ville ! C'est la journée
où la surveillance est relâchée autour de la propriété de Cowton. On ne doit
pas trainer.
Yann ne répondit pas. Il regarda une fois encore la
charrette, il entendait des coups de feu. Des dizaines de pensées traversèrent
son esprit et après toute cette réflexion, il prit sa décision. D'un geste vif,
il changea la direction de son cheval et se dirigea vers la charrette. Lily le
remarqua, s'arrêta quelques secondes puis après avoir prononcé un "Bordel
!" elle se décida à suivre Yann. Alors qu'elle arrivait à son niveau, elle
cria :
L – Tu sais bien que nous devons être discret n'est-ce pas ?
Y – Cela nous empêche pas de rendre service nan?
Lily fixa Yann pendant quelques secondes, ce dernier lui
faisant un grand sourire. Elle soupira en baissant la tête, montrant qu'elle
abandonnait l'idée de s'opposer à sa décision, et elle fit accélérer son cheval.
Plus ils approchaient, plus les visages des poursuivants
semblaient familier à Yann. Soudain, il s'exclama :
Y – C'est la bande de Jim Bo !!
L – Ah bon ? Je croyais que tu les avais arrêtés …
Y – Apparemment mon shérif est quelqu'un de très compréhensif
avec les bandits de la région.
L – Sans doute à cause de Cowton.
Y – Tu veux dire ?
L – Une rumeur raconte qu'il engagerait les bandits de la
région pour faire en sorte que sa milice ait du travail, cette dernière était
ainsi plus efficace que le bureau du shérif puisqu'elle trouvait les bandits en
1er. Sans oublier qu'il doit payer le bureau du Shérif aussi.
Yann ne savait pas quoi répondre. Lui qui avait vécue
l'horreur de la guerre de sécession, il n'avait même pas remarqué ce qui se
passait sous ses yeux. Il ne répondit pas à Lily et ils continuèrent leur folle
chevauchée. Un des hommes de Jim Bo, un peu en retrait par rapport au reste de
la troupe, remarqua nos 2 héros, il tenta de prévenir son chef mais une balle
lui traversant la tête l'en empêcha. Yann regarda Lily qui tenait un fusil à
lunette personnalisée, elle lui déclara :
L – Je l'ai modifié avec des balles perforantes ! Une
merveille !
Yann sourit et dégaina son arme. Ils se mirent à tirer en
direction des poursuivants qui très vite décidèrent de prendre la fuite. Yann
blessa l'un d'entre eux qui tomba lourdement de son cheval. Lily et Yann
descendirent de leurs chevaux, pour remarquer qu'il s'agissait de Jim Bo en
personne, en train d'implorer la pitié de nos amis.
Lily jeta un regard vers Yann comme pour lui demander ce
qu'il comptait faire de l'homme. Notre cowboy s'approcha du blessé, le souleva
et lui dit tout en le fixant du regard :
Y – Ceci est mon 1er et dernier avertissement. Si
jamais je te revoie tourmenter des gens innocents, je jure que je ferais de ta
mort la chose la plus ignoble qu'il soit au monde. Allez maintenant dégages !
Yann poussa Jim Bo qui sans attendre se mit à courir pour
rejoindre ses hommes déjà loin. Nos 2 amis ensuite se rendirent vers la
charrette ou un fermier les accueillit chaleureusement. Il leur expliqua qu'il
avait refusé de payer un droit de passage à ces bandits et qu'ils le
poursuivaient lui et sa famille pour lui faire payer son choix. Il déclara
ensuite que Yann et Lily seraient toujours les bienvenus à sa ferme si jamais
ils avaient besoin de quoi que ce soit. Il s'en alla rejoindre sa ferme dans la
ville voisine tandis que nos amis reprirent leur route.
Lily demanda à Yann alors qu'ils s'approchaient de leur
destination :
L – Tu es sur de vouloir faire ça ? Je veux dire … Tu ne
pourras plus faire ce genre de choses après.
Yann prit un air songeur puis répondit :
Y – Si mais ce sera différent … Je serais une sorte de hors-la-loi
défendant les opprimés … C'est même Badass je trouve !!
L – J'avoue !
Nos 2 héros arrivèrent aux portes de la ville. Yann
observait les ruelles pleines de vie de cette dernière. Lily, consciente de ce
que pouvait penser Yann, lui dit :
L – Tu peux rester la pendant que je vais me renseigner tu
sais …
Y – Nan ça ira.
Yann ordonna à son cheval de s'engager dans la ruelle
principale. Les passants dévisageaient nos amis, surtout Yann dont le look
était plus qu'inhabituelle pour la région. Soudain un petit groupe s'approcha
d'eux. A leur tête se trouvait Carter qui comme tous les jours se pavanaient
avec son étoile. Ils s'arrêtèrent devant Yann et Lily. Cette dernière jeta un
regard inquiet vers son partenaire mais heureusement l'ancien adjoint du shérif
resta de marbre, car il savait qu'il ne devait pas trahir sa couverture. Carter
demanda à Lily :
C – Je peux savoir ce que vous faites ici tous les 2 ?
L – Mon ami et moi sommes justes de passage dans le coin.
Carter les fixa pendant quelques secondes puis répondit :
C – Ecoutes la ville traverse un drame ces derniers temps,
l'ancien adjoint du shérif a massacré des hommes de la Milice du bienfaiteur de
la ville donc je n'ai pas la tête à m'occuper de crapules comme vous. Donc
faites vite votre affaire et déguerpissez de cette ville tranquille compris ?
L – Compris.
Carter détourna son regard vers Yann qui se contenta de
faire un signe de la tête. Carter força son regard sur Yann encore quelques
instants, comme si quelque chose le perturbait avec ce dernier. Mais il fini
par se dire que ce n'était rien et il reprit son chemin en compagnie de ses
hommes. Yann l'observa s'éloigné tout en murmurant "Ton tour viendra ne
t'inquiètes pas".
Lily et Yann firent un arrêt à une boutique ou Lily acheta
de la camelote à la grande surprise de Yann qui dit, tout en fouillant dans le
sac :
Y – C'est quoi tout ça ? Tu comptes faire une sculpture avec
de la ferraille ?
L – Ta nouvelle arme.
Y – Quoi ? Mais j'ai déjà une arme.
Lily tendit sa main vers Yann pour qu'il lui donne son colt.
Il s'exécuta. Elle pointa un endroit de son arme qui était particulièrement
abimé, puis lui expliqua :
L – Ton arme est sur le point de tomber en morceaux. C'est
un miracle que tu ais pu tirer avec tout à l'heure. C'est pour ça que je
voulais éviter qu'on ne rentre dans le tas avec ces bandits plus tôt.
Y – Tu ne pouvais pas le dire avant ?! Imagines que mon gun
ai lâché durant la confrontation.
L – Bah … Je ne pouvais pas prévoir que nous allions rencontrer
ces charmantes personnes. Bref ! J'ai récolté tous ces matériaux pour te
fabriquer un nouveau pistolet, il sera unique ! Un vrai petit bijou de
technologie.
Y – Ah parce que tu es aussi Inventrice ? Et tu vas
m'annoncé quoi demain ? Que tu comptes être Présidente des Etats-Unis ?!
L – Nan c'est juste que le Cow-boy qui m'a recueillit était
un peu bricoleur. C'est tout. Et un président des Etats-Unis de couleur ? Tu
rêves mon ami ça n'arrivera jamais !
Y – Tu as sans doute raison.
L – Bon rendons-nous chez Cowton.
Les 2 aventuriers arrivèrent dans l'immense propriété de
Cowton. Ils décidèrent de se poster sur une butte un peu à l'ouest de la propriété
afin d'avoir un meilleur angle de vue. Ils remarquèrent très vite un groupe
d'individus pénétrer dans la propriété. Lily sortit des jumelles de son sac,
Yann fit de même. Lily s'exclama :
L – Oh bordel.
Y – Jim Bo et sa bande. Tu avais raison ! Ils travaillent
bien pour lui !
L – On se chargera plus tard. Tu vois la zone là-bas.
Lily montra une zone un peu à l'écart de la propriété. Elle la
désigna comme la plantation. A côté de cette dernière se trouvait les
habitations des travailleurs noirs. Yann dit en grinçant des dents :
Y – Je ne comprends pas … Ils sont beaucoup plus nombreux …
Pourquoi ils ne se …
L – Je ne sais pas. La peur sans doute. Il peut y avoir
pleins de raisons possible. Tu sais on n'est pas à leur place. On ne peut pas
juger.
Y – Surtout que l'abolition de l'esclavage à été voté … Y a
un truc qui me chiffonne … C'est quoi ce piaf qui vole en cercle au-dessus de
la propriété ?
Yann montra un aigle qui tournait en rond. Le visage de Lily
s'illumina et elle répondit, l'air enjoué :
L – Il est cool n'est-ce pas ? C'est Piouf. Mon aigle apprivoisé
! Je l'ai recueillit tout jeune. Regarde.
Lily siffla deux fois. L'oiseau stoppa sa rond et descendit
pour se poser sur l'épaule de Lily, devant un Yann ébahit. L'aigle se tenait fièrement
sur l'épaule de Lily. Yann lui demanda alors :
Y – C'est super cool je ne dis pas le contraire mais eux …
Ca te sert a quoi la ?
L – Grâce à sa vue perçant, il ne préviendra si jamais
quelqu'un venait nous déranger pendant notre repérage des lieux.
Y – Pratique.
Lily et Yann n'attendirent plus une 2nd de plus
et ils se mirent à répertorier chaque détail de la propriété.
L'immense Eglise qu'avait fait construire Cowton était
remplie à craquer. Les noirs étaient débout
la tête basse tandis que les blancs étaient confortablement assis sur
leurs bancs. Cowton était au 1er rang, accompagné de ses sbires et
de Carter qui mâchait du tabac.
Soudain le pasteur apparut. Il était de grande taille. Il
portait des lunettes rondes et se déhanchait drôlement en marchant. Il s'arrêta
au Pupitre, regarda ses fidèles puis se mit à hurler tout en pointant le doigt
au ciel :
P – ETES VOUS PRET POUR LA MESSE DU PASSSTEEEEEUUUUUURRRR
POTE ?!
The One I
Am
End.
Theme :
Shingeki No
Bahamut Op 1
The
Lonesome Cowboy Theme : Witch Hunter Robin Opening.
